Logo de l'épisode Les 4 facteurs exogènes de performance sur Facebook ads du podcast Le Rendez-vous Marketing

Les 4 facteurs exogènes de performance sur Facebook ads

Épisode diffusé le 11 février 2022 par Danilo Duchesnes

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Au-delà de l’Ads Manager : ces facteurs invisibles qui décident du succès de vos Facebook Ads

Vous avez passé des heures à peaufiner vos campagnes Facebook. Le ciblage est chirurgical, les créatives sont percutantes, le budget est optimisé au centime près. Pourtant, les résultats stagnent. Le retour sur investissement peine à décoller et une question vous hante : que faites-vous de mal ? Cette frustration est le quotidien de nombreux annonceurs qui concentrent 100% de leur énergie sur la plateforme, oubliant que la bataille de la conversion se gagne souvent bien au-delà de l’Ads Manager. C’est un angle mort stratégique, une zone d’ombre où se cachent les véritables leviers de croissance.

Dans mon podcast, ‘Le rendez-vous marketing’, j’ai consacré d’innombrables épisodes aux aspects techniques de la publicité sur Facebook. Comme je le dis souvent, ‘j’ai dû faire au moins 50 épisodes consacrés à la maîtrise des Facebook Ads, que ce soit comprendre l’algorithme, définir des audiences, avoir une bonne structure de campagne et bien sûr, réaliser des créas qui performent.’ J’aborde des sujets complexes, je décortique les mécanismes internes à la plateforme. Mais il y a un aspect que j’ai longtemps gardé pour mes clients en agence, un secret de polichinelle pour les experts, mais une révélation pour beaucoup : la performance ne dépend pas que de la campagne elle-même.

Il existe ce que j’appelle les ‘facteurs exogènes de performance’. Ce sont toutes ces variables que vous contrôlez entièrement, mais qui se situent en dehors de Facebook. Elles constituent l’écosystème dans lequel vos publicités évoluent et elles ont un impact direct, souvent brutal, sur votre rentabilité. Ignorer ces facteurs, c’est comme avoir la plus belle voiture de course du monde mais essayer de la piloter sur un chemin de terre rempli d’ornières. Vous n’irez jamais bien loin. Aujourd’hui, je vous propose de faire un audit complet de ces éléments externes. Nous allons explorer ensemble les quatre piliers qui soutiennent (ou font s’effondrer) vos campagnes, bien avant que l’utilisateur ne voie votre publicité. Préparez-vous à changer votre vision de la performance et à débloquer des niveaux de rentabilité que vous pensiez inatteignables.

Pilier 1 : La page d’atterrissage, votre commercial digital qui ne dort jamais

Le premier contact, et souvent le plus critique, après le clic sur votre publicité. Votre publicité a fait son travail : elle a capté l’attention et suscité l’intérêt. Le prospect a cliqué. La mission est accomplie pour Facebook. Maintenant, le relais est passé à votre site, et plus précisément à votre page d’atterrissage. C’est elle qui doit transformer un simple curieux en client ou en prospect qualifié. Une page mal optimisée est l’équivalent d’un magasin magnifique avec un vendeur désagréable et incompétent. Les gens entrent, mais repartent aussitôt, laissant votre investissement publicitaire s’évaporer en pure perte. L’algorithme de Facebook, de plus en plus intelligent, analyse d’ailleurs l’expérience post-clic. Un taux de rebond élevé ou un temps passé très faible sur votre page envoie un signal négatif, ce qui peut pénaliser la diffusion et augmenter les coûts de vos campagnes. Il est donc impératif de soigner cette porte d’entrée.

Pour l’e-commerce : transformez votre page produit en machine à convertir

Lorsqu’un utilisateur arrive sur une page produit après avoir cliqué sur une publicité, il est dans un état d’esprit spécifique : il est intéressé, mais aussi sceptique. Votre mission est de répondre à toutes ses questions et de lever toutes ses objections avant même qu’elles ne se forment dans son esprit. Pensez à cette page non pas comme une simple fiche technique, mais comme votre meilleur argumentaire de vente. ‘La page produit, elle doit présenter votre produit sous différents angles avec des photos et des vidéos de qualité. Donc il faut vraiment embellir le produit, le sublimer.’ Cela va bien au-delà de simples photos sur fond blanc. Montrez le produit en contexte, en utilisation. Vendez-vous un vêtement ? Montrez-le porté par différents types de morphologies. Vendez-vous un outil de cuisine ? Une courte vidéo montrant sa facilité d’utilisation sera mille fois plus convaincante qu’un long paragraphe descriptif.

La réassurance est le deuxième pilier de la conversion sur une page produit. Le client potentiel se pose des questions légitimes : ‘Ce produit est-il de bonne qualité ?’, ‘Cette marque est-elle fiable ?’, ‘Et si ça ne me plaît pas ?’. Chaque élément de réassurance est une réponse à ces angoisses. Les avis clients sont cruciaux ; ils fournissent la preuve sociale que d’autres ont fait confiance et ont été satisfaits. Les labels et certifications valident la qualité de manière objective. La mention claire des conditions de livraison et de retour gratuits agit comme un filet de sécurité psychologique : le client sait qu’il ne prend aucun risque. Enfin, une foire aux questions (FAQ) bien pensée, directement sur la page, permet d’anticiper et de désamorcer les objections les plus courantes. N’oubliez jamais que la majorité du trafic venant de Facebook est sur mobile. Une page lente à charger, des boutons ‘Ajouter au panier’ difficiles à cliquer avec le pouce, des informations cruciales cachées… sont autant de ‘tue-l’amour’ qui feront fuir vos visiteurs. L’expérience doit être fluide, rapide et intuitive.

Pour la génération de leads : bâtir une landing page qui inspire la confiance

Si vous vendez des services, des logiciels (SaaS) ou si votre objectif est de collecter des contacts, la logique est la même mais s’applique différemment. Votre landing page doit être une démonstration de votre expertise et de la valeur que vous apportez, avant même de demander une information en retour. La structure classique que je recommande a fait ses preuves car elle suit un cheminement psychologique logique. Tout commence par la section ‘Hero’, la première chose que l’on voit. ‘Vous allez avoir une proposition de valeur, c’est-à-dire un titre et un sous-titre.’ Le titre doit être percutant et centré sur le résultat final désiré par votre prospect. Mon exemple personnel pour ma formation est clair : ‘Formation offerte : Apprenez à lancer des campagnes de publicité Facebook rentable post iOS 14’. Le ‘quoi’ est la formation, le ‘pourquoi’ est d’obtenir des campagnes rentables. Le sous-titre, lui, explique le ‘comment’ et vous différencie de la concurrence, en créant une promesse unique.

Après avoir capté l’attention, il faut la retenir et la transformer en conviction. La section des bénéfices est là pour ça. Ne listez pas simplement les fonctionnalités de votre service ; traduisez-les en avantages concrets pour votre client. ‘Notre logiciel intègre une IA d’analyse’ (fonctionnalité) devient ‘Gagnez 2 heures par jour grâce à des rapports automatisés qui vous disent exactement où investir votre budget’ (bénéfice). Ensuite, vient la preuve sociale : les témoignages. Des témoignages vidéo, ou des études de cas détaillées, auront toujours plus d’impact que de simples citations. La section de réassurance est également capitale. Qui êtes-vous ? Pour qui avez-vous travaillé (logos de clients) ? Avez-vous des certifications ? C’est le moment de montrer patte blanche et de construire votre autorité. Enfin, le Call to Action (CTA) doit être clair, unique et sans ambiguïté. Si vous avez bien fait votre travail dans les sections précédentes, l’utilisateur sera prêt à cliquer et à vous laisser ses coordonnées, car il aura compris la valeur qu’il recevra en échange.

Que ce soit en e-commerce ou en génération de leads, la page d’atterrissage est le premier facteur exogène à maîtriser. C’est le socle sur lequel repose toute la rentabilité de vos investissements publicitaires. Une fois ce socle solide, il faut s’assurer d’envoyer les visiteurs au bon moment.

Pilier 2 : La saisonnalité, votre boussole pour allouer intelligemment votre budget

Le marketing n’est pas une science exacte qui fonctionne en vase clos. Il est profondément ancré dans le monde réel, avec ses cycles, ses saisons et ses événements. Ignorer la saisonnalité, c’est comme essayer de naviguer en pleine mer sans boussole ni carte des courants. Vous dépenserez une énergie folle pour des résultats médiocres. ‘N’essayez pas de vendre des glaces en hiver, vous aurez beaucoup moins de succès qu’en été.’ Cette évidence cache une vérité stratégique fondamentale : votre budget publicitaire ne doit pas être linéaire tout au long de l’année. Il doit respirer au rythme de votre marché et de la demande de vos clients. Identifier les ‘périodes chaudes’ et les ‘périodes creuses’ pour votre activité est un exercice non négociable pour quiconque souhaite maximiser son retour sur investissement.

Capitaliser sur les pics de demande : l’art du ‘Ramp Up’ budgétaire

Les périodes chaudes sont des moments où l’intention d’achat de votre audience est à son paroxysme. Cela peut être lié à des marronniers universels (Noël, Saint-Valentin, Black Friday) ou à des cycles spécifiques à votre secteur (les ‘bonnes résolutions’ de janvier pour le fitness, la rentrée scolaire pour la papeterie, etc.). C’est durant ces périodes que vous devez être le plus agressif. Augmenter significativement votre budget à ce moment-là n’est pas une dépense, c’est un investissement à très fort potentiel de rentabilité. J’ai un exemple marquant avec un client dont le produit s’alignait parfaitement avec les bonnes résolutions de janvier. Nous n’avons pas seulement augmenté le budget, nous l’avons couplé à une offre promotionnelle. Le résultat a été spectaculaire : ‘on a fait une augmentation du budget de 43 % et le ROAS a augmenté de 23 %.’ C’est contre-intuitif pour certains : on augmente massivement la dépense, et pourtant la rentabilité par euro dépensé augmente également. C’est la magie de la synergie entre un timing parfait, une offre pertinente et une pression publicitaire accrue. Le revenu net de ses campagnes a explosé de 81%. C’est la preuve qu’il faut investir massivement quand le marché est prêt à acheter.

Naviguer dans les périodes creuses : une stratégie de préparation, pas d’hibernation

À l’inverse, il est tout aussi crucial de savoir lever le pied. Tenter de forcer la vente pendant une période de faible demande est le meilleur moyen de gaspiller son budget et d’épuiser son audience avec des messages qui tombent à plat. Cela ne signifie pas qu’il faut tout couper. Les périodes creuses sont une opportunité stratégique. C’est le moment idéal pour travailler sur des objectifs de plus long terme. Vous pouvez par exemple réallouer une partie de votre budget vers des campagnes de notoriété ou d’acquisition d’emails à moindre coût. L’exemple du Black Friday est très parlant : ‘n’investissez pas beaucoup de budget avant le Black Friday parce que c’est plutôt la période où vous allez réchauffer vos audiences.’ Les semaines précédant le jour J, on ne cherche pas la vente immédiate. On tease les offres à venir, on collecte des inscriptions à une liste VIP pour un accès anticipé, on crée de l’anticipation. On maintient un niveau de dépense modéré pour nourrir l’algorithme et préparer le terrain. Puis, le jour J, on ouvre les vannes en grand. L’exercice à faire est donc simple mais puissant : prenez un calendrier et mappez les temps forts et les temps faibles de votre année. Planifiez vos augmentations (‘ramp up’) et vos diminutions budgétaires pour surfer sur la vague de la demande, plutôt que de nager à contre-courant.

Avoir la bonne page et le bon timing est une excellente base. Mais pour véritablement faire basculer la décision d’achat, il manque un élément déclencheur, un catalyseur qui rend votre proposition tout simplement immanquable.

Pilier 3 : L’offre, le déclencheur psychologique qui rend l’achat inévitable

En copywriting, il existe un adage célèbre : une offre exceptionnelle peut sauver un texte médiocre, mais le meilleur texte du monde ne pourra jamais sauver une offre inintéressante. Cette règle d’or s’applique avec encore plus de force dans l’univers ultra-compétitif des Facebook Ads. Si, malgré une page optimisée et un timing parfait, vos campagnes ne décollent pas, il est temps de regarder votre offre en face. L’offre, ce n’est pas seulement votre produit ou votre service. C’est ‘l’emballage cadeau que vous allez mettre autour de votre produit ou de votre service’. C’est la manière dont vous le présentez et les conditions que vous y associez pour le rendre plus désirable, plus urgent, moins risqué aux yeux du prospect. C’est souvent le levier le plus puissant et le plus rapide à actionner pour transformer radicalement vos performances.

Créer une désirabilité immédiate : les leviers de l’offre en e-commerce

Pour un site e-commerce, l’offre peut prendre de multiples formes, chacune répondant à une barrière psychologique différente. Une réduction limitée dans le temps (-15% pendant 48h) joue sur le sentiment d’urgence et la peur de manquer une bonne affaire (FOMO – Fear Of Missing Out). Une remise spécifique pour les nouveaux clients avec un code promo (‘BIENVENUE10’) abaisse la barrière à l’entrée et incite à faire ce premier achat, souvent le plus difficile à obtenir. Les offres ‘bundle’, où vous regroupez plusieurs produits complémentaires pour un prix total inférieur à la somme des parties, augmentent la valeur perçue. Le client a le sentiment de faire une excellente affaire, tout en augmentant votre panier moyen. Et bien sûr, il y a l’offre des frais de port. C’est l’un des principaux motifs d’abandon de panier. Le simple fait de les offrir, même si vous devez légèrement répercuter ce coût dans vos prix produits, peut avoir un impact psychologique énorme et faire grimper votre taux de conversion en flèche. L’idée est de réfléchir à ce qui peut faire basculer la décision de votre client idéal. Qu’est-ce qui peut transformer un ‘je vais y réfléchir’ en un ‘il me le faut maintenant’ ?

Penser l’offre pour les services et le SaaS : réduire le risque et démontrer la valeur

Dans le domaine des services ou des logiciels par abonnement, l’enjeu est différent mais le principe reste le même : réduire le risque perçu et augmenter la valeur perçue. L’essai gratuit est l’arme absolue pour les SaaS. Il permet à l’utilisateur de tester la solution sans engagement, de constater par lui-même la valeur qu’elle lui apporte. C’est la stratégie du ‘goûtez avant d’acheter’. Une fois qu’il a intégré votre outil dans son quotidien, l’achat devient une évidence. Une autre approche consiste à offrir une remise substantielle sur les premiers mois d’abonnement. Cela facilite la décision initiale en diminuant l’investissement de départ. Pour les services, comme le conseil ou le coaching, l’offre doit démontrer votre expertise. Comme je le souligne, ‘offrir juste un appel découverte, c’est pas très vendeur, mais une consultation gratuite ou un audit gratuit, c’est beaucoup plus vendeur.’ La sémantique est cruciale. ‘Appel découverte’ sonne comme un argumentaire de vente. ‘Audit stratégique offert’ sonne comme une session de travail où vous allez déjà apporter de la valeur, gratuitement. Cette approche positionne la relation non pas comme une transaction, mais comme un partenariat, et augmente considérablement la probabilité de conversion vers une prestation payante.

Vous avez maintenant attiré le client idéal, au moment parfait, avec une offre à laquelle il ne peut résister. Il est convaincu. Il ne reste plus qu’à l’accompagner jusqu’au bout du chemin, sans encombre. C’est le rôle du dernier pilier, le plus souvent négligé.

Pilier 4 : Le tunnel de conversion, l’art de finaliser la vente sans friction

Le tunnel de conversion, c’est la dernière ligne droite. C’est l’ensemble des étapes qui séparent la décision d’achat (‘Ajouter au panier’) de la confirmation de commande. C’est un moment de haute tension où la moindre friction, le moindre doute, peut faire capoter une vente qui était pourtant acquise. Optimiser ce tunnel, c’est s’assurer que tout le travail et l’investissement réalisés en amont ne soient pas réduits à néant à quelques clics de la fin. Pour moi, ce tunnel regroupe trois composantes essentielles : la page de paiement elle-même, les stratégies pour augmenter la valeur de la commande (upsell/cross-sell), et le filet de sécurité qu’est l’email marketing.

La page de paiement : la dernière impression doit être la meilleure

La page de paiement (ou ‘checkout’) doit être pensée pour être la plus simple, la plus rapide et la plus rassurante possible. Une des pires erreurs est de forcer la création d’un compte. ‘On n’a pas tous l’envie de créer un compte. Donc proposez le paiement en tant qu’invité, ça permet d’augmenter les taux de conversion.’ Chaque champ de formulaire supplémentaire est un risque de voir le client abandonner. Simplifiez au maximum. Une autre bonne pratique est de supprimer les menus de navigation sur cette page. Une fois au checkout, le seul chemin doit être vers l’avant, vers la validation du paiement. Scinder le processus en plusieurs étapes claires (Adresse > Livraison > Paiement) le rend moins intimidant qu’une seule longue page à remplir. Proposer une variété d’options de paiement est également indispensable : tout le monde n’utilise pas une carte de crédit. PayPal, le paiement en plusieurs fois (Klarna, Alma) sont des options qui peuvent débloquer des ventes. Enfin, rappelez stratégiquement les éléments de réassurance : logos de paiement sécurisé, garantie satisfaction, conditions de retour. C’est la dernière occasion de rassurer un acheteur hésitant.

Upsells et Cross-sells : augmenter la rentabilité de chaque transaction

Optimiser le tunnel, ce n’est pas seulement s’assurer que la vente se fasse, c’est aussi chercher à maximiser sa valeur. C’est là qu’interviennent les upsells et cross-sells. Ce sont des stratégies qui permettent d’augmenter la valeur du panier moyen et, par conséquent, la rentabilité de vos campagnes publicitaires. Si chaque client dépense en moyenne 80€ au lieu de 50€, vous pouvez vous permettre de payer plus cher pour l’acquérir via Facebook, ce qui vous donne un avantage concurrentiel majeur. ‘Un upsell, c’est une montée en gamme (…) Le cross-sell, c’est un produit complémentaire.’ L’exemple de McDonald’s est parfait : on vous propose le menu (upsell) plutôt que le burger seul. Si vous achetez un téléphone (l’iPhone dans mon exemple), proposer la coque de protection est un cross-sell intelligent. Ces offres peuvent être faites sur la page produit (‘Les clients ont aussi acheté…’), dans le panier, ou même après la validation du paiement (post-purchase upsell), un moment où le client est en pleine confiance et plus enclin à accepter une offre complémentaire.

L’email marketing : votre filet de sécurité pour ne perdre aucune vente

Enfin, le tunnel de conversion ne s’arrête pas à votre site web. L’email marketing est une composante essentielle. Tout le monde ne va pas acheter lors de sa première visite. Certains vont s’inscrire à votre newsletter, d’autres vont abandonner leur panier. C’est là que vos séquences email entrent en jeu. La plus critique est sans doute la séquence de relance de panier abandonné. ‘Il y aura des personnes qui vont commencer le processus de paiement (…) et grâce à ces mails là, vous allez pouvoir les relancer pour qu’ils terminent le paiement.’ Une simple série de 2 ou 3 emails automatiques (un rappel amical, un email levant les objections avec des témoignages, et un dernier créant l’urgence) peut récupérer entre 10% et 20% des ventes perdues. C’est un gain de rentabilité direct pour vos campagnes publicitaires. Au-delà de ça, des séquences de bienvenue pour les nouveaux inscrits et des campagnes de nurturing permettent de construire une relation, d’éduquer votre audience et de préparer les ventes futures, transformant ainsi le coût d’acquisition d’un email en un investissement sur le long terme.

Conclusion : Devenez l’architecte de votre succès publicitaire

Nous venons de le voir, la réussite sur Facebook Ads est un édifice qui repose sur bien plus que la seule maîtrise de la plateforme. Se focaliser uniquement sur l’optimisation des campagnes, c’est comme passer son temps à polir les poignées de porte d’une maison dont les fondations sont fissurées. Les quatre facteurs exogènes que nous avons explorés – la page d’atterrissage, la saisonnalité, l’offre et le tunnel de conversion – sont ces fondations. Ce sont eux qui déterminent la solidité et le potentiel de tout ce que vous construirez par-dessus.

Le véritable changement de paradigme est de comprendre que vous avez un contrôle total sur ces éléments. Vous pouvez décider aujourd’hui d’améliorer votre page produit, de planifier votre budget en fonction des temps forts de l’année, de tester une nouvelle offre plus agressive ou de simplifier votre processus de paiement. Chaque optimisation, même mineure, sur l’un de ces piliers aura un effet de levier sur la performance globale de vos publicités. C’est un travail de fond, moins immédiat que de changer un visuel ou une audience, mais infiniment plus impactant sur le long terme.

Alors, la prochaine fois que vous analyserez les performances de vos campagnes, ne vous contentez pas de regarder les chiffres dans l’Ads Manager. Élargissez votre champ de vision. Devenez l’architecte de tout l’écosystème de conversion qui entoure vos publicités. C’est là que se trouve la clé pour non seulement atteindre la rentabilité, mais pour la dépasser et construire une croissance durable pour votre activité. Votre futur succès commence en dehors de Facebook.


Questions fréquemment posées sur les facteurs de performance Facebook Ads

1. Quelle est la structure idéale d’une landing page pour la génération de leads ?

La structure idéale suit un parcours psychologique logique pour convaincre le visiteur. Elle commence par une section ‘Hero’ avec une proposition de valeur forte (un titre percutant et un sous-titre explicatif), un visuel attractif et un appel à l’action clair. Ensuite, détaillez les bénéfices concrets de votre solution, en expliquant comment elle résout le problème du prospect. Intégrez ensuite une forte preuve sociale avec des témoignages clients (idéalement des études de cas ou des vidéos). Poursuivez avec une section de réassurance pour asseoir votre crédibilité (logos de clients, certifications, section ‘À propos’). Enfin, terminez par un dernier appel à l’action pour inciter le visiteur à remplir le formulaire.

‘Moi, je vous conseille la structure classique pour cette page, c’est-à-dire avoir une première section qui s’appelle la Hero où vous allez avoir une proposition de valeur, c’est-à-dire un titre et un sous-titre. Vous allez avoir sur le côté ou sur le fond de de la page une image ou une vidéo et un call to action.’

2. Comment savoir quand augmenter ou diminuer mon budget publicitaire Facebook selon la saisonnalité ?

L’analyse de vos données historiques est le meilleur point de départ. Identifiez les mois ou les semaines où vos ventes et vos conversions sont naturellement plus élevées. Ce sont vos ‘périodes chaudes’. Planifiez des augmentations de budget (‘ramp up’) significatives durant ces pics. À l’inverse, identifiez les périodes creuses. Durant ces moments, réduisez votre budget d’acquisition directe et réallouez-le potentiellement vers des campagnes de notoriété ou de collecte d’emails, qui sont moins coûteuses et préparent le terrain pour les futures périodes fastes. L’objectif est de dépenser plus quand la demande est forte et moins quand elle est faible.

‘Vous devez capitaliser sur les moments forts et mettre moins de budget sur les moments qui sont plus creux pour votre marque. Donc vraiment l’exercice que je peux vous donner c’est d’établir un plan budgétaire avec des ramp up importants durant les périodes chaudes.’

3. Qu’est-ce qu’une ‘offre irrésistible’ et comment en créer une ?

Une offre irrésistible est la manière dont vous ’emballez’ votre produit ou service pour le rendre exceptionnellement désirable et réduire au maximum la friction à l’achat. Ce n’est pas seulement le produit lui-même, mais le ‘deal’ dans son ensemble. Pour en créer une, vous pouvez utiliser plusieurs leviers : la rareté (offre limitée dans le temps ou en quantité), la valeur ajoutée (un bundle de plusieurs produits pour un prix avantageux), la réduction du risque (garantie de satisfaction, retours gratuits) ou un bonus exclusif (un cadeau pour tout achat). L’objectif est de créer un sentiment d’urgence et de faire en sorte que le client perçoive une valeur bien supérieure au prix demandé.

‘L’offre pour moi, c’est l’emballage cadeau que vous allez mettre autour de votre produit ou de votre service. Donc comment est-ce que vous allez pouvoir rendre votre produit ou service plus désirable aux yeux de votre audience.’

4. Comment les upsells peuvent-ils rendre mes campagnes Facebook Ads plus rentables ?

Les upsells (montées en gamme) et les cross-sells (ventes complémentaires) augmentent directement la valeur moyenne de chaque commande (panier moyen) et la valeur vie de vos clients (LTV). Une LTV plus élevée signifie que chaque client vous rapporte plus d’argent sur le long terme. Par conséquent, vous pouvez vous permettre de payer un coût par acquisition (CPA) plus élevé sur Facebook Ads tout en restant rentable. Cela vous donne un avantage stratégique majeur : vous pouvez enchérir plus agressivement que vos concurrents, toucher une audience plus large et acquérir plus de clients, ce qui alimente un cercle vertueux de croissance financé par une meilleure monétisation de chaque client.

‘Si vous augmentez la lifetime value de vos clients, vous pouvez vous permettre de payer plus pour une conversion.’

5. Pourquoi est-il crucial d’optimiser le processus de paiement pour le mobile ?

L’optimisation pour le mobile est absolument fondamentale car la grande majorité du trafic généré par les publicités Facebook provient des smartphones. Un processus de paiement qui n’est pas pensé pour le mobile est une source énorme de frustration et d’abandon de panier. Des champs de formulaire trop petits, des étapes trop complexes à naviguer avec le pouce, des pages lentes à charger ou l’obligation de zoomer pour lire les informations sont des ‘tue-la-conversion’. Le processus doit être fluide, rapide, avec des boutons bien visibles et un minimum de champs à remplir pour garantir une expérience utilisateur positive et maximiser les chances que la transaction soit finalisée.

‘Cette page doit offrir une bonne expérience utilisateur sur mobile puisque la majorité du trafic Facebook provient du mobile. La page doit être rapide au chargement et tous les éléments importants comme les call to action et les éléments de réassurance doivent être facilement identifiable.’

6. Quel est le rôle de l’email marketing pour récupérer les paniers abandonnés venant de Facebook ?

L’email marketing agit comme un filet de sécurité pour rattraper les ventes qui auraient été perdues. Lorsqu’un utilisateur venant de Facebook ajoute un produit au panier et commence à remplir ses informations mais n’achète pas, une séquence d’emails de relance de panier abandonné peut être déclenchée automatiquement. Ces emails permettent de rappeler au prospect le produit qu’il a laissé, de lever d’éventuelles dernières objections (en incluant des avis clients ou en rappelant la politique de retour) et de créer une légère urgence pour l’inciter à finaliser son achat. C’est une stratégie très efficace qui augmente directement la rentabilité de vos dépenses publicitaires en convertissant des personnes que vous avez déjà payé pour attirer.

‘Avoir des des mails de relance de panier abandonnés, c’est très important puisqu’il y aura des personnes qui vont commencer le processus de paiement (…) et grâce à ces mails là, vous allez pouvoir les relancer pour qu’ils terminent le paiement.’


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