Logo de l'épisode Se former au copywriting, les compétences pour devenir un bon copywriter | Chronique #20 du podcast Le Rendez-vous Marketing

Se former au copywriting, les compétences pour devenir un bon copywriter | Chronique #20

Épisode diffusé le 20 septembre 2021 par

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Le copywriting, bien plus que des mots : votre passeport pour la croissance

Bonjour à tous, ici Danilo. Bienvenue dans cet espace où nous décortiquons ensemble les stratégies qui génèrent de la croissance pour votre activité. Aujourd’hui, nous abordons un sujet qui est au cœur de toute communication marketing réussie : le copywriting. Vous avez une offre incroyable, un produit révolutionnaire ou un service qui change la vie de vos clients ? C’est fantastique. Mais si les mots que vous utilisez pour le présenter sont fades, confus ou simplement inefficaces, votre message se perdra dans le bruit ambiant. C’est là que tout se joue. Le copywriting n’est pas une compétence réservée à une élite de publicitaires créatifs. C’est un muscle, une discipline accessible à tous ceux qui sont prêts à l’entraîner. Comme je le dis souvent, ‘le copywriting, c’est simplement l’art d’utiliser les mots pour vendre.’

Peut-être vous reconnaissez-vous dans ce scénario : vous vous asseyez devant votre écran, prêt à rédiger un email, une page de vente ou une simple publication pour les réseaux sociaux. Et là, le vide. Le fameux syndrome de la page blanche. Vous ne savez pas par où commencer, quels mots choisir, comment structurer votre pensée pour capter l’attention et, surtout, pour convaincre. Vous finissez par écrire un texte techniquement correct, mais qui manque d’âme, de persuasion, d’impact. Résultat ? Peu de clics, peu de réponses, peu de ventes. Cette frustration, beaucoup d’entrepreneurs et de marketeurs la connaissent. La bonne nouvelle, c’est que ce n’est pas une fatalité. Le copywriting, cette compétence si précieuse, ‘n’est pas innée, elle s’apprend et plus rapidement que vous ne le pensez’.

Dans ce guide complet, nous allons aller bien au-delà d’une simple définition. Je vais vous partager les clés pour vous former efficacement, les ressources qui ont fait leurs preuves et les compétences fondamentales que vous devez impérativement développer. Nous verrons comment transformer une écriture passive en une force de vente active. Préparez-vous à découvrir comment structurer vos textes, choisir des arguments percutants et comprendre la psychologie de vos clients pour enfin rédiger des messages qui non seulement sont lus, mais qui poussent à l’action. C’est un voyage passionnant qui commence maintenant.

Décoder l’ADN du copywriting : l’art de la persuasion, pas de la poésie

Avant de plonger dans les techniques et les stratégies, il est essentiel de bien cerner ce qu’est le copywriting, et surtout, ce qu’il n’est pas. Beaucoup font la confusion entre bien écrire et écrire pour vendre. À l’école, on nous a appris à construire des phrases parfaites, à utiliser un vocabulaire riche et à respecter une syntaxe irréprochable. Ces compétences sont utiles, mais elles ne sont pas le cœur du copywriting. L’objectif n’est pas de rédiger un texte digne d’un prix littéraire, mais de créer une connexion avec un lecteur pour l’amener à réaliser une action spécifique. Comme je l’explique dans le podcast, ‘l’essence du copywriting, ce n’est pas d’écrire comme un prof de français avec la parfaite syntaxe, une belle orthographe et une écriture que je qualifierai de poétique mais parfois ennuyeuse.’ Le but est tout autre.

Le copywriting est une discipline orientée vers un résultat. Chaque mot, chaque phrase, chaque paragraphe a une fonction : maintenir l’attention, susciter une émotion, lever une objection, créer du désir et, in fine, provoquer une décision. Cette décision peut être un achat, mais aussi un clic sur un lien, le remplissage d’un formulaire, une réponse à un email ou l’inscription à un webinaire. Le copywriter est un architecte de la persuasion. Il ne se contente pas de décrire un produit ; il vend une transformation, une solution à un problème, un avenir meilleur. Pour y parvenir, il doit avant tout comprendre en profondeur la psychologie humaine. Pourquoi les gens achètent-ils ? Quelles sont leurs peurs, leurs espoirs, leurs frustrations ? Quels sont les mots qui résonnent en eux ? C’est ce travail de recherche et d’empathie qui constitue 80% du travail d’un bon copywriter. L’écriture n’est que la partie émergée de l’iceberg.

Il faut donc abandonner l’idée que le copywriting est une forme de manipulation malhonnête. Au contraire, le copywriting éthique consiste à connecter la bonne solution à la bonne personne, en utilisant un langage clair, authentique et persuasif. Il s’agit de rendre service à votre audience en lui montrant comment votre offre peut résoudre son problème de la manière la plus efficace possible. C’est un dialogue, pas un monologue. Un bon texte de vente ne crie pas ‘Achetez-moi !’, il murmure : ‘Je vous comprends, et voici comment je peux vous aider’. C’est cette nuance qui change tout et qui transforme un simple texte en un puissant levier de croissance.

Les 4 piliers pour se former et maîtriser l’art du copywriting

Maintenant que nous avons clarifié l’essence du copywriting, la question qui brûle toutes les lèvres est : ‘Comment fait-on pour apprendre ?’. La bonne nouvelle est qu’il existe un chemin balisé, une série d’actions concrètes que vous pouvez entreprendre dès aujourd’hui pour monter en compétence. J’ai identifié quatre piliers fondamentaux qui, combinés, vous permettront de passer de débutant à praticien aguerri. Il ne s’agit pas de formules magiques, mais d’une approche structurée mêlant théorie, observation et, surtout, beaucoup de pratique.

Pilier 1 : Plongez dans les livres fondateurs pour bâtir des bases solides

Le savoir des plus grands est à votre portée. Certains livres sont de véritables bibles du copywriting et de la psychologie humaine. Les lire n’est pas une option, c’est une nécessité pour quiconque veut prendre cette discipline au sérieux. Voici une sélection de quatre ouvrages incontournables que je recommande systématiquement.

  • Influence de Robert Cialdini : C’est le point de départ absolu. Ce livre ne parle pas directement d’écriture, mais de ce qui nous pousse à dire ‘oui’. Cialdini y décortique les six grands principes de la persuasion (réciprocité, engagement et cohérence, preuve sociale, sympathie, autorité, rareté). Comprendre ces leviers psychologiques, c’est se donner les moyens de construire des argumentaires éthiques et terriblement efficaces. C’est la grammaire de la persuasion.
  • The Boron Letters de Gary Halbert : Une pépite. Gary Halbert, l’un des plus grands copywriters de l’histoire, a écrit ces lettres à son fils depuis sa cellule de prison. C’est brut, direct et rempli de leçons de vie et de marketing. Il insiste sur un point fondamental : ‘découvrir votre marché avant de créer votre produit’. Il y enseigne l’importance capitale de la recherche, de la compréhension intime de son audience avant même d’écrire la première ligne. C’est un livre qui se lit vite mais dont les leçons restent à vie.
  • Everybody Writes de Ann Handley : Le postulat de ce livre est simple : à l’ère du digital, tout le monde écrit. Que ce soit sur les réseaux sociaux, par email ou sur un blog, nous sommes tous des auteurs. Ann Handley offre un guide pratique pour rendre nos écrits plus clairs, plus percutants et plus humains. Elle donne des conseils concrets sur la structure, le style et l’édition de vos textes pour qu’ils soient non seulement lus, mais aussi appréciés.
  • Cashvertising de Drew Eric Whitman : Ce livre est un concentré de psychologie appliquée à la publicité. Il plonge dans les huit désirs fondamentaux de l’être humain (les ‘Life-Force 8’) et explique comment les utiliser pour rendre vos messages publicitaires beaucoup plus efficaces. Il couvre tout, de la rédaction des titres à la conception visuelle d’une annonce, en se basant toujours sur ce qui motive réellement les consommateurs à acheter.

Pilier 2 : Nourrissez votre esprit avec les meilleurs blogs du secteur

La lecture de livres vous donne les fondations, mais le monde du marketing digital évolue vite. Les blogs sont le meilleur moyen de rester à jour, de découvrir de nouvelles tactiques et d’analyser des exemples concrets. C’est une formation continue et gratuite. Voici quelques-uns des blogs que je consulte régulièrement et que je vous encourage à suivre.

Côté anglophone, la référence absolue est Copy Hackers. Leurs articles sont incroyablement détaillés, souvent basés sur des études de cas et des données. Ils couvrent tous les aspects du copywriting, de l’emailing aux pages de vente. Copyblogger est un autre géant, pionnier du content marketing, qui offre une mine d’informations pour améliorer son écriture pour le web. Pour ceux qui s’intéressent à la publicité en ligne, WordStream propose régulièrement des articles sur la rédaction d’annonces performantes. Enfin, Foundr, bien que plus large, a d’excellents contenus dédiés au copywriting.

En France, vous pouvez bien sûr retrouver de nombreux articles sur mon propre blog, Danilo Duchesnes, où je partage régulièrement mes conseils. Livementor et YouLoveWords sont également d’excellentes ressources francophones qui abordent le copywriting et la création de contenu avec des angles pertinents et pratiques. L’idée est de vous créer une routine de veille, de lire un ou deux articles par semaine pour constamment nourrir votre inspiration et vos connaissances.

Pilier 3 : Devenez un espion éthique en analysant la concurrence

C’est l’une des techniques les plus simples et les plus efficaces pour apprendre. Au lieu de réinventer la roue, observez ce que font les meilleurs dans votre domaine (et dans d’autres !). Créez-vous une adresse email dédiée et inscrivez-vous aux newsletters de vos concurrents, mais aussi de marques que vous admirez pour leur marketing. Vous allez recevoir un flux constant d’exemples concrets directement dans votre boîte de réception.

Mais ne vous contentez pas de lire. Analysez ! ‘Vous vous inscrivez au webinaire et vous voyez ensuite tous les emails que votre concurrent va vous envoyer pour essayer de vous vendre son produit ou son service.’ Décortiquez leurs séquences d’emails : quel est l’objet ? Quelle est l’accroche ? Comment est structuré le message ? Quels arguments sont utilisés ? Quel est l’appel à l’action ? Créez ce qu’on appelle un ‘swipe file’ : un dossier (sur votre ordinateur ou dans un outil comme Evernote) où vous sauvegardez les meilleurs exemples que vous trouvez. Cela peut être des emails, des pages de vente, des publicités sur les réseaux sociaux, des titres de vidéos YouTube qui ont attiré votre attention. Ce fichier deviendra votre plus grande source d’inspiration les jours où vous serez face à la page blanche.

Pilier 4 : La pratique, le secret des maîtres pour apprendre le copywriting

On peut lire tous les livres et tous les blogs du monde, rien ne remplace la pratique. Le copywriting est un artisanat. C’est en forgeant qu’on devient forgeron, et c’est en écrivant qu’on devient copywriter. Vous devez mettre les mains dans le cambouis. ‘Dès que vous apprenez un nouveau terme, une nouvelle formule, une nouvelle technique, eh bien appliquez-la dans vos textes de vente.’

Vous venez de lire un chapitre sur le principe de l’urgence ? Essayez de l’intégrer dans votre prochain email promotionnel. Vous avez découvert la structure AIDA (Attention, Intérêt, Désir, Action) ? Forcez-vous à l’utiliser pour votre prochaine publication LinkedIn. Fixez-vous l’objectif d’écrire un peu tous les jours. C’est le meilleur exercice. Un post sur les réseaux sociaux, un court email à votre liste, même la réécriture d’une de vos anciennes pages. Chaque texte est une occasion de s’entraîner. Enfin, analysez vos résultats. ‘Si vous avez un mail qui a généré plus d’ouverture, de clics ou de vente que ce que vous avez d’habitude, eh bien cherchez à comprendre ce qui explique ça.’ Formulez une hypothèse, puis testez-la à nouveau. Le copywriting est un cycle permanent d’écriture, de test, d’analyse et d’amélioration.

Les 3 compétences indispensables pour devenir un bon copywriter

Se former est une chose, mais quelles sont les compétences profondes qui distinguent un copywriter amateur d’un véritable expert ? Au-delà des techniques et des formules, il y a un socle de trois compétences fondamentales à cultiver. Les maîtriser fera de vous non seulement un meilleur rédacteur, mais aussi un meilleur marketeur. Elles sont interdépendantes et se nourrissent mutuellement. Sans elles, vos textes resteront superficiels et manqueront leur cible.

Compétence 1 : L’analyse de marché ou l’art de devenir un détective de l’audience

C’est la compétence la plus importante, et pourtant la plus négligée. Avant d’écrire le moindre mot, vous devez devenir un expert de votre audience et de votre marché. Un copywriter qui n’effectue pas ce travail de recherche ne fait que deviner. Comme le martelait Gary Halbert, vous devez connaître votre client mieux qu’il ne se connaît lui-même. ‘Vous devez apprendre à faire des sondages, à parler à vos clients, à comprendre leurs besoins, leurs désirs profonds, leurs peurs, leurs frustrations, les mots qu’ils utilisent.’

Concrètement, cela signifie passer du temps là où se trouvent vos clients. Lisez les commentaires sur les blogs, les forums spécialisés, les groupes Facebook, les avis sur Amazon. Quelles sont les questions récurrentes ? Quels sont les problèmes qui les empêchent de dormir ? Quel est leur vocabulaire ? Menez des entretiens avec vos clients existants. Demandez-leur pourquoi ils ont choisi votre solution, quel était leur problème initial, et quels mots ils utiliseraient pour décrire votre produit à un ami. Cette recherche n’est pas une perte de temps, c’est un investissement. Chaque information collectée est une pépite d’or que vous pourrez ensuite réinjecter dans vos textes. C’est ce qui vous permettra d’écrire des messages qui créent une connexion instantanée, car votre lecteur aura l’impression que vous lisez dans ses pensées.

Compétence 2 : La maîtrise de la persuasion et de la psychologie humaine

Une fois que vous comprenez votre audience, vous devez savoir comment l’influencer éthiquement. C’est là que la persuasion entre en jeu. Il ne s’agit pas de manipuler, mais de comprendre les mécanismes psychologiques qui guident la prise de décision. Les livres de Cialdini et Cashvertising sont vos meilleurs alliés pour développer cette compétence. Vous devez connaître et savoir appliquer les grands principes de la psychologie humaine.

Parmi ces leviers, on retrouve ‘l’urgence, la rareté, la preuve sociale, le principe de cohérence, il y a également l’ancrage, la réciprocité, la technique du pied dans la porte, l’anticipation’. Par exemple, la preuve sociale (témoignages, études de cas, nombre de clients) rassure le prospect en lui montrant que d’autres avant lui ont fait le bon choix. La rareté (nombre de places limité, offre à durée limitée) crée une incitation à agir maintenant pour ne pas manquer une opportunité. Maîtriser ces concepts vous permet de construire des offres et des messages qui ne sont pas seulement informatifs, mais irrésistibles. C’est un savoir qui vous servira dans toutes les sphères de votre vie, bien au-delà du marketing.

Compétence 3 : L’excellence en rédaction, de la structure aux mots choisis

Enfin, vient le moment d’écrire. La troisième compétence est bien sûr la rédaction elle-même. Mais elle se décompose en plusieurs sous-compétences. D’abord, la structure. Vous ne pouvez pas écrire au hasard. Vous devez maîtriser des frameworks éprouvés comme AIDA (Attention, Intérêt, Désir, Action) ou PAS (Problem, Agitate, Solve). Ces structures sont des guides qui assurent que votre texte suit un cheminement logique pour amener le lecteur d’un point A à un point B. Ensuite, le choix des mots est crucial. Une règle d’or est de toujours parler en termes de bénéfices pour le client, et non de caractéristiques techniques. ‘Les bénéfices c’est plus vendeur que les fonctionnalités parce que c’est ce que les gens veulent.’ Personne n’achète une perceuse, on achète le trou dans le mur. Votre travail est de traduire chaque caractéristique de votre produit en un avantage concret pour le client.

La forme de votre texte est tout aussi importante. Un bon copywriter écrit de manière simple, claire et directe. Utilisez des phrases courtes, des paragraphes aérés, des listes à puces. Votre texte doit être facile à lire et à scanner, surtout sur le web. Enfin, vous devez savoir adapter votre style au support. ‘Un bon copywriter est très bon pour adapter son texte selon qu’il écrit un email, une page de vente, un poste, une pub.’ On n’écrit pas un email conversationnel de la même manière qu’un post LinkedIn formel ou une page de vente détaillée. Chaque canal a ses propres codes, et votre capacité à vous y conformer déterminera en grande partie votre succès.

De la connaissance à l’action : votre chemin pour devenir un copywriter confiant

Nous avons parcouru un long chemin ensemble. De la définition fondamentale du copywriting à l’exploration des méthodes de formation et des compétences clés, vous avez maintenant une feuille de route claire pour maîtriser cet art essentiel. Retenez ceci : le copywriting n’est pas un don du ciel, mais le résultat d’un processus délibéré d’apprentissage, de pratique et d’analyse. C’est une compétence qui s’acquiert et qui, une fois maîtrisée, transformera radicalement l’impact de votre communication et la croissance de votre activité.

Le voyage peut sembler intimidant, mais chaque petit pas compte. Commencez par choisir un des livres que j’ai recommandés et engagez-vous à le lire. Abonnez-vous à deux ou trois newsletters de qualité et commencez à construire votre ‘swipe file’. Surtout, mettez-vous à écrire. N’attendez pas d’être parfait pour commencer. Votre première page de vente ne sera sans doute pas la meilleure, mais elle sera le point de départ de votre progression. Analysez ce qui fonctionne, ce qui ne fonctionne pas, et ajustez. C’est ce cycle vertueux qui crée l’excellence.

Le pouvoir des mots est immense. Ils peuvent construire des ponts, inspirer la confiance, et transformer un simple visiteur en un client fidèle. En investissant du temps et de l’énergie pour apprendre le copywriting, vous ne faites pas qu’acquérir une nouvelle compétence marketing. Vous apprenez à mieux comprendre les autres, à communiquer vos idées avec plus de clarté et d’impact. C’est un investissement sur vous-même qui portera ses fruits bien au-delà de vos objectifs professionnels. Alors, lancez-vous. Le voyage commence avec le prochain mot que vous écrirez.

FAQ : Questions fréquentes pour apprendre le copywriting

Quelle est la différence fondamentale entre le copywriting et la rédaction web ?

La différence majeure réside dans l’objectif final. La rédaction web vise principalement à informer, éduquer ou divertir une audience, souvent dans une stratégie de content marketing pour attirer du trafic et construire une autorité (articles de blog, guides). Le copywriting, lui, a un objectif de conversion direct : il est conçu pour persuader le lecteur de réaliser une action spécifique et immédiate, comme acheter un produit, s’inscrire à une liste email ou demander un devis. Le copywriting est donc l’écriture de la vente, tandis que la rédaction web est souvent l’écriture de l’engagement et de l’information.

‘Le but c’est vraiment d’écrire un texte qui est captivant, qui donne envie d’être lu et surtout qui va provoquer une action qui généralement est une vente, mais ça peut être également un clic, une réponse ou même un formulaire qui sera rempli.’

Est-il nécessaire d’être un excellent écrivain pour devenir un bon copywriter ?

Absolument pas. C’est une idée reçue très répandue. Le copywriting ne demande pas des talents littéraires ou une plume poétique. Au contraire, la simplicité et la clarté sont bien plus efficaces. L’essentiel est de savoir communiquer une idée de manière directe et persuasive. Les compétences les plus importantes sont l’empathie pour comprendre son audience, la capacité d’analyse pour structurer un argumentaire et la connaissance de la psychologie humaine. Un langage simple et conversationnel est souvent plus vendeur qu’un style complexe et soutenu.

‘L’essence du copywriting, ce n’est pas d’écrire comme un prof de français avec la parfaite syntaxe, une belle orthographe et une écriture que je qualifierai de poétique mais parfois ennuyeuse.’

Comment surmonter le syndrome de la page blanche en copywriting ?

Le syndrome de la page blanche vient souvent d’un manque de préparation, et non d’un manque d’inspiration. La meilleure arme pour le combattre est la recherche client. Si vous connaissez parfaitement votre audience, ses problèmes, ses désirs et son langage, vous saurez toujours quoi lui dire. Une autre technique efficace est de s’appuyer sur des structures éprouvées (comme AIDA ou PAS) qui vous donnent un squelette à remplir. Enfin, ne cherchez pas la perfection du premier coup. Écrivez un premier jet sans vous juger (‘shitty first draft’), même s’il est mauvais. Il est toujours plus facile d’éditer un texte existant que de partir de zéro.

‘Ce qui fait qu’on a le syndrome de la page blanche, c’est qu’on ne connaît pas notre audience et donc on ne sait pas vraiment quoi leur dire et quel contenu créer pour les attirer étant donné qu’on ne les connaît pas.’

Quels sont les premiers livres à lire pour commencer à apprendre le copywriting ?

Pour un débutant, il est crucial de commencer par les fondations de la psychologie de la persuasion avant même les techniques d’écriture. Le livre incontournable pour démarrer est sans aucun doute ‘Influence’ de Robert Cialdini. Il vous donnera les clés pour comprendre pourquoi les gens prennent des décisions. Ensuite, ‘The Boron Letters’ de Gary Halbert est excellent pour intégrer l’importance de la recherche et adopter le bon état d’esprit. Avec ces deux livres, vous aurez déjà une base beaucoup plus solide que la plupart des aspirants copywriters.

‘Le premier livre que je vais vous partager, c’est bien sûr un classique, c’est le livre Influence de Robert Cialdini, il est très possible que vous le connaissez. Si vous le connaissez et que vous ne l’avez pas encore lu, je vous le recommande parce qu’il va vous apprendre la persuasion.’

Comment la psychologie est-elle utilisée dans l’écriture persuasive ?

La psychologie est le moteur du copywriting. Chaque technique persuasive repose sur un biais cognitif ou un levier émotionnel humain. Par exemple, on utilise la ‘preuve sociale’ (témoignages, avis clients) car les humains ont tendance à suivre le comportement du groupe pour se rassurer. On utilise la ‘rareté’ (offre limitée) car la peur de perdre une opportunité (FOMO) est un puissant motivateur. Le copywriting consiste à identifier l’état émotionnel et psychologique du prospect et à utiliser ces leviers de manière éthique pour le guider vers une solution qui est bonne pour lui.

‘Dans ces livres-là, vous apprenez justement à être plus convaincant, à être persuasif. Et c’est évidemment un skill qui va vous servir à la fois dans la vente et dans le marketing.’

Pourquoi l’analyse de marché est-elle si cruciale avant d’écrire ?

L’analyse de marché est le fondement de tout bon copywriting. Écrire sans cette recherche préalable, c’est comme tirer à l’arc les yeux bandés : vous risquez de manquer complètement votre cible. Cette analyse vous permet de comprendre les véritables motivations de vos clients, leurs points de douleur, leurs objections et les mots qu’ils utilisent eux-mêmes pour décrire leur situation. En réutilisant leur propre langage et en adressant précisément leurs problèmes, votre message devient infiniment plus pertinent et résonne profondément avec eux. C’est ce qui transforme un texte générique en un message personnel et convaincant.

‘Dans ses lettres Gary insiste sur le fait d’étudier ce que les gens veulent, ce qu’ils achètent et comment ils font leur achat. Deuxième conseil qu’il donne, c’est de découvrir votre marché avant de créer votre produit.’


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