Logo de l'épisode Les 90 premiers jours de votre business - avec Thomas Routier du podcast Marketing Mania - Conversations d'entrepreneurs

Les 90 premiers jours de votre business – avec Thomas Routier

Épisode diffusé le 28 novembre 2017 par Marketing Mania

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Planifier le lancement de son business : les deux extrêmes à éviter

Lancer un nouveau business est une aventure complexe, et l’organisation est souvent la première pierre d’achoppement. Il existe deux approches radicalement opposées. La première, que j’appelle la ‘méthode soviétique’, s’apparente à un plan quinquennal. C’est une planification rigide où vous élaborez un plan en 12 étapes détaillant tout ce que vous accomplirez dans les mois et années à venir. Vous vous retrouvez à dessiner vos cinq premiers produits, à schématiser vos tunnels de vente dans les moindres détails, sans même avoir réservé un nom de domaine ou parlé à un seul prospect.

Le problème fondamental de cette approche est qu’elle repose sur de la pure spéculation. Vos plans sont basés sur vos préjugés et vos idées préconçues, sans aucune donnée réelle pour les étayer. Vous ne savez pas ce qui va fonctionner, car vous n’avez rien testé. Cela mène généralement à deux impasses : soit le plan s’avère inapplicable et vous restez bloqué indéfiniment en phase de planification, soit vous l’appliquez aveuglément pendant des mois sans aucun résultat, refusant d’en dévier. Je reçois souvent des e-mails de personnes qui, après six mois d’efforts, ont un site web avec zéro vente et zéro trafic. Leur question est ‘comment faire décoller ce business ?’, mais la vraie question devrait être : ‘pourquoi s’attacher à une idée qui ne montre aucun signe positif ?’

À l’opposé, on trouve la ‘méthode du papillon’. Ici, aucune planification. Chaque jour, vous décidez quoi faire selon votre humeur. Cette approche mène rarement à des résultats concrets, aboutissant à une série de projets à moitié entamés. Alors, quelle est la solution ?

Le plan de 90 jours : l’équilibre parfait entre persévérance et opportunisme

Une bien meilleure alternative consiste à établir un plan de 90 jours avec des objectifs précis. L’idée est simple : vous définissez sur papier ce que vous voulez accomplir en 90 jours, puis vous exécutez ce plan avec un maximum de discipline pendant trois mois. Une fois cette période écoulée, vous remettez tout sur la table. Vous analysez les résultats obtenus. S’ils ne sont pas à la hauteur de vos espérances, ou si une nouvelle opportunité plus prometteuse a émergé, vous avez la liberté de changer de stratégie pour le cycle suivant.

Pourquoi cette durée de 90 jours est-elle si efficace ?

Empiriquement, pour de très nombreux entrepreneurs, 90 jours représentent le point d’équilibre parfait entre la persévérance et l’opportunisme. C’est une durée suffisamment longue pour tester sérieusement une idée et voir si des résultats concrets apparaissent, tout en restant assez courte pour rester flexible et agile sur le moyen terme. J’utilise personnellement les plans de 90 jours depuis des années et je les conseille à tout entrepreneur qui débute. C’est une approche assez antithétique de ce qu’on apprend à l’école, où l’on nous donne un chemin à suivre sur plusieurs années. Dans l’entrepreneuriat, cette visibilité n’existe pas. Le plan de 90 jours est donc le compromis idéal pour s’organiser sans être excessivement confiant dans ses propres idées, en se laissant une porte de sortie pour réévaluer.

Étude de cas : les 90 premiers jours de Thomas Routier et sa chaîne ‘Mon Coach de Natation’

Il y a quelques mois, j’ai rencontré Thomas Routier, un entrepreneur dont le parcours est un exemple parfait de l’application de cette méthode. Ses 90 premiers jours de projet ont été exemplaires, et il a accepté de partager son expérience.

De maître-nageur à créateur de contenu

À l’origine, Thomas est devenu maître-nageur un peu par défaut après une blessure au foot. Pendant plusieurs années, il a enchaîné les missions dans différentes piscines. Inspiré par des lancements en ligne, l’idée de créer quelque chose autour de la natation a germé. Comme il l’explique : ‘Quand tu es maître-nageur, tu t’occupes de 20 personnes à la fois maximum, alors que quand tu fais ça en ligne, tu peux toucher 10 000, 100 000, 1 million de personnes. Il n’y a pas de limite pour exactement le même travail que tu peux accomplir.’ Son but était d’élargir le nombre de personnes qu’il pouvait aider.

Les premiers blocages et le passage à l’action

Entre l’idée et la première vidéo, près de neuf mois se sont écoulés. Le principal obstacle n’était pas la motivation, mais un blocage physique. ‘Les piscines n’acceptaient pas que je vienne filmer à l’intérieur à cause des histoires de droit à l’image, de nudité, etc.’, raconte Thomas. Une fois qu’il a trouvé une solution en obtenant un poste fixe, tout s’est accéléré. ‘Dès que j’ai pu tourner les vidéos, j’ai rushé le projet à 200 %. Je finissais mon contrat le 31 juin et je me suis retrouvé à temps plein directement sur mon activité.’ Il était convaincu qu’il fallait se consacrer pleinement à son projet pour le faire avancer vite et bien.

Définir un plan d’action sur 3 mois : les objectifs de Thomas

Thomas a structuré son démarrage avec un plan de 90 jours très clair. ‘J’essaie de procéder par plan de 90 jours à chaque fois’, confirme-t-il. Pour son premier cycle, il s’est fixé trois objectifs principaux.

Les trois piliers de son premier plan de 90 jours

Ses objectifs étaient chiffrés et ambitieux :

  1. Construire une audience sur YouTube : Atteindre 1000 abonnés en 3 mois.
  2. Générer des prospects : Capturer 1000 adresses e-mail.
  3. Valider le modèle économique : Lancer sa toute première formation.

Pour y parvenir, il s’est imposé un moyen simple mais efficace : ‘Je dois me forcer à faire une vidéo par semaine et à tenir ce rythme.’ Il a mis l’accent sur la qualité, avec un objectif de trafic derrière chaque contenu publié. La stratégie a payé. Sa première vidéo, ‘Apprendre à nager le crawl en 5 étapes’, a dépassé les 57 000 vues. Il a atteint son objectif de 1000 abonnés en seulement 45 jours et, au bout des 3 mois, il comptait environ 3000 abonnés.

La gestion de l’incertitude et l’adaptation

Quand on se lance, l’incertitude est immense. Thomas avoue : ‘J’avais absolument aucune idée des résultats que j’allais obtenir, je ne savais pas si ça allait marcher ou pas.’ Il était donc difficile de se projeter au-delà des 90 jours. Il a préféré se concentrer sur l’exécution, en mettant des œillères. ‘Chaque mois, je faisais un bilan : qu’est-ce qui a marché, qu’est-ce qui n’a pas marché ?’ Par exemple, au début, il récupérait très peu d’e-mails. Après un mois, il a analysé la situation et mis en place des actions correctives qui lui ont permis de passer de deux à huit inscriptions par jour.

Mettre en place un processus de création efficace

L’un des objectifs de Thomas durant ces trois mois était de solidifier son processus de création de vidéos. Il ne s’agissait pas seulement de produire du contenu, mais de le faire de manière systématique et optimisée.

De la recherche d’idées au montage final

Son processus, affiné au fil des semaines, est devenu très structuré :

  • Recherche de sujets : Utilisation d’outils comme TubeBuddy pour trouver des sujets à fort volume de recherche et faible concurrence.
  • Création de valeur : Apporter sa touche personnelle, notamment avec des analyses de mouvements très visuelles (fond vert, ralentis, arrêts sur image).
  • Scripting : Rédaction soignée de l’introduction pour placer les mots-clés.
  • Optimisation post-production : Un travail minutieux sur la description, les sous-titres, et surtout, la miniature. ‘La miniature, c’est 30 % de ta vidéo’, insiste-t-il. ‘Tu peux te faire chier à monter ta vidéo, si ta miniature est dégueulasse, les gens ne cliqueront pas.’

L’importance de documenter ses processus

Au bout d’un mois, Thomas a commencé à documenter son workflow à l’aide d’une mind map. ‘J’ai commencé à faire sur ma mind map les process à faire, et surtout pour le montage, parce que c’est un truc qui prend beaucoup de temps.’ Cette démarche, souvent associée à la délégation, est tout aussi précieuse quand on travaille seul. Écrire ses processus permet de les clarifier, de les améliorer et d’éviter de réinventer la roue à chaque fois.

Le grand saut : lancer son premier produit en 90 jours

Atteindre des objectifs d’audience est une chose, mais la vraie validation d’un business passe par la vente. C’est pourquoi lancer un produit faisait partie intégrante du plan initial de Thomas.

Pourquoi vendre si vite ?

‘Je me suis dit, 3 mois pour tester, pour créer du trafic, et à la fin, lancer un produit, juste pour voir si je suis capable de vendre’, explique-t-il. Ayant quitté son emploi, il avait besoin de se rassurer sur sa capacité à monétiser son audience. ‘C’était important pour moi de me rassurer, en me disant, est-ce que je suis capable de créer un produit et de le vendre d’ici à 3 mois ?’ C’est aussi une question d’ambition. Se fixer des objectifs difficiles pousse à se dépasser.

Surmonter la peur de vendre et la réaction de l’audience

Comme beaucoup d’entrepreneurs, Thomas a ressenti de l’appréhension. ‘Bien sûr que j’ai eu peur des réactions des gens.’ Il a d’ailleurs reçu des commentaires de ‘haters’, ces ‘esclavagistes modernes’ qui estiment que le contenu devrait rester gratuit. ‘Tu as quand même des mecs qui disent : ah, c’est dommage de faire ça pour l’argent. Et quand tu vois des commentaires comme ça, tu te dis, mais toi, pourquoi tu travailles pas gratuitement aussi ?’ Il a rapidement compris qu’il était normal de vendre. ‘Tu apportes déjà de la valeur en gratuit, et tu en apportes 100 fois plus en payant. C’est normal de vendre des choses.’

Le premier lancement : les erreurs et le déclic

Lorsqu’il a lancé sa formation à 100 €, une erreur a failli tout compromettre. ‘Au moment où j’ai annoncé que la formation était prête, je l’ai balancée directement sur la page de paiement. J’avais même pas fait de page de vente.’ Pendant deux jours, zéro vente. Le déclic a été radical. Il s’est alors mis à créer une page de vente, même imparfaite. C’est à ce moment-là que la première vente est arrivée. ‘Il était 23h30, on était en train de bosser encore. Et on a eu la première vente alors que la page de vente n’était pas encore en ligne.’ Cet événement a été un formidable moteur de motivation. ‘Le jour où j’ai eu la première vente, je me suis dit, c’est bon, si je peux en faire une, je peux en faire 3000. Les croyances limitantes étaient explosées.’ Sur son lancement, il a converti neuf personnes sur une liste de 950 prospects, soit 1 %, générant ainsi ses 1000 premiers euros. Le premier euro est souvent plus important que les 1000 suivants, car il rend le projet concret, palpable.

Après les 90 jours : capitaliser sur les succès

Le premier plan de 90 jours a été une validation éclatante. La question était alors : quelle est la seconde étape ? La stratégie de Thomas a été simple et logique : doubler la mise sur ce qui fonctionne.

Focus sur YouTube et intensification

Sa chaîne fonctionnait bien, donc la priorité était claire. ‘La première chose que j’ai mis en place, c’est de me dire, bah, je vais passer d’une à deux vidéos par semaine.’ Son objectif est maintenant d’asseoir son expertise en interviewant d’autres experts et de développer sa chaîne pour devenir la référence francophone en natation. ‘Si aujourd’hui, ça marche bien, YouTube, je vais pas aller me balader sur Facebook. Si YouTube marche bien, je développe YouTube à 200 %.’

De nouveaux objectifs de vente

Sur le plan commercial, il a prévu de relancer son produit, peut-être de créer une offre plus accessible, et de viser un objectif beaucoup plus ambitieux pour la fin de l’année. La première validation lui a donné la confiance et les données nécessaires pour planifier la suite avec plus de sérénité.

Conseils pour appliquer le plan de 90 jours à votre projet

L’expérience de Thomas est riche d’enseignements pour quiconque souhaite lancer un business. Son conseil principal est de se focaliser sur l’essentiel, en appliquant la loi de Pareto (20/80).

La règle des deux questions pour créer du contenu

Pour sa chaîne YouTube, Thomas se pose systématiquement deux questions pour chaque action :

  1. Est-ce que les gens vont cliquer sur ma vidéo ? (Cela concerne la miniature, le titre, la recherche de sujet).
  2. Est-ce que les gens vont rester sur ma vidéo ? (Cela concerne la qualité du contenu, le montage, les sous-titres, la rétention).

‘Si chacune de mes actions n’est pas tournée soit pour répondre à la première question, soit pour répondre à la deuxième, c’est qu’il y a probablement moyen de s’en passer’, résume-t-il. Cette grille de lecture simple permet de prioriser les tâches qui ont un impact réel et d’éviter de perdre du temps sur des détails sans importance.

En définitive, le plan de 90 jours n’est pas une formule magique, mais un cadre puissant. Il force à l’action, à la mesure et à l’adaptation. Il transforme l’incertitude écrasante du lancement d’un business en une série de sprints gérables, où chaque cycle apporte son lot de leçons et de victoires, qu’il s’agisse d’une audience qui grandit ou de ce premier euro qui change tout.

Foire aux questions sur le plan de 90 jours

Pourquoi un plan de 90 jours est-il plus efficace qu’un plan annuel pour lancer un business ?

Un plan de 90 jours est plus efficace car il offre un équilibre parfait entre la discipline et la flexibilité. Il impose un cadre suffisamment long pour tester une idée sérieusement, tout en permettant de s’adapter rapidement aux retours du marché, contrairement à un plan annuel rigide basé sur des spéculations.

Citation de l’épisode : ‘Pour énormément d’entrepreneurs, c’est le point d’équilibre parfait entre persévérance et opportunisme. 90 jours vous permettent de sérieusement tester une idée, et de voir si les résultats sont au rendez-vous – tout en restant flexible sur le moyen terme.’

Quels objectifs concrets fixer pour les 90 premiers jours de son entreprise ?

Il est crucial de fixer des objectifs chiffrés et mesurables axés sur la validation du projet. Par exemple, atteindre un certain nombre d’abonnés (1000 sur YouTube), collecter un nombre défini de prospects (1000 adresses e-mail) et lancer un premier produit pour réaliser ses premières ventes.

Citation de l’épisode : ‘En gros, je m’étais fixé trois objectifs en 3 mois. Le premier, c’était de réussir à construire une chaîne YouTube suffisamment importante, donc 1000 abonnés. Le deuxième, c’était de récupérer 1000 adresses e-mail. Et le dernier, c’était de lancer ma toute première formation.’

Comment valider rapidement son idée de business ?

La validation la plus rapide et la plus fiable consiste à confronter son idée au marché en essayant de vendre un produit le plus tôt possible. Le fait que des personnes soient prêtes à payer est la meilleure preuve que votre idée répond à un besoin réel.

Citation de l’épisode : ‘Il y a vraiment un argument à faire pour cette vieille idée de la lean startup que tu n’as pas validé une idée tant que les gens n’ont pas payé pour ton idée.’

Quelle est l’importance de la première vente pour un entrepreneur ?

La première vente est un déclic psychologique fondamental. Elle transforme une idée abstraite en un business concret et tangible, brise les croyances limitantes sur sa capacité à vendre et fournit une énorme dose de motivation pour continuer.

Citation de l’épisode : ‘Le jour où j’ai eu la première vente, je me suis dit, bah, c’est bon, si je peux en faire une, je peux en faire 3000, quoi. Les croyances limitantes étaient explosées.’

Comment surmonter la peur de vendre ses produits au début ?

Il faut se convaincre que vendre n’est pas mal, mais au contraire, une façon d’apporter encore plus de valeur qu’avec le contenu gratuit. Il est normal d’être rémunéré pour son travail et pour l’aide que l’on apporte à ses clients, et il faut accepter que certains critiqueront toujours cette démarche.

Citation de l’épisode : ‘Aujourd’hui, vraiment, je suis convaincu que bah, tous ceux qui te disent, voilà, faut pas vendre, c’est mal de vendre… c’est pas du tout le cas. Quand tu vends un produit, tu le fais pour aider les gens, pas juste pour l’argent.’

Quelle stratégie de contenu adopter pour démarrer sur YouTube ?

La stratégie doit se concentrer sur deux axes : attirer le clic et retenir l’attention. Cela implique de rechercher des sujets demandés, de créer des miniatures et des titres percutants, et de produire des vidéos de haute qualité qui maintiennent l’intérêt des spectateurs.

Citation de l’épisode : ‘La première question que je me pose à chaque fois que je fais une vidéo, c’est, est-ce que les gens vont cliquer dessus ? Et le deuxième critère, c’est, est-ce que les gens vont rester sur ma vidéo ?’

Comment savoir sur quelles actions se concentrer au début de son projet ?

Il faut appliquer le principe de Pareto (20/80) en identifiant les quelques actions qui génèrent la majorité des résultats. Se fixer un ou deux objectifs clairs (comme le nombre d’abonnés e-mail) permet de filtrer les tâches inutiles et de prioriser ce qui fait réellement avancer le projet.

Citation de l’épisode : ‘Il y a toujours cette loi de 20/80, et si tu es capable de te focaliser sur les trucs essentiels qui vont faire que ta chaîne marche…’

Que faire si mon plan de 90 jours n’atteint pas les résultats espérés ?

L’objectif du plan de 90 jours est justement d’obtenir des données. Si les résultats ne sont pas là, la fin du cycle est le moment idéal pour analyser ce qui n’a pas fonctionné et changer de stratégie. Vous pouvez tester une autre approche, un autre canal ou pivoter votre idée pour le cycle suivant.

Citation de l’épisode : ‘Si ton premier plan de 90 jours n’a pas trop marché, et que mettons, ta chaîne YouTube décolle pas trop, bah, du coup, tu peux tester autre chose. Tu n’es pas nécessairement marié à une idée.’

Faut-il documenter ses processus même si on travaille seul ?

Oui, absolument. Documenter ses processus (comme la création de vidéos) permet de clarifier ses méthodes, d’identifier des points d’amélioration pour gagner en efficacité et en qualité, et d’éviter de ‘réinventer la roue’ à chaque fois.

Citation de l’épisode : ‘J’ai découvert dans ma propre pratique qu’il y a même des process que j’écris, même si c’est moi qui vais les faire. Il y a vraiment de la valeur dans le fait d’être assez clair sur ce que tu fais.’

Comment passer de 0 à 1000 abonnés sur YouTube en 3 mois ?

Pour une croissance rapide, il faut une régularité de publication (ex: une vidéo de qualité par semaine), une stratégie de contenu basée sur la recherche de mots-clés pertinents, une optimisation maximale des miniatures et des titres pour le clic, et une concentration sur la valeur apportée pour fidéliser l’audience.

Citation de l’épisode : ‘Je me suis dit pour les trois premiers mois, je dois me forcer à faire une vidéo par semaine… Par contre, vraiment focus sur la qualité où chaque vidéo, en fait, doit m’apporter des visiteurs, du trafic.’


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