S’adapter et prospérer : comment le coaching en séduction a survécu à la crise du Covid
Le parcours de Mike de Dragueur de Paris est une véritable leçon d’entrepreneuriat. Deux ans après notre première discussion, il revenait sur le podcast Marketing Mania avec une nouvelle impressionnante : un chiffre d’affaires multiplié par cinq. L’un des premiers défis majeurs de cette période a été, sans surprise, la crise du Covid-19, un véritable « cygne noir » qui a frappé de plein fouet le secteur de la rencontre.
Le défi de la drague de rue et l’avantage des sites de rencontre
Alors que la plupart de ses concurrents subissaient des baisses de chiffre d’affaires, Mike a su tirer son épingle du jeu. Comment ? En se positionnant sur le bon créneau au bon moment. Il explique : « Ce qu’il faut comprendre c’est que dans le milieu de la séduction la majorité des coachs sont concentrés sur la drague de rue. […] Quand le Covid est arrivé, bah forcément la directive gouvernementale, c’était tout le monde chez soi. Donc à partir de là, la drague de rue c’était un petit peu mort. »
Avec les masques et la distanciation sociale, cette approche est devenue encore plus complexe, décourageant de nombreux hommes et coachs. Mike, lui, a bénéficié d’un positionnement stratégique : « Moi je m’en suis bien tiré, je l’avoue aussi un petit peu par chance parce que bah j’étais focalisé sur les sites de rencontre. Donc le Covid en fait, m’a avantagé sur ce point de vue-là. »
Rendre son entreprise résiliente : l’exemple du relooking en ligne
Cependant, même avec cet avantage, tout n’a pas été simple. La fermeture des boutiques de vêtements a posé un problème majeur pour son offre de coaching « Abondance », qui commençait systématiquement par un relooking. La solution a été l’adaptation. « On a été forcé de s’adapter et par exemple, […] maintenant, on les fait en ligne en fait les relookings. C’est-à-dire ce qu’on fait avec les hommes, au lieu de passer 2 heures, 2 heures et demie avec eux en boutique, et ben on va passer le même temps sur des sites internet où on va leur faire leur dress code en ligne. »
Cette crise a forcé Mike à repenser son business pour le rendre plus robuste. Il en tire une leçon fondamentale : « Le Covid c’est un avantage d’un certain point de vue, d’un point de vue business, parce que ça te force à être résilient. […] Comment je peux rendre mon entreprise la plus résiliente possible face au changement ? »
Le « home dating » : une nouvelle méthode de rencontre post-covid
Avec la fermeture des bars et restaurants, le traditionnel « premier verre » est devenu impossible. Là encore, l’innovation a été la clé. Mike et son équipe ont développé une nouvelle approche : le « home dating ». « Au lieu de faire des rendez-vous au café, tu les fais directement soit chez toi, soit chez la femme avec qui tu es en train de parler. » Bien sûr, cela demande une approche différente, plus axée sur la confiance et la communication en amont. Mike précise : « Il faut changer ton approche dans la séduction et passer plus de temps avec la personne pour discuter avec elle pour la rassurer. » Cette méthode, initialement accueillie avec scepticisme, s’est démocratisée par la force des choses, démontrant une nouvelle fois la capacité d’adaptation de son business.
La transition du salariat à l’entrepreneuriat : pourquoi quitter un job d’ingénieur ?
L’un des aspects les plus fascinants de l’histoire de Mike était sa décision, lors de notre première interview, de conserver son poste d’ingénieur malgré les revenus confortables de son business. Deux ans plus tard, la situation a changé : il a franchi le pas pour passer du salariat à l’entrepreneuriat à plein temps.
Le dilemme : carrière toute tracée contre liberté d’entreprendre
Pendant longtemps, Mike a eu du mal à choisir. D’un côté, une carrière prometteuse dans un grand groupe, avec des voyages et une sécurité d’emploi. De l’autre, l’aventure de Dragueur de Paris. Il raconte : « Pendant un an, un an et demi, j’arrivais pas à choisir. Je pesais le pour et le contre. » Il cite un dicton qui a guidé sa patience : « Quand tu arrives pas à faire un choix, c’est qu’il te manque des éléments d’information, ou alors qu’il faut que le contexte change pour que le choix que tu dois faire devienne une évidence. »
Les déclics personnels et professionnels qui ont mené à la démission
Ce changement de contexte est arrivé par une série d’événements. Une opportunité de poste à l’étranger qui ne l’attirait pas au-delà du salaire, une rupture amoureuse qui l’a poussé à se remettre en question, le départ de son mentor au travail, et enfin, le Covid qui a mis un terme à sa vie de voyages professionnels. « J’ai compris que cette vie-là était derrière moi, » confie-t-il. L’accumulation de ces facteurs a éteint la flamme pour sa carrière d’ingénieur : « À la fin, en fait, j’avais vraiment perdu le feu sacré. » Le choix est alors devenu une évidence. L’entrepreneuriat représentait le nouveau défi dont il avait besoin.
Dépasser la peur de se lasser de son propre business
Sa principale crainte n’était pas tant la perte de sécurité, mais plutôt la lassitude. « Ce que j’avais peur, c’est de m’en lasser en fait. Je me suis dit : ‘La séduction, c’est sympa, mais si je fais ça à plein temps, est-ce que je vais pas me lasser ?' » La solution pour se prémunir de ce risque a été de diversifier ses activités, notamment en développant ses prestations de copywriting, créant ainsi un écosystème qui maintient sa motivation intacte.
Le piège de la productivité : la loi de Parkinson après la démission
L’une des leçons les plus contre-intuitives que Mike partage concerne la gestion du temps après avoir quitté son emploi. Il a découvert que plus de temps ne signifie pas nécessairement plus de résultats, un parfait exemple de la loi de Parkinson pour l’entrepreneur.
L’avantage caché des contraintes du salariat
Avec le recul, avoir un emploi à côté de son business était un avantage. « Avoir cette limite de temps, ça t’oblige à aller à l’essentiel et à réfléchir en 20-80, à réfléchir avec la loi de Pareto pour te dire : ‘C’est quoi le levier qui va m’apporter le plus de résultats ?' » Cette contrainte l’a forcé à se concentrer uniquement sur les actions à plus fort impact.
L’erreur du « toujours plus » : se perdre dans des tâches à faible impact
Une fois passé à plein temps, ce cadre a disparu, et Mike est tombé dans le piège. « J’avais beau avoir totalement conscience de ça, je me suis quand même fait piéger. […] Ça a été la fête. J’ai commencé à faire des tunnels partout, j’ai commencé à dire : ‘Vas-y, tiens, on va monter un compte Instagram, on va faire ci, on va faire ça.' » Le résultat ? Peu de différence sur le chiffre d’affaires. « Les leviers que j’avais actionnés quand j’avais mon travail de salarié à côté se sont toujours ceux qui marchent le mieux aujourd’hui. »
Retrouver l’équilibre et se concentrer sur les leviers 20/80
Face à la culpabilité de ne travailler que 3 ou 4 heures par jour sur les tâches essentielles, Mike a trouvé une solution en structurant sa journée autour de ses différentes activités. « Je passe peu de temps sur chaque business, mais à chaque fois, je me concentre sur les leviers qui sont les plus significatifs. » Cela lui permet de rester focalisé sur l’essentiel pour Dragueur de Paris, tout en consacrant du temps à son activité de copywriting, maintenant ainsi une productivité optimale sans tomber dans le surmenage.
De l’anonymat à la marque personnelle : l’évolution du branding de Dragueur de Paris
Lors de notre première rencontre, Mike était totalement anonyme, au point que nous avions mis un smiley sur son visage pour la miniature du podcast. Ce choix était stratégique, mais il a finalement décidé de sortir de l’anonymat en ligne et de construire une véritable marque personnelle.
Pourquoi commencer un business en ligne de manière anonyme ?
La principale raison de cet anonymat était son travail d’ingénieur. « Je voulais garder cet anonymat pour avoir cette marge de manœuvre, » explique-t-il. Il craignait l’impact sur sa carrière si ses collègues découvraient son activité de coaching en séduction. « Un truc que j’aurais pas trop apprécié à l’époque, c’est que des collègues de boulot tombent sur Dragueur de Paris […]. Là, ça fait le tour de la boîte, je te garantis ta carrière, elle prend un coup. » Sa personnalité discrète a aussi joué un rôle : « Je suis pas quelqu’un qui recherche la célébrité. »
Les limites de l’anonymat et le virage vers le personal branding
Malgré le succès, Mike a senti qu’il arrivait aux limites de ce que l’anonymat pouvait lui offrir. Il a opéré un virage stratégique en décembre 2020. « J’avais envie d’aller plus loin, et d’avoir un branding qui me correspond un peu plus aujourd’hui. » Le nouveau branding est centré sur sa propre transformation, devenant lui-même l’ambassadeur de sa méthode. « On s’est rendu compte que notre spécialité, c’est de révéler ce qu’on appelle le potentiel masculin des hommes. […] Et quelque part, je suis un bon ambassadeur de ce avant/après. »
Les bénéfices concrets de montrer son visage : confiance, notoriété et partenariats
Ce changement n’était pas qu’esthétique. Il visait à adoucir l’image de la marque pour la rendre plus accessible et ouvrir la porte à de nouvelles opportunités. « Pour développer l’entreprise, pour faire des partenariats, je me suis rendu compte que il fallait que je commence par adoucir un petit peu l’image du site. » Il cite des exemples concrets, comme la recherche de financements bancaires. Un banquier sera plus rassuré par un site à l’image professionnelle. Ce nouveau branding lui permet désormais d’envisager des co-entreprises et de propulser Dragueur de Paris à un niveau supérieur.
Créer des synergies : comment trouver des clients en copywriting grâce à un site de séduction
L’une des stratégies les plus intelligentes de Mike est la manière dont il a utilisé son business principal pour lancer une seconde activité : une prestation de copywriting à forte valeur ajoutée.
Une source de clients inattendue mais naturelle
Plutôt que de prospecter, Mike laisse venir les clients à lui. Comment ? Grâce à la qualité du contenu sur Dragueur de Paris. « Comment je trouve mes clients actuels de copywriting, c’est via Dragueur de Paris. C’est-à-dire, j’ai régulièrement des personnes qui s’inscrivent, qui regardent mon contenu et qui m’envoient un email : ‘Ouais, salut Mike, bah écoute, j’aime bien ta façon d’écrire, […] est-ce que tu peux m’en dire plus ?' » Son site est sa meilleure carte de visite.
Le coaching en copywriting : un modèle « done with you » efficace
Conscient que rédiger pour les autres est extrêmement exigeant cognitivement (« faire travailler ton cerveau créatif pour quelqu’un d’autre, c’est trop difficile »), il a opté pour un modèle de coaching. Il ne fait pas du « done for you » (fait pour vous), mais du « done with you » (fait avec vous). Il accompagne ses clients lors de sessions hebdomadaires ou bimensuelles, ce qui demande beaucoup moins d’énergie et lui permet de gérer cette activité en parallèle.
Les avantages cachés : data, partenariats et affiliation
Cette activité secondaire n’est pas qu’une source de revenus. Elle crée un cercle vertueux. Premièrement, elle lui donne accès à une quantité énorme de données sur d’autres marchés. « Tu vas explorer d’autres secteurs d’activité […] et tu vas avoir énormément d’informations. » Deuxièmement, ses clients en copywriting deviennent des partenaires potentiels pour de l’affiliation, ciblant les besoins connexes de son audience en séduction (argent, carrière, sport, etc.).
+400% de CA en 2 ans : les leviers d’une croissance explosive
La croissance de +400% du chiffre d’affaires de Dragueur de Paris en moins de deux ans n’est pas le fruit du hasard. Mike a actionné plusieurs leviers stratégiques pour augmenter son chiffre d’affaires de manière spectaculaire.
Le mailing quotidien et les tunnels de vente comme moteurs de conversion
Le premier levier majeur a été la mise en place d’un mailing quotidien. « Le mail quotidien, c’est à mon sens, un des systèmes qui marche le mieux pour convertir dans la durée. » Combiné à cela, il a structuré son offre avec des tunnels de vente complets (bumps, upsells), une technique qu’il n’utilisait pas il y a deux ans et qui a considérablement augmenté la valeur de chaque transaction.
Assumer la vente : surmonter le syndrome de l’imposteur
Le troisième levier est d’ordre psychologique : assumer pleinement son rôle de vendeur. Beaucoup d’entrepreneurs, souffrant du syndrome de l’imposteur, ont honte de vendre ou de proposer des offres additionnelles. Mike a changé sa perspective : « Un client qui achète chez toi, c’est parce qu’il a un problème et il veut le résoudre. Qu’est-ce qui est pire ? Est-ce que c’est de les laisser tout seul avec ses problèmes ou est-ce que c’est de lui proposer des solutions pour qu’il change sa vie ? »
La LTV, le véritable secret pour augmenter son chiffre d’affaires
Cette approche a eu un effet direct sur le levier le plus important de sa croissance : la Valeur Vie Client (LTV). « Ce qui a fait vraiment la différence, c’est la LTV de mes clients, » insiste-t-il. En France, les clients sont sceptiques au premier achat, mais une fois la confiance établie, ils sont prêts à acheter de nouveau. « Une fois qu’il a acheté, […] qu’il voit que c’est quelque chose de qualitatif, […] qu’est-ce qu’il va faire ? Il va racheter. » Certains de ses clients sont là depuis trois ans et continuent d’acheter ses nouvelles offres, faisant exploser la rentabilité de son business.
Le modèle d’ascension : simplifier pour vendre plus
Pour maximiser cette LTV, Mike a radicalement simplifié son approche marketing en adoptant ce qu’on pourrait appeler un modèle d’ascension. Plutôt que de noyer les prospects sous une multitude d’offres, il les guide pas à pas.
L’erreur des multiples points d’entrée
Lorsqu’il est passé à plein temps, Mike a créé de nombreux tunnels de vente pour chaque besoin spécifique (Tinder, charisme, SMS, couple…). « C’était extrêmement chronophage, » admet-il. Il s’est rendu compte que cette approche était contre-productive car les clients ont un seul problème urgent en tête.
Se concentrer sur un seul problème initial pour attirer les clients
Il a donc décidé de tout simplifier. « Les points d’entrée vers mon écosystème sont très réduits, j’ai un point d’entrée en fait, c’est ma formation sur Active Tinder. » Pourquoi ? Parce que c’est le problème le plus immédiat de sa cible. « Les mecs, ils lèvent le bras au ciel, ils disent : ‘Ah mais Mike, tu es gentil, mais ça, je m’en fous, je veux juste des matchs Tinder.' » Il leur donne donc exactement ce qu’ils veulent.
Un écosystème de produits révélé progressivement
Ce n’est qu’une fois ce premier problème résolu que les clients prennent conscience des défis suivants (transformer les matchs en rendez-vous, réussir ses dates, etc.). C’est à ce moment-là que Mike leur propose ses autres offres. « Une fois que la personne a acheté et a pu se rendre compte de la qualité de ce qu’on propose, là, il va être 10 fois plus enclin à acheter autre chose et ça va être 10 fois plus facile de les vendre. » Cet écosystème de produits n’est pas visible en vitrine ; il se dévoile au fur et à mesure du parcours client, une stratégie redoutablement efficace pour construire une relation de confiance et maximiser la valeur de chaque client.
FAQ Stratégique
Comment un coach en séduction a-t-il pu s’adapter à la crise du Covid ?
Il s’est adapté en capitalisant sur son positionnement initial (sites de rencontre) et en innovant pour surmonter les obstacles. Il a par exemple déplacé ses coachings de relooking en boutique vers des sessions en ligne et a popularisé le concept de « home dating » pour remplacer les rendez-vous dans les bars fermés.
Citation de Mike : « Le Covid c’est un avantage d’un certain point de vue, d’un point de vue business, hein, j’entends, parce que ça te force à être résilient. C’est-à-dire tu fais face […] à un événement qui a des conséquences assez fortes et tu dis comment je peux rendre mon entreprise la plus résiliente possible face au changement ? »
Est-il vraiment possible de quitter un bon job d’ingénieur pour devenir entrepreneur ?
Oui, mais la décision est souvent le résultat d’un long processus. Pour Mike, cela a nécessité une accumulation de facteurs, comme la perte de motivation pour sa carrière, des changements personnels et la réalisation que l’entrepreneuriat représentait un défi plus stimulant. Il a attendu que le choix devienne une « évidence ».
Citation de Mike : « Quand tu arrives pas à faire un choix, c’est qu’il te manque des éléments d’information, ou alors qu’il faut que le contexte change pour que le choix que tu dois faire devienne une évidence, tu vois. Et donc en fait, j’ai tout simplement laissé faire le temps. »
Comment la loi de Parkinson affecte-t-elle les nouveaux entrepreneurs à plein temps ?
La loi de Parkinson stipule que le travail s’étale pour occuper le temps disponible. Sans la contrainte d’un emploi du temps fixe (comme celui d’un salarié), un nouvel entrepreneur peut facilement se disperser sur des tâches à faible impact, travaillant beaucoup pour peu de résultats. La clé est de s’auto-imposer des contraintes et de se focaliser sur les 20% d’actions qui génèrent 80% des résultats.
Citation de Mike : « Quand je suis passé à plein temps sur Dragueur de Paris, […] j’ai commencé à faire des tunnels partout […]. Et en fait, ça fait très peu de différence à la fin, c’est-à-dire les leviers que j’avais actionnés quand j’avais mon travail de salarié à côté se sont toujours ceux qui marchent le mieux aujourd’hui. »
Quels sont les avantages de sortir de l’anonymat pour son business en ligne ?
Sortir de l’anonymat permet de construire une marque personnelle plus forte, ce qui augmente la confiance des clients et la notoriété de l’entreprise. Cela ouvre également des portes à des partenariats stratégiques, des co-entreprises et facilite les démarches professionnelles comme l’obtention d’un prêt bancaire, en présentant une image plus aboutie et rassurante.
Citation de Mike : « J’avais envie de […] miser un peu plus sur mon personal branding, de me mettre un peu plus en avant comme ambassadeur de la marque pour rassurer davantage les gens, pour donner davantage confiance et pour que l’entreprise ait une plus grande notoriété. »
Comment utiliser un business existant pour trouver des clients dans un autre domaine, comme le copywriting ?
Un business qui fonctionne est la meilleure preuve de vos compétences. En produisant du contenu de haute qualité (articles, emails, pages de vente) pour son propre site, Mike a naturellement attiré des personnes intéressées par ses talents d’écriture, qui sont devenues ses clients en copywriting sans aucune prospection active.
Citation de Mike : « Comment je trouve mes clients actuels de copywriting, c’est via Dragueur de Paris. C’est-à-dire, j’ai régulièrement des personnes qui s’inscrivent, qui regardent mon contenu et qui m’envoient un email : ‘Ouais, salut Mike, bah écoute, j’aime bien ta façon d’écrire…' »
Quel est le secret pour augmenter la valeur à vie (LTV) d’un client ?
Le secret est de surmonter le scepticisme initial avec un premier produit de grande qualité. Une fois la confiance établie, le client devient beaucoup plus enclin à acheter d’autres produits et services pour résoudre les problèmes suivants de son parcours. Il faut donc concevoir un écosystème d’offres qui accompagne le client dans son évolution.
Citation de Mike : « Ce qui a fait vraiment la différence, c’est la LTV de mes clients. Parce que j’ai des clients, ça fait 3 ans qu’ils sont chez moi et ça fait 3 ans qu’ils continuent d’acheter les nouvelles offres que je fais […] parce qu’en fait, ils sont contents parce qu’ils voient l’impact que ça a sur leur vie. »
Pourquoi est-il plus efficace d’avoir un seul point d’entrée pour vendre ses formations ?
Avoir un seul point d’entrée clair évite le « paradoxe du choix » et la confusion pour le prospect. En se concentrant sur la résolution du problème le plus urgent et le plus conscient de sa cible, on facilite la première vente. Les autres offres, qui répondent à des problèmes ultérieurs, sont proposées ensuite, une fois la relation de confiance établie.
Citation de Mike : « J’ai écouté les clients, j’ai dit : ‘OK, […] tiens, voilà la formation Active Tinder. Avec ça, tu vas avoir des matchs.’ Les mecs achètent et ils se rendent compte à ce moment-là que OK, ils ont des matchs, mais qu’après, ils arrivent pas à transformer derrière […]. Et c’est à ce moment-là qu’ils en prennent conscience. »
Comment se lancer en copywriting quand on débute et qu’on n’a pas d’expérience ?
Une stratégie efficace est de proposer une garantie conditionnelle forte. Vous contactez un entrepreneur, proposez de réécrire une de ses pages de vente gratuitement, et vous ne vous faites payer (souvent via une commission sur les ventes générées) que si la nouvelle page dépasse un certain seuil de performance. L’entrepreneur ne prend aucun risque et le copywriter débutant gagne en expérience et se constitue un portfolio.
Citation de Mike : « Tu fais un deal avec lui comme par exemple, bah écoute, si ta page de vente ne génère pas au moins 50 000 €, tu tu me payes pas. C’est gratuit. […] Et comme ça en fait, l’infopreneur a rien à perdre. »