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Facebook Ads : Pourquoi le coût par lead ne veut plus rien dire

Épisode diffusé le 20 juin 2025 par J7 Media

Écouter l'épisode :

{
« Analyse du contenu »: {
« theme_principal »: « L’abandon du Coût Par Lead (CPL) au profit du Revenu Par Lead (RPL) comme indicateur clé de performance pour les campagnes de génération de leads. »,
« sous_themes »: [
« Les limites et les dangers de l’optimisation des campagnes publicitaires basées uniquement sur le CPL. »,
« L’importance de comprendre le cycle de vente complet et la valeur réelle d’un lead sur le long terme. »,
« Le calcul et l’interprétation du Revenu Par Lead (RPL) pour prendre des décisions budgétaires éclairées. »,
« La mise en place d’un système de suivi des leads et des ventes sans CRM coûteux, en utilisant Google Sheets. »,
« L’automatisation du reporting et de l’analyse de la performance via l’outil Data Blaster pour connecter les données publicitaires aux données de vente. »
],
« ton_detecte »: « Pédagogique, expert et direct. Le ton est celui d’un formateur qui cherche à déconstruire une croyance établie (l’importance du CPL) pour introduire un nouveau paradigme plus performant (le RPL), en utilisant des exemples concrets et un langage accessible. »,
« points_cles »: [
« Le Coût Par Lead (CPL) est une métrique obsolète et trompeuse qui ne reflète pas la qualité des prospects ni la rentabilité réelle des campagnes. »,
« Le Revenu Par Lead (RPL) est l’indicateur essentiel à suivre en 2025, car il mesure le chiffre d’affaires moyen généré par chaque prospect. »,
« La clé du succès est de s’assurer que le RPL est toujours supérieur au CPL, ce qui permet de scaler les investissements publicitaires en toute confiance. »,
« Le cycle de conversion pour des services ou produits à forte valeur peut être très long (plus de 140 jours dans l’exemple de J7 Media), rendant l’analyse du CPL à court terme non pertinente. »,
« Il est possible de suivre efficacement le RPL sans CRM onéreux grâce à un ‘micro-CRM’ basé sur Google Sheets, connecté aux plateformes publicitaires via des outils d’automatisation comme Data Blaster. »,
« L’alignement entre les équipes marketing et commerciales est crucial et passe par l’adoption de métriques communes centrées sur le revenu, comme le RPL. »,
« L’analyse par cohorte permet de suivre l’évolution de la valeur des leads générés sur une période donnée (mois, trimestre) et d’ajuster la stratégie en conséquence. »
],
« keyword_principal »: « revenu par lead »,
« keywords_secondaires »: [
« coût par lead »,
« génération de leads »,
« facebook ads »,
« data blaster »
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« keywords_longue_traine »: [
« comment calculer le revenu par lead »,
« pourquoi le cpl n’est plus pertinent »,
« suivi des campagnes de génération de leads »,
« alternative au coût par lead »,
« améliorer le suivi des leads facebook ads »,
« créer un micro crm avec google sheets »,
« connecter facebook ads à google sheets »,
« calculer le roas en génération de leads »,
« optimiser les campagnes leadgen »,
« mesurer la qualité des leads »,
« différence entre cpl et rpl »,
« automatisation du suivi des ventes »,
« aligner marketing et ventes »,
« piloter ses campagnes par le revenu »,
« quelle métrique suivre en lead generation »
]
},
« Meta »: {
« Meta description »: « Découvrez pourquoi le coût par lead (CPL) est une métrique obsolète. Apprenez à calculer et utiliser le revenu par lead (RPL) pour piloter vos campagnes. »
},
« Article »: « 

Bienvenue en 2025 : pourquoi il est temps d’enterrer le coût par lead

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Dans le monde de la publicité en ligne, et plus particulièrement de la génération de leads, un indicateur a régné en maître pendant des années : le coût par lead, ou CPL. Pourtant, cet indicateur est aujourd’hui dépassé, trompeur, et peut même nuire à la croissance de votre entreprise. Comme le martèle Antoine Gagnier, fondateur de J7 Media, il est temps de lui dire adieu.

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« En 2025, mes chers amis, mes chers collègues, rest in peace CPL, c’est terminé. Le coût par lead n’existe plus dans notre vocabulaire, on va le mettre aux poubelles dans un tombeau une fois pour toutes. Et je veux vraiment que ça rentre dans votre tête une fois pour toutes. »

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Cet article, basé sur la retranscription d’un webinaire animé par Antoine Gagnier et Kilian Coch (fondateur de Data Blaster), vous expliquera pourquoi cette métrique est devenue obsolète et comment la remplacer par un indicateur bien plus puissant : le revenu par lead (RPL).

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La grande illusion du coût par lead

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Pendant longtemps, l’erreur a été de piloter les campagnes en se focalisant sur le CPL. On investit un budget, on obtient des leads à 2 €, 5 € ou 15 €, et on se félicite d’un CPL bas. Mais cette vision est dangereusement incomplète.

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L’iceberg des performances : ce que les plateformes publicitaires ne montrent pas

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Antoine Gagnier est formel : se fier uniquement aux données de la régie publicitaire, c’est ignorer la majeure partie de l’équation.

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« Il nous manque pas 50 %, il nous manque 90 % de l’équation. Tout ce qui se passe sur une régie publicitaire, sur une plateforme de pub, c’est que le début de l’équation et plus souvent qu’autrement, ça veut absolument rien dire. »

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Cette déconnexion est flagrante non seulement en génération de leads, mais aussi en e-commerce. Un annonceur peut promouvoir un produit à 100 €, mais constater que le panier moyen des acheteurs issus de la campagne est de 50 €, car ils ont acheté d’autres articles. L’incohérence est encore plus forte lorsque la transaction ne se fait pas en ligne, mais nécessite une intervention humaine. C’est là toute la définition d’une entreprise de lead generation : une organisation qui a besoin d’une conversation pour conclure une vente.

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Le dialogue de sourds entre le marketing et les ventes

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Cette focalisation sur le CPL est souvent la source de frustrations majeures entre les équipes. Le marketing, fier d’avoir généré un grand volume de leads à bas coût, ne comprend pas pourquoi les ventes se plaignent. De leur côté, les commerciaux sont démunis face à des prospects de mauvaise qualité qui ne convertissent pas.

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« Tu as les équipes de marketing qui vont générer un paquet de leads et tu as les équipes de vente qui vont dire les leads que tu m’as amené aujourd’hui, on généré quasiment aucune vente pour mon organisation. Et à un certain moment donné, il faut que les marketeurs soient capables de prendre une responsabilité. »

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La vraie question n’est pas seulement « amenons-nous des bons leads ? », mais surtout « nous sommes-nous donné les outils pour mesurer la qualité de ces leads ? ».

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Un lead n’est pas une vente : l’importance du cycle de conversion

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Pour illustrer la déconnexion entre la génération d’un lead et la vente finale, Antoine Gagnier partage l’analyse menée pour sa propre agence, J7 Media.

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L’exemple concret de J7 Media : 140 jours pour une conversion

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Le processus est classique : une personne clique sur une publicité Facebook, télécharge un contenu de valeur (comme un guide sur les optimisations publicitaires) en échange de son email, et entre dans l’écosystème de J7. S’ensuit une phase de nurturing, cette fameuse « boîte noire » où le prospect consomme du contenu : webinaires, infolettres, podcasts, etc. Ce n’est qu’après cette phase qu’une transaction a lieu. La question cruciale est : combien de temps dure ce processus ?

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« Combien de de jours pensez-vous que ça prend entre qu’une personne clique sur une pub, rentre dans cette boîte noire là, consomme un paquet de contenu et deviennent client chez nous ? […] Ça prend 140 jours. OK, donc on l’a calculé, 140 jours. Donc environ 5 mois pour générer une transaction. »

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Le dilemme du media buyer : combien investir pour un lead ?

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Face à un cycle de vente de 140 jours, le media buyer est dans le flou total. Comment peut-il déterminer le coût par lead maximal acceptable s’il ignore la valeur que ce lead générera 5 mois plus tard ? C’est impossible. On navigue à vue, avec le risque de couper des campagnes rentables à long terme parce que leur CPL semble trop élevé à court terme, ou à l’inverse, de brûler du budget sur des leads qui ne convertiront jamais.

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La solution : le revenu par lead (RPL), votre nouvelle boussole

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Pour sortir de cette impasse, il faut changer de paradigme. Oubliez le coût par lead, et accueillez le revenu par lead (RPL).

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Comment calculer simplement votre revenu par lead ?

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Le calcul est d’une simplicité désarmante. Il suffit de prendre le revenu total généré par une cohorte de leads et de le diviser par le nombre total de leads dans cette cohorte.

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Prenons l’exemple concret donné par Antoine :

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  • Investissement publicitaire : 1000 €
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  • Nombre de leads générés : 100 leads
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  • Coût Par Lead (CPL) : 1000 € / 100 leads = 10 €/lead
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  • Ventes réalisées grâce à ces leads : 2 transactions
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  • Revenu total généré : 2000 €
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Le calcul du RPL est alors le suivant :

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« Tu prends uniquement les revenus totaux que tu as été capable de générer et tu divises ça par ton nombre de leads et ça nous donne le revenu par lead. […] je paye 10 € pour aller générer un lead et chaque lead que je génère me rapporte en moyenne 20 €. »

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Dans cet exemple, le RPL est de 20 € (2000 € / 100 leads).

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RPL > CPL : la seule règle pour scaler vos campagnes publicitaires

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Avec ces deux chiffres, la prise de décision devient limpide. Si chaque lead vous coûte 10 € et vous rapporte en moyenne 20 €, êtes-vous prêt à investir davantage pour acquérir plus de leads ? La réponse est un grand oui.

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« Est-ce que je peux investir plus pour aller générer des leads ? La réponse est oui. Tant et aussi longtemps que ton RPL est plus élevé que ton CPL. C’est ça qui est important de savoir. »

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En connaissant votre RPL, vous pouvez définir votre CPL maximal acceptable et piloter vos campagnes avec une vision claire de leur rentabilité, même avec un cycle de vente de plusieurs mois.

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Comment suivre le RPL sans un CRM coûteux ?

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La question qui se pose alors est : comment mettre en place ce suivi ? Beaucoup pensent immédiatement à des CRM complexes et onéreux. Pourtant, une solution bien plus simple et accessible existe.

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Une approche quasi-gratuite avec Google Sheets et Data Blaster

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La réalité du terrain, c’est que la plupart des PME n’ont pas de CRM parfaitement configuré. Comme le confirment les participants du webinaire, 95% des cas se gèrent avec… un simple Google Sheet.

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Partant de ce constat, J7 Media et Data Blaster ont développé une méthode pour transformer un Google Sheet en un ‘micro-CRM’ puissant et automatisé. L’objectif : permettre à n’importe quelle agence ou annonceur de parler un langage business à ses clients.

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« Si vous arrivez et puis vous dites au client, ce mois-ci, je t’ai généré un CPL de 8, mais un RPL de 20 et 50 rendez-vous, on a généré 50000 de chiffre d’affaires. J’ai un ROAS méthode de 7 ou de 8. Ah ben là, là vous parlez un langage business. »

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Le fonctionnement du ‘micro-CRM’ sur Google Sheets

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Présenté par Kilian Coch, le système est d’une efficacité redoutable :

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  1. Collecte des leads : Chaque lead généré via vos formulaires (Typeform, WordPress, System.io, etc.) est automatiquement envoyé dans un Google Sheet via une automatisation (ex: Zapier).
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  3. Suivi commercial : L’équipe commerciale du client utilise ce fichier pour son suivi. Elle renseigne des statuts simples : ‘Rendez-vous’ si un appel est fixé, ‘Vendu’ si une transaction est conclue, ainsi que le montant de la vente.
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  5. Centralisation des données : Ce fichier devient la source de vérité unique pour les résultats commerciaux.
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De la donnée brute à un tableau de bord actionnable avec Data Blaster

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C’est là que la magie opère. L’outil Data Blaster se connecte à la fois à vos régies publicitaires (Meta, Google Ads, etc.) et à ce fameux Google Sheet.

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« Nous dans Data Blaster, on a par rapport à un fichier comme ça, on a créé une automatisation qui peut tout récupérer dans nos fichiers Data Blaster qui prennent aussi les données de Meta. Donc c’est pour ça que ici on peut tout faire redescendre en croisant avec ici la dépense publicitaire et calculer notre RPL Meta, notre ROAS. »

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En quelques clics, vous obtenez un tableau de bord complet qui croise les données :

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  • Dépenses publicitaires par plateforme.
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  • Nombre de leads générés.
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  • Coût par lead (CPL).
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  • Nombre de rendez-vous et coût par rendez-vous.
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  • Nombre de ventes et taux de conversion.
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  • Chiffre d’affaires généré.
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  • Revenu Par Lead (RPL).
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  • Retour sur investissement publicitaire (ROAS).
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Vous pouvez ainsi analyser vos performances par cohorte mensuelle et voir, en temps réel, comment vos leads se transforment en revenus.

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Conclusion : parlez le langage du business, pas celui des métriques

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Arrêter de se focaliser sur le coût par lead n’est pas qu’un simple changement de métrique. C’est une transformation profonde de votre approche. C’est passer d’un rôle de simple technicien publicitaire à celui de véritable partenaire de croissance. En adoptant le revenu par lead, vous alignez vos objectifs sur ceux de vos clients, vous justifiez vos investissements par des résultats tangibles et vous prenez enfin des décisions basées sur la rentabilité réelle de vos actions. Alors, êtes-vous prêt à enterrer le CPL et à faire du RPL votre nouvel allié ?

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FAQ – Vos questions sur le revenu par lead

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Comment calculer le revenu par lead (RPL) ?

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La réponse directe : Pour calculer votre RPL, divisez le chiffre d’affaires total généré par un groupe de leads par le nombre total de leads dans ce même groupe. La formule est : RPL = Chiffre d’affaires total / Nombre total de leads.

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Citation de preuve : « Tu prends uniquement les revenus totaux que tu as été capable de générer et tu divises ça par ton nombre de leads et ça nous donne le revenu par lead. »

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Pourquoi le coût par lead (CPL) n’est-il plus une bonne métrique ?

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La réponse directe : Le CPL est une métrique de surface qui ignore la qualité des leads et leur potentiel de conversion. Un CPL bas ne garantit pas la rentabilité, car il ne dit rien du revenu que ces leads généreront à terme.

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Citation de preuve : « Tout ce qui se passe sur une régie publicitaire […] c’est que le début de l’équation et plus souvent qu’autrement, ça veut absolument rien dire. »

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Est-il possible de suivre les ventes sans un CRM complexe ?

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La réponse directe : Oui, il est tout à fait possible de suivre les ventes et de calculer le RPL sans CRM. Une solution simple et quasi-gratuite consiste à utiliser un Google Sheet comme ‘micro-CRM’ où les équipes commerciales mettent à jour le statut de chaque lead.

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Citation de preuve : « Ou il y aurait une autre approche qui est quasiment gratuite et qui pourrait vous aider aujourd’hui à mieux établir les revenus que vous faites avec vos campagnes. »

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Combien de temps faut-il pour qu’un lead devienne client ?

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La réponse directe : La durée du cycle de vente varie énormément selon le secteur et le produit. Il peut être très long, comme l’illustre l’exemple de J7 Media où il faut en moyenne 140 jours, soit près de 5 mois, pour qu’un lead se transforme en client.

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Citation de preuve : « Ça prend 140 jours. OK, donc on l’a calculé, 140 jours. Donc environ 5 mois pour générer une transaction. »

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Qu’est-ce que Data Blaster apporte à la génération de leads ?

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La réponse directe : Data Blaster automatise le reporting en connectant les données des plateformes publicitaires (dépenses, CPL) avec les données de vente issues d’un fichier de suivi (comme un Google Sheet). Il permet de calculer automatiquement des indicateurs clés comme le RPL et le ROAS.

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Citation de preuve : « …on a créé une automatisation qui peut tout récupérer dans nos fichiers Data Blaster qui prennent aussi les données de Meta. […] et calculer notre RPL Meta, notre ROAS. »

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Comment le RPL aide-t-il à aligner les équipes marketing et ventes ?

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La réponse directe : Le RPL crée un langage commun centré sur le revenu. Au lieu que le marketing se concentre sur le volume de leads et les ventes sur le chiffre d’affaires, les deux équipes collaborent pour maximiser la valeur générée par chaque lead, mettant fin au ‘dialogue de sourds’.

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Citation de preuve : « …quand on n’a pas une bonne visibilité sur ce qu’un lead nous rapporte […] il y a un dialogue de sourds qui s’installe entre l’équipe commerciale puis l’équipe marketing. »

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Quel est le principal avantage de connaître son RPL ?

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La réponse directe : Le principal avantage est de pouvoir déterminer le coût par lead maximal que vous pouvez vous permettre de payer. Tant que votre CPL reste inférieur à votre RPL, vos campagnes sont rentables et vous pouvez augmenter les budgets en toute sérénité.

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Citation de preuve : « Tant et aussi longtemps que ton RPL est plus élevé que ton CPL. C’est ça qui est important de savoir. »

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Cette méthode de suivi fonctionne-t-elle aussi pour Google Ads ?

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La réponse directe : Oui, absolument. La méthode est multicanale. Data Blaster peut agréger les données de différentes sources comme Facebook Ads et Google Ads, et les croiser avec les données de vente pour offrir une vue d’ensemble de la performance.

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Citation de preuve : « Exactement pareil dans dans l’exemple là que que j’ai fait et que qu’on pourra envoyer ensuite, euh il y a il y a aussi Google. »

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