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Pourquoi 900.care a decidé de se concentrer à 100% sur Facebook ads dès le début plutôt que de tester tous les leviers à la mode (TikTok, Snapchat, …)

Épisode diffusé le 3 août 2023 par Danilo Duchesnes

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Introduction : Le paradoxe du marketeur moderne, ou pourquoi nous avons mis tous nos œufs dans le même panier

Dans l’univers impitoyable de l’e-commerce, un conseil revient sans cesse, martelé comme un mantra sur LinkedIn, dans les podcasts et les conférences : ‘Ne mettez pas tous vos œufs dans le même panier. Diversifiez vos canaux d’acquisition !’. C’est une sagesse qui semble frappée au coin du bon sens. La peur de dépendre d’un seul algorithme, la crainte de voir ses coûts s’envoler du jour au lendemain, l’envie de capter des audiences sur les nouvelles plateformes à la mode… Toutes ces raisons poussent les jeunes marques à s’éparpiller. Au début de l’aventure 900.care, nous n’avons pas fait exception. Nous étions pris dans ce tourbillon. Comme beaucoup, nous pensions que le succès passait par une présence omnicanale. Alors, on a tout testé. Je veux dire, vraiment tout.

L’histoire de 900.care, c’est finalement celle d’une prise de conscience à contre-courant. C’est l’histoire de comment nous avons décidé de nous refocaliser sur ce qui marche vraiment, même si cela signifiait ignorer les sirènes de la nouveauté. ‘Et au début forcément, tu vas tester plein de trucs. Donc on a testé de l’influence, du Facebook ads, du Google Ads, du YouTube ads, du Snap, du TikTok plus récemment, on a même fait un peu de d’affichage métro, de la télé et cetera.’ Cette phase de test, si elle est nécessaire, peut vite devenir un piège. Un piège où l’on dépense une énergie, un temps et un argent considérables pour des résultats au mieux moyens, au pire inexistants. On devient alors ‘moyen partout’, et excellent nulle part. Et si la clé n’était pas l’ubiquité, mais l’excellence ciblée ? Et si le vrai risque n’était pas de dépendre d’un seul canal, mais de n’en maîtriser aucun ?

Cet article n’est pas un plaidoyer contre la diversification à tout prix. C’est le partage transparent de notre parcours, de nos erreurs et de la conviction que nous avons forgée : pour une marque en croissance, la concentration des forces est une arme redoutable. Nous allons plonger dans les raisons qui nous ont poussés à miser 100% de notre budget d’acquisition sur le duo Facebook et Instagram, comment nous avons fait mentir le mythe du ‘plafond de verre’ sur ces plateformes, et pourquoi nous pensons que la visibilité sur des canaux comme TikTok n’est pas toujours synonyme de ventes. C’est l’histoire d’un pari, celui de l’hyper-focalisation, qui s’est avéré être notre plus grand levier de croissance.

L’illusion de la dispersion : notre grande phase de test (et pourquoi nous l’avons arrêtée)

Lorsqu’on lance une marque, l’enthousiasme est à son comble. On a un produit en lequel on croit, une mission qui nous anime, et une envie dévorante de le crier sur tous les toits. Naturellement, on se tourne vers le marketing digital et son éventail quasi infini de possibilités. Chaque plateforme semble être ‘la’ nouvelle opportunité à ne pas manquer. On lit des articles sur le potentiel de TikTok, on entend des gourous parler du retour en grâce de Snapchat, on voit des concurrents sur YouTube… La pression sociale et la peur de manquer une opportunité (le fameux FOMO) nous poussent à vouloir être partout, tout le temps. Nous sommes tombés tête la première dans ce schéma classique.

Notre démarche initiale était simple : testons tout, et voyons ce qui colle. Sur le papier, c’est une approche logique, presque scientifique. En pratique, c’est une machine à épuiser les ressources. Gérer des campagnes sur Facebook, Google, TikTok, et en parallèle des relations influenceurs, demande des compétences, des créatifs et des approches radicalement différentes. Chaque canal a ses propres codes, son propre algorithme, son propre langage. Essayer de tous les maîtriser simultanément quand on est une équipe restreinte est une mission quasi impossible. On se retrouve à créer des visuels pour Instagram, des vidéos verticales pour TikTok, à rédiger des annonces textuelles pour Google Search… On passe plus de temps à s’adapter aux contraintes des plateformes qu’à affiner notre message principal. Le résultat ? Des campagnes qui manquent de profondeur, un suivi des performances qui devient un casse-tête, et un budget qui se dilue en de multiples petites rivières au lieu de former un fleuve puissant.

La prise de conscience : quand les données parlent plus fort que la hype

Après des mois de tests et d’expérimentations tous azimuts, nous nous sommes assis pour regarder les chiffres, froidement. L’analyse était sans appel. Malgré nos efforts sur une demi-douzaine de canaux, un seul se détachait de manière spectaculaire, portant l’essentiel de notre croissance et affichant un retour sur investissement incomparable. ‘Et en fait, on s’est rendu compte qu’il y avait un truc sur lequel on était très bon, c’était les ads sur Facebook et Insta.’ C’était une révélation. Tout ce temps passé à essayer de faire fonctionner d’autres leviers aurait pu être investi pour devenir encore meilleurs sur celui qui fonctionnait déjà. C’est à ce moment que nous avons pris une décision qui pouvait sembler folle de l’extérieur : nous allions arrêter de nous disperser et mettre 100% de notre focus, de notre budget et de notre énergie créative sur la maîtrise des publicités Facebook et Instagram. C’était la fin de la phase d’exploration et le début de la phase d’excellence.

Cette transition n’était pas juste un changement de budget. C’était un changement de mentalité. Fini le ‘spray and pray’ (arroser et prier). Nous passions à une approche chirurgicale. L’objectif n’était plus d’être présents partout, mais de devenir les meilleurs dans notre arène. Cette décision nous a libérés d’une charge mentale énorme et nous a permis de réallouer nos ressources intellectuelles vers des questions bien plus profondes : comment créer la meilleure publicité possible ? Comment optimiser chaque étape de notre tunnel de vente ? Comment transformer un client acquis via une publicité en un ambassadeur fidèle ? La focalisation n’était pas un renoncement, mais une affirmation de notre stratégie.

La décision radicale : viser l’excellence pour devenir les meilleurs sur notre canal de prédilection

Une fois la décision prise, notre mission est devenue limpide. Il ne s’agissait plus simplement de ‘faire de la pub sur Facebook’. L’ambition était bien plus élevée, presque démesurée, mais c’est ce qui nous a galvanisés. ‘On va faire que ça et on va le faire en gros l’objectif qu’on se donne c’est de dire il faut qu’on devienne les meilleurs du monde là-dessus.’ Cette phrase est devenue notre boussole. Être les ‘meilleurs du monde’, ce n’est pas juste une question de budget. C’est une quête d’excellence à tous les niveaux. Nous avons réalisé que la performance sur un canal comme Facebook n’était pas seulement liée à la qualité du média buying, mais à l’ensemble de l’écosystème qui l’entoure.

Nous avons décomposé cet objectif en trois piliers fondamentaux : les publicités, le site web, et la rétention client (CRM). Se concentrer sur un seul canal d’acquisition nous a donné le luxe de pouvoir approfondir chacun de ces piliers de manière obsessionnelle. Pour les publicités, cela signifiait aller au-delà des optimisations de base. Nous avons investi massivement dans la compréhension de la psychologie de nos audiences, dans la production de créatifs qui non seulement captent l’attention mais éduquent et créent un ‘déclic’ chez le consommateur. Pour le site web, chaque page, chaque bouton, chaque étape du processus de commande a été scruté, testé et optimisé pour réduire les frictions et maximiser la conversion. Enfin, pour le CRM, nous avons construit des séquences post-achat qui ne se contentent pas de vendre à nouveau, mais qui accueillent le client, le rassurent, et le transforment en membre de notre communauté. Cette approche holistique est la clé. Une publicité géniale qui envoie vers un site lent et confus est un gaspillage d’argent. Un site parfait qui ne parvient pas à fidéliser ses clients est un tonneau des Danaïdes.

La puissance de la concentration : un cercle vertueux pour la croissance

Cette philosophie de l’hyper-focalisation a créé un cercle vertueux puissant. En devenant meilleurs sur nos créatifs et notre message, nous avons amélioré nos taux de clics. En optimisant notre site, nous avons augmenté notre taux de conversion. Ces deux améliorations combinées ont eu un impact exponentiel sur notre coût d’acquisition client (CAC). Même si les coûts publicitaires généraux sur la plateforme (les CPM) augmentaient, notre efficacité accrue nous permettait de rester non seulement rentables, mais de plus en plus performants. C’est une leçon fondamentale que beaucoup de marques ignorent. Elles se plaignent de la hausse des coûts publicitaires et cherchent une solution miracle sur un nouveau canal, alors que la plus grande marge de progression se trouve souvent dans l’amélioration de leurs propres processus.

Comme nous le disions en interne, ‘c’est logique en fait, tu vas concentrer ton attention, ton temps et ton argent sur dans quoi tu es le meilleur.’ Cette simplicité est désarmante, mais c’est le socle de notre croissance. Chaque euro investi, chaque heure de travail, chaque idée créative était dirigée vers un seul et même but : renforcer notre machine d’acquisition sur Facebook et Instagram. Cela nous a permis de construire une expertise profonde, de comprendre les nuances de l’algorithme, de développer des process de production de contenu ultra-efficaces et, in fine, de scaler nos investissements avec une confiance que nous n’aurions jamais eue en jonglant avec cinq plateformes différentes. La concentration n’est pas une limitation, c’est un multiplicateur de force.

Démystifier les légendes du marketing : pourquoi Facebook n’est pas (encore) mort pour l’e-commerce

L’écosystème du marketing digital adore les prophéties apocalyptiques. Depuis des années, on entend la même rengaine : ‘Facebook est mort’, ‘les coûts explosent’, ‘il est impossible de scaler uniquement sur Meta’. Ces affirmations, souvent lancées par ceux qui cherchent à promouvoir la ‘prochaine grande chose’, peuvent être paralysantes pour un entrepreneur. Notre expérience prouve que la réalité est bien plus nuancée. Le vrai problème n’est pas la plateforme elle-même, mais la manière dont on l’utilise. Se contenter de lancer quelques publicités avec un ciblage approximatif et des créatifs basiques ne fonctionne plus. La plateforme s’est professionnalisée, et pour réussir, il faut l’aborder avec le même niveau d’exigence.

Le premier mythe que nous avons fait voler en éclats est celui du plafond de verre. ‘Avant de taper 50 millions de chiffres d’affaires, je pense que tu peux scaler… le mythe de on peut pas scaler sur Facebook, en fait… c’est pas le cas pour nous quoi.’ C’est une déclaration forte. En France, l’audience potentielle sur Facebook et Instagram est colossale. Quasiment tout le monde y est. Le véritable enjeu n’est pas le manque d’audience, mais la capacité à la toucher de manière pertinente et rentable. En se focalisant sur l’excellence, nous avons pu continuer à augmenter nos budgets de manière significative sans voir nos performances s’effondrer. Le secret réside dans le renouvellement constant des créatifs, le test de nouvelles audiences et l’optimisation continue de l’offre et du site. Le plafond n’est pas sur la plateforme, il est souvent dans les process de l’annonceur.

Transformer la hausse des coûts en avantage compétitif

Le second mythe concerne la hausse inévitable des coûts. C’est un fait, la compétition augmente et les CPM (coût pour mille impressions) grimpent. Mais raisonner uniquement en CPM est une erreur. Le seul indicateur qui compte vraiment est le coût d’acquisition client (CAC) et son rapport avec la valeur vie client (LTV). Et sur ce point, notre histoire est à contre-courant. ‘On entendait beaucoup de choses en mode les CAC augmente sur Facebook et cetera et tout ça c’est vrai. Enfin en tout cas les CPM augmente, c’est vrai. Nous les CAC ont plutôt baissé.’ Comment est-ce possible ? C’est la magie du cercle vertueux évoqué précédemment. Quand vous devenez excellent pour créer des publicités qui interpellent, qui éduquent et qui donnent envie, votre taux de clics s’améliore. Quand votre page de destination est parfaitement optimisée pour convertir ce trafic qualifié, votre taux de conversion augmente. L’amélioration combinée de ces deux métriques compense, et même surpasse, la hausse du CPM. La hausse des coûts sur Facebook est en réalité une bonne nouvelle pour ceux qui visent l’excellence : elle écarte les amateurs et récompense ceux qui font l’effort de maîtriser leur sujet de bout en bout.

L’écosystème d’acquisition : la symbiose indispensable entre le payant et l’organique

Une des questions les plus fréquentes que l’on nous pose est la répartition entre le payant et l’organique. Beaucoup de marques les voient comme deux mondes séparés, parfois même opposés. Notre vision est radicalement différente : ils sont les deux faces d’une même pièce, totalement indissociables et interdépendantes. Penser pouvoir construire une croissance rapide et durable uniquement sur l’un ou l’autre est une illusion. Le payant, pour nous, n’est pas juste un moyen d’acheter des clients. C’est le carburant que nous injectons en permanence dans le moteur de la croissance organique.

Pour comprendre cette dynamique, il faut penser au concept de viralité, ou plus simplement de bouche-à-oreille. Chaque nouveau client que nous acquérons via une publicité est une graine potentielle. S’il est satisfait de son expérience, il va en parler autour de lui. ‘Chaque client que je recrute en payant, je sais qu’il va parler à d’autres gens.’ Cependant, ce bouche-à-oreille n’est pas infini. Il a un coefficient de viralité. Si chaque client en parle à plus d’une personne qui devient elle-même cliente (coefficient > 1), la croissance devient exponentielle. C’est le Graal, mais il est quasiment inatteignable pour une marque e-commerce. En réalité, le coefficient est inférieur à 1. Cela signifie que sans un apport constant de nouveaux clients, le bouche-à-oreille finit par s’épuiser. ‘Si tu injectes pas du sang neuf… à un moment ton bouche à oreille il se termine.’ C’est là que l’acquisition payante joue son rôle vital : elle est la source continue de ‘sang neuf’ qui alimente et relance sans cesse la machine du bouche-à-oreille. Couper le payant, c’est assécher la source de l’organique.

L’organique comme pilier de réassurance

Si le payant est le moteur, l’organique est le châssis et la carrosserie de la voiture. Il donne de la crédibilité, de la confiance et de la profondeur à la marque. Imaginez voir une publicité très convaincante, cliquer, et arriver sur un compte Instagram vide, sans interaction, sans histoire. Votre confiance s’effondrerait instantanément. ‘C’est de la bonne réassurance. C’est-à-dire que c’est important comme tu dis quand les gens ils arrivent sur ton Insta que l’Insta soit beau, qu’il y ait des gens qui suivent et cetera, qu’il aient des commentaires et tout.’ Notre présence organique sur Instagram, même si son reach direct est faible, est un investissement crucial pour la performance de nos publicités. Elle prouve que nous sommes une marque légitime, appréciée, avec une communauté active. C’est la preuve sociale qui transforme un prospect curieux en un client confiant. Les deux canaux se nourrissent donc mutuellement : le payant amène le trafic, et l’organique le rassure et l’aide à convertir. Les mesurer de manière complètement cloisonnée serait une erreur d’analyse fondamentale.

Le cas TikTok : pourquoi la course à la visibilité peut être un piège

Dans notre quête initiale de diversification, TikTok était évidemment sur notre radar. La plateforme promet un reach organique potentiellement massif, des coûts publicitaires plus bas, et un accès à une audience plus jeune. C’est un cocktail très séduisant. Nous avons donc testé, recruté des talents spécialisés, et produit du contenu spécifiquement pour ce canal. Notre conclusion est sans appel : pour une marque comme la nôtre, axée sur la performance et la conversion, TikTok est un outil complexe, à double tranchant.

Le principal avantage de TikTok est sa capacité à générer de la visibilité en haut de tunnel. ‘C’est très bien en visibilité en haut de funnel en fait mais en perf c’est un peu plus difficile à lire comme comme résultat.’ Le problème est que cette visibilité est souvent décorrélée de l’intention d’achat. Les utilisateurs de TikTok sont là pour se divertir, pour scroller à l’infini. Ils sont dans une posture passive de consommation de contenu, et la moindre sollicitation commerciale est perçue comme une interruption. Une vidéo peut faire un million de vues parce qu’elle est drôle ou surprenante, mais les spectateurs n’associent pas forcément ce moment de divertissement à la marque ou au produit. C’est le syndrome de la ‘vidéo de chat’ que nous évoquions en interne : ‘Si les gens ils like un chat, ils savent pas qu’ils ont liké ta marque… En fait ils ont liké un chat et ils ont pas liké ta marque.’ Une vue sur TikTok n’a pas la même valeur qu’une vue sur une publicité Instagram où l’utilisateur est plus habitué aux propositions commerciales.

Le défi du renouvellement créatif permanent

L’autre défi majeur, et peut-être le plus important, est la durée de vie extraordinairement courte des créatifs. C’est le point qui a scellé notre décision de ne pas en faire un canal prioritaire. ‘Là où une bonne créa sur Facebook, tu peux la remettre pendant des mois et des mois, une bonne créa sur TikTok au bout de 2 semaines elle s’essouffle.’ C’est un changement de paradigme complet. Sur Facebook/Instagram, quand on trouve une publicité ‘gagnante’, on peut capitaliser dessus pendant longtemps. Sur TikTok, il faut être une véritable usine à contenu. La fraîcheur est reine. Cela implique des ressources humaines et financières considérables pour constamment produire, tester et renouveler les vidéos. L’investissement en temps pour créer une vidéo qui ne sera performante que 15 jours est difficile à justifier quand on peut, avec le même effort, créer une publicité qui générera des ventes pendant 3 mois sur Instagram. Pour nous, le calcul du retour sur investissement, en incluant le coût de production interne, était clairement en défaveur de TikTok comme canal de performance principal. C’est un excellent levier de notoriété, mais pour l’acquisition pure, son modèle ne correspondait pas à notre stratégie de focalisation et d’efficacité.

Conclusion : La focalisation, notre super-pouvoir dans un monde de distractions

Le parcours de 900.care est une ode à la simplicité stratégique dans un monde marketing qui pousse à la complexité. Nous avons appris, parfois à nos dépens, que courir plusieurs lièvres à la fois est le meilleur moyen de n’en attraper aucun. Notre décision de nous concentrer à 100% sur Facebook et Instagram n’était pas un aveu de faiblesse ou un manque d’ambition, mais tout le contraire : c’était l’affirmation d’une ambition dévorante de devenir les meilleurs dans un domaine précis.

Les points clés de notre philosophie sont simples. Premièrement, identifiez le canal qui sur-performe pour vous et consacrez-y l’essentiel de vos ressources. L’excellence sur un canal est plus puissante que la médiocrité sur dix. Deuxièmement, comprenez que les plateformes comme Facebook ne sont pas mortes ; elles exigent simplement un niveau de maîtrise plus élevé. La hausse des coûts est un filtre qui élimine la concurrence peu sophistiquée et récompense les experts. Enfin, ne séparez jamais le payant de l’organique. Le premier est le carburant qui alimente constamment le second. Sans ‘sang neuf’ publicitaire, votre bouche-à-oreille finira par s’essouffler.

Si vous êtes un entrepreneur ou un marketeur qui se sent submergé par la pression d’être partout, prenez un instant. Respirez. Regardez vos données. Où se trouvent vos 20% d’efforts qui génèrent 80% de vos résultats ? C’est là que se trouve votre or. Doublez la mise sur ce point fort. Devenez-y obsessionnellement bon. Optimisez chaque détail, de la publicité à la page de remerciement. Dans un monde bruyant et distrait, la capacité à se concentrer n’est pas juste une stratégie, c’est un super-pouvoir. C’est celui qui nous a permis de construire 900.care, et c’est celui qui peut, peut-être, transformer votre entreprise.


Foire Aux Questions (FAQ)

Pourquoi 900.care a-t-il choisi de se concentrer uniquement sur les publicités Facebook et Instagram ?

Après une phase initiale où de nombreux canaux ont été testés (Google Ads, influence, TikTok, TV, etc.), 900.care a constaté que les publicités sur Facebook et Instagram surperformaient considérablement tous les autres leviers. La décision a été prise de concentrer 100% des ressources (temps, budget, attention) sur ce canal pour y atteindre un niveau d’excellence, plutôt que de diluer les efforts. Cette stratégie de focalisation permet de maîtriser en profondeur tous les aspects de la chaîne d’acquisition, de la créativité publicitaire à l’optimisation du site et la rétention client, créant ainsi un avantage compétitif durable.

‘On s’est rendu compte qu’il y avait un truc sur lequel on était très bon, c’était les ads sur Facebook et Insta. Et à un moment en fait, on s’est dit bah c’est on va faire que ça et on va le faire en gros l’objectif qu’on se donne c’est de dire il faut qu’on devienne les meilleurs du monde là-dessus.’

Est-il vraiment possible de scaler une marque e-commerce uniquement avec Facebook Ads ?

Oui, absolument. 900.care est la preuve que le mythe selon lequel on ne peut pas scaler une entreprise uniquement avec Facebook est faux, du moins dans les premières phases de croissance. L’audience potentielle sur les plateformes de Meta en France est suffisamment vaste pour soutenir une croissance jusqu’à plusieurs dizaines de millions d’euros de chiffre d’affaires. Le véritable enjeu n’est pas la taille de l’audience de la plateforme, mais la capacité de l’annonceur à devenir excellent en création publicitaire, en ciblage et en optimisation de la conversion pour continuer à toucher cette audience de manière rentable à grande échelle.

‘Avant de taper 50 millions de chiffres d’affaires, je pense que tu peux scaler… le mythe de on peut pas scaler sur Facebook en fait… c’est pas le cas pour nous quoi.’

Quelle est la principale différence de performance entre TikTok Ads et Facebook Ads pour 900.care ?

La principale différence réside dans l’intention de l’utilisateur et la durée de vie des créatifs. TikTok est excellent pour la visibilité et la notoriété (‘haut de funnel’), mais il est plus difficile d’y mesurer des performances de conversion directes car les utilisateurs ne sont pas dans une démarche d’achat. Surtout, une publicité performante sur TikTok s’épuise en environ deux semaines, exigeant une production de contenu quasi continue. Sur Facebook et Instagram, une ‘créa winner’ peut générer des ventes pendant des mois, offrant un bien meilleur retour sur l’investissement temps et créatif.

‘Là où une bonne créa sur Facebook, tu peux la remettre pendant des mois et des mois, une bonne créa sur TikTok au bout de 2 semaines elle s’essouffle.’

Comment 900.care justifie-t-il de ne pas investir dans le SEO ?

La stratégie de 900.care est dictée par la nature de ses produits. Personne ne se lève le matin en cherchant activement sur Google ‘changer de dentifrice’ ou ‘gel douche innovant’. La demande pour ces produits de consommation courante est latente, elle doit être créée. Le SEO est un levier de capture de la demande existante. Pour 900.care, il est plus efficace de créer le ‘déclic’ chez le consommateur via des vidéos éducatives et percutantes sur des plateformes de découverte comme Facebook et Instagram, où l’on peut interrompre l’utilisateur et lui apprendre quelque chose qu’il ne savait pas.

‘Personne tu as déjà fait une recherche sur le dentifrice ? Non… C’est ça tout le défi aussi, c’est bien comprendre la nature de ton produit, c’est-à-dire que nous il y a personne qui se lève le matin en se disant putain, j’ai vraiment très envie de changer de mon [dentifrice].’

Le paid media est-il indispensable pour développer le bouche-à-oreille ?

Oui, il est considéré comme le carburant indispensable du bouche-à-oreille. Le bouche-à-oreille, ou la viralité, s’épuise naturellement si la marque n’acquiert pas constamment de nouveaux clients. Chaque client acquis via la publicité (‘paid media’) est une nouvelle ‘graine’ qui peut potentiellement parler de la marque à son entourage. Sans cet apport continu de ‘sang neuf’ via le payant, le cercle de recommandations se tarit. Le payant et l’organique (bouche-à-oreille) sont donc dans une relation de symbiose : le premier alimente le second en permanence.

‘Si tu recrutes pas de nouveaux clients en mettant du payant, à un moment ton bouche à oreille il se termine… si tu injectes pas du sang neuf.’

Quelle est la durée de vie d’une bonne créa publicitaire sur TikTok par rapport à Instagram ?

Il y a une différence drastique. Selon l’expérience de 900.care, une bonne publicité sur TikTok a une durée de vie très courte, de l’ordre de deux semaines avant de s’essouffler et de voir ses performances chuter. Cela est dû à la nature de l’algorithme et à la consommation rapide de contenu sur la plateforme. En comparaison, une publicité très performante (‘winner’) sur Facebook ou Instagram peut rester efficace et être diffusée pendant des mois, ce qui rend l’investissement dans sa création beaucoup plus rentable sur le long terme.

‘Une bonne créa sur Facebook, tu peux la remettre pendant des mois et des mois, une bonne créa sur TikTok au bout de 2 semaines elle s’essouffle.’

Le reach organique sur Instagram est-il vraiment mort pour les marques ?

Pour l’acquisition de nouveaux clients, oui, le reach organique est devenu très faible. Les plateformes comme Instagram et Facebook limitent volontairement la portée organique des publications de marques pour les inciter à dépenser en publicité. Cependant, le profil Instagram organique n’est pas inutile. Son rôle a changé : il sert désormais principalement de ‘réassurance’ et de preuve sociale. Un prospect qui découvre la marque via une publicité ira souvent vérifier le compte Instagram. Un profil soigné, avec une communauté engagée, est crucial pour valider le sérieux de la marque et aider à la conversion.

‘Facebook Insta maintenant c’est complètement loqué, ils font exprès de faire baisser le reach organique des marques pour que tu dépenses en en pub… c’est de la bonne réassurance.’

Quel est le principal conseil de 900.care pour une marque qui débute son acquisition ?

Le conseil principal est de résister à la tentation de la dispersion et de se focaliser. Plutôt que d’essayer d’être présent sur tous les canaux à la mode, il faut identifier le canal qui fonctionne le mieux pour son produit et son audience, même à petite échelle, et y consacrer la majorité de ses efforts. L’objectif doit être de devenir excellent sur ce canal unique. C’est en maîtrisant parfaitement un levier que l’on obtient les meilleures performances et que l’on peut scaler efficacement, car cela permet de concentrer son temps, son budget et son attention pour optimiser chaque détail.

‘S’il y a un truc que tu fais excellemment bien et qui marche extrêmement bien mets la plupart de ton budget là-dedans et et cherche pas à aller trop enfin sur tous les canaux possibles et imaginable parce que c’est ce que l’on lit sur LinkedIn.’


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