Logo de l'épisode De 0 à 127k abonnés sur YouTube en 1 an - avec Victor Ferry du podcast Marketing Mania - Conversations d'entrepreneurs

De 0 à 127k abonnés sur YouTube en 1 an – avec Victor Ferry

Épisode diffusé le 1 septembre 2020 par Marketing Mania

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Comment décoller sur YouTube : L’expérience d’une croissance explosive

Passer de 5 000 à plus de 124 000 abonnés en seulement un an est une performance qui fait rêver de nombreux créateurs. C’est pourtant l’exploit réalisé par Victor Ferry, youtubeur et professeur en rhétorique. Mais qu’est-ce que ça fait de vivre une telle accélération ? Comment gère-t-on une croissance aussi soudaine ?

Victor Ferry partage son expérience : « Bah ça fait plaisir. C’est la première chose, ça fait très plaisir. Et en fait, c’est quelque chose que je recherchais ». Pour lui, cette croissance n’est pas un hasard, mais le fruit d’une démarche intentionnelle. Il voyait sa chaîne YouTube comme un test pour voir s’il était « possible d’appliquer les outils rhétoriques que j’avais développés à ce média qui est YouTube ».

Cette volonté de prouver l’efficacité de son approche l’a même poussé à refuser des collaborations au début, une stratégie à contre-courant de la norme sur la plateforme. Il voulait voir s’il était « possible de monter juste en ressources son discours, en travaillant sur un discours qui peut capter les gens du début de la vidéo jusqu’à la fin ». La validation est arrivée avec les chiffres : « ça fait plaisir de voir que mes vieux outils, parce que la rhétorique c’est une discipline qui a plus de deux millénaires, sont encore efficaces aujourd’hui ».

La stratégie YouTube à deux vitesses : Entre buzz et contenu de cœur

Pour décoller sur YouTube, il faut comprendre les mécanismes de la plateforme. Victor Ferry a eu une révélation assez tôt en analysant ce qui fonctionnait. Il a identifié une stratégie à deux piliers : les vidéos réactives à l’actualité et les vidéos de fond, celles qui lui tiennent vraiment à cœur.

Capitaliser sur l’actualité pour attirer l’audience

Le point de bascule pour Victor a été une vidéo sur le passage d’Alexandre Benalla au journal télévisé. « Alors que sur ma chaîne, je faisais 100, 200 vues, la vidéo a fait 15 000 vues ». C’est là qu’il a compris un principe fondamental : « une manière de faire grandir une chaîne, c’était d’être réactif par rapport à l’actualité ».

Cette stratégie n’est pas une garantie de succès à chaque fois, mais elle augmente considérablement les chances de visibilité, surtout quand la chaîne grandit. Il a réitéré l’expérience avec succès, comme pour la venue de Marlène Schiappa chez Cyril Hanouna. Son raisonnement était simple et efficace : « Schiappa, Hanouna, deux personnes qui sont détestées, c’est sûr que si on les met ensemble dans une vidéo, ça va marcher ». La méthode est claire : « prendre des vagues de sujets desquels tout le monde parle pour pouvoir attirer les gens vers les vidéos qui me tiennent vraiment à cœur ».

L’importance des vidéos passion pour une audience de qualité

À côté de ces vidéos \ »buzz\ », Victor préserve un espace pour des contenus plus personnels, où il reprend son « costume de professeur ». Il explique : « les vidéos qui me tiennent à cœur, c’est des vidéos où je me moque en fait de ce que les gens attendent ». Dans ces moments, l’objectif n’est pas le plaisir immédiat de l’audience, mais son édification. « On considère que l’utile est plus important que leur plaisir », affirme-t-il, en référence à sa posture d’enseignant.

Il s’efforce, au moins une vidéo sur quatre, de choisir un sujet « dans sa bulle », indépendamment des tendances, simplement parce qu’il le juge bon pour son public. Ces vidéos, bien qu’elles fassent souvent « 10 fois moins de vues », reçoivent un accueil très qualitatif. Les commentaires sont élogieux, du type « c’est ta meilleure vidéo ». Pour Victor, le plaisir du travail bien fait et l’impact sur un public plus restreint mais plus engagé sont une récompense immense. « Quand je donnais cours à la fac, il y avait 300 personnes dans la salle et là j’arrive à partager des choses qui me tiennent vraiment à cœur avec 30 000 personnes. Donc c’est déjà génial ».

Le secret de la rhétorique pour captiver son audience sur YouTube

Au-delà du choix des sujets, la performance d’une vidéo sur YouTube repose sur deux métriques clés : le taux de clic et la durée de visionnage. Si le taux de clic est souvent lié à la miniature et au titre, la durée de visionnage dépend de la capacité à retenir l’attention. C’est ici que les outils rhétoriques de Victor Ferry font toute la différence.

Le style comme outil de différenciation majeur

Selon Victor, l’outil le plus proprement rhétorique qu’il utilise est « le travail sur le style ». Il ne se contente pas d’avoir une idée ; il se demande comment la reformuler « d’une manière où vraiment ça sonne, ça résonne ». Pour cela, il emploie des figures de style, des parallélismes, des répétitions et même des rimes.

L’intérêt de ce travail stylistique est de rompre avec le ton purement conversationnel. « Il y a des fois où c’est important aussi de créer une distance avec le public. Et c’est à ça que ça sert une figure de style. Ça rompt la routine de l’usage quotidien du langage ». Ces moments de rupture stylistique créent des points d’ancrage dans la vidéo, où l’audience se dit : « tiens, là il se passe quelque chose ».

Assumer son authenticité pour créer un contenu unique

Cette approche est radicalement différente de celle de nombreux youtubeurs qui cherchent à imiter les codes de la plateforme. Victor confie avoir essayé au début : « j’ai essayé de faire ça, des montages où tu cales deux trois mèmes, j’ai même fait des choses vraiment ridicules où j’ai essayé de jouer différents personnages ». Il a vite réalisé que c’était une « grosse bêtise », une « mauvaise parodie de ce que font les autres ».

Le changement s’est opéré quand il a décidé d’assumer sa singularité. « C’est quoi la différence que tu as avec la plupart des youtubeurs ? C’est que tu viens du monde académique, c’est que tu as un doctorat, c’est que ta discipline, c’est la rhétorique ». En se recentrant sur ce qui le rend unique, il a trouvé sa voix. « J’aime bien quand c’est écrit, j’aime bien quand il y a des références auxquelles les gens s’attendent pas… Et aujourd’hui en fait, j’assume ça à fond ». C’est ce mariage entre un sujet d’actualité très moderne et une approche rhétorique très ancienne qui crée un format unique et percutant.

Le processus de création : Comment produire des vidéos percutantes ?

Créer du contenu de qualité de manière régulière est un défi. Victor Ferry a développé un processus qui lui permet d’être efficace, au point de dire que la création de ses vidéos lui « prend de moins en moins de temps », une expérience inverse à celle de beaucoup de créateurs.

Trouver et systématiser un format vidéo qui marche

La clé de son efficacité réside dans la systématisation. Il a réalisé que la valeur et l’impact d’une vidéo résident dans le fait de donner aux gens « des choses qu’ils peuvent appliquer directement pour se rapprocher de leur objectif ». Ces éléments applicables sont souvent des listes : une liste de règles, de compétences, d’étapes.

Son format d’analyse est donc toujours orienté vers l’action. L’objectif est de transformer le spectateur passif en acteur. Cette approche crée de la reconnaissance et incite les gens à revenir, car ils savent qu’ils repartiront avec quelque chose d’utile.

L’art de transformer l’intéressant en utile pour son public

Le processus de Victor commence par la veille de l’actualité. Quand un sujet émerge, il se pose une question cruciale : « Comment est-ce que je vais passer de l’intéressant à l’utile pour le public ? ». Il cherche à rapprocher une séquence médiatique d’une situation que son audience peut vivre au quotidien.

Par exemple, en analysant un débat tendu comme celui entre Juan Branco et Pauline de Malherbe, il le transpose en une situation concrète : « ça pourrait être comme un entretien d’embauche qui tourne mal ». À partir de là, il structure sa vidéo pour donner des outils concrets à son public pour affronter ce type de situation.

Utiliser des modèles de discours pour gagner en efficacité

L’autre secret de sa productivité est la création de « modèles de discours ». En tant que rhétoricien, il observe, formalise et systématise des structures narratives qu’il peut ensuite réutiliser. « J’ai regardé un petit peu toutes les vidéos que j’avais faites, j’ai regardé les différents formats qu’il y avait et j’ai systématisé ».

Un exemple de modèle est celui de « la quête ». Il présente un problème, montre son danger pour le public, puis propose une solution en plusieurs étapes, comme une aventure où il fournit « l’épée et le bouclier ». Un autre modèle est inspiré du polar, où il dirige l’attention vers de faux coupables avant de révéler un twist final, une technique qu’il a appliquée à sa vidéo sur les Quatre Accords Toltèques. Pour maîtriser un nouveau modèle, il se force à l’appliquer sur trois vidéos consécutives. Cette méthode lui permet d’enrichir constamment sa palette créative et d’éviter la routine.

Faut-il lancer une deuxième chaîne YouTube ? La stratégie d’expansion

Alors que sa chaîne principale cartonne, Victor Ferry a fait un choix surprenant : lancer une chaîne secondaire, « L’atelier de rhétorique ». Une décision qui interroge, car gérer une seule chaîne est déjà un travail à temps plein.

L’atelier de rhétorique : Une mission au-delà du divertissement

Pour Victor, cette deuxième chaîne est une manière de se recentrer sur sa mission fondamentale : être un « professeur et un citoyen ». Son ambition est d’ouvrir une « immense université » et de redonner vie à la notion d’atelier. Il invite son public à lui envoyer des textes pour créer un cercle vertueux où l’audience alimente la chaîne.

« Ce qui me passionne, c’est qu’on pourrait recréer une espèce de monde avec que des intellectuels, des auteurs, des écrivains dans toutes les villes ». Cette chaîne est donc le véhicule de ses projets les plus profonds, ceux qui visent à faire de la rhétorique non pas une « discipline de salon », mais un outil citoyen pour « rendre le monde un peu plus beau ».

La distinction avec la chaîne principale est claire : « sur la deuxième chaîne, là on bosse. C’est un atelier de rhétorique donc on travaille, c’est pas du divertissement ». Il a d’ailleurs essayé d’intégrer ce type de contenu plus exigeant sur sa chaîne principale, mais « ça a pas bien marché », beaucoup d’abonnés se sentant « spammés » car ils sont là pour un mélange d’éducation et de divertissement.

Créer un entonnoir de contenu entre les deux chaînes

Stratégiquement, la deuxième chaîne agit comme l’étape suivante pour l’audience la plus engagée. Toutes ses vidéos principales se terminent par un appel à l’action pour que les gens prennent leur part de pouvoir. Auparavant, cet appel renvoyait vers d’autres vidéos de la chaîne principale. « Et maintenant, de plus en plus, cet appel à l’action débouche sur des contenus que je conçois en parallèle… pour donner les outils qui vont leur permettre vraiment de passer à l’action ».

Cet entonnoir naturel permet de segmenter son audience : le grand public sur la chaîne principale, et les plus motivés sur la chaîne secondaire, où ils trouveront des formats plus proches de la formation et du coaching.

Au-delà des chiffres : Quelle philosophie pour un créateur de contenu ?

La question de la monétisation et de l’objectif derrière la création de contenu est centrale. Victor Ferry a une vision claire, qui peut surprendre dans un milieu souvent axé sur l’optimisation des revenus.

Le business comme moyen de financer une mission

Interrogé sur son approche de la vente, qui peut paraître moins agressive que d’autres, Victor est transparent : « Déjà je vis bien. Je vends des formations, je vends des coachings et ça marche bien ». Cependant, l’argent n’est pas sa motivation première. Il explique que son combat initial était de faire une carrière de chercheur pour « développer des idées, les partager pour améliorer la société ».

N’ayant pas pu le faire via le financement public, il a dû lancer un business. Mais la finalité reste la même : « j’ai besoin de gagner de l’argent, mais c’est pas mon objectif. C’est pas mon objectif de gagner le plus d’argent possible parce que je pense qu’à la fin, ce qui reste, c’est ce qu’on a apporté ». Pour lui, le business est un moyen de financer sa mission et de poursuivre sa démarche de chercheur, tout en rendant accessible gratuitement une grande partie de son savoir.

La critique du développement personnel : un repli sur soi ?

Cette vision tournée vers l’extérieur se heurte à une tendance forte dans l’entrepreneuriat : le développement personnel. Victor se montre très critique envers ce qu’il perçoit comme « un repli sur soi ». Il dénonce cette « quête intérieure » où l’on passe des années à s’explorer alors que « le monde tourne ».

Il oppose à cela la démarche rhétorique, qui est « fondamentalement politique ». Pour lui, l’important n’est pas notre petite individualité, mais « le groupe, la société, ce qu’on peut apporter pour hausser le niveau général ». Il met en garde contre le risque de passer sa vie à s’analyser pour au final n’avoir « rien apporté au monde ». Son message est un appel à l’action : « réveillez-vous les gars ».

Il ne rejette pas l’idée de se comprendre, mais préfère l’approche de la « psychologie expérimentale » qui nous montre que nous ne sommes pas si exceptionnels et que nous partageons un fonctionnement commun. Cette humilité est, selon lui, le point de départ pour agir et « aider les autres autour de moi à arrêter de se raconter des histoires et à hausser le niveau ».

Trois questions pour la route

Un livre que tu recommandes souvent ?
« J’aime bien recommander le livre qui s’appelle Imperium. C’est un livre sur l’ascension de Cicéron… c’est un bourgeois, pas un noble, et il arrive à se hisser jusqu’aux plus hautes fonctions de Rome parce que c’est un très bon avocat. Ça motive à apprendre la rhétorique. »

Un conseil à ton toi de 20 ans ?
« Bah, je trouve qu’il s’est pas trop mal démerdé… J’aurais fait des choses plus tôt, […] mais est-ce que j’aurais eu ce que j’avais dans la tête pour pouvoir le faire bien ? Donc ça va, c’est pas trop mal passé pour le moment. »

Une citation ou un proverbe qui te vient souvent à l’esprit ?
« J’essaie d’éviter les citations. […] Souvent quand tu cites quelque chose, ce que tu dis à ton public, c’est : je reconnais que cette personne a été capable de formuler mieux que moi mes idées. En fait, une citation, c’est un aveu d’impuissance. Ce que je dis généralement, c’est : ne cite pas, deviens citable. » Une de ses propres phrases qu’il retient : « On n’atteint pas la lumière dans l’ombre de quelqu’un. »

Questions Fréquentes (FAQ)

Quelle est la meilleure stratégie pour décoller sur YouTube ?

Une stratégie efficace consiste à être très réactif à l’actualité et aux sujets qui créent le buzz. En produisant du contenu sur des événements ou des personnalités dont tout le monde parle, vous pouvez attirer une nouvelle audience et la faire découvrir vos vidéos de fond.
Citation de Victor Ferry : « J’ai compris que en fait une manière de faire grandir une chaîne, c’était de d’être réactif par rapport à à l’actualité. […] J’ai utilisé cette technique de prendre des vagues de sujets desquels tout le monde parle pour pouvoir attirer les gens vers les vidéos qui me tiennent vraiment à cœur. »

Comment trouver un format de vidéo YouTube qui fonctionne ?

Un bon format est celui qui apporte une valeur applicable à l’audience. L’objectif est de transformer un sujet intéressant en contenu utile, souvent sous forme de listes (règles, étapes, compétences), pour que les spectateurs puissent passer à l’action après avoir vu la vidéo.
Citation de Victor Ferry : « J’ai réalisé qu’en fait, la valeur et l’impact, c’est le fait que les gens une fois qu’ils ont regardé notre vidéo, ils ont des choses qui peuvent appliquer directement pour se rapprocher de leur objectif. »

Faut-il choisir ses sujets de vidéo en fonction de l’audience ou de ses envies ?

L’idéal est de trouver un équilibre. Il est recommandé d’avoir deux types de vidéos : celles qui surfent sur les tendances pour la croissance, et celles qui sont des projets \ »passion\ » pour nourrir une audience qualitative et rester fidèle à sa mission. Victor Ferry consacre environ une vidéo sur quatre à des sujets qu’il choisit personnellement.
Citation de Victor Ferry : « Je m’efforce au moins une vidéo sur quatre de prendre un sujet que je choisis vraiment dans ma bulle, indépendamment de tout ce qui se passe autour, juste parce que je considère que c’est ce qui est bon pour les gens. »

Comment la rhétorique peut-elle aider à améliorer ses vidéos YouTube ?

La rhétorique, et plus particulièrement le travail sur le style, permet de capter et de maintenir l’attention. En utilisant des figures de style, des rimes ou des répétitions, on crée des ruptures avec le langage conversationnel habituel, ce qui rend le discours plus mémorable et percutant.
Citation de Victor Ferry : « Je pense que l’outil qui est vraiment proprement rhétorique, c’est le travail sur le style. […] Ça rompt la routine de l’usage quotidien du langage, parce que c’est des formules qui sont qui sont pas dans le langage quotidien. »

Combien de temps faut-il pour créer une vidéo YouTube ?

Avec de l’expérience et de la méthode, le temps de production peut diminuer. L’utilisation de modèles de discours et la systématisation de son format permettent de produire plus rapidement. Victor Ferry a même réalisé une vidéo qui a très bien fonctionné en seulement trois heures.
Citation de Victor Ferry : « Ce qui est chouette c’est que ça prend de moins en moins de temps. […] J’ai systématisé. Et donc du coup, maintenant, j’ai différents modèles de discours et ça me permet de les utiliser une fois que j’ai un élément dont je veux parler pour produire rapidement un discours. »

Est-ce une bonne idée de lancer une deuxième chaîne YouTube ?

Oui, si elle sert un objectif précis. Une chaîne secondaire peut être un excellent moyen de proposer des contenus plus spécialisés, expérimentaux ou communautaires à une audience déjà engagée, sans perturber l’algorithme et les attentes de la chaîne principale, plus grand public.
Citation de Victor Ferry : « Sur la seconde chaîne, bah je fais quelque chose de beaucoup plus artisanal, quelque chose qui ressemble beaucoup plus à une formation ou à un cours et ça concerne que les gens qui sont motivés pour le faire. »

Comment trouver son style unique sur YouTube ?

Le meilleur moyen est d’arrêter d’imiter les autres et d’assumer pleinement ce qui vous rend différent. Votre parcours, vos compétences et votre personnalité sont vos meilleurs atouts. Pour Victor Ferry, c’était d’embrasser son bagage académique et sa maîtrise de la rhétorique.
Citation de Victor Ferry : « Je me suis très vite rendu compte que c’était une bêtise d’essayer de reprendre les codes des vidéos qui est autour de nous. […] Il faut assumer d’être ce que tu es. »

Pourquoi le développement personnel peut-il être un piège ?

Selon Victor Ferry, le développement personnel peut encourager un repli sur soi excessif et une quête intérieure sans fin, au détriment de l’action et de la contribution à la société. Il prône une approche plus tournée vers l’extérieur, où l’on utilise ses compétences pour améliorer le monde qui nous entoure.
Citation de Victor Ferry : « Je trouve que c’est une un repli sur soi. C’est une espèce de de quête intérieure […] Mais en attendant, le monde tourne. […] ce qui est important, c’est le groupe, ce qui est important, c’est la société.


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