Trouver de nouveaux clients sur Facebook : le guide ultime des audiences similaires
Dans l’univers impitoyable de la publicité en ligne, une question hante chaque entrepreneur, chaque marketeur : comment trouver, de manière prédictible et rentable, de nouveaux clients ? On peut passer des heures à jongler avec les centres d’intérêt, à deviner les comportements de notre client idéal, pour souvent se retrouver face à des résultats décevants. C’est un peu comme chercher une aiguille dans une botte de foin. Et si je vous disais que Facebook a déjà créé pour vous l’aimant le plus puissant pour trouver cette aiguille ? Cet aimant, ce sont les audiences similaires, ou ‘Lookalikes’. C’est une promesse fascinante : donnez à Facebook votre liste de meilleurs clients, et il vous en trouvera des milliers d’autres qui leur ressemblent comme deux gouttes d’eau. Mais comme toute arme puissante, son efficacité dépend entièrement de la manière dont on la manie. Une mauvaise source, et vous clonez des prospects de mauvaise qualité. La bonne source, et vous débloquez une croissance exponentielle. C’est précisément le cœur du sujet que nous allons décortiquer aujourd’hui.
La question qui m’a été posée est simple en apparence, mais sa réponse est la clé de voûte de nombreuses stratégies publicitaires à succès : ‘Quelles sont les meilleures sources de lookalike, donc d’audience similaire, sur Facebook ?’ C’est une interrogation que je vois tous les jours chez les annonceurs que j’accompagne. Beaucoup se lancent en créant des audiences similaires un peu au hasard, sans comprendre la logique profonde qui doit guider leur choix. Ils testent une Lookalike de leurs fans Instagram, n’obtiennent pas de ventes, et en concluent, à tort, que ‘les Lookalikes ne fonctionnent pas’. C’est une erreur tragique qui leur coûte des milliers d’euros de chiffre d’affaires potentiel.
Dans cet article, je vais vous donner la feuille de route complète, la même que celle que nous utilisons en agence pour nos clients. Nous allons d’abord poser les bases en définissant clairement ce qu’est une audience similaire et comment elle fonctionne. Ensuite, nous explorerons en détail toutes les sources possibles à votre disposition, des plus évidentes aux plus méconnues. Puis, et c’est le point crucial, je vous dévoilerai les critères stratégiques pour choisir la source la plus pertinente en fonction de VOS objectifs et de VOS données. Enfin, je vous livrerai ma hiérarchie personnelle des sources qui génèrent, de manière quasi systématique, les meilleures performances. Préparez-vous à ne plus jamais voir le ciblage publicitaire de la même manière.
Plongée au cœur de l’algorithme : qu’est-ce qu’une audience similaire et pourquoi est-ce si puissant ?
Avant de chercher les ‘meilleures’ sources, il est fondamental de comprendre la mécanique et la philosophie derrière cet outil. Une audience similaire n’est pas un simple ciblage, c’est une véritable collaboration entre vous et l’intelligence artificielle de Meta. Comme je l’explique souvent, ‘les lookalike, ce sont des audiences larges que Facebook va créer pour nous en partant d’une source qu’on lui donne.’ C’est la définition la plus simple, mais elle cache une complexité et une puissance extraordinaires.
Imaginez que vous possédez une boutique physique. Vos 100 meilleurs clients ont des points communs : ils habitent un certain type de quartier, lisent certains magazines, ont des loisirs similaires, etc. Vous pourriez demander à un expert de vous trouver d’autres personnes qui partagent ces caractéristiques. C’est exactement ce que fait Facebook, mais à une échelle et avec une précision qu’aucun humain ne pourrait atteindre. Il analyse votre ‘audience source’ (vos acheteurs, par exemple) à travers des milliers de signaux : données démographiques, centres d’intérêt déclarés ou déduits, comportements d’achat, applications utilisées, pages suivies, contenus avec lesquels ils interagissent, etc. Ensuite, son algorithme scanne l’ensemble de la population du pays que vous ciblez pour trouver les personnes qui présentent le profil le plus proche de votre source. C’est du clonage marketing à grande échelle. La puissance de cet outil réside dans le fait que vous ne partez pas de zéro. Vous capitalisez sur votre actif le plus précieux : les données de vos propres clients et prospects. Vous dites à Facebook : ‘Voici à quoi ressemble mon client idéal, trouve-m’en d’autres’.
Le dilemme du pourcentage : comment choisir entre la précision chirurgicale (1%) et la portée massive (10%) ?
Lorsque vous créez une audience similaire, Facebook vous demande de choisir un pourcentage, allant de 1% à 10%. Ce chiffre représente la part de la population totale du pays ciblé que vous souhaitez inclure dans votre audience. C’est un réglage crucial qui influence directement la performance de vos campagnes. Comme je le précise dans le podcast : ‘plus vous utilisez un pourcentage qui est petit, donc, par exemple 1 %, plus les personnes que Facebook va trouver via son algorithme vont ressembler à la source que vous avez donnée à la base.’
Concrètement, une audience ‘Lookalike 1% France’ contiendra environ 450 000 personnes, celles qui sont statistiquement les plus proches de votre source. Une ‘Lookalike 10% France’ en contiendra 4,5 millions, incluant des profils de plus en plus éloignés de votre source initiale. Alors, lequel choisir ? Il n’y a pas de réponse unique, tout dépend de votre stratégie. Pour un lancement de produit haut de gamme avec un budget limité, une audience à 1% est souvent le meilleur choix. Vous visez la crème de la crème, les prospects les plus qualifiés. C’est une approche chirurgicale. En revanche, si vous avez un produit de masse, un budget publicitaire conséquent et un pixel Facebook qui a déjà enregistré des milliers de conversions, une audience plus large (3%, 5%, voire plus) peut être plus performante. Vous donnez plus de latitude à l’algorithme pour trouver des poches de performance et vous évitez une saturation rapide de votre audience. La règle générale est de commencer par les pourcentages les plus faibles (1% à 3%) pour valider la qualité de votre source. Une fois que vous obtenez de bons résultats, vous pouvez progressivement tester des pourcentages plus élevés pour scaler vos investissements.
Le panorama complet des sources de Lookalike : où trouver votre or noir ?
Maintenant que la mécanique est claire, la question devient : quelle matière première donner à l’algorithme pour qu’il la transforme en or ? Facebook nous offre un large éventail de possibilités, que l’on peut regrouper en trois grandes familles. Comprendre les nuances, les avantages et les inconvénients de chacune est la première étape pour construire une stratégie de ciblage redoutable. C’est le choix de cette source qui déterminera à 80% le succès de votre audience similaire. Une source de haute qualité peut produire des résultats exceptionnels, tandis qu’une source médiocre, même avec les meilleures créatifs du monde, ne donnera rien de bon. Explorons ensemble ces trois familles.
Les sources du Pixel Facebook : le pouls de votre site web
C’est sans doute la catégorie de sources la plus puissante et la plus utilisée par les annonceurs performants. Pourquoi ? Parce qu’elle est basée sur des actions concrètes et intentionnistes réalisées par les utilisateurs sur votre propre site web. Comme je le mentionnais, ‘vous avez toute une série d’événements du pixel que vous allez pouvoir utiliser pour comme source de lookalike.’ On peut visualiser ces sources comme les différentes étapes de votre tunnel de vente :
- Visiteurs du site : La source la plus large. Utile si vous avez beaucoup de trafic mais peu de conversions.
- Vues de page produit : Un signal d’intérêt plus fort. La personne a cliqué pour en savoir plus sur un produit spécifique.
- Ajouts au panier (Add to Cart) : Un signal d’intention d’achat très élevé. Le prospect est à un pas de la conversion.
- Paiements initiés (Initiate Checkout) : L’avant-dernière étape. Ces personnes ont commencé à remplir leurs informations de paiement.
- Achats (Purchase) : Le Saint Graal. Ce sont vos clients.
- Prospects (Lead) : Pour les entreprises de services, ce sont les personnes qui ont rempli un formulaire de contact ou téléchargé un guide.
L’avantage majeur de ces sources, au-delà de la qualité du signal, est leur caractère dynamique. ‘Comme votre pixel récolte des nouvelles informations sur vos acheteurs […], et bien, les audiences similaires vont elles-mêmes se renouveler.’ C’est un point capital. Votre audience Lookalike n’est pas figée ; elle apprend et s’améliore en continu, au fur et à mesure que votre pixel collecte de nouvelles données. C’est un système qui s’auto-alimente pour devenir de plus en plus performant avec le temps.
Les sources internes à Facebook : capitaliser sur votre communauté
Cette deuxième famille regroupe toutes les données que Meta collecte directement sur ses plateformes (Facebook et Instagram). Vous n’avez même pas besoin d’un site web pour les utiliser. Il s’agit de créer des audiences similaires à partir des personnes qui interagissent avec votre contenu. ‘Vous pouvez créer des audiences similaires à partir ben de justement ces personnes qui vont liker, commenter vos publications.’ Les options les plus courantes sont :
- Les personnes qui ont interagi avec votre page Facebook ou votre profil Instagram (like, commentaire, partage, enregistrement, clic).
- Les personnes qui ont visionné un certain pourcentage de vos vidéos (par exemple, 75% ou 95%).
- Les personnes qui ont ouvert ou rempli un formulaire de génération de prospects (Lead Form) sur Facebook.
Ces sources sont très faciles à créer et peuvent être utiles, mais il faut être conscient de leur nature. L’intention derrière un ‘like’ sur une publication est très différente de celle d’un ‘ajout au panier’. Ce sont souvent des signaux d’engagement, pas nécessairement d’achat. Nous verrons plus tard dans quel contexte précis il est judicieux de les utiliser.
Les sources externes : votre base de données clients est un trésor
La troisième famille est celle des sources que vous possédez en dehors de l’écosystème Meta. La plus classique est votre fichier client. ‘C’est par exemple une base de données clients ou de prospects, ou d’inscrits à votre newsletter.’ Le processus consiste à exporter un fichier (généralement au format .CSV) contenant des informations comme les adresses e-mail et/ou les numéros de téléphone de vos clients, puis à l’importer dans Facebook. La plateforme va ensuite ‘matcher’ ces informations avec les profils utilisateurs existants pour créer une audience personnalisée, qui servira de base à votre Lookalike.
La qualité de cette source est potentiellement la plus élevée qui soit, car elle est basée sur vos clients réels, ceux qui ont déjà sorti leur carte bancaire pour vous. Cependant, elle présente un inconvénient majeur que j’ai déjà souligné : ‘c’est des audiences qui ne se renouvellent pas, puisque vous devez constamment réuploader votre fichier client pour que l’audience se renouvelle.’ C’est une audience statique. Si vous ne mettez pas à jour votre fichier régulièrement, votre Lookalike sera basée sur une photo de vos clients datant de plusieurs mois, ce qui peut la rendre moins pertinente avec le temps. De plus, le taux de matching n’est jamais de 100%. Si vous importez 1000 contacts, Facebook n’en reconnaîtra peut-être que 600 ou 700, ce qui réduit la taille de votre source.
Comment choisir la meilleure source ? Les 2 critères de décision stratégiques
Face à cette multitude d’options, la confusion peut vite s’installer. Faut-il privilégier la qualité absolue d’une petite liste d’acheteurs ou le volume massif des visiteurs du site ? La réponse est nuancée et repose sur une analyse stratégique guidée par deux critères fondamentaux : votre objectif de campagne et le volume de données dont vous disposez. Ignorer l’un de ces deux piliers, c’est naviguer à vue et gaspiller son budget.
Le critère n°1 : l’alignement avec votre objectif de campagne
C’est la règle d’or, le principe directeur qui doit guider tous vos choix de ciblage. Vous devez créer une audience similaire à partir de personnes qui ont déjà accompli l’action que vous recherchez. Comme je le disais, ‘en fonction de votre objectif, et bien, vous allez privilégier telle ou telle source.’ C’est d’une logique implacable. Si vous demandez à Facebook de vous trouver des gens qui ressemblent à ceux qui ‘likent’ vos photos, il vous trouvera… des ‘likeurs’, pas nécessairement des acheteurs.
Déclinons cette logique de manière très concrète :
- Si votre objectif est de générer des ventes (Conversion) : Votre priorité absolue doit être les sources transactionnelles. Vous devez utiliser des Lookalikes basées sur vos Acheteurs, votre fichier client, les Paiements initiés ou, à défaut, les Ajouts au panier. Vous demandez à l’algorithme de trouver des profils d’acheteurs.
- Si votre objectif est d’agrandir votre communauté et d’augmenter la notoriété (Branding/Interaction) : Là, les sources basées sur l’engagement prennent tout leur sens. ‘Ça vaut le coup de faire des audiences similaires des personnes qui vous suivent déjà sur ces plateformes.’ Une Lookalike de vos abonnés Instagram ou des personnes qui enregistrent vos publications sera parfaite pour trouver de nouveaux fans qualifiés.
- Si votre objectif est de générer du trafic qualifié vers un article de blog (Trafic) : Une Lookalike des visiteurs de votre site web sur les 30 derniers jours ou des personnes ayant passé le plus de temps sur votre site peut être une excellente option. Vous cherchez des profils de lecteurs, pas forcément d’acheteurs.
Ne pas respecter cet alignement est l’erreur la plus commune et la plus coûteuse. Vouloir vendre un produit à 200€ en ciblant une Lookalike des personnes qui ont vu 3 secondes de votre vidéo est une bataille perdue d’avance.
Le critère n°2 : le volume de la source, car la taille compte vraiment
Le deuxième critère est plus pragmatique mais tout aussi important : avez-vous assez de données dans votre source pour que l’algorithme puisse travailler efficacement ? L’intelligence artificielle a besoin de matière pour trouver des schémas pertinents. Un échantillon trop petit ne lui permet pas de tirer des conclusions fiables. ‘Facebook oblige, on va dire, les annonceurs à avoir au moins 100 personnes dans l’audience source.’ C’est le seuil technique minimum. En dessous, vous ne pourrez même pas créer l’audience.
Cependant, ce n’est pas parce que c’est techniquement possible que c’est stratégiquement judicieux. Ce que Facebook recommande, et ce que mon expérience confirme, c’est que la qualité s’améliore considérablement avec le volume. ‘Ce que dit Facebook, c’est que quand on a moins de 1 000 personnes dans la source, c’est pas l’idéal pour créer une audience similaire.’ La fourchette idéale se situe entre 1 000 et 50 000 événements. Cela nous amène à un arbitrage crucial entre la qualité du signal et la quantité de données. Imaginez le scénario suivant que j’évoquais : vous avez 150 acheteurs, 300 paiements initiés et 400 ajouts au panier sur les 180 derniers jours. Théoriquement, les ‘acheteurs’ sont la meilleure source. Mais 150, c’est très peu. Dans ce cas précis, ‘je vous conseillerais plutôt de privilégier les ajouts au panier’ car la source de 400 personnes, bien que d’une intention légèrement inférieure, donnera plus de grain à moudre à l’algorithme et a de fortes chances de mieux performer. La règle est donc de toujours choisir la source la plus qualitative (la plus basse dans le tunnel de vente) qui respecte un volume de données suffisant (idéalement plusieurs centaines, voire un millier de personnes).
Ma hiérarchie personnelle des meilleures sources de Lookalike pour la performance
Après avoir posé la théorie, il est temps de passer à la pratique. Sur la base des milliers de campagnes que nous avons gérées, une hiérarchie claire des sources les plus performantes s’est dessinée, en particulier pour les objectifs de vente et de génération de prospects. Si vous écoutez ce podcast ou lisez cet article, c’est probablement ce qui vous intéresse le plus. Alors, pour répondre directement à la question initiale, voici mon classement, du plus efficace au moins efficace.
Le Graal : la Lookalike des acheteurs (avec prise en compte de la valeur)
Sans aucune surprise, la source la plus puissante est celle de vos clients existants. ‘Globalement, de notre expérience et de ce qu’on a vu, les lookalike qui ont apporté les meilleures performances sur nos comptes, ce sont les lookalike des acheteurs.’ C’est le summum de la qualification. Pour la créer, il existe une nuance technique très importante. Vous pouvez le faire de deux manières : soit en créant une audience personnalisée de vos acheteurs, soit en sélectionnant directement l’événement ‘Achat’ de votre pixel comme source. Je recommande fortement la deuxième option, car elle active une fonctionnalité surpuissante. ‘Quand vous choisissez la source ‘achat’, Facebook prend également en compte la valeur des achats.’
Cela signifie que l’algorithme ne va pas seulement chercher des personnes qui ressemblent à vos acheteurs, mais il va prioritairement chercher celles qui ressemblent à vos MEILLEURS acheteurs, ceux qui ont les paniers moyens les plus élevés. C’est ce qu’on appelle une ‘Value-Based Lookalike’. Pour un e-commerçant qui vend des produits à 30€ et d’autres à 300€, cette fonctionnalité est une véritable révolution. Elle permet de cibler des prospects avec un potentiel de chiffre d’affaires bien plus élevé.
Les excellentes alternatives : base de clients, paiements initiés et ajouts au panier
Si vous n’avez pas encore assez d’acheteurs trackés par votre pixel, pas de panique. Les sources suivantes sont d’excellentes alternatives qui génèrent très souvent des retours sur investissement solides. La Lookalike de votre base de données clients importée manuellement est très qualitative, à condition d’avoir un fichier conséquent (plusieurs milliers de contacts) pour pallier le taux de matching partiel. Juste en dessous, nous retrouvons les deux étapes qui précèdent l’achat : les paiements initiés et les ajouts au panier. Ce sont des signaux d’intention extrêmement forts. Les personnes dans ces audiences ont montré un désir clair pour vos produits. Ce sont souvent les audiences que je recommande de tester en premier pour les comptes qui démarrent et qui n’ont pas encore atteint la centaine d’achats mensuels.
Le dernier recours : les audiences basées sur l’engagement
Tout en bas de ma hiérarchie pour les objectifs de conversion se trouvent les sources basées sur l’engagement (interactions avec la page, vues de vidéo, etc.). Mon conseil est très direct : ‘ça, je vous le conseille d’utiliser vraiment vraiment en dernier recours.’ Si vous n’avez absolument aucune donnée pixel, pas de fichier client, pas de liste de prospects, alors, et seulement alors, vous pouvez envisager de créer une Lookalike de vos abonnés Instagram. Mais gardez à l’esprit que vous optimisez pour un comportement (l’engagement) qui est souvent décorrélé du comportement d’achat. C’est bien pour du branding, rarement efficace pour de la conversion directe.
Conclusion : la seule vérité est dans le test
Nous avons exploré en profondeur le monde fascinant des audiences similaires. Nous avons vu ce qu’elles sont, les sources disponibles, et les critères pour les sélectionner. Je vous ai donné ma hiérarchie personnelle, forgée par l’expérience sur des centaines de comptes publicitaires. La Lookalike des acheteurs basée sur la valeur est reine, suivie de près par les audiences d’intentionnistes comme les paiements initiés et les ajouts au panier.
Mais s’il y a une seule chose que vous devez retenir, c’est celle-ci : ‘la meilleure stratégie, ça reste de tester.’ Chaque compte publicitaire est unique. Votre audience, vos produits, vos créatifs sont différents. Ce qui fonctionne à merveille pour une marque peut être moyen pour une autre. Mon classement est un point de départ extraordinairement solide, un guide pour prioriser vos efforts et votre budget. Mais la confirmation finale viendra de vos propres tests. Lancez des campagnes en CBO (Campaign Budget Optimization) ou en ABO (Ad Set Budget Optimization) en isolant différentes audiences Lookalike : 1% Acheteurs vs 1% Ajouts au panier vs 1% Visiteurs, par exemple. Laissez-les tourner quelques jours et analysez les chiffres. Les données ne mentent jamais.
Une dernière mise en garde technique : ‘assurez-vous qu’il n’y ait pas de gros chevauchement entre les audiences lookalike que vous allez tester, sinon vous allez enchérir contre vous-même.’ Utilisez l’outil de superposition d’audience de Facebook si vous avez un doute. Arrêtez de naviguer à vue. Prenez cette feuille de route, appliquez-la méthodiquement, et commencez à tester. C’est le chemin le plus rapide et le plus sûr pour transformer vos publicités Facebook en une machine à acquérir de nouveaux clients rentables. Allez, au travail !
Foire aux questions sur les audiences similaires Facebook
Quelle est la taille idéale pour une audience source de Lookalike ?
La taille de l’audience source est un facteur critique pour la qualité de votre Lookalike. Techniquement, Facebook vous autorise à créer une audience similaire à partir de 100 personnes. Cependant, c’est un minimum absolu et rarement optimal. Pour que l’algorithme dispose de suffisamment de données pour identifier des schémas pertinents et fiables, il est fortement recommandé d’avoir une source de plus grande taille. L’idéal se situe dans une fourchette assez large, mais la performance commence à être vraiment intéressante à partir de quelques centaines de personnes, et devient excellente quand on dépasse le millier.
‘Ce que Facebook conseille, c’est d’avoir des sources entre 1 000 et 50 000 personnes.’
Vaut-il mieux utiliser une Lookalike 1% ou 5% ?
Le choix entre un pourcentage faible (1%) et un plus élevé (5%, 10%) dépend de votre objectif et de votre budget. Une audience à 1% est la plus qualitative ; elle contient les personnes les plus similaires à votre source. C’est idéal pour un ciblage précis, des produits de niche ou des budgets limités. Une audience plus large (3-5% ou plus) offre à l’algorithme plus de flexibilité et une portée plus grande, ce qui peut être bénéfique pour ‘scaler’ des campagnes qui fonctionnent déjà bien ou pour des produits grand public. Une bonne stratégie est de commencer par tester le 1% pour valider la source, puis d’élargir progressivement le pourcentage si les résultats sont au rendez-vous.
‘Plus vous utilisez un pourcentage qui est petit, donc, par exemple 1 %, plus les personnes que Facebook va trouver via son algorithme vont ressembler à la source que vous avez donnée à la base.’
Une audience similaire basée sur ma liste de clients est-elle meilleure qu’une basée sur mon pixel Facebook ?
Les deux sources sont d’excellente qualité, mais elles ont des avantages et inconvénients distincts. Une liste de clients est basée sur des données réelles et souvent très qualitatives. Cependant, son principal défaut est d’être statique : elle ne se met pas à jour automatiquement. Une audience basée sur l’événement ‘Achat’ du pixel, en revanche, est dynamique. Elle s’enrichit en permanence avec chaque nouvel acheteur, ce qui permet à l’audience similaire de s’améliorer continuellement. De plus, elle peut prendre en compte la valeur des achats, ce qui est un avantage considérable. En général, si votre pixel est bien installé et a assez de données, la source pixel est souvent préférable pour sa nature dynamique.
‘C’est des audiences qui ne se renouvellent pas, puisque vous devez constamment réuploader votre fichier client pour que l’audience se renouvelle. Ça, c’est un peu dommage.’
Que faire si je n’ai pas assez d’acheteurs pour créer une Lookalike de qualité ?
C’est un cas de figure très fréquent pour les entreprises qui débutent. Si vous avez moins de quelques centaines d’acheteurs, créer une Lookalike basée sur cette source risque de ne pas être efficace. La stratégie consiste alors à remonter dans le tunnel de conversion pour trouver un événement avec plus de volume. Privilégiez les ‘Paiements initiés’ ou les ‘Ajouts au panier’. Même si l’intention est légèrement inférieure à l’achat, une source de 800 ajouts au panier donnera souvent de meilleurs résultats qu’une source de 120 acheteurs, car le volume de données est plus significatif pour l’algorithme.
‘Je vous conseillerais plutôt de privilégier les ajouts au panier, mais encore une fois, […] vous allez pouvoir les tester les unes contre les autres et voir lesquelles des lookalike fonctionnent le mieux.’
Comment savoir si mes audiences similaires se chevauchent ?
Le chevauchement d’audience (audience overlap) se produit lorsque vous ciblez des personnes similaires dans différents ensembles de publicités, ce qui vous fait enchérir contre vous-même et peut nuire aux performances. Facebook dispose d’un outil natif dans le Business Manager, dans la section ‘Audiences’, qui vous permet de sélectionner deux à cinq audiences et de voir le pourcentage de superposition entre elles. Si le chevauchement est très élevé (plus de 20-30%), il est souvent préférable de regrouper ces audiences dans le même ensemble de publicités ou de n’en choisir qu’une seule pour éviter la cannibalisation.
‘Assurez-vous qu’il n’y ait pas de gros chevauchement entre les audiences lookalike que vous allez tester, sinon vous allez enchérir contre vous-même.’
Les audiences similaires basées sur l’engagement (likes, commentaires) sont-elles inutiles pour la vente ?
Elles ne sont pas ‘inutiles’, mais elles sont souvent inadaptées à un objectif de conversion directe. Une personne qui interagit avec une publication n’a pas la même intention qu’une personne qui ajoute un produit au panier. Utiliser une Lookalike d’engagement pour un objectif de vente, c’est demander à l’algorithme de trouver des ‘likeurs’ en espérant qu’ils achètent. C’est rarement la stratégie la plus rentable. Ces audiences sont cependant très pertinentes pour des objectifs de notoriété, d’interaction ou pour faire grandir une communauté. Je les classe en ‘dernier recours’ pour la vente, à n’utiliser que si aucune autre source de données plus qualitative n’est disponible.
‘L’engagement, c’est pas l’idéal pour de la conversion, c’est bien pour du branding. […] Je vous le conseille d’utiliser vraiment vraiment en dernier recours.’




