Vos campagnes pub tournent dans le vide ? Il est temps de parler de votre tracking
Vous investissez des milliers d’euros chaque mois dans vos campagnes publicitaires. Vous suivez scrupuleusement vos coûts d’acquisition, votre ROAS, et vous optimisez sans relâche. Pourtant, une question lancinante vous hante : les chiffres que vous voyez dans vos dashboards reflètent-ils la réalité ? Vous avez cette impression frustrante que de nombreuses ventes vous échappent, que des clients potentiels disparaissent dans une sorte de brouillard numérique. Cette sensation n’est pas qu’une impression, c’est une réalité tangible pour la plupart des annonceurs aujourd’hui. Le tracking, autrefois une science relativement exacte, est devenu un véritable champ de mines. Entre les utilisateurs qui bloquent les publicités, les navigateurs qui protègent agressivement la vie privée et les réglementations de plus en plus strictes, collecter une donnée fiable est un défi de taille.
C’est précisément pour lever le voile sur ce sujet crucial que j’ai invité Dylan, notre expert tracking chez DHS Digital, pour un deuxième épisode dédié. Dans notre première discussion, nous avions posé les bases en identifiant les grands obstacles. Aujourd’hui, nous allons plus loin. Nous allons non seulement faire le point sur les dernières évolutions, mais surtout, nous allons vous présenter une solution concrète que nous avons développée : un outil 100% gratuit pour auditer la qualité de votre tracking en quelques clics. Comme je le dis souvent, ‘dans le digital, ce qui était vrai aujourd’hui ne sera peut-être plus demain’. Cette affirmation n’a jamais été aussi vraie pour le tracking. Si vous avez l’impression de piloter vos campagnes à l’aveugle, cet article est la feuille de route dont vous avez besoin pour reprendre le contrôle, fiabiliser vos données et, in fine, accélérer votre croissance en toute sérénité. Préparez-vous à plonger dans les coulisses techniques du marketing digital et à découvrir comment transformer votre tracking d’un point faible en un avantage compétitif majeur.
Le trio infernal : pourquoi votre tracking actuel vous ment probablement
Avant de chercher des solutions, il est impératif de bien comprendre la nature du problème. Le tracking web moderne n’est pas confronté à un seul ennemi, mais à une hydre à trois têtes qui attaque simultanément votre collecte de données. Chacune de ces têtes a un mode d’action différent, mais leur effet combiné est dévastateur : des données incomplètes, une attribution faussée et des décisions stratégiques basées sur des informations bancales. Ignorer ces obstacles, c’est accepter de naviguer en pleine tempête sans boussole ni carte. Dylan les a parfaitement résumés lors de notre échange, et il est essentiel de revenir en détail sur chacun d’eux pour saisir l’ampleur du défi.
Les ad blockers : le trou noir de 30% de votre trafic
Le premier obstacle, et peut-être le plus connu, ce sont les ad blockers. Ces petites extensions de navigateur, adoptées par une part croissante des internautes, ne se contentent pas de masquer les bannières publicitaires. Leur véritable impact pour nous, marketeurs, est bien plus profond. Comme le rappelle Dylan, ‘les ad blockers ce sont les extensions de navigateur qui bloquent les publicités mais elles bloquent également des scripts venant de sites de tiers’. Concrètement, cela signifie que les scripts de Google Tag Manager, du pixel Meta, de Google Analytics et de toutes les autres régies sont tout simplement empêchés de se charger. L’utilisateur équipé d’un ad blocker devient un fantôme. Il peut visiter votre site, ajouter des produits au panier, et même acheter, sans qu’aucune de ces actions ne soit jamais enregistrée par vos outils d’analyse.
Le chiffre avancé par Dylan est édifiant : ‘les ad blockers en chiffre, c’est quoi ? C’est 30 % des Français’. Imaginez un instant que 30% des visiteurs de votre boutique physique entrent avec une cape d’invisibilité. Vous ne sauriez jamais qu’ils sont venus, ce qu’ils ont regardé, ni même s’ils ont acheté. C’est exactement ce qui se passe en ligne. Cette perte de données de 30% n’est pas répartie uniformément. Elle concerne souvent une audience plus jeune, plus technophile, et potentiellement plus intéressante pour de nombreuses marques. Les conséquences sont directes : votre ROAS affiché est artificiellement bas car il manque 30% des conversions, vos audiences de retargeting sont incomplètes, et votre compréhension du parcours client est totalement biaisée. Vous optimisez vos campagnes sur 70% de la réalité, en espérant que cela fonctionne pour les 100%.
Les ITP : quand votre navigateur sabote votre attribution
Le deuxième obstacle est plus sournois, car il est intégré directement dans les navigateurs eux-mêmes. Il s’agit des ITP, ou ‘Intelligent Tracking Prevention’. Initiée par Apple avec Safari, cette technologie est désormais une tendance de fond sur la plupart des navigateurs modernes. Son objectif est de protéger la vie privée des utilisateurs en limitant drastiquement l’utilisation des cookies. Dylan l’explique très clairement : ‘c’est une fonctionnalité des navigateurs notamment Apple […] qui limite notamment l’utilisation des cookies pour protéger la vie privée’.
L’impact le plus direct concerne la durée de vie de ces cookies, qui sont essentiels pour l’attribution publicitaire. Les cookies tiers, ceux déposés par un domaine différent du vôtre (comme facebook.com), sont souvent bloqués d’office. Pour les cookies first-party, ceux que vous déposez vous-même, leur durée de vie est artificiellement réduite à 7 jours, voire parfois à 24 heures. Quel est le problème ? Si un client clique sur une de vos publicités Meta, visite votre site, mais n’achète que 8 jours plus tard en revenant directement, la vente ne sera JAMAIS attribuée à votre campagne. Pour le pixel Meta, c’est comme si ce client n’avait jamais cliqué sur votre pub. Cette logique ‘fausse votre ROAS puisque ça va fausser de l’attribution tout simplement’, comme le souligne Dylan. Pour toutes les entreprises dont le cycle d’achat est supérieur à une semaine – ce qui est le cas pour les produits impliquants, les paniers moyens élevés ou les services – les ITP sont un véritable poison qui détruit la capacité à mesurer l’efficacité réelle des campagnes sur le moyen et long terme.
Le RGPD et le Consent Mode : la barrière légale
Enfin, le troisième obstacle est d’ordre réglementaire : le RGPD. Cette loi impose ‘d’obtenir un consentement explicite des utilisateurs avant de les suivre’. Si un utilisateur clique sur ‘Refuser’ sur votre bannière de cookies, la situation est la même qu’avec un ad blocker : il devient invisible, et il est légalement impossible de suivre ses actions. Pour pallier ce problème, Google a introduit le ‘Consent Mode’. C’est une tentative de conciliation entre la loi et le besoin de mesure. Comme le dit Dylan, ‘c’est Google qui se plie au RGPD’.
Dans sa version de base, si l’utilisateur refuse, aucune donnée n’est collectée. C’est simple, mais radical. La version ‘avancée’ du Consent Mode est plus subtile. Elle permet d’envoyer des ‘pings’ anonymes à Google, sans cookies, pour indiquer qu’une conversion a eu lieu. Google utilise ensuite ces signaux pour modéliser les conversions manquantes. C’est mieux que rien, mais cela reste de la modélisation, une estimation statistique, et non une mesure précise. Cela ne fonctionne que pour l’écosystème Google et ne résout en rien le problème pour Meta, TikTok ou Pinterest. Le consentement est donc une porte d’entrée obligatoire : sans le ‘oui’ de l’utilisateur, la collecte de données est soit inexistante, soit très partielle et basée sur des estimations.
Après avoir dressé ce tableau assez sombre des défis du tracking, on pourrait être tenté de baisser les bras. Pourtant, des solutions robustes et éprouvées existent pour reprendre la main. Elles ne sont pas magiques, mais elles reposent sur une approche technique plus intelligente qui transforme la manière dont les données sont collectées. C’est ce que nous allons explorer maintenant.
La contre-attaque technique : comment le server-side change les règles du jeu
Face à ces trois obstacles qui semblent former une forteresse imprenable, la réponse ne se trouve pas dans de petits ajustements, mais dans un changement fondamental d’architecture : le passage au tracking server-side. C’est la solution que nous implémentons pour tous nos clients chez DHS Digital, car elle répond de manière systémique à la plupart des problématiques que nous venons d’évoquer. L’idée est simple en théorie : au lieu de laisser le navigateur du client (le ‘client-side’) communiquer directement et de manière vulnérable avec les serveurs de Google et Meta, on introduit un intermédiaire : votre propre serveur. Le navigateur envoie une seule requête de données à votre serveur, qui se charge ensuite de la nettoyer, de l’enrichir et de la distribuer aux différentes plateformes publicitaires. Ce changement de paradigme est la clé pour déjouer les ad blockers et les ITP.
La proxification de GTM : passer sous le radar des ad blockers
La première victoire du server-side est sa capacité à rendre votre tracking invisible aux ad blockers. Pour ce faire, on utilise une technique appelée ‘proxification’. Dylan l’explique simplement : ‘au lieu d’avoir Google Tag Manager.com/ […] Là tu aurais simplement un sous-domaine de son site’. Concrètement, au lieu que le navigateur de votre visiteur charge un script depuis un domaine bien connu des listes de blocage (comme `googletagmanager.com`), il va le charger depuis une URL qui vous appartient, par exemple `metrics.votresite.com`. Pour l’ad blocker, cette requête semble légitime, car elle provient du même domaine que celui que l’utilisateur visite. Il n’a aucune raison de la bloquer.
Le résultat est immédiat et spectaculaire : vous récupérez d’un coup la visibilité sur les 30% d’utilisateurs qui étaient auparavant des fantômes. Toutes leurs actions, de la simple visite de page à l’achat, sont de nouveau collectées et envoyées à vos plateformes publicitaires. C’est une étape fondamentale pour rétablir une base de données fiable et complète, et ainsi corriger le biais majeur qui pesait sur vos analyses de performance.
La restauration des cookies : la solution ultime contre les ITP
Le second super-pouvoir du tracking server-side est sa capacité à contrer les restrictions des ITP. Comme nous l’avons vu, les navigateurs comme Safari limitent la durée de vie des cookies déposés côté client. Mais lorsque c’est votre serveur qui dépose les cookies, les règles changent. Le serveur a la capacité de définir des cookies first-party avec une durée de vie bien plus longue, ignorant complètement la limite des 7 jours imposée par le navigateur. Dylan est très clair sur ce point : ‘l’avantage du tracking server side […] c’est qu’on n’est pas limité à 7 jours. Donc ce FBC [Facebook Click ID], on peut le restaurer sur 30 jours, sur 90 jours, sur 1 an, il y a pas de problème’.
Cela signifie que vous pouvez enfin suivre les utilisateurs sur le long terme et attribuer correctement les conversions, même pour les cycles d’achat complexes. Le client qui clique sur votre publicité, réfléchit pendant 15 jours et revient acheter sera correctement attribué à la campagne initiale. Votre ROAS redevient juste et le pilotage de vos investissements publicitaires retrouve enfin son sens. L’exemple de la mise à jour du checkout de Shopify cet été est une illustration parfaite. Shopify a créé une ‘sandbox’ qui empêchait l’accès aux cookies. Pour les annonceurs en tracking client-side, ce fut une catastrophe. Pour nos clients en server-side, nous avons simplement configuré le serveur pour qu’il dépose lui-même les cookies nécessaires (comme le FBC), résolvant le problème en quelques heures. C’est la preuve de la résilience et de la flexibilité de cette approche.
Une fois que vous avez mis en place une fondation de tracking solide et fiable grâce au server-side, un nouveau monde de possibilités s’ouvre à vous. Il ne s’agit plus seulement de collecter des données, mais de collecter des données plus intelligentes et de les utiliser pour des stratégies de pilotage beaucoup plus fines et rentables.
Au-delà de la collecte : les stratégies de pilotage que seul un tracking d’élite permet
Avoir un tracking robuste qui collecte 99% de vos données de conversion est une première victoire essentielle. Mais le véritable avantage concurrentiel se situe à l’étape suivante : utiliser la flexibilité du serveur pour enrichir et manipuler ces données avant de les envoyer aux plateformes publicitaires. Le serveur devient une sorte de ‘chef d’orchestre’ intelligent qui ne se contente pas de transmettre l’information, mais la qualifie pour permettre des optimisations bien plus puissantes que le simple ROAS (Return On Ad Spend). C’est là que l’on passe d’un marketing réactif à un marketing prédictif et axé sur la profitabilité réelle.
Du ROAS au POAS : pilotez enfin sur votre profit réel
Le ROAS est l’indicateur roi en e-commerce, mais il a un défaut majeur : il traite tous les euros de chiffre d’affaires de la même manière. Or, vous le savez mieux que quiconque, tous vos produits n’ont pas la même marge. Comme je l’expliquais, ‘entre avoir un ROAS de 10 sur un produit qui a une faible marge et un ROAS de 3 sur un produit qui a une très forte marge, c’est pas la même chose’. Piloter au ROAS peut vous amener à pousser des produits à gros volume mais à faible rentabilité, au détriment de produits plus profitables.
Le tracking server-side résout ce problème de manière élégante. Au moment où un achat est réalisé, votre serveur peut interroger votre base de données produit pour récupérer la marge exacte de chaque article vendu. Il peut ensuite envoyer cette valeur de marge (et non le chiffre d’affaires) aux plateformes publicitaires. Vous ne pilotez plus sur le ROAS, mais sur le POAS : Profit On Ad Spend. L’avantage, comme le souligne Dylan, c’est que cette information sensible reste secrète : ‘le fait d’avoir du serveur site, ça permet d’injecter la marge directement au niveau du serveur. Donc personne n’y a accès’. Sur Google Ads, vous pouvez définir la marge comme valeur de conversion principale. Sur Meta, vous pouvez créer des colonnes personnalisées pour calculer votre POAS. Un POAS supérieur à 1 signifie que vous gagnez de l’argent ; inférieur à 1, vous en perdez. C’est aussi simple et puissant que ça. Vous prenez enfin des décisions basées sur la rentabilité nette.
La balise ‘New Customer’ : l’arme ultime pour une acquisition pure
Un autre défi constant pour les marques en croissance est de s’assurer que leur budget d’acquisition attire bien de nouveaux clients, et non pas des clients existants qui auraient de toute façon racheté. Les algorithmes, en quête de la conversion la plus facile, ont souvent tendance à re-cibler vos anciens clients, même dans vos campagnes d’acquisition ‘froides’. La solution ? La balise ‘New Customer’.
Le principe, encore une fois, repose sur l’intelligence du serveur. Lorsqu’un événement d’achat remonte, le serveur vérifie en temps réel l’identifiant du client (email, ID utilisateur) par rapport à votre base de données clients. ‘En comparant avec une base de données des clients, on peut dire si l’événement achat, il a eu lieu par un nouveau client ou par un client qui était déjà existant’, explique Dylan. Si c’est un nouveau client, le serveur envoie à Meta un événement personnalisé, par exemple ‘NewCustomerPurchase’. Si c’est un client existant, il envoie l’événement standard ‘Purchase’. Ensuite, dans votre gestionnaire de publicités, vous créez des campagnes qui n’optimisent plus pour ‘Purchase’, mais spécifiquement pour ‘NewCustomerPurchase’. Vous dites littéralement à Meta : ‘ignore les conversions faciles de mes anciens clients et va me chercher uniquement des personnes qui n’ont jamais acheté chez moi’. C’est le moyen le plus efficace de forcer l’algorithme à faire de l’acquisition pure et de maîtriser enfin votre coût d’acquisition par nouveau client (new CPA) directement dans la plateforme.
Ces stratégies avancées peuvent sembler complexes, mais elles découlent toutes d’un prérequis : un tracking server-side parfaitement configuré. La question naturelle qui se pose alors est : ‘Comment savoir où j’en suis ? Mon tracking est-il une passoire ou une forteresse ?’. C’est pour répondre à cette question que nous avons décidé de créer notre propre outil.
Diagnostiquez votre tracking en 60 secondes : notre outil gratuit à la loupe
Toute cette théorie sur les obstacles et les solutions est essentielle, mais elle reste abstraite si vous ne pouvez pas l’appliquer à votre propre situation. En tant qu’expert, Dylan passait son temps à réaliser des audits manuels pour nos prospects, en utilisant une série d’outils et une checklist mentale bien rodée. C’est de cette frustration qu’est née une idée. Comme il le raconte lui-même : ‘je me suis dit tiens, tiens mais mais je trouve pas d’outil qui pourrait justement accélérer la vérification du tracking, donc pourquoi pas le créer’. L’objectif était de condenser cette expertise dans une interface simple, accessible à tous, pour obtenir un diagnostic instantané de la santé de son tracking. Cet outil, c’est aujourd’hui une réalité, et il est disponible gratuitement sur notre site.
Un audit instantané : comment ça marche ?
Le fonctionnement est d’une simplicité désarmante. Vous vous rendez sur la page `dhsdigital.eu/tracking`, vous entrez l’URL du site que vous souhaitez analyser, vous validez le captcha, et vous lancez l’analyse. En moins d’une minute, notre outil va simuler des visites sur votre site dans différentes conditions pour tester sa résilience et vous présenter un rapport clair avec un score sur 100. Lors du podcast, nous avons fait le test avec un prospect dont le score était de 45/100. L’outil a immédiatement identifié les failles critiques : son Google Tag Manager n’était pas proxifié, le rendant totalement vulnérable aux ad blockers. De plus, aucune mesure n’était en place contre les ITP, signifiant que son attribution sur Safari était probablement très mauvaise. Pour chaque point faible, l’outil fournit une recommandation claire et actionnable.
De la théorie à la pratique : l’exemple d’un tracking optimisé
Pour montrer la différence, nous avons ensuite analysé le site d’un de nos clients, Quick To, pour qui nous avons mis en place un tracking server-side complet. Le score est monté à 75/100. L’outil a bien détecté que le GTM était proxifié et passait donc à travers les ad blockers. Il a également noté que des mesures étaient en place contre les ITP, même si elles n’étaient pas encore parfaites à 100% (ce qui explique que le score ne soit pas de 100). Cet exemple montre qu’un bon score est atteignable et que l’outil est suffisamment précis pour nuancer son analyse. L’objectif n’est pas forcément d’atteindre le 100/100, surtout pour les business qui démarrent. Comme je l’expliquais, ‘si on est au-dessus de 60 % et qu’on a un business qui fait pas des millions, on est déjà très bien’. En revanche, ‘plus notre business fait du volume et plus on veut s’approcher du 100 % parce que tout simplement on dépense énormément’.
Votre feuille de route personnalisée
Cet outil n’est pas un gadget. C’est le point de départ de votre démarche d’optimisation. Il vous donne une photographie instantanée et objective de vos forces et de vos faiblesses. Il traduit des concepts techniques complexes (proxification, ITP) en un diagnostic simple à comprendre. Les recommandations vous donnent les pistes à explorer pour améliorer votre configuration. Que vous décidiez de mettre les mains dans le cambouis vous-même ou de faire appel à un expert, vous savez désormais précisément où se situent les problèmes. C’est la première étape indispensable pour arrêter de perdre des données et de l’argent.
Conclusion : ne subissez plus votre tracking, pilotez-le !
Nous avons parcouru un long chemin, des frustrations d’un tracking opaque et défaillant jusqu’aux stratégies de pointe permises par une collecte de données maîtrisée. Le message central est clair : à l’ère du marketing digital post-iOS 14, un tracking de haute qualité n’est plus un ‘plus’, c’est le fondement sur lequel repose toute votre stratégie d’acquisition. Subir un tracking défaillant, c’est accepter de piloter vos investissements les plus importants avec des informations partielles et biaisées. C’est laisser les ad blockers, les ITP et les refus de consentement dicter la performance de vos campagnes.
La bonne nouvelle, c’est que vous n’êtes plus obligé de subir. La solution, le tracking server-side, est mature, accessible et répond de manière chirurgicale aux défis d’aujourd’hui. Il vous permet de récupérer une vision quasi complète de votre trafic, de fiabiliser votre attribution et d’ouvrir la porte à des optimisations bien plus rentables, comme le pilotage à la marge ou l’acquisition de nouveaux clients. La première étape de cette reprise de contrôle est simple et immédiate : savoir d’où vous partez. C’est la raison d’être de notre outil d’analyse. En quelques secondes, il vous offrira la clarté nécessaire pour prendre les bonnes décisions. Je vous invite donc à ne plus attendre. Testez votre site, découvrez votre score, et engagez-vous sur la voie d’un marketing plus intelligent, plus précis et, finalement, plus profitable.
FAQ : Vos questions sur la qualité du tracking
1. C’est quoi exactement le tracking server-side et en quoi est-ce différent de l’API de conversion ?
Le tracking server-side est une architecture globale où votre serveur agit comme un intermédiaire entre le navigateur de vos visiteurs et les plateformes publicitaires (Meta, Google, etc.). L’API de Conversion de Meta est une des ‘destinations’ de ce flux de données. En pratique, un bon setup server-side collecte les données une seule fois sur votre serveur, puis les distribue via l’API de Conversion à Meta, via d’autres API à Google, etc. L’API de conversion est donc une brique technique, tandis que le tracking server-side est l’approche complète qui l’englobe et la rend plus robuste et flexible.
‘En gros au lieu d’avoir Google Tag Manager.com […] tu aurais simplement un sous-domaine de de son site. […] et c’est depuis ce proxy que serait lancé GTM. Et ça [permet de] passer [à travers les] bloqueur[s].’
2. Comment savoir si mon site est affecté par les ad blockers ?
Le moyen le plus simple est d’utiliser un outil de diagnostic comme le nôtre. Il testera automatiquement si les scripts de tracking essentiels sont bloqués lorsqu’un ad blocker est actif. Si vous n’avez pas mis en place de tracking server-side avec proxification de votre conteneur GTM, vous pouvez partir du principe qu’environ 30% de vos visiteurs français sont invisibles à votre tracking. Cette perte de données se traduit par un ROAS plus faible dans vos plateformes et des audiences de retargeting incomplètes.
‘Les ad bloqueurs en chiffre, c’est quoi ? C’est 30 % des Français. Donc potentiellement, c’est une grosse perte de données.’
3. Pourquoi le ROAS de mes campagnes semble-t-il si bas, même quand les ventes sont bonnes ?
C’est très probablement un symptôme direct des ITP (Intelligent Tracking Prevention) des navigateurs comme Safari. Si votre cycle de vente dépasse 7 jours, les cookies qui lient la vente à votre publicité expirent. Le client achète, mais la vente n’est pas attribuée à la campagne. Votre chiffre d’affaires augmente, mais votre ROAS stagne ou baisse car la plateforme ne ‘voit’ pas ces ventes. Le tracking server-side résout ce problème en restaurant la durée de vie des cookies à 30 jours ou plus, réalignant ainsi votre ROAS avec la réalité de votre business.
‘Ça réduit la durée de vie des cookies entre parfois c’est les bloque totalement si c’est des cookies tiers et si c’est des cookies first party, ça les limite à 7 jours. Donc potentiellement ça va fausser votre ROAS puisque ça va fausser de l’attribution tout simplement.’
4. Est-ce que le tracking server-side est compliqué et cher à mettre en place ?
S’il requiert une expertise technique certaine, le tracking server-side est devenu beaucoup plus accessible. Le coût de l’hébergement du serveur lui-même est souvent négligeable (quelques dizaines d’euros par mois). L’investissement principal réside dans la configuration initiale par un expert. Cependant, le retour sur investissement est quasi immédiat grâce à l’amélioration de l’attribution et des performances des campagnes. Ce n’est plus une solution réservée aux très grandes entreprises, mais un standard accessible aux PME et e-commerçants ambitieux.
‘Pour tout de même le serveur side, je le rappelle quand même, c’est accessible à tout le monde. même au niveau prix, on peut faire des serveurs side […] c’est également accessible à ceux qui font du petit volume.’
5. Qu’est-ce que la ‘proxification’ de GTM et pourquoi est-ce crucial ?
La proxification consiste à faire transiter les requêtes de Google Tag Manager (GTM) par un sous-domaine qui vous appartient (ex: `gtm.votresite.com`) au lieu du domaine par défaut de Google. C’est crucial car les ad blockers ont le domaine `googletagmanager.com` dans leurs listes noires. En utilisant votre propre sous-domaine, vous rendez le chargement de GTM invisible pour ces bloqueurs. C’est la technique la plus efficace pour contrer les ad blockers et récupérer la visibilité sur la totalité de votre trafic.
‘On voit qu’il ne son GTM n’est pas proxifié. Donc qu’est-ce que ça veut dire ? C’est-à-dire qu’il ne bypass pas les ad bloqueurs. Donc mauvaise nouvelle pour notre prospect puisque là il perd peut-être presque 30 % d’utilisateurs.’
6. En quoi le pilotage à la marge (POAS) est-il supérieur au pilotage au ROAS ?
Le ROAS mesure le retour sur le chiffre d’affaires, tandis que le POAS (Profit on Ad Spend) mesure le retour sur le profit. Le POAS est supérieur car il vous permet de prendre des décisions basées sur la rentabilité réelle de vos campagnes. Vous pourriez avoir un ROAS de 10 sur un produit à faible marge (et donc perdre de l’argent) et un ROAS de 3 sur un produit à forte marge (et être très rentable). Le POAS élimine cette ambiguïté et assure que chaque euro investi en publicité contribue positivement à votre bénéfice net.
‘Le POS qui va être profit on advertising spend et si le POS il est en dessous de 1, ça veut dire que tu es pas rentable et s’il est au-dessus de 1, ça veut dire que tu es rentable.’
7. Puis-je vraiment forcer Meta à ne chercher que des nouveaux clients ?
Oui, grâce à la balise ‘New Customer’ mise en place via le tracking server-side. En identifiant au niveau de votre serveur si un acheteur est nouveau ou existant, vous pouvez envoyer un événement de conversion distinct à Meta pour les nouveaux clients. En configurant vos campagnes d’acquisition pour qu’elles optimisent spécifiquement sur cet événement ‘Nouvel Achat Client’, vous forcez l’algorithme à se concentrer exclusivement sur la recherche de personnes n’ayant jamais acheté sur votre site, maximisant ainsi l’efficacité de votre budget d’acquisition.
‘Avec la balise new customer, cette fois-ci, on va optimiser pour des nouveaux achats uniquement, c’est-à-dire des nouveaux clients. Et ça c’est vraiment clé parce que ça permet […] de demander à Facebook d’aller nous chercher des nouveaux clients, des nouveaux acheteurs.’
8. L’outil d’analyse est-il vraiment gratuit et que mesure-t-il exactement ?
Oui, notre outil d’analyse de la qualité du tracking est 100% gratuit et sans engagement. Il a été conçu pour donner à chacun une première vision claire de la santé de son installation. Il mesure principalement trois points critiques : la présence d’une gestion centralisée des balises (comme GTM), la résistance aux ad blockers (via la détection de la proxification), et la mise en place de mesures de protection contre les ITP pour préserver la durée de vie des cookies. Il vous donne un score global et des recommandations pour chaque point analysé.
‘Là l’outil, il est en ligne, c’est DHSdigital.eu/tracking. n’hésitez pas à aller le tester et à faire un retour […] J’en serai ravi.’



