“Meta est mort”, vraiment ? Mon décryptage des résultats qui prouvent le contraire
Je l’entends presque tous les jours : “Facebook, c’est fini”, “plus personne n’est sur Instagram”, “Meta est en perte de vitesse face à TikTok”. Ces phrases, vous les avez sûrement entendues, voire pensées. Après une année 2022 compliquée, marquée par les conséquences d’iOS 14, des investissements colossaux dans un métavers encore flou et une concurrence féroce, le doute était permis. Beaucoup d’annonceurs, peut-être vous y compris, se sont demandé s’il fallait encore miser sur cette plateforme. Pourtant, comme je le répète souvent, ‘dans le digital, ce qui était vrai aujourd’hui, ne le sera peut-être plus demain’. Et cette phrase n’a jamais été aussi juste qu’aujourd’hui. Les résultats trimestriels de Meta pour le dernier trimestre 2023 sont tombés, et ils ne sont pas seulement bons, ils sont spectaculaires. Ils pulvérisent les doutes et dessinent une trajectoire incroyablement prometteuse pour 2024.
En tant que spécialiste des Social Ads qui accompagne des marques au quotidien sur cette plateforme, j’ai vu les performances s’améliorer de mois en mois pour nos clients tout au long de 2023. Je sentais que quelque chose avait changé, que la machine était non seulement réparée, mais qu’elle tournait plus vite et plus fort qu’avant. Les résultats officiels sont venus confirmer ce que nous vivions sur le terrain. Loin d’être moribonde, l’entreprise de Mark Zuckerberg a réalisé une des plus belles remontées de son histoire. Mais au-delà des gros titres et des chiffres qui donnent le tournis, que signifient réellement ces annonces pour vous, entrepreneur ou responsable marketing ? Comment ces stratégies vont-elles impacter vos campagnes publicitaires, vos coûts d’acquisition et vos opportunités de croissance en 2024 ?
Dans cet article, je vais faire ce que je fais de mieux : tout dégrossir pour vous. Nous allons plonger ensemble au cœur du réacteur Meta. D’abord, nous analyserons les chiffres clés pour comprendre l’ampleur de cette résurrection. Ensuite, et c’est le plus important, je décortiquerai les 7 points d’attention cruciaux pour les annonceurs et les grandes orientations stratégiques de Meta pour l’année à venir, notamment leur offensive massive dans l’intelligence artificielle. Attachez votre ceinture, car ce que vous allez découvrir risque de changer votre perception de la plateforme et, je l’espère, vous donnera les clés pour booster votre acquisition en ligne.
Une résurrection spectaculaire : les chiffres de Meta en 2023 qui défient toutes les prédictions
Pour bien mesurer le chemin parcouru, il faut se souvenir d’où l’on vient. Fin 2022, le tableau était sombre. Meta venait de connaître sa toute première baisse de revenus annuelle. Le cours de l’action s’était effondré. Les critiques fusaient sur les milliards dépensés dans le métavers, un projet jugé par beaucoup comme un échec prématuré. La menace TikTok semblait sur le point de détrôner le roi des réseaux sociaux. Pourtant, un an plus tard, le discours a radicalement changé. L’année 2023, déclarée “année de l’efficacité” par Zuckerberg, a porté ses fruits au-delà de toutes les espérances. Les chiffres ne mentent pas, et ceux de Meta racontent une histoire de résilience, d’adaptation et de puissance retrouvée.
Des revenus et des bénéfices qui explosent
Le chiffre le plus marquant, celui qui a fait bondir l’action en bourse, est sans conteste celui des revenus. Imaginez : ‘ils ont annoncé quand même 40,1 milliards de revenus au Q4 2023 soit plus de 25 % de croissance par rapport au Q4 de 2022’. Une croissance de 25% pour une entreprise de cette taille est tout simplement colossale. C’est le signal que non seulement les annonceurs sont revenus en masse, mais qu’ils dépensent plus, car ils obtiennent des résultats. Mais le plus impressionnant est peut-être la ligne du dessous : le bénéfice net a triplé sur la même période. Cela montre que Meta a réussi son pari : optimiser ses coûts, se recentrer sur son cœur de métier – la publicité – et rendre sa machine plus rentable que jamais. Pour nous, annonceurs, c’est une excellente nouvelle. Une plateforme rentable est une plateforme qui a les moyens d’investir massivement dans les technologies qui améliorent nos performances, et c’est exactement ce qu’ils font.
Une base d’utilisateurs plus massive et engagée que jamais
La critique récurrente était que les gens quittaient les plateformes de Meta. Les chiffres prouvent l’exact opposé. Le nombre d’utilisateurs actifs quotidiens sur l’ensemble des applications (Facebook, Instagram, WhatsApp, Messenger) a atteint 3,19 milliards, soit une hausse de 8% en un an. Plus fou encore, ‘chaque mois, on a 3,98 milliards de personnes, on va dire 4 milliards qui utilisent au moins une fois une application Meta soit finalement une personne sur deux dans le monde’. Prenez une seconde pour visualiser ce que cela signifie. La moitié de la population mondiale se connecte à cet écosystème chaque mois. Facebook seul, que l’on dit sur le déclin, compte 2,11 milliards d’utilisateurs quotidiens. Loin de s’éroder, la base d’utilisateurs se consolide et s’élargit, offrant aux annonceurs une portée publicitaire tout simplement inégalée et inégalable à ce jour.
La revanche sur 2022 : une croissance retrouvée
Le contraste avec l’année précédente est saisissant. En 2022, Meta avait vécu un traumatisme en voyant ses revenus diminuer par rapport à 2021. Comme je le soulignais dans le podcast, ‘l’année 2022 était leur pire année puisqu’ils ont fait tout juste 116,6 milliards de revenus alors qu’en 2021, ils avaient fait 117,9 milliards de revenus’. Cette légère baisse avait été perçue comme un signe de déclin majeur. Or, en 2023, l’entreprise a généré 134 milliards de revenus, soit 16% de plus que l’année noire de 2022. Cette reprise spectaculaire des revenus, couplée à une explosion des marges opérationnelles qui sont passées de 28,9 milliards à 46,7 milliards en un an (+62%), prouve que la plateforme a non seulement surmonté les défis d’iOS 14, mais qu’elle a construit un système publicitaire encore plus robuste et efficace qu’auparavant, largement grâce à l’intelligence artificielle.
Ces chiffres sont impressionnants, c’est un fait. Mais en tant qu’annonceur, que devez-vous concrètement en retenir pour vos campagnes en 2024 ? Au-delà de la santé financière du groupe, c’est la stratégie sous-jacente qui nous intéresse. C’est là que ça devient passionnant. J’ai analysé en profondeur leur communication pour en extraire les points d’attention cruciaux qui vont directement impacter votre façon de faire de la publicité cette année.
Au cœur du réacteur : L’IA comme moteur absolu de la performance publicitaire en 2024
Si un seul mot devait résumer la stratégie de Meta pour 2024, ce serait : Intelligence Artificielle. Ce n’est plus un simple buzzword ou une fonctionnalité parmi d’autres. C’est le système nerveux central de toute l’entreprise. C’est l’IA qui a permis de compenser la perte de données due à iOS 14 en créant des modèles prédictifs plus performants. C’est l’IA qui alimente les algorithmes de recommandation pour nous garder captifs sur les Reels. Et c’est l’IA qui va transformer en profondeur la manière dont nous créons et gérons nos campagnes publicitaires. Zuckerberg l’a admis sans détour : l’IA a été le principal catalyseur de l’amélioration de l’efficacité publicitaire. Et en 2024, ils passent à la vitesse supérieure.
Lama 3 : L’offensive de Meta pour un assistant IA omniprésent
Le premier grand projet est le développement de leur propre modèle d’IA, baptisé Lama. La prochaine itération, Lama 3, est au cœur de leur stratégie. L’objectif est clair : ‘Meta souhaite développer davantage leur assistant IA qui sera appelé Lama 3 […] l’idée c’est vraiment de proposer un assistant IA qui peut être adopté par les entreprises, les consommateurs et les développeurs’. Il ne s’agit pas de créer un simple concurrent à ChatGPT. L’ambition est d’intégrer cet assistant au cœur de WhatsApp, Messenger, Instagram et Facebook. Pour les utilisateurs, cela pourrait signifier une nouvelle façon de rechercher de l’information ou d’interagir avec les contenus. Pour les entreprises, c’est la promesse d’outils de service client surpuissants et automatisés. Et pour nous, annonceurs, même si les applications directes ne sont pas encore définies, on peut imaginer un futur où l’on décrirait nos objectifs à l’IA pour qu’elle construise une campagne de A à Z. Le fait qu’ils misent sur une technologie open source est aussi un signal fort, favorisant une adoption et une innovation plus rapides.
Advantage+ : L’automatisation intelligente étendue à tous les objectifs
Vous connaissez sans doute les campagnes Advantage+ Shopping (ASC), cette petite révolution qui a simplifié la création de campagnes de vente en automatisant le ciblage et les placements pour se concentrer sur l’essentiel : la créa. Cette approche a tellement bien fonctionné que Meta a décidé de l’étendre. En 2024, ‘ils veulent faciliter également l’accès aux fonctionnalités Advantage Plus à d’autres objectifs publicitaires’, comme le trafic, l’engagement ou la génération de prospects. On a déjà vu un avant-goût avec les ‘Lead Taylor Ads’ pour les prospects. Concrètement, cela signifie moins de temps passé à configurer des audiences complexes et plus de confiance accordée à l’algorithme pour trouver les bonnes personnes. Le rôle de l’annonceur évolue : nous devenons des stratèges qui nourrissent la machine avec les meilleures créas et les meilleures offres, plutôt que des techniciens qui règlent des dizaines de paramètres. C’est un changement de paradigme majeur à intégrer dans votre approche.
L’IA générative au service de la créa : la fin du syndrome de la page blanche ?
La créativité reste le levier numéro un de la performance, mais c’est aussi là que le bât blesse pour beaucoup d’annonceurs. Meta l’a bien compris et déploie une suite d’outils d’IA générative directement dans le gestionnaire de publicités. Bientôt, vous pourrez générer des variations de vos textes publicitaires, ou encore étendre vos images pour les adapter à tous les formats (expansion d’image). J’ai eu la chance de tester l’une de ces fonctionnalités sur un compte client, et je dois avouer que j’ai été bluffé. Comme je le partageais, ‘on a pu constater sur un de nos comptes qu’on avait déjà active une des fonctionnalités […] et on a trouvé que finalement ce que Meta proposé était plutôt intéressant’. L’IA a généré des variations pertinentes à partir d’un texte de base en anglais. L’objectif n’est pas de remplacer les copywriters ou les créatifs, mais de leur donner un assistant surpuissant pour tester plus d’idées, plus vite, et ne jamais être à court d’inspiration. C’est une aide précieuse pour augmenter le volume et la diversité de vos tests créatifs, ce qui est la clé du succès sur la plateforme aujourd’hui.
L’IA est le moteur, c’est clair, mais où Meta nous dirige-t-il exactement avec cette nouvelle puissance de calcul ? Les résultats du Q4 révèlent des tendances de fond sur les formats publicitaires qui gagnent en traction et qui devraient être au cœur de vos réflexions stratégiques. Comprendre ces formats est la clé pour allouer correctement votre budget cette année et ne pas passer à côté des plus grandes opportunités.
Les nouveaux terrains de jeu : Où investir votre budget publicitaire sur Meta en 2024 ?
Avec un algorithme de plus en plus autonome, le choix des bons objectifs et des bons formats publicitaires devient un levier stratégique encore plus important. L’analyse des communications de Meta met en lumière trois domaines où ils concentrent leurs efforts et où, par conséquent, les annonceurs devraient porter une attention toute particulière. Ce sont les futurs relais de croissance, les formats qui bénéficient des dernières innovations et qui répondent le mieux aux nouveaux usages des consommateurs.
Click-to-Message Ads : La conversation comme nouvelle conversion
Le premier format mis en avant est celui des publicités qui incitent à démarrer une conversation sur Messenger, Instagram Direct ou WhatsApp. Meta a révélé que ‘les publicités incitant les utilisateurs à envoyer des messages, donc ce que Meta appelle les click to message Ads ont montré une forte croissance’. Pourquoi ce succès ? Parce qu’elles créent un pont direct et personnalisé entre la marque et le client potentiel. À l’ère de l’automatisation, une conversation humaine (ou simulée par une IA bien programmée) a une valeur immense. Pour un site e-commerce, c’est l’occasion de répondre à une question sur une taille et de conclure une vente. Pour une entreprise de services, c’est un moyen ultra-efficace de qualifier un prospect et de prendre un rendez-vous. Pour du B2B, c’est un canal privilégié pour engager des décideurs. En 2024, considérez la conversation non plus comme une étape de service client, mais comme un véritable objectif de conversion. L’investissement de Meta dans des IA conversationnelles pour les entreprises ne fait que renforcer cette tendance.
Shop Ads et le commerce in-app : le rêve d’un parcours d’achat sans friction
Meta n’a jamais caché son ambition de devenir une plateforme de commerce à part entière. Les Shop Ads, ces publicités dynamiques basées sur votre catalogue de produits, sont la pierre angulaire de cette stratégie. Elles connaissent une progression fulgurante, avec un taux de croissance annuel de 2 milliards de dollars. L’objectif ultime est clair : ‘l’idée à mon avis ben c’est qu’ils souhaitent un jour que l’on puisse acheter directement à même la plateforme’. Ce parcours d’achat sans friction, où l’utilisateur découvre un produit et l’achète sans jamais quitter Instagram ou Facebook, est le Saint Graal. Pour Meta, c’est un moyen de récupérer des données de conversion précieuses, indépendantes des restrictions d’Apple. Pour les annonceurs, cela pourrait signifier des taux de conversion bien plus élevés. Même si le checkout natif n’est pas encore généralisé, la tendance est là. Simplifier l’intégration des catalogues et optimiser les Shop Ads doit être une priorité pour tous les e-commerçants cette année.
Les Reels : Plus qu’un format, un écosystème de recommandation
Le succès des Reels n’est plus à démontrer. C’est la réponse de Meta à TikTok, et quelle réponse ! Le chiffre partagé par Zuckerberg est ahurissant : ‘plus de 3,5 milliards de reshares chaque jour’. Ce n’est pas juste un chiffre d’engagement, c’est la preuve que le moteur de recommandation basé sur l’IA est d’une efficacité redoutable. Il parvient à identifier et à diffuser massivement les contenus les plus pertinents pour chaque utilisateur. Pour les annonceurs, cela signifie que les Reels ne sont plus une simple option, mais le principal canal de découverte sur la plateforme. Une publicité performante au format Reel peut obtenir une portée organique et virale bien supérieure à son budget initial. De plus, Meta a annoncé vouloir unifier ses algorithmes de recommandation à travers tous les formats vidéo. Cela veut dire que la qualité et la pertinence de votre contenu vidéo, quel qu’il soit, seront encore plus récompensées. En 2024, penser “vidéo first” et maîtriser les codes des Reels est non-négociable.
Nous avons vu les chiffres, la technologie IA et les formats publicitaires clés. Mais que nous dit cette communication sur la vision à long terme de Zuckerberg ? Au-delà des publicités qui génèrent la quasi-totalité des revenus aujourd’hui, Meta construit un écosystème global où chaque application, de WhatsApp à Threads, a un rôle stratégique à jouer pour consolider sa domination et ouvrir de nouvelles frontières de monétisation.
Au-delà de la publicité : La vision à long terme de Meta et ses nouvelles frontières
Comprendre Meta uniquement à travers le prisme de la publicité serait une erreur. La force de l’entreprise réside dans son écosystème d’applications qui touchent tous les aspects de notre vie numérique. Les annonces du T4 2023 nous donnent des indices précieux sur la manière dont Meta compte renforcer cet écosystème pour assurer sa croissance future. Ces développements, même s’ils ne sont pas directement liés à la publicité aujourd’hui, préparent le terrain pour les opportunités de demain.
WhatsApp et la messagerie d’entreprise : la prochaine révolution du service client ?
WhatsApp est le géant endormi de l’écosystème Meta. Avec plus de deux milliards d’utilisateurs, son potentiel de monétisation est immense. La croissance des Communautés et le succès de la nouvelle fonctionnalité “Channels” (Actu en français), qui a attiré plus de 500 millions d’utilisateurs actifs mensuels en quelques mois, montrent que l’engagement est bien là. La prochaine étape est la monétisation via les entreprises. Meta a été très clair sur ce point : ‘ils avancent dans leur tests initiaux sur WhatsApp et Messenger pour des IA destinés aux entreprises qui leur offrira un support conversationnel en chat’. Imaginez pouvoir gérer tout votre service client, vos prises de rendez-vous et même une partie de vos ventes via des conversations automatisées par l’IA sur WhatsApp. C’est une opportunité colossale qui se dessine, et les entreprises qui prendront le virage en premier auront un avantage concurrentiel certain.
Threads : Le phénix qui renaît de ses cendres ?
Lancée en grande pompe puis rapidement jugée comme un échec par de nombreux médias, l’application Threads, concurrente de X (anciennement Twitter), est en réalité sur une très bonne dynamique. Contrairement aux idées reçues, ‘l’application connait une croissance qui est régulière avec plus de 130 millions d’utilisateurs actifs mensuels’. Zuckerberg a même précisé qu’il y a aujourd’hui plus d’utilisateurs actifs que lors du pic de lancement. Pour Meta, c’est une victoire stratégique. Ils affaiblissent un concurrent direct et construisent une nouvelle plateforme sociale qui pourra, à terme, devenir un nouvel inventaire publicitaire. Pour les annonceurs, il n’y a pas d’urgence à s’y positionner, mais c’est une plateforme à surveiller de très près en 2024. Son intégration de plus en plus poussée avec Instagram pourrait accélérer encore son adoption.
Et le Métavers dans tout ça ? La vision discrète mais persistante
Le métavers, le grand projet qui a tant fait parler et coûté si cher, semble avoir été relégué au second plan. On a parlé d’un ‘échec présumé du du Metaverse enterré assez vite en 2022’. Pourtant, il ne faut pas l’enterrer si vite. La branche Reality Labs a dépassé le milliard de dollars de revenus au T4, une hausse de 47% sur un an. C’est la preuve qu’il existe un marché naissant pour leurs casques Quest. Dans sa présentation, Zuckerberg a d’ailleurs bien pris soin de lier les deux projets d’avenir en parlant de sa vision ‘d’intégrer l’IA et il a même noté le métavers dans nos vies’. La stratégie semble claire : le cœur de métier, la publicité boostée à l’IA, finance la recherche et le développement de cette vision à très long terme. Pour les annonceurs, le métavers n’est pas une préoccupation pour 2024, mais il est important de comprendre qu’il reste l’horizon stratégique de l’entreprise.
Conclusion : Meta est plus vivant que jamais, êtes-vous prêt à en profiter ?
Alors, Meta est-il mort ? Après cette analyse approfondie, la réponse est un non retentissant. L’entreprise a non seulement survécu à une des périodes les plus difficiles de son histoire, mais elle en est ressortie plus forte, plus efficace et plus innovante. Les résultats de 2023 ne sont pas un simple rebond, ils sont le fruit d’une transformation stratégique profonde, orchestrée autour de l’intelligence artificielle. Cette IA n’est pas un gadget, elle est le nouveau cœur du réacteur qui alimente chaque aspect de la plateforme, de la performance publicitaire à la recommandation de contenu.
Pour nous, annonceurs et entrepreneurs, le message est clair : ignorer Meta en 2024 serait une erreur stratégique majeure. La plateforme offre une portée inégalée, des outils publicitaires de plus en plus puissants et automatisés, et des formats innovants qui collent aux nouveaux usages. La conversation, le commerce intégré et la vidéo courte sont les terrains de jeu sur lesquels il faudra exceller. Le défi n’est plus tant de maîtriser la technique que de nourrir l’algorithme avec une stratégie créative solide et une offre irrésistible. C’est pour cette raison que je suis convaincu que la régie de Meta reste encore à ce jour la plus puissante et la plus efficace pour développer son entreprise en ligne.
L’écosystème continue de s’étendre et de se renforcer, avec des opportunités passionnantes qui se dessinent du côté de la messagerie d’entreprise. Nous sommes à un tournant où la technologie nous permet de nous concentrer sur ce qui compte vraiment : le message, la créativité, et la relation avec nos clients. Si vous souhaitez vous faire accompagner pour exploiter tout le potentiel de cette machine et faire passer vos campagnes au niveau supérieur, notamment si vous visez des dépenses supérieures à 1000€ par jour, n’hésitez pas à me contacter. Un diagnostic de votre compte publicitaire peut révéler des opportunités de croissance insoupçonnées. Le train Meta est lancé à pleine vitesse en 2024. La seule question est : êtes-vous à bord ?
Foire aux questions (FAQ)
Meta est-il toujours une plateforme publicitaire pertinente en 2024 ?
Absolument. Les résultats du T4 2023 le prouvent sans équivoque. Avec une croissance des revenus publicitaires de 25% et une base de près de 4 milliards d’utilisateurs mensuels, Meta est non seulement pertinent, mais plus puissant que jamais. La plateforme a démontré une résilience et une capacité d’innovation impressionnantes, notamment grâce à l’IA, ce qui en fait un canal d’acquisition incontournable pour la grande majorité des entreprises en 2024. L’amélioration continue des performances publicitaires observée sur le terrain confirme cette tendance de fond.
‘l’année 2023 de Meta a été incroyable. Comme je vous disais déjà même avant de connaître leurs résultats que nous on avait obtenu des super résultats pour nos clients et des très bonnes tendances en publicité. on a vu vraiment les résultats s’améliorer de mois en mois.’
Quels sont les principaux axes de développement de Meta pour 2024 ?
La stratégie de Meta pour 2024 repose sur deux piliers majeurs. Le premier est l’investissement massif et généralisé dans l’intelligence artificielle pour améliorer tous les aspects de la plateforme : performance des publicités, algorithmes de recommandation (Reels), et création d’un assistant IA intégré (Lama 3). Le second pilier est l’enrichissement de l’écosystème avec un focus sur la messagerie d’entreprise (WhatsApp et Messenger) comme futur moteur de croissance, et le développement continu de plateformes comme Threads.
‘Zuckerberg a également expliqué qu’un objectif majeur pour Meta, c’est de fournir aux entreprises, aux développeurs et aux particuliers un assistant IA, ce qui pourrait d’après lui aider Meta à rester compétitif face à Microsoft et Google.’
Comment l’IA va-t-elle concrètement impacter mes campagnes publicitaires sur Meta ?
L’IA va transformer votre manière de faire de la publicité sur trois niveaux. Premièrement, via l’extension des fonctionnalités Advantage+ à plus d’objectifs, l’IA va automatiser davantage le ciblage et l’optimisation, vous demandant de vous concentrer sur la stratégie et la créa. Deuxièmement, les outils d’IA générative (variations de texte, expansion d’image) intégrés au gestionnaire de publicités vont vous aider à produire et tester plus de créatifs, plus rapidement. Enfin, des modèles d’IA plus avancés en arrière-plan continueront d’améliorer la performance globale de la diffusion de vos campagnes.
‘globalement ce qu’ils veulent, c’est ajouter encore des couches d’automatisation pour vous permettre ben de mieux performer sur Meta sans forcément que vous ayez à travailler plus.’
Dois-je me concentrer sur les Reels pour mes publicités vidéo ?
Oui, les Reels doivent être au cœur de votre stratégie vidéo. Avec plus de 3,5 milliards de partages quotidiens, c’est le format qui bénéficie du moteur de recommandation le plus puissant et qui génère le plus d’engagement. Cependant, Meta a annoncé une initiative très intéressante : unifier ses algorithmes de recommandation pour tous les types de vidéos. Cela signifie qu’à l’avenir, tout contenu vidéo de qualité, quel que soit son format, aura plus de chances d’être découvert. Les Reels restent la priorité, mais la qualité globale de votre production vidéo sera de plus en plus récompensée.
‘la plus grande opportunité à venir pour Meta, c’est l’unification de leurs algorithmes de recommandation à travers les Reels et les autres types de vidéos parce que selon eux, ça aidera les utilisateurs à découvrir le meilleur contenu à travers leurs différentes plateformes.’
Quelle est la place du commerce en ligne (e-commerce) dans la stratégie de Meta ?
Le e-commerce est une priorité absolue pour Meta. L’entreprise investit massivement pour rendre l’expérience d’achat la plus fluide possible. Cela passe par l’amélioration des Shop Ads, qui connaissent une croissance très rapide, et la simplification de l’intégration des catalogues produits. L’objectif à long terme est de permettre aux utilisateurs d’acheter directement sur la plateforme (Facebook et Instagram Shops) sans friction. Pour les e-commerçants, cela représente une opportunité majeure de capter les clients au moment de la découverte et d’augmenter les taux de conversion.
‘Meta nous a précisé que ben ce type de publicité progresse assez bien avec un taux de croissance annuel de 2 milliards de dollars au 4e trimestre. c’est évidemment énorme et Meta fait tout pour simplifier leur création.’
Les ‘Click-to-Message Ads’ sont-elles efficaces pour tous les types d’entreprises ?
Oui, leur polyvalence est l’une de leurs plus grandes forces. Ce format publicitaire, qui redirige vers une conversation Messenger, Instagram ou WhatsApp, a montré une très forte croissance car il s’adapte à de nombreux objectifs. Pour l’e-commerce, il permet de répondre aux questions pré-achat. Pour les entreprises de services (coaching, immobilier, etc.), il est parfait pour la qualification de prospects. Pour le B2B, il ouvre un canal de discussion direct avec des clients potentiels. C’est un excellent moyen de créer un lien personnel et d’accompagner les clients en bas de tunnel de conversion.
‘d’après eux, ce qui indique une adoption croissante par les annonceurs pour aller chercher des conversions en bas du funnel. concrètement, ces publicités là où vous allez rediriger l’utilisateur vers une conversation par message […] et bien un format qui est en train de se développer.’
Le métavers est-il un projet abandonné par Meta ?
Non, loin de là. Même si la communication s’est recentrée sur l’IA en 2023, le métavers reste la vision à très long terme de Mark Zuckerberg. La branche Reality Labs, qui développe les casques et technologies associées, a d’ailleurs dépassé le milliard de dollars de revenus au dernier trimestre, avec une croissance de 47%. La stratégie actuelle consiste à utiliser les profits colossaux de l’activité publicitaire, boostée par l’IA, pour financer ces recherches et développements qui prendront des années à mûrir. C’est un pari sur l’avenir, pas un projet abandonné.
‘leur branche Reality Labs bah qui concerne tous les produits liés à la réalité augmentée, le méta notamment leur leur casque Quest a dépassé le milliard de revenus soit une hausse de 47 % d’une année sur l’autre.’
La croissance des utilisateurs de Facebook et Instagram ralentit-elle ?
Contrairement à une idée répandue, la croissance de la base d’utilisateurs de Meta ne ralentit pas, elle a même accéléré en 2023. Le nombre d’utilisateurs actifs quotidiens sur l’ensemble des applications a augmenté de 8% en 2023, contre seulement 4% l’année précédente. Avec près de 4 milliards d’utilisateurs mensuels, soit la moitié de la population mondiale, l’écosystème de Meta est plus large et plus actif que jamais. La prétendue fuite des utilisateurs est un mythe démenti par les chiffres officiels.
‘ils ont réussi à faire une croissance de 8 % par rapport à 2022 alors que entre 2021 et 2022, ils ont seulement fait 4 %. là encore une fois, on voit que la croissance n’est pas forcément ralenti.’




