De 20 000 € en freelance au rachat d’entreprises : les coulisses de mon parcours entrepreneurial
Vous êtes-vous déjà senti bloqué ? Coincé face à un mur invisible qui vous empêche d’avancer, malgré des journées de travail à rallonge ? C’est une sensation que beaucoup d’entrepreneurs, et surtout de freelances, connaissent bien. On atteint un certain niveau de revenus, on gagne bien sa vie, mais on sent au fond de soi que la machine est à son maximum. Chaque heure est vendue, chaque minute est comptée. C’est précisément ce que j’ai ressenti lorsque j’ai atteint mon premier plafond de verre. C’était une période frustrante, mais aussi incroyablement formatrice. Elle m’a forcé à me poser la question fondamentale : comment continuer à ‘jouer’ quand on n’a plus de temps à investir ? Ce questionnement a été le point de départ d’une transformation profonde, me faisant passer d’un consultant solo à un entrepreneur qui gère plusieurs projets et qui, aujourd’hui, se lance dans l’aventure du rachat d’entreprise avec Les Makers.
Ce parcours n’a rien eu de linéaire. Il a été fait de pivots, d’expérimentations, de réussites et d’apprentissages. J’ai découvert que l’entrepreneuriat est un jeu fascinant, un peu comme un jeu vidéo où l’on accumule des points pour débloquer de nouveaux niveaux, de nouveaux défis. Au début, on commence avec zéro point, on échange son temps contre de l’argent. Puis, on apprend à construire des systèmes, à déléguer, à investir pour que la machine tourne sans nous. C’est cette philosophie qui m’a guidé, depuis la création de mon premier site web à 14 ans jusqu’à la reprise d’une entreprise de défibrillateurs, en passant par le lancement d’un e-commerce à succès et d’une formation en ligne. Dans les lignes qui suivent, je vais vous partager en toute transparence les étapes, les déclics et les stratégies qui m’ont permis de briser ces plafonds de verre successifs. Nous verrons comment la délégation a été la clé pour passer de 50 000 € à plus de 150 000 € par an, pourquoi j’ai décidé de me lancer dans l’aventure complexe du rachat d’entreprise et, bien sûr, quelle est ma vision pour Les Makers, ce média que j’ai la chance de reprendre pour construire avec vous une véritable communauté.
Mes débuts : de la passion du web à l’indépendance en freelance
Tout a commencé bien avant l’entrepreneuriat, avec la simple curiosité d’un adolescent. En 1999, à 14 ans, j’ai découvert qu’on pouvait créer des sites internet. C’était une révélation. J’ai donc créé mon tout premier site, un site de fan sur une actrice américaine. Ce projet, sans aucune ambition financière au départ, m’a ouvert un monde de possibilités. Je pouvais construire quelque chose à partir de rien et le rendre accessible au monde entier. Très vite, l’idée a germé : si je peux faire ça par passion, pourquoi ne pas le faire pour gagner de l’argent ? C’est là que le virus du business en ligne m’a attrapé. J’ai commencé à créer d’autres sites, cette fois avec l’objectif de les monétiser, et j’ai dû apprendre à les rendre visibles. C’est comme ça que je suis tombé dans la marmite du SEO, le référencement naturel, une discipline qui allait devenir le socle de toute ma carrière.
Après mon master en marketing, la voie classique du salariat ne m’attirait pas. J’avais goûté à la liberté de créer et je voulais continuer. C’est là que j’ai pris une décision qui semblait audacieuse à l’époque : lancer mon auto-entreprise de consulting SEO. Je me souviens m’être dit :
‘qui ne tente rien n’a rien. Donc j’ai tenté et puis un client, deux clients, trois clients au début c’est toujours le plus fastidieux mais ça a fini par fonctionner.’
Cette phase initiale est universelle pour tous les freelances. La recherche des premiers clients est un parcours du combattant. Il faut construire sa crédibilité, prouver sa valeur, et souvent accepter des missions moins bien payées pour se faire un nom. C’est un travail de longue haleine, mais chaque nouveau contrat est une victoire qui renforce la confiance. Ce qui est formidable avec le modèle freelance, c’est sa simplicité. En termes de gestion, c’est limpide : on facture un client, on encaisse, et les charges sont relativement faibles. On maîtrise tout de A à Z. Cependant, cette simplicité est aussi son plus grand piège. On devient rapidement l’unique moteur de son activité. Pas de travail, pas de revenus. Et surtout, une journée ne fait que 24 heures. C’est cette réalité mathématique qui m’a conduit, sans que je m’en rende compte au début, vers mon premier grand mur entrepreneurial.
Le premier plafond de verre : pourquoi la délégation est devenue une évidence
Le passage de l’enthousiasme des débuts à la prise de conscience de ses propres limites est une étape cruciale dans le parcours entrepreneurial. Pour moi, ce moment est arrivé plus vite que je ne le pensais. Après une première année à environ 20 000 €, mon activité a rapidement grimpé pour atteindre un palier stable. C’est ce que j’appelle le premier plafond de verre, un moment où la croissance s’arrête net, non pas par manque de clients, mais par manque de temps.
Stagner à 50 000 € : quand le temps devient votre pire ennemi
J’ai atteint le cap des 50 000 € de chiffre d’affaires annuel assez rapidement. Sur le papier, c’était une belle réussite pour un freelance. Je gagnais bien ma vie, j’étais mon propre patron, j’avais des clients intéressants. Pourtant, un sentiment de frustration a commencé à s’installer. Mes journées étaient pleines à craquer, je travaillais énormément, et je ne voyais pas comment je pouvais accepter un seul client de plus. J’étais arrivé à la limite physique de ce que je pouvais produire seul. Comme je le disais,
‘j’ai stagné à 50 000 assez vite… j’étais vraiment arrivé à un plafond de verre où je bossais vraiment beaucoup. Du coup je gagnais bien ma vie mais en fait, je pouvais pas monter au-dessus. Donc je pouvais pas jouer plus.’
Cette dernière phrase est essentielle. Pour moi, le business est un jeu, et stagner signifie ne plus pouvoir accéder au niveau suivant. Le piège du modèle ‘temps contre argent’ était en train de se refermer sur moi. Si je tombais malade, si je prenais des vacances, mon chiffre d’affaires chutait. Cette dépendance totale à ma propre présence était non seulement un frein à ma croissance, mais aussi une source de stress importante. J’avais créé mon indépendance, mais j’étais devenu l’esclave de mon propre business.
Le déclic de la délégation : libérer du temps pour créer de la valeur
Le déclic n’a pas été immédiat. Déléguer, c’est un changement de mentalité profond. Il faut accepter de lâcher prise, de faire confiance, et d’investir de l’argent avant même de voir le retour. C’est un pari. J’ai commencé par identifier les tâches qui me prenaient énormément de temps et qui n’étaient pas au cœur de ma valeur ajoutée stratégique. Pour moi, c’était la recherche de backlinks et la gestion des partenariats. C’étaient des tâches répétitives mais essentielles en SEO. En déléguant cette partie, j’ai soudainement libéré des heures précieuses dans mes semaines. Ce temps, je ne l’ai pas utilisé pour travailler moins, mais pour travailler mieux. Je pouvais me concentrer sur la stratégie pour mes clients, sur le développement commercial, sur la réflexion à de nouvelles offres. Le résultat a été spectaculaire.
‘Après c’est vraiment de déléguer qui m’a permis de monter jusqu’à allez entre 100 et 150 000 € par an.’
Cette étape a été ma première vraie leçon de scaling. J’ai compris que pour grandir, il ne fallait pas travailler plus, mais construire un système. La délégation a été la première brique de ce système, me permettant de multiplier ma capacité de production et, par conséquent, mes revenus, tout en me dégageant l’esprit pour penser à la suite.
L’entrepreneuriat comme un jeu : diversifier pour monter en compétences
Une fois le premier plafond de verre brisé grâce à la délégation, une nouvelle perspective s’est ouverte. Je n’étais plus simplement un freelance qui vendait son temps, mais un chef d’entreprise qui commençait à orchestrer des ressources. Cette évolution m’a donné l’envie d’explorer d’autres ‘terrains de jeu’. J’ai toujours perçu le business de cette manière, comme une partie où chaque nouvelle entreprise est un nouveau jeu avec ses propres règles, ses propres défis et ses propres récompenses.
‘Je trouve que la vie est un jeu, je trouve que le business est un jeu et c’est un peu comme un jeu vidéo… j’aime bien accumuler des points, tu vois. Les points c’est les euros et plus tu as 2 € plus tu peux jouer et tu peux jouer à d’autres jeux.’
C’est cette mentalité qui m’a poussé à ne pas me contenter de mon agence SEO et à me diversifier.
L’aventure e-commerce : gérer la complexité et 30 000 références
Le premier nouveau ‘jeu’ a été une boutique en ligne de déguisements, ‘DéguisFête’. C’était un saut dans l’inconnu, un passage radical de la simplicité du freelancing à la complexité extrême du e-commerce. Si le freelancing est un jeu de solitaire, le e-commerce est un jeu de stratégie en temps réel avec des dizaines de variables. On a dû gérer jusqu’à 30 000 références produits. C’était un cauchemar logistique et marketing. Chaque produit nécessitait une fiche, des photos, une description optimisée. Le budget rédactionnel seul se chiffrait en dizaines, voire centaines de milliers d’euros. J’ai découvert des problématiques que j’ignorais totalement : la gestion des approvisionnements, une comptabilité bien plus complexe, le service client à grande échelle.
‘C’est là que tu te rends compte que le freelancing c’est ultra simple… le e-commerce, ça amène plein de complexité qui sont super intéressantes et qui permettent de jouer encore mieux le jeu avec beaucoup plus de paramètres.’
Ce business, qui a atteint jusqu’à 1 million d’euros de chiffre d’affaires annuel, a été une formation accélérée incroyable. J’ai appris plus en quelques années de e-commerce qu’en une décennie de consulting.
La formation en ligne : répondre à un besoin du marché et scaler mon expertise
Parallèlement, une autre opportunité s’est présentée, née d’une frustration récurrente dans mon activité de consultant. Je peinais à trouver des rédacteurs web qui maîtrisaient réellement le SEO. Beaucoup avaient des connaissances superficielles et, sans le vouloir, faisaient plus de mal que de bien aux sites de mes clients. L’exemple le plus flagrant était leur utilisation du plugin Yoast SEO sur WordPress.
‘Ils regardaient simplement les couleurs des indicateurs et si c’était pas vert, ils changeaient des trucs jusqu’à ce que ce soit vert mais sans comprendre ce qui changeait. Et en fait très souvent ils désoptimisaient des choses plutôt que de les optimiser.’
Face à ce constat, je me suis dit qu’au lieu de me plaindre, je pouvais apporter une solution. J’ai décidé de créer une formation en ligne pour leur enseigner le SEO en profondeur. J’aimais la pédagogie et j’avais 20 ans d’expérience à partager. Le lancement a été un carton immédiat. Ce nouveau business model était fascinant : il me permettait de scaler mon expertise, de toucher des centaines de personnes sans vendre mon temps individuellement. C’était une nouvelle façon de ‘jouer’, en capitalisant sur mon savoir. Cette diversification a non seulement augmenté mes revenus, mais a aussi renforcé mon expertise et ma crédibilité sur le marché.
Le grand saut : ma stratégie pour le rachat d’entreprises
Après avoir exploré le service, l’e-commerce et la formation, mon ‘jeu’ entrepreneurial a atteint un nouveau palier. J’avais construit des systèmes, je savais déléguer, mais je sentais qu’il y avait une autre manière de grandir, plus rapide et potentiellement plus impactante : la croissance externe. L’idée de racheter des entreprises existantes a commencé à germer. Je voyais des connaissances vendre leurs boîtes et je me disais que j’étais toujours mis au courant trop tard, une fois la transaction finalisée. Cette frustration a été le catalyseur qui m’a poussé à passer de spectateur à acteur dans le monde des fusions-acquisitions.
Apprendre à identifier les opportunités : de la curiosité à l’action
Le premier pas a été de transformer cette curiosité passive en une démarche active. Comment fait-on pour trouver des entreprises à vendre avant tout le monde ? Ne sachant pas par où commencer, j’ai fait ce que je fais toujours dans ces cas-là : j’ai demandé à quelqu’un qui savait. J’ai contacté un ami, ancien client, qui avait travaillé dans les fusions-acquisitions. Le timing a été d’une perfection presque comique.
‘Quelle fut pas ma surprise quand il m’a dit : ‘bah tu fais bien de m’en parler, j’ai mis ma boîte en vente il y a 15 jours. »
C’est une leçon incroyable sur le pouvoir du réseau et de la communication. Si je n’avais pas posé cette question à ce moment précis, je serais passé à côté de ma première opportunité de rachat. Parfois, les plus grandes opportunités de notre vie ne tiennent qu’à une simple conversation. Il faut oser demander, oser exprimer ses ambitions.
Le rachat de la boîte de défibrillateurs : mon premier pas dans le business traditionnel
Cette première opportunité était une entreprise de défibrillateurs. Un secteur que je ne connaissais absolument pas, à part en tant que client pour le référencement. C’était un pari. Il a fallu plonger dans le dossier, analyser le business model, le marché, les finances. Ce qui m’a séduit, c’était la solidité du modèle. D’abord, la récurrence des revenus, grâce à la maintenance annuelle obligatoire, un peu comme pour les extincteurs. Ensuite, la simplicité du catalogue produit : un modèle principal, des électrodes, une batterie. C’était un soulagement immense après la gestion des 30 000 références de ma boutique de déguisements. Le rachat s’est fait, avec tout le processus que cela implique : financement bancaire, négociations, etc. Je me suis retrouvé à la tête d’une entreprise ‘traditionnelle’, avec des salariés, des locaux, et une gestion à distance puisque je suis à Bourges et l’entreprise à Clermont-l’Hérault. Ce fut une expérience fondatrice qui m’a donné confiance pour envisager d’autres opérations de rachat.
Pourquoi Les Makers ? La logique derrière l’acquisition d’un média en ligne
Après cette première expérience, mon objectif était de trouver une nouvelle acquisition, mais cette fois dans un domaine que je maîtrisais parfaitement : le web marketing. Je voulais un projet où je pourrais appliquer directement mes 20 ans d’expertise. J’ai commencé une veille active, notamment sur des plateformes comme Dot Market. Et un jour, j’ai vu passer l’annonce : Les Makers était à vendre. J’ai tout de suite été intéressé. Je connaissais le média de loin, j’avais une image très positive du travail accompli par Florian. C’était un site qualitatif, pas une simple machine à affiliation. De plus, ce projet cochait une case stratégique importante pour moi : diversifier mes sources de revenus avec l’affiliation, un modèle que je voulais développer. Racheter Les Makers, c’était un raccourci immense par rapport à lancer un nouveau média de zéro. Bien sûr, il y avait des risques, notamment une chute de trafic SEO un an auparavant. J’ai analysé la situation en profondeur et j’ai conclu qu’il y avait
‘plus de bénéfices que de risques’
. Le potentiel de la marque, la qualité existante et l’alignement avec mes compétences m’ont convaincu de faire le grand saut.
Reprendre Les Makers : Vision et stratégie pour les mois à venir
Le rachat d’une entreprise n’est pas une fin en soi, c’est le début d’un nouveau chapitre. Une fois les clés en main, la vraie aventure commence. Ma philosophie pour aborder une reprise, que ce soit pour les défibrillateurs ou pour Les Makers, est contre-intuitive pour beaucoup d’entrepreneurs qui ont un fort désir d’imposer leur marque immédiatement. Pour moi, la première étape est de ne rien faire, ou plutôt, de ne rien changer.
La règle d’or de la reprise : comprendre avant de changer
Arriver en terrain conquis et vouloir tout révolutionner dès le premier jour est, à mon sens, la pire erreur possible. Même avec 20 ans d’expérience, je ne connais pas encore les rouages internes de ce business spécifique. Mon premier objectif est donc de devenir un étudiant de l’entreprise que je viens d’acquérir.
‘Ma première recherche en fait, c’est surtout de rien changer… je connais pas encore ce business. Donc vouloir tout changer jour 1 pour moi c’est pas une bonne idée.’
Concrètement, cela signifie que je mets les mains dans le cambouis. Je prends contact avec tous les partenaires, je discute avec tous les freelances de l’équipe, comme Seb qui gère la chaîne YouTube, pour comprendre leur façon de travailler. Je publie moi-même les contenus sur le blog, je gère les tâches opérationnelles. Cette immersion totale me permet de cartographier précisément ce qui fonctionne bien, ce qui peut être amélioré, et d’identifier les véritables leviers de croissance. C’est un processus d’humilité et d’écoute, essentiel pour construire sur des bases solides et respecter le travail qui a été fait avant mon arrivée.
Notre plan à 90 jours pour YouTube : créer une chaîne dont nous sommes fiers
L’un des plus grands potentiels que j’ai identifiés est la chaîne YouTube. Pour la développer, il faut de la structure. J’aime fonctionner avec des plans de 90 jours. C’est un horizon de temps assez long pour accomplir des choses significatives, mais assez court pour rester agile et corriger le tir si nécessaire. Pour ce premier trimestre, notre objectif principal n’est pas un nombre d’abonnés ou de vues, mais quelque chose de plus qualitatif et fondamental. Notre but est
‘d’avoir une chaîne que quand on la regarde, on est fier de ce qu’on a fait toi et moi.’
Pour y arriver, nous avons défini une nouvelle ligne éditoriale avec des formats clairs : des vidéos pratiques sur des problématiques de business en ligne, des interviews inspirantes de parcours d’entrepreneurs, et des vidéos plus narratives, en mode storytelling, sur des réussites emblématiques. L’idée est de passer d’une chaîne qui soutenait principalement des articles de blog à une chaîne qui est une destination en soi pour quiconque s’intéresse à l’entrepreneuriat.
Construire une communauté, pas juste un média
Au-delà de la stratégie de contenu, ma vision à long terme pour Les Makers est bien plus large. Je ne veux pas que ce soit juste un site avec des classements de formations. L’ambition est de transformer ce média en une véritable communauté vivante et engagée.
‘Ce que je veux et ce qu’on veut tous les deux avec la chaîne, c’est que ça crée une communauté en fait, c’est que ça crée quelque chose de vivant.’
Notre promesse est d’aider les entrepreneurs à se lancer, à manager et à scaler leur business. Pour tenir cette promesse, il faut créer une connexion humaine, apporter de la valeur qui va au-delà des simples tactiques. Nous voulons aborder le ‘comment faire’ avec des tutoriels, mais aussi et surtout le ‘comment être’, avec des contenus sur le mindset, l’inspiration, et le développement personnel de l’entrepreneur. C’est en créant ce lien, en engageant la conversation avec vous, que nous pourrons construire quelque chose de durable et d’impactant. C’est le début d’une nouvelle ère pour Les Makers, et j’ai hâte de la construire avec vous.
Conclusion : Chaque plafond de verre est une porte vers le niveau suivant
Mon parcours, de ce premier site de fan à 14 ans jusqu’à la reprise des Makers, peut sembler être une succession de projets très différents. Pourtant, un fil rouge les relie tous : la volonté de ne jamais stagner et de toujours chercher à débloquer le ‘niveau suivant’ du jeu entrepreneurial. Chaque étape a été marquée par un plafond de verre, une limite qui semblait infranchissable. La limite du temps en tant que freelance, la limite de la complexité en e-commerce, la limite de la croissance organique avant de penser au rachat d’entreprise. Mais ce que j’ai appris, c’est que chaque plafond de verre n’est pas un mur, mais une porte. Pour l’ouvrir, il faut changer de perspective, acquérir de nouvelles compétences et oser faire des choses qui nous sortent de notre zone de confort : déléguer pour la première fois, se lancer dans un business model inconnu, ou signer un chèque pour racheter le travail de quelqu’un d’autre.
La philosophie de l’entrepreneuriat comme un jeu n’est pas une façon de minimiser les difficultés, qui sont bien réelles, mais plutôt de garder l’enthousiasme et la curiosité intacts. C’est ce qui permet de transformer les obstacles en défis stimulants. Aujourd’hui, avec Les Makers, un nouveau ‘jeu’ commence. L’objectif n’est plus seulement de faire croître un chiffre d’affaires, mais de bâtir une communauté, d’inspirer et d’équiper d’autres entrepreneurs pour qu’ils puissent, à leur tour, briser leurs propres plafonds de verre. Je vous invite donc à nous rejoindre dans cette aventure. Partagez vos défis, vos questions, vos réussites. Ensemble, faisons des Makers un véritable camp de base pour tous ceux qui ont décidé de jouer au jeu passionnant de l’entrepreneuriat.
Questions fréquentes sur le parcours entrepreneurial et le rachat d’entreprise
Quel est le principal plafond de verre pour un freelance et comment le dépasser ?
Le principal plafond de verre pour un freelance est la limite de son propre temps. Lorsque vous vendez des prestations basées sur un tarif horaire ou journalier, vos revenus sont directement plafonnés par le nombre d’heures que vous pouvez physiquement travailler. Ce plafond se situe souvent autour de 50 000 € de chiffre d’affaires annuel. Pour le dépasser, la seule solution viable est de changer de modèle et de commencer à construire un système. La première étape de ce système est la délégation. En confiant les tâches répétitives ou à faible valeur ajoutée à d’autres, vous libérez votre temps pour vous concentrer sur la stratégie, le développement commercial et les missions qui rapportent le plus. C’est ce changement de mentalité, de ‘faire’ à ‘faire faire’, qui permet de scaler et de passer à des revenus bien supérieurs.
‘J’ai stagné à 50 000 assez vite et euh après c’est vraiment de déléguer qui m’a permis de monter jusqu’à allez entre 100 et 150 000 € par an.’
À quel moment précis faut-il commencer à déléguer dans son business ?
Le moment idéal pour commencer à déléguer est juste avant de se sentir complètement débordé. C’est lorsque vous réalisez que vous refusez des clients ou que la qualité de votre travail commence à pâtir par manque de temps. Il faut agir lorsque vous avez atteint un ‘plafond de verre’ où vous travaillez énormément mais vos revenus n’augmentent plus. Le déclic se produit quand vous comprenez que chaque heure passée sur une tâche administrative ou technique à faible valeur est une heure que vous ne passez pas à développer votre entreprise ou à servir vos clients au plus haut niveau. Commencez petit, en déléguant une tâche précise qui vous pèse et vous prend du temps, comme la recherche de prospects, la gestion administrative ou des parties techniques de vos prestations.
‘Quand je suis arrivé vraiment à mon enfin quand je me suis rendu compte que je pouvais plus y passer plus de temps. Tu vois, j’étais vraiment arrivé à un plafond de verre où je bossais vraiment beaucoup.’
Pourquoi envisager le rachat d’une entreprise plutôt que de créer un nouveau projet de zéro ?
Envisager le rachat d’une entreprise est une stratégie de croissance accélérée. Créer un projet de zéro demande un temps considérable pour construire la marque, l’audience, l’offre, et générer les premiers revenus. Racheter une entreprise existante permet de bénéficier immédiatement d’un actif qui a déjà une clientèle, un chiffre d’affaires, des process en place et une notoriété. C’est un gain de temps et d’énergie phénoménal. Cela permet de se concentrer directement sur l’optimisation et le développement, plutôt que sur la création. C’est particulièrement pertinent lorsque le projet s’aligne avec vos compétences existantes, car vous pouvez rapidement y apporter de la valeur. C’est un moyen d’acheter un ‘jeu’ déjà bien avancé plutôt que de commencer au niveau 1.
‘Plutôt que de le faire et de reprendre les réflexes du passé, tu vas pouvoir reprendre un site qui a déjà été lancé pour pour lequel il y a une bonne image.’
Quels sont les critères pour choisir une entreprise à racheter ?
Le choix d’une entreprise à racheter repose sur plusieurs critères clés. D’abord, l’alignement avec vos compétences et vos centres d’intérêt est primordial. Il est plus facile et motivant de développer un business que vous comprenez. Ensuite, il faut analyser la solidité du business model : y a-t-il des revenus récurrents ? Le marché est-il pérenne ? Pour ma part, après une expérience complexe en e-commerce, j’ai privilégié des modèles plus simples. Pour l’entreprise de défibrillateurs, la récurrence des maintenances et le catalogue produits très restreint ont été décisifs. Pour Les Makers, c’était la qualité de la marque et son potentiel communautaire. Enfin, il faut une analyse financière et stratégique poussée pour évaluer les risques et s’assurer que le potentiel de croissance justifie l’investissement.
‘Là les défibrillateurs, on a un produit, on a des électrodes, une batterie enfin c’est fini quoi, c’est vraiment très simple comme catalogue produits. Donc ça m’a vraiment séduit comme comme comme boîte.’
Quelle est la première chose à faire après avoir racheté un business en ligne ?
La toute première chose à faire est de ne surtout rien changer. L’erreur la plus commune serait d’arriver avec ses propres idées et de vouloir tout transformer immédiatement. La priorité absolue est de comprendre l’existant dans ses moindres détails. Cela passe par une phase d’immersion totale : discuter avec toutes les parties prenantes (employés, freelances, partenaires), réaliser soi-même les tâches opérationnelles quotidiennes, analyser les données et l’historique. Cette phase d’observation et d’écoute permet de déceler ce qui fonctionne vraiment, de comprendre la culture de l’entreprise et d’identifier les véritables opportunités d’amélioration sans casser la machine. Le changement doit venir d’une compréhension profonde, pas d’une impulsion ou d’un ego.
‘Ma première recherche en fait, c’est surtout de rien changer. parce que c’est pas parce que j’arrive et que ça y est monsieur est le patron et il a de l’ego, il veut tout changer… je trouve que c’est la pire erreur du monde.’
Comment transformer un média en ligne en une véritable communauté engagée ?
Pour transformer un média en communauté, il faut passer d’une logique de diffusion d’information à une logique de conversation et de connexion. Le contenu reste le cœur, mais il doit servir un objectif plus grand : rassembler des gens autour de valeurs et d’intérêts communs. Cela implique de créer des contenus qui suscitent l’interaction, qui répondent aux vrais problèmes de l’audience et qui montrent les humains derrière la marque. Il faut également créer des espaces d’échange (commentaires, réseaux sociaux, événements) et y être très actif. L’objectif est que les membres ne viennent plus seulement consommer du contenu, mais aussi pour interagir entre eux et se sentir appartenir à un groupe. C’est un travail de longue haleine qui repose sur l’authenticité et l’apport constant de valeur.
‘Ce que je veux et ce qu’on veut tous les deux avec la chaîne, c’est que ça crée une communauté en fait, c’est que ça crée quelque chose de vivant et que ce soit pas juste un média les makers où il y a des classements de formation et point barre.’




