Logo de l'épisode [REDIFF] #68 - Produire des créas UGCs performantes pour vos campagnes social ads (+ les meilleurs types d'UGC pour Facebook et TikTok Ads) avec Julien de Ménonville, co-fondateur @Kick Ads du podcast Le Rendez-vous Marketing

[REDIFF] #68 – Produire des créas UGCs performantes pour vos campagnes social ads (+ les meilleurs types d’UGC pour Facebook et TikTok Ads) avec Julien de Ménonville, co-fondateur @Kick Ads

Épisode diffusé le 6 novembre 2023 par Danilo Duchesnes

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Introduction : Pourquoi vos publicités ne fonctionnent plus et comment l’UGC est devenu la réponse

Vous investissez des milliers d’euros dans la publicité en ligne, vous peaufinez vos visuels avec des équipes de production, et pourtant, vos coûts d’acquisition grimpent et vos performances stagnent. Cette situation, de nombreuses marques la vivent au quotidien. Elles sont prises dans un étau : d’un côté, des plateformes publicitaires saturées, et de l’autre, des consommateurs devenus experts pour ignorer tout ce qui ressemble de près ou de loin à une publicité. C’est dans ce contexte que mon associé Éric et moi avons décidé de lancer Kick Ads. Nous n’étions pas des créatifs à l’origine, mais des media buyers, des experts des campagnes Social Ads. Jour après jour, nous voyions la même chose : les publicités trop léchées, trop parfaites, trop ‘marketées’, étaient de moins en moins efficaces. Comme je l’ai souvent dit, ‘les gens en ont marre en fait de voir ce genre de publicité, ça leur parle plus’.

Cette lassitude générale n’est pas une simple tendance, c’est un changement de paradigme. Les utilisateurs ne veulent plus qu’on leur vende un produit, ils veulent qu’on leur partage une expérience. Ils recherchent des avis, des recommandations authentiques, des preuves que d’autres personnes, comme eux, ont aimé et adopté un produit. C’est là que l’UGC, ou User-Generated Content, entre en jeu. Ce n’est pas juste un nouveau format à la mode, c’est la réponse la plus pertinente à cette quête d’authenticité. Aux États-Unis, nous voyions ce format exploser, avec des chiffres qui nous laissaient rêveurs. On entendait partout parler d’une augmentation de 30 % des performances. Au début, j’étais sceptique. Un chiffre, sans contexte, ne veut pas dire grand-chose. Mais en le testant pour nos propres clients, nous avons dû nous rendre à l’évidence : ça fonctionnait, et même très bien.

Mais qu’est-ce qu’une créa UGC performante ? Comment passe-t-on d’une simple vidéo amateur à un véritable atout de conversion pour ses campagnes ? C’est tout le sujet de notre aventure avec Kick Ads et ce que je souhaite partager avec vous aujourd’hui. Nous allons plonger au cœur de la stratégie UGC, de la définition même de ce qu’est un bon contenu à la méthode que nous avons développée pour le produire et l’intégrer efficacement dans des campagnes social ads. Oubliez les idées reçues : l’UGC n’est pas synonyme de mauvaise qualité, et sa production est tout sauf un long fleuve tranquille. C’est un métier à part entière, qui se situe au carrefour du marketing, de la psychologie consommateur et de la créativité. Dans cet article, je vais vous livrer notre vision et nos apprentissages, pour que vous puissiez, à votre tour, tirer parti de la puissance de l’authenticité.

L’UGC, bien plus qu’une tendance : la nouvelle norme des social ads

Pour comprendre la montée en puissance de l’UGC, il faut d’abord comprendre la crise que traverse la publicité traditionnelle sur les réseaux sociaux. Le modèle qui a fonctionné pendant des années arrive en fin de course. Les marques qui ne s’adaptent pas voient leurs coûts exploser et leur message devenir inaudible. L’UGC n’est pas une alternative parmi d’autres ; c’est une évolution nécessaire, une adaptation à un écosystème qui a radicalement changé.

Pourquoi les publicités traditionnelles s’essoufflent sur les réseaux sociaux

Pendant des années, la règle était simple : pour paraître professionnel, il fallait des visuels parfaits, des modèles, un éclairage de studio, un message de marque impeccable. Mais cette approche a créé une uniformité qui a fini par lasser. Aujourd’hui, les flux Instagram, Facebook ou TikTok sont saturés. Comme je l’expliquais, les placements publicitaires ‘sont saturés de pubs qui à mes yeux sont beaucoup trop chiadées, beaucoup trop markettées’. L’utilisateur moyen a développé une sorte de ‘cécité aux bannières’ 2.0. Son cerveau est entraîné à repérer et à ignorer instantanément tout ce qui ressemble à une publicité. Un visuel trop parfait, un logo trop visible, une accroche trop commerciale, et le pouce a déjà scrollé.

Ce phénomène est renforcé par la nature même des plateformes sociales. Les gens ne viennent pas sur TikTok pour voir des spots publicitaires dignes de la télévision. Ils viennent pour se divertir, s’informer, et voir du contenu créé par d’autres utilisateurs. Une publicité trop ‘corporate’ crée une rupture, une dissonance dans leur expérience. Elle n’est pas native, elle crie ‘JE SUIS UNE PUB !’ et se fait rejeter. L’enjeu pour les marques n’est donc plus de se démarquer par la qualité de production, mais par la capacité à s’intégrer naturellement dans le flux de contenu de l’utilisateur. C’est un changement complet de philosophie. Il ne s’agit plus d’interrompre, mais d’intégrer.

L’authenticité au cœur de la performance : le vrai pouvoir de l’UGC

Face à cette saturation, qu’est-ce qui retient encore l’attention ? La recommandation. Une étude de Meta a confirmé ce que nous pressentions : ‘les gens sont vraiment à la recherche d’avis et de recommandations’. C’est un réflexe humain fondamental. Avant d’acheter, nous voulons savoir ce que les autres en pensent. Ce besoin a d’abord été comblé par les influenceurs, mais leur discours est devenu, pour beaucoup, aussi commercial que celui des marques elles-mêmes. De plus, ils coûtent extrêmement cher.

L’UGC s’inscrit dans ce sillage, mais avec une force supplémentaire : l’anonymat relatif du créateur. Quand un utilisateur lambda partage son expérience, le message est perçu comme plus honnête, plus désintéressé. La vidéo UGC se fond dans le décor, elle ressemble aux contenus organiques que l’on voit tous les jours. C’est ce qui lui permet de passer sous le radar du scepticisme. Le spectateur ne se dit pas ‘on essaie de me vendre quelque chose’, mais plutôt ‘tiens, une personne partage son avis sur un produit, ça m’intéresse’. C’est là que réside la fameuse augmentation de performance. Ce chiffre de 30 % que l’on entend souvent, nous l’avons vérifié nous-mêmes. Pour un de nos clients, les jus PAF, c’est exactement ce que nous avons observé : ‘On est en moyenne autour des 30 % d’augmentation de performance’ par rapport à leurs créas habituelles. Ce n’est pas de la magie, c’est simplement la conséquence logique d’un message qui est enfin écouté car il est perçu comme authentique.

Le véritable pouvoir de l’UGC n’est donc pas dans son format, mais dans la perception qu’il engendre. Il transforme une publicité intrusive en une recommandation utile. Il déplace le message du terrain de la promotion à celui de la preuve sociale. Et dans un monde digital où la confiance est la monnaie la plus précieuse, cette authenticité est devenue le levier de performance le plus puissant.

Maintenant que nous avons posé les bases du ‘pourquoi’, il est essentiel de s’attaquer au ‘quoi’. Car si tout le monde s’accorde sur la puissance de l’UGC, sa définition, elle, est beaucoup plus floue. Chaque marque, chaque marketeur a sa propre vision, souvent basée sur des idées reçues. Il est temps de clarifier ce qu’est réellement une créa UGC performante aujourd’hui, en naviguant entre les mythes tenaces et les réalités du terrain.

Définir l’UGC : entre mythes et réalités en 2024

L’un des premiers constats que nous avons faits avec Éric en lançant Kick Ads, c’est que personne n’a la même définition de l’UGC. En discutant avec nos prospects et clients, nous avons réalisé que le terme recouvre des réalités très différentes. Comme je le disais, ‘chaque client a sa vision, sa vision de ce qui est un UGC. […] Il y a pas une définition gravée dans le marbre’. Certains imaginent une vidéo tremblante filmée dans un garage, d’autres une production semi-professionnelle. Cette confusion est le principal obstacle à la création d’UGC réellement performants. Il est donc crucial de faire le tri entre ce qui relève du mythe et ce qui constitue les fondamentaux d’une créa UGC efficace aujourd’hui.

Les points de convergence : les fondamentaux d’une créa UGC réussie

Malgré les divergences, il existe un socle commun sur lequel tout le monde s’accorde. Le premier point, c’est l’outil de production. Une créa UGC est, par nature, un contenu qui doit avoir l’air d’avoir été créé par un utilisateur standard. Donc, ‘on est forcément donc sur un produit qui est photographié ou filmé au smartphone’. L’utilisation d’un smartphone est le premier marqueur d’authenticité. Il crée cette esthétique ‘native’ qui permet au contenu de se fondre dans les flux des réseaux sociaux. Le deuxième point est le fond du message : il s’agit d’un ‘partage d’expérience à propos d’une marque ou d’un produit’. L’UGC n’est pas un spot publicitaire classique avec un slogan. C’est un témoignage, une démonstration (unboxing, test, avant/après), une histoire personnelle. Le créateur ne récite pas un argumentaire, il raconte son vécu avec le produit. C’est cette narration personnelle qui crée la connexion émotionnelle et la confiance.

Le débat sur la qualité : brut de décoffrage ou production léchée ?

C’est ici que les avis divergent le plus. Il y a l’école du ‘brut de décoffrage’, qui pense qu’un vrai UGC doit être presque amateur pour être crédible. Certains clients nous demandent des vidéos qui semblent presque mal faites, ‘limite filmées au Nokia 8310’. Mais cette vision est, à mon sens, dépassée et ne correspond plus à la réalité des plateformes. Si vous passez du temps sur TikTok aujourd’hui, vous verrez que les utilisateurs lambda, surtout ceux équipés de bons smartphones, ne publient plus de contenus bruts. Ils utilisent des applications de montage comme ‘Capcut ou Videolip’ pour ajouter des transitions, des effets, des sous-titres dynamiques. Le contenu organique lui-même s’est professionnalisé. Vouloir produire un UGC de mauvaise qualité en 2024, c’est risquer de paraître déconnecté, voire moins authentique qu’un contenu bien monté qui respecte les codes actuels de la plateforme.

Chez Kick Ads, nous défendons une approche plus nuancée. Une vidéo UGC doit être léchée, mais pas lisse. Elle doit être bien montée, rythmée, agréable à regarder, tout en conservant les marqueurs de l’authenticité : la prise de vue au smartphone, la voix off naturelle, l’absence de perfection d’un studio. Il m’est arrivé d’avoir des retours de clients qui trouvaient nos créas ‘un peu trop chiadées’, craignant que cela nuise à l’effet UGC. C’est là que notre rôle de conseil est crucial : nous devons leur expliquer que leur référentiel de l’UGC n’est peut-être plus à jour avec ce qui performe réellement sur les plateformes. Un bon UGC aujourd’hui est un contenu qui a l’air d’avoir été fait par un créateur talentueux, pas par un amateur maladroit.

Le piège de l’ADN de marque : comment rester authentique sans se dénaturer ?

L’autre grand danger qui guette les créas UGC, c’est la tentation pour la marque de vouloir trop contrôler le message et d’y injecter son ADN de manière forcée. C’est un réflexe compréhensible, mais souvent contre-productif. Nous avons des clients qui, de manière un peu contradictoire, veulent un contenu très brut mais insistent pour y ‘diffuser énormément son ADN de marque’. Le résultat est souvent un contenu hybride qui n’est ni une bonne publicité, ni un bon UGC.

Pour moi, l’élément qui peut tuer l’authenticité d’une vidéo est bien plus l’excès de branding que la qualité du montage. Comme je le pense sincèrement, ‘ça tue beaucoup plus un UGC que le côté élaboré, pas élaboré de la vidéo’. Ajouter un logo animé à la fin, forcer le créateur à utiliser des éléments de langage très corporate, imposer des couleurs de marque partout… tout cela envoie des signaux publicitaires qui anéantissent l’effet de recommandation. Le défi consiste à trouver le juste équilibre. L’UGC doit bien sûr servir les objectifs de la marque, mais il doit le faire en adoptant les codes du créateur et de la plateforme. L’ADN de marque doit transparaître dans les valeurs, les bénéfices produits mis en avant, mais pas dans un habillage graphique qui trahit la nature ‘user-generated’ du contenu.

Comprendre ces nuances est la première étape. La seconde, bien plus complexe, est de mettre en place un processus structuré pour produire ces contenus à grande échelle, en s’assurant qu’ils soient alignés avec les objectifs marketing tout en restant authentiques. C’est précisément la méthode que nous avons dû construire brique par brique chez Kick Ads.

Notre méthode chez Kick Ads : un processus en trois piliers pour des créas UGC qui convertissent

Le succès de Kick Ads, qui nous a permis de générer ’11 000 € de chiffre d’affaires dès le premier mois d’activité’ en parallèle de nos jobs, ne repose pas sur une formule magique. Il est le fruit d’un processus rigoureux que nous avons affiné au fil des mois. Nous avons vite compris qu’être une simple plateforme de mise en relation entre marques et créateurs ne suffisait pas. La vraie valeur ajoutée se situe dans l’accompagnement stratégique. C’est pourquoi nous avons choisi le format agence, pour pouvoir déployer une méthode complète en trois piliers, qui va bien au-delà de la simple production de vidéos.

Pilier 1 : L’accompagnement marketing, la fondation de toute campagne réussie

Avant même de parler de script ou de créateur, notre premier réflexe est de parler marketing. C’est le fruit d’un constat que nous avons fait maintes fois en tant que media buyers : beaucoup de marques, y compris des très grosses, naviguent à vue. Elles ‘connaissent pas ou mal leur KPI’. Quand on leur demande leur coût d’acquisition cible ou leur marge brute, les réponses sont souvent floues, ‘estimées au doigt mouillé’. Lancer des campagnes publicitaires dans ces conditions, c’est comme prendre la mer en pleine tempête sans boussole. C’est pourquoi la première brique de notre accompagnement est toujours marketing.

Concrètement, nous travaillons avec nos clients à la définition d’un vrai tableau de bord. Quels sont les chiffres qui comptent vraiment pour leur business ? Quel est le coût par achat maximal qu’ils peuvent se permettre ? Quelle est la valeur vie de leurs clients ? Sans ces données, impossible d’évaluer la performance réelle des campagnes. De la même manière, nous analysons leur tunnel de conversion. Le plus beau des UGC ne pourra jamais compenser un site web qui n’est pas optimisé pour la conversion. Nous nous mettons à la place du consommateur pour identifier les points de friction. Comme je l’explique souvent, ‘lancer des campagnes sans vraiment connaître ses KPI bah c’est quand même assez dangereux et bah ne pas avoir un site web qui est parfaitement optimisé pour la conversion, c’est tout aussi dangereux’. Cette phase d’audit est non négociable, qu’un client vienne nous voir pour de l’UGC ou du media buying.

Pilier 2 : De l’idée au script, l’ingénierie créative derrière l’UGC

Une fois les fondations marketing solides, nous passons à la partie créative. C’est là que notre expertise en social ads prend tout son sens. Nous ne demandons pas simplement à un créateur de ‘faire une vidéo’. Nous concevons une stratégie de contenu. Le cœur de notre travail à ce stade, c’est la rédaction des scripts. C’est l’aspect sur lequel nous nous concentrons le plus, car c’est lui qui garantit que la vidéo, tout en étant authentique dans sa forme, délivrera les bons messages marketing. Le script est la colonne vertébrale de l’UGC.

Pour cela, nous nous immergeons complètement dans l’univers de la marque. Nous envoyons un questionnaire détaillé pour nous approprier son territoire, ses valeurs, ses arguments clés. Ensuite, nous identifions les angles créatifs les plus pertinents : unboxing, test de produit, mise en situation, témoignage… Pour chaque angle, nous rédigeons un script précis qui guide le créateur sur les points à aborder, les bénéfices à mettre en avant, et le ton à adopter. Nous briefons ensuite les créateurs que nous avons sélectionnés depuis notre réseau, qui compte aujourd’hui près de ‘900 personnes’. Nous leur laissons bien sûr une marge de manœuvre pour qu’ils s’approprient le script et y ajoutent leur touche personnelle, mais le cadre est clair. C’est cet équilibre entre direction stratégique et liberté créative qui permet de produire des UGC qui sont à la fois authentiques et alignés sur les objectifs de conversion.

Pilier 3 : La synergie créa et media buying, notre avantage concurrentiel

Ce troisième pilier est, à mes yeux, le plus important et celui qui nous différencie le plus. Gérer à la fois la production des créas UGC et leur diffusion via les campagnes publicitaires nous offre un avantage décisif. Pourquoi ? Pour une raison simple qui tient en un mot : l’objectivité. Trop souvent, les marques sont prisonnières de leurs propres goûts. J’ai vu d’innombrables clients avec des ‘idées très arrêtées sur les créa qui marchent, les créa qui marchent pas, les créa qui leur plaisent surtout et les créa qui leur plaisent pas’.

Cette subjectivité est l’ennemi de la performance. J’ai toujours décrit le monde de la créa en social ads comme ‘le cimetière des convictions ébranlées’. Moi le premier, il m’est arrivé un nombre incalculable de fois de me tromper, de parier sur une créa qui a fait un flop et de sous-estimer celle qui a finalement cartonné. En gérant nous-mêmes les campagnes, nous ne sommes pas influencés par nos préférences ou celles du client. Seule la data parle. Nous testons toutes les créas avec la même rigueur, nous analysons les chiffres à chaud et nous prenons des décisions basées sur des faits. Cette approche nous permet d’être extrêmement réactifs, d’itérer rapidement, de couper ce qui ne marche pas et de décliner ce qui fonctionne. C’est une boucle de rétroaction vertueuse : la data des campagnes nourrit la production des prochaines créas, qui deviennent de plus en plus performantes. C’est une gestion verticale qui, pour nous, fait tout le sens du monde.

Ce processus en trois temps n’est pas une simple prestation de service, c’est un partenariat stratégique. Il transforme la production d’UGC d’un simple poste de coût à un véritable moteur de croissance, enraciné dans la data et orienté vers la performance. C’est cette vision intégrée qui, je pense, représente l’avenir des agences de social ads.

Conclusion : Arrêtez de faire de la pub, créez de la confiance

Au terme de ce parcours, si je devais résumer notre philosophie en une phrase, ce serait celle-ci : l’ère de la publicité intrusive est révolue, bienvenue dans l’ère de la recommandation authentique. Le parcours que nous avons suivi avec Kick Ads, passant de media buyers purs à une agence intégrée créa et média, n’est que le reflet d’une évolution profonde du marché. Les marques qui réussiront demain ne seront pas celles qui crieront le plus fort, mais celles qui sauront murmurer à l’oreille de leurs clients avec sincérité.

Les points clés à retenir sont simples mais fondamentaux. Premièrement, l’UGC n’est pas une question de style, mais de substance. Il s’agit de remplacer un message commercial par une preuve sociale. Deuxièmement, un UGC performant n’est pas le fruit du hasard mais d’un processus stratégique qui commence bien avant la caméra, par une maîtrise parfaite de vos indicateurs marketing. Enfin, la véritable puissance se libère lorsque la création de contenu et sa diffusion ne font qu’un, permettant à la data de guider la créativité dans une boucle d’amélioration continue. C’est en brisant les silos entre le marketing, la créa et le média que l’on peut atteindre des performances exceptionnelles.

Je vous encourage à remettre en question vos propres convictions. Regardez vos campagnes actuelles. Ressemblent-elles à des publicités ou à des contenus que vous aimeriez voir dans votre propre flux ? La réponse à cette question déterminera probablement une grande partie de vos futurs succès. Le chemin vers l’UGC peut sembler complexe, mais c’est un investissement dans l’actif le plus précieux de votre marque : la confiance de vos clients. Et ça, aucun budget publicitaire ne pourra jamais l’acheter.

FAQ : Vos questions sur les créas UGC performantes

Qu’est-ce qu’un UGC et pourquoi est-ce si efficace en publicité ?

Un UGC, ou User-Generated Content, est un contenu (vidéo, photo, avis) créé par un utilisateur ou un créateur de contenu plutôt que par la marque elle-même. Son efficacité redoutable en publicité vient du fait qu’il est perçu comme une recommandation authentique et non comme un message commercial. Dans un environnement digital saturé, où les consommateurs sont devenus méfiants envers la publicité traditionnelle, l’UGC permet de briser le mur de la défiance. Il se fond naturellement dans les flux des réseaux sociaux, captant l’attention là où une publicité classique serait ignorée. C’est la puissance de la preuve sociale mise au service de la conversion.

‘Ils sont perçus par les personnes qui sont sur ces plateformes comme des recommandations, comme les avis des personnes qui vont vraiment partager leur expérience d’achat et d’utilisation d’un produit, d’une marque et cetera.’

Une vidéo UGC doit-elle avoir l’air ‘amateur’ pour bien fonctionner ?

C’est une idée reçue très répandue mais de plus en plus fausse. Si l’UGC doit conserver une esthétique authentique, filmée au smartphone, cela ne signifie pas qu’il doit être de mauvaise qualité. Au contraire, les standards des contenus natifs sur des plateformes comme TikTok ont augmenté. Les utilisateurs eux-mêmes utilisent des applications de montage pour créer des vidéos dynamiques et léchées. Un UGC trop ‘brut’ peut paraître déconnecté. L’objectif est de trouver un équilibre : une production soignée qui conserve les codes de l’authenticité (voix naturelle, pas de perfection de studio) sera souvent plus performante qu’une vidéo volontairement ‘amateur’.

‘Moi je pense, je fais partie de ceux qui pensent que une vidéo UGC peut se permettre et doit se permettre d’être relativement élaborée parce que quand on regarde aujourd’hui les contenus qui sont partagés par les gens qui sont sur TikTok, bah on voit que ceux qui ont notamment des smartphones de qualité s’amusent.’

Est-il important de gérer les campagnes publicitaires quand on produit des créas UGC ?

Pour nous, c’est fondamental. Gérer à la fois la création et la diffusion des campagnes permet une synergie cruciale. Cela garantit l’objectivité : on ne se base pas sur les goûts subjectifs du client ou de l’agence, mais uniquement sur la data de performance pour décider quelles créas fonctionnent. Cela permet aussi une réactivité maximale. On peut analyser les résultats en temps réel, comprendre pourquoi une créa performe ou non, et ajuster la stratégie créative pour les prochaines productions. C’est une boucle de rétroaction qui maximise les chances de succès et accélère l’apprentissage.

‘Pour moi ça fait sens. Tout simplement dans une démarche de gestion verticale, tu vois. Nous on a la prétention quand on a des clients qui viennent nous voir pour de la créa, de savoir parce qu’on est média Bayer en social Ads, ce qui fonctionne.’

Comment une agence UGC comme Kick Ads trouve-t-elle les bons créateurs de contenu ?

Nous avons développé notre propre réseau de créateurs au fil du temps, ce qui nous donne accès à une grande diversité de profils. Aujourd’hui, notre communauté sur Discord rassemble près de 900 créateurs et créatrices. Le processus ne consiste pas simplement à choisir un visage. Nous sélectionnons les créateurs en fonction de l’audience cible de la marque, de l’univers du produit et du type de contenu à produire. L’objectif est de trouver une personne qui incarne de manière crédible le client type de la marque, afin que son témoignage soit le plus authentique et pertinent possible pour l’audience visée par les campagnes publicitaires.

‘Et puis petit à petit, on a développé notre réseau de créateur et de créatrice. Aujourd’hui on a un discord sur lequel on a réuni et on anime pas loin de 900 personnes. Donc voilà, on a quand même un gros réseau de créateur et de créatrice à date.’

Quel est le plus grand piège à éviter lors de la création d’un UGC pour sa marque ?

Le plus grand piège est de vouloir trop contrôler le contenu et d’y injecter de force son ‘ADN de marque’. Une créa UGC n’est pas une publicité traditionnelle. Si vous imposez votre logo à la fin, des éléments de langage trop corporate ou une charte graphique rigide, vous détruisez ce qui fait sa force : l’authenticité. Le message sera immédiatement perçu comme une publicité déguisée et perdra toute sa crédibilité. Il est bien plus dangereux pour la performance d’un UGC d’être trop ‘brandé’ que d’être trop bien monté. La clé est de faire confiance au processus et d’accepter de lâcher un peu de contrôle.

‘Je pense que ça ça tue beaucoup plus un UGC que le côté élaboré, pas élaboré de la vidéo. […] Un exemple que moi j’aime pas c’est voir des UGC où à la fin tu as le logo de la marque, mais ça a pas de sens.’

Comment mesure-t-on la performance d’une créa UGC par rapport à une publicité classique ?

La mesure est la même que pour n’importe quelle autre créa publicitaire, et elle doit être basée sur les KPI définis en amont. On analyse des indicateurs comme le taux de clic (CTR), le coût par clic (CPC), mais surtout les métriques de conversion : le coût par ajout au panier, le coût par achat (CPA) et le retour sur investissement publicitaire (ROAS). En testant des UGC face à des créas plus classiques dans les mêmes campagnes (A/B testing), on peut comparer objectivement leur performance. L’observation récurrente est une amélioration significative de ces métriques de conversion, souvent de l’ordre de 30% en moyenne.

‘On est en moyenne autour des 30 % d’augmentation de performance. […] Par rapport aux créa sur lesquelles ils travaillent habituellement.’

Quel est le processus de travail d’une agence spécialisée en social ads et UGC ?

Notre processus est structuré en plusieurs étapes clés. Tout commence par un accompagnement marketing pour définir les KPI et analyser le tunnel de conversion. Ensuite, nous passons à la phase de stratégie créative : nous définissons les angles et rédigeons des scripts détaillés. Nous sélectionnons ensuite le ou les créateurs les plus pertinents dans notre réseau et les briefons. Une fois les contenus produits et montés par nos équipes, nous les intégrons dans les campagnes publicitaires que nous gérons. Enfin, nous analysons en continu les performances pour optimiser les campagnes et nourrir la stratégie pour les futures créas.

‘On va pas mal échanger avec le client et lui fournir une fiche avec des questions précises pour s’immerger dans dans son domaine, pour qu’on s’approprie en fait son territoire métier. Ça pour nous c’est indispensable et c’est là nous on amène de la valeur.’


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