[Retour d’expérience] Les coulisses de mon Challenge Facebook Ads : débrief complet d’un lancement à 40 000 €
Bonjour, ici Danilo. Chaque année, je me lance dans une aventure intense et passionnante : mon Challenge Facebook Ads. C’est un événement qui mobilise toute mon énergie, celle de mon équipe, et qui représente un moment fort pour ma communauté. Mais derrière le succès affiché, les milliers d’inscrits et les chiffres de vente, se cache une réalité faite de doutes, de stratégies affinées, de réussites éclatantes mais aussi d’erreurs coûteuses. Cette année, pour la troisième édition, ces doutes étaient particulièrement présents. Je me suis demandé : ‘Est-ce que les gens ne vont pas se lasser ?’, ‘Est-ce que j’ai encore l’énergie et l’envie de le faire sous ce format ?’. Ces questions sont légitimes quand on cherche à créer de la valeur sans lasser son audience.
Dans le monde du marketing digital, et plus particulièrement de la publicité Facebook, tout bouge à une vitesse folle. Ce qui fonctionnait l’an dernier est peut-être déjà obsolète. Les coûts d’acquisition grimpent, la concurrence s’intensifie, et la rentabilité devient un défi quotidien. C’est précisément dans ce contexte que j’ai décidé de reconduire le challenge, mais en y intégrant de la nouveauté pour répondre aux problématiques actuelles de ma communauté. Loin d’un simple exercice promotionnel, cet événement est le fruit d’une réflexion stratégique profonde. Pourquoi investir autant de temps et d’argent dans une opération gratuite ? Quels en sont les bénéfices cachés, au-delà des ventes directes ?
Dans cet article, je vous ouvre les portes de mon QG. Je vais vous partager, sans filtre, l’intégralité de ma stratégie : des raisons profondes qui motivent ce challenge à la mécanique précise de notre plan d’acquisition qui nous a permis de rassembler plus de 2000 personnes. Nous analyserons ensemble les campagnes publicitaires, les séquences email, le rôle crucial des partenaires, mais aussi l’animation du groupe Facebook qui est le véritable cœur du réacteur. Et bien sûr, nous parlerons chiffres : l’investissement, le chiffre d’affaires, le retour sur investissement, mais surtout, les leçons que j’en ai tirées. Vous découvrirez comment une simple phrase peut cannibaliser des milliers d’euros de ventes directes et pourquoi les derniers jours d’un lancement sont toujours les plus décisifs. Préparez-vous pour un débrief complet, honnête et riche d’enseignements concrets que vous pourrez appliquer à votre propre business.
Pourquoi organiser un challenge ? La stratégie derrière l’événement
Avant de plonger dans les détails de l’exécution, il est essentiel de comprendre le ‘pourquoi’. Un challenge de cinq jours, avec un live quotidien d’une heure et demie et une animation constante, représente un investissement colossal en temps et en énergie. On ne se lance pas dans une telle opération sans objectifs clairs et multiples. Pour moi, le challenge repose sur trois piliers stratégiques interconnectés qui vont bien au-delà de la simple vente d’une formation.
Un levier marketing et financier pour la formation Facebook Ads Academy
Le premier objectif est, sans conteste, commercial. Le challenge est conçu comme le point d’orgue de la communication autour de la mise à jour annuelle de ma formation phare, la Facebook Ads Academy. Chaque année, je passe des semaines à actualiser le contenu pour qu’il reflète les dernières évolutions de la plateforme. Le challenge est le meilleur moyen de ‘frapper un grand coup de communication’. Il me permet de créer un événement marquant, de concentrer mes efforts publicitaires sur une courte période et de générer un pic d’attention massif. L’idée est de créer une suite logique et naturelle : pendant cinq jours, j’offre gratuitement un contenu de très haute valeur, je démontre mon expertise et j’aide concrètement les participants. À la fin, je présente la formation comme l’étape suivante pour ceux qui veulent aller plus loin, appliquer en profondeur et bénéficier d’un accompagnement structuré. C’est une façon de vendre sans agresser, en apportant d’abord une valeur immense. C’est aussi, bien sûr, une manière de générer ‘un supplément de revenus grâce à cette mise à jour qui me prend pas mal de temps’. C’est un lancement orchestré qui assure la rentabilité de tout le travail de mise à jour effectué en amont.
Offrir une expérience gratuite et créer du lien avec ma communauté
Le deuxième pilier est centré sur la communauté. Je suis profondément convaincu que la valeur que l’on donne finit toujours par revenir. Durant le challenge, la très grande majorité des participants ne deviendront pas clients. Comme je le dis souvent, ‘c’est quasiment plus de 95 % des personnes qui vont participer au challenge ne vont pas acheter la formation’. Et c’est parfaitement normal. L’objectif ici n’est pas de convertir tout le monde, mais de marquer les esprits de tous. En offrant une expérience d’apprentissage intense, gratuite et conviviale, je renforce mon lien avec mon audience. Ces personnes, même si elles n’achètent pas aujourd’hui, repartent avec des connaissances applicables, une bonne image de moi et de mon travail. Elles seront plus enclines à parler de moi, à recommander mes contenus, à suivre mon podcast ou peut-être à acheter une formation ou faire appel à l’agence dans un, deux ou trois ans. C’est un investissement sur le long terme qui génère un bouche-à-oreille et un capital sympathie difficilement mesurables, mais ô combien précieux. C’est cet impact indirect qui nourrit la croissance de tout mon écosystème.
Donner de la visibilité à l’agence DHS Digital
Enfin, le troisième objectif est de servir de vitrine pour mon agence, DHS Digital. Même si le challenge est centré sur la formation et s’adresse souvent à des entrepreneurs ou des responsables marketing qui gèrent leurs campagnes eux-mêmes, il attire aussi des entreprises plus établies. Durant les lives, je partage ‘les nouvelles méthodes de travail de mon agence pour relancer des campagnes rentables’. Je m’appuie sur des cas concrets, je mentionne notre travail et nos réussites pour nos clients. C’est une forme de preuve sociale extrêmement puissante. Cela positionne l’agence comme étant à la pointe des stratégies Social Ads. C’est un ‘petit coup de pub aussi indirect à l’agence’ qui génère régulièrement des prises de contact qualifiées de la part de sociétés qui réalisent qu’elles ont besoin d’être accompagnées par des experts. Le challenge n’est donc pas seulement un lancement de produit, c’est une opération de branding globale qui bénéficie à toutes mes activités.
Notre stratégie d’acquisition pour attirer plus de 2000 participants
Une fois les objectifs définis, le défi majeur est de remplir l’événement. Un challenge, aussi qualitatif soit-il, n’a d’impact que s’il touche sa cible. Pour cette édition, l’objectif était ambitieux : dépasser les chiffres des années précédentes. Pour y parvenir, nous avons déployé une stratégie d’acquisition multi-canaux, en orchestrant soigneusement trois leviers principaux : la publicité Facebook, l’email marketing et les partenariats. Cette approche combinée nous a permis d’attirer plus de 2000 inscrits, un record pour nous. Analysons en détail chaque canal et ses performances.
La publicité Facebook : 2654 € investis pour 714 inscrits
La publicité Facebook était notre principal levier payant. Nous avons démarré les campagnes 10 jours avant le début du challenge, un timing qui me semble idéal : assez tôt pour que les gens puissent s’organiser, mais pas trop pour ne pas que l’événement tombe dans l’oubli. Nous avons alloué un budget total de 2654 €, réparti de manière stratégique : ‘1872 € en acquisition et 782 € en remarketing’. Cela correspond à ma répartition favorite de 70 % pour toucher de nouvelles audiences et 30 % pour recibler les personnes ayant déjà interagi avec mes contenus (visiteurs du site, abonnés Instagram, etc.). Le résultat a été très satisfaisant : nous avons généré 714 inscrits via la publicité, pour un coût par lead (CPL) moyen de 3,72 €. C’est un excellent résultat, bien en dessous de mon objectif maximal de 5 €, ce qui signifie que l’opération était déjà rentable à ce stade. Une analyse plus fine a révélé un enseignement contre-intuitif : ‘les premiers jours étaient assez forts (…) et malheureusement les derniers jours malgré ce que je pensais, les coûts étaient plus élevés’. La leçon pour la prochaine fois est claire : il faut investir plus massivement au début de la période de promotion et réduire la voilure sur les 2-3 derniers jours. L’autre apprentissage majeur concerne la création publicitaire : ‘j’étais présent sur toutes les créas qui ont le mieux performé’. Que ce soit en image ou en vidéo, ma présence personnelle a un impact direct sur les résultats. C’est la confirmation que le personal branding est un atout majeur dans ce type de lancement.
L’email marketing : une séquence stratégique pour engager notre base
Le deuxième canal, et le plus performant en volume, a été notre liste email. C’est là que des années de création de contenu et de collecte d’abonnés portent leurs fruits. Nous avons conçu une séquence de quatre emails avec une approche progressive, que je qualifie de ‘très douce’ au début à ‘très directe’ à la fin. Le premier email était un contenu pur, expliquant ‘ce qui a changé sur Facebook Ads en 2022’, avec une simple mention du challenge à la fin. Le deuxième tordait le cou à une idée reçue, ‘le mythe de la créa’, pour ensuite proposer le challenge comme solution. Le troisième était un ‘teasing direct’, entièrement dédié à la présentation de l’événement. Enfin, le quatrième email visait à aider les gens à se projeter en décrivant les profils concernés par le challenge, avec des témoignages d’anciens participants. Cette montée en puissance permet de ne pas brusquer l’audience, de la chauffer avec de la valeur avant de présenter l’offre plus frontalement. Cette stratégie, combinée aux autres canaux organiques, a été extraordinairement efficace.
Partenariats et organique : la force du réseau pour générer 1300 inscrits
Le dernier levier, souvent sous-estimé, est l’ensemble des actions organiques et des partenariats. C’est ce qui a fait basculer nos résultats dans une autre dimension. Au total, ces canaux nous ont apporté environ 1300 inscrits, presque le double de la publicité payante ! J’ai contacté une dizaine de créateurs de contenu dont l’audience est similaire à la mienne, et ‘j’en ai trois qui ont accepté et qui l’ont relayé dans leur newsletter’. Cela nous a apporté à lui seul 300 à 400 inscrits ultra-qualifiés. Le reste provient de mes propres actions organiques : quelques posts sur LinkedIn et des stories sur Instagram. La grande leçon ici est la suivante : ‘il est important vraiment de d’engager sa communauté toute l’année’. C’est ce travail de fond, cette présence constante et cette construction d’un réseau solide qui permettent, le jour d’un lancement, d’obtenir des résultats massifs ‘sans que vous ayez à payer 1 €’. La combinaison de ces trois canaux a créé un véritable raz-de-marée d’inscriptions, dépassant toutes nos attentes.
Les coulisses de l’animation : transformer des inscrits en participants actifs
Attirer des milliers d’inscrits est une chose, mais les convertir en participants actifs et engagés en est une autre. C’est souvent là que se joue le succès ou l’échec d’un challenge. L’ensemble de l’expérience se déroulant dans un groupe Facebook privé, notre obsession était double : faire entrer un maximum d’inscrits dans le groupe, puis y créer une atmosphère d’entraide, d’énergie et de participation. C’est un travail de l’ombre, chronophage mais absolument essentiel pour créer une expérience mémorable et maximiser les résultats finaux.
Remplir le groupe Facebook : le premier défi logistique
Le premier obstacle est purement technique : une personne qui s’inscrit sur la landing page ne rejoint pas automatiquement le groupe Facebook. Il faut l’inciter à faire cette deuxième action. Pour cela, nous avons mis en place un système multi-points de contact. D’abord, ‘mettre le lien du groupe sur la page de remerciement quand quelqu’un s’inscrit’. C’est le réflexe le plus immédiat. Ensuite, nous avons préparé une série d’emails dédiés, envoyés à tous les inscrits, leur rappelant l’importance de rejoindre le groupe pour ne rien manquer. C’est un effort supplémentaire, mais indispensable. Notre objectif était clair : ‘faire en sorte que un maximum de personnes rejoignent le groupe’ avant le coup d’envoi. Grâce à cette insistance, nous avons atteint ‘1600 membres actifs au moment où le challenge a démarré’, soit un taux de conversion de l’inscription vers le groupe d’environ 80 %, ce qui est excellent. Sans cet effort proactif, nous aurions probablement eu moitié moins de monde dans le groupe, et l’énergie n’aurait pas du tout été la même.
Créer l’engagement : l’ingrédient secret de la réussite
Une fois les membres dans le groupe, le vrai travail d’animation commence. Le but est de briser la glace et de transformer une audience passive en une communauté d’acteurs. Pour y parvenir, il faut s’investir personnellement. ‘Pensez bien à réserver 1 à 2 heures dans votre journée pour animer le groupe et répondre aux questions des membres’. Pendant près de dix jours, avec mon équipe, nous avons passé un temps considérable à accueillir les nouveaux. J’ai publié des posts pour inciter les membres à se présenter, en expliquant leurs projets et leurs blocages. Et nous répondions ‘à chacune des présentations’. Cette attention personnalisée change tout. Les gens se sentent vus et entendus. Je ne voulais surtout pas qu’ils me voient ‘comme un gourou qui est inaccessible’. Au contraire, je voulais être proche d’eux, leur montrer que je comprends leurs problématiques. Pendant les lives quotidiens, je prenais le temps de répondre à un maximum de questions, de mettre en avant certains membres. Cet investissement humain est la clé. Il crée une dynamique de groupe, un sentiment d’appartenance et une confiance qui sont la base d’un lancement réussi. C’est cet engagement qui fait que les gens suivent les cinq jours, font les exercices et sont beaucoup plus réceptifs au moment de la présentation de l’offre finale.
Bilan financier et leçons apprises : l’analyse brute des résultats
Après une semaine intense de lives, d’échanges et d’animation, vient le moment de vérité : celui des résultats. C’est l’heure de confronter la stratégie aux chiffres, d’analyser ce qui a fonctionné, ce qui a échoué, et de tirer des conclusions pour l’avenir. Un lancement est toujours riche d’enseignements, et cette édition n’a pas fait exception. Entre les ventes directes, les financements, le comportement d’achat et le calcul de la rentabilité, le bilan est plus nuancé qu’il n’y paraît.
Les chiffres clés : 45 ventes et près de 40 000 € de revenus
Commençons par le chiffre d’affaires. Au total, nous avons réalisé ’45 ventes en direct donc de la formation pour un panier moyen à 638 €’, ce qui a généré 28 748 € de revenus immédiats. À cela s’ajoute une variable importante : les demandes de financement OPCO. Nous estimons obtenir ‘entre 15 et 20 financements Opco à 600 €’, ce qui rajoutera entre 9 000 et 12 000 € de revenus différés. Au total, le chiffre d’affaires prévisionnel se situe donc entre 38 000 et 40 000 €, atteignant ainsi l’objectif que je m’étais fixé. Un autre indicateur crucial est le revenu par inscrit (ou revenu par lead). En prenant le chiffre d’affaires prévisionnel (38 000 €) et en le divisant par le nombre total d’inscrits (environ 2100), on obtient un ‘revenu par lead (…) de 18 €’. C’est la métrique la plus importante. Quand on sait qu’un prospect acquis via la publicité nous a coûté en moyenne 3,72 €, on comprend immédiatement que ‘ça reste une opération qui est très rentable’. Chaque euro investi en publicité a généré près de 5 euros de chiffre d’affaires.
L’erreur stratégique du financement OPCO qui a cannibalisé les ventes
Cependant, tout n’a pas été parfait. J’ai commis ce que je considère comme une erreur stratégique majeure. Lors du live où je présentais la formation, ‘j’ai parlé également du financement Opco’. Sur le papier, cela semble une bonne idée pour lever le frein du prix. En réalité, ‘ça a cannibalisé énormément les ventes en direct’. Au lieu de créer un élan d’achats, cela a créé une vague de… demandes de financement. Le premier jour, nous n’avons fait que 10 ventes directes, un chiffre décevant, mais nous avons reçu 20 à 30 demandes d’OPCO. Le problème est double : ces financements sont longs et administratifs à gérer, et ils ont totalement court-circuité l’urgence de l’offre de lancement. La leçon est claire : ‘la prochaine fois, je devrais parler des Opco mais pas vraiment durant la master class mais plutôt dans un email de type foire aux questions’. Il faut le présenter comme une option, pas comme un argument de vente principal, pour ne pas détourner l’attention de l’achat immédiat.
Le ventre mou et le sprint final : décryptage du comportement d’achat
Le déroulement des ventes a parfaitement illustré la courbe classique d’un lancement. Après les 10 ventes du premier jour, nous sommes entrés dans ce que j’appelle ‘le ventre mou d’un lancement’. Pendant quatre jours, ‘on a fait que six ventes, ce qui est rien du tout’. C’est une période stressante où l’on peut douter, mais elle est normale. Les gens hésitent, procrastinent, ou attendent le dernier moment. C’est pourquoi la fin de la période de vente est si cruciale. Nous avons concentré notre communication sur les deux derniers jours, en jouant sur l’urgence de la fin de l’offre. Le résultat a été spectaculaire : 8 ventes l’avant-dernier jour, et surtout ’21 ventes le dernier jour’. Près de la moitié des ventes directes ont été réalisées dans les dernières 24 heures. Cela confirme une règle d’or en lancement : ne jamais paniquer pendant le ventre mou et concentrer son énergie sur le sprint final.
Conclusion : Au-delà des chiffres, la vraie valeur d’un challenge
Ce débrief détaillé le montre : un lancement réussi est un savant mélange de stratégie longuement mûrie, d’exécution rigoureuse et d’une capacité à s’adapter et à apprendre de ses erreurs. Les 40 000 € de chiffre d’affaires sont une validation importante, mais la vraie richesse de cette opération réside ailleurs. Elle est dans le lien renforcé avec une communauté de plus de 2000 personnes, dans l’expertise démontrée qui rejaillit sur l’agence, et dans les leçons inestimables que nous avons apprises pour la prochaine édition.
Nous avons vu l’importance d’une approche multi-canaux où l’organique, fruit d’un travail de longue haleine, surpasse l’investissement publicitaire. Nous avons confirmé que l’engagement humain et l’authenticité, le fait d’être présent et de répondre personnellement, sont les meilleurs catalyseurs de confiance et de conversion. Nous avons aussi appris, parfois à nos dépens, que le diable se cache dans les détails, et qu’un simple élément de communication sur les financements peut changer radicalement la dynamique des ventes.
Finalement, ce challenge est bien plus qu’une opération marketing. C’est une démonstration de la puissance de la création de valeur. En donnant généreusement, on reçoit en retour, pas seulement en ventes, mais en loyauté, en notoriété et en satisfaction personnelle. C’est un effort immense, c’est certain, et ce n’est pas une stratégie à reproduire tous les mois. Mais une fois par an, c’est un rituel qui nous pousse à être meilleurs et qui nourrit tout notre écosystème pour les mois à venir. Si vous envisagez de lancer votre propre challenge, j’espère que ce partage transparent vous aura donné des clés concrètes pour construire votre propre succès. Lancez-vous, testez, mesurez, faites des erreurs, apprenez, et surtout, donnez le meilleur à votre audience.
Foire Aux Questions (FAQ)
1. Quel est le principal avantage d’organiser un challenge gratuit pour vendre une formation ?
L’avantage principal est de créer une relation de confiance et de démontrer son expertise à grande échelle avant même de proposer une offre payante. Un challenge permet d’offrir une expérience d’apprentissage immersive et de grande valeur, ce qui positionne l’organisateur comme une autorité dans son domaine. Cela génère un capital sympathie et une preuve de compétence qui facilitent considérablement la vente de la formation, présentée comme la suite logique pour approfondir les sujets abordés. C’est une approche marketing basée sur la générosité qui fidélise une audience bien au-delà des seuls acheteurs.
‘c’est quasiment plus de 95 % des personnes qui vont participer au challenge ne vont pas acheter la formation mais pour autant, je sais qu’une grande partie d’entre eux vont être contents d’avoir participé au challenge et d’avoir appris des choses… et je sais que ces personnes là ben auront peut-être tendance à à parler de moi’
2. Combien faut-il investir en publicité Facebook pour un lancement de ce type ?
L’investissement dépend des objectifs, mais ce lancement montre qu’un budget maîtrisé peut être très efficace. Avec 2654 € investis, 714 inscrits ont été générés, soit un coût par lead de 3,72 €. Le plus important n’est pas le montant absolu, mais le rapport entre le coût d’acquisition d’un prospect (CPL) et le revenu généré par ce même prospect (RPL). Ici, avec un RPL de 18 €, chaque euro investi en publicité a été largement rentabilisé. Un budget de départ de 2000 à 3000 € semble donc un bon point de départ pour tester et amplifier si les coûts restent sous contrôle.
‘J’ai investi 2654 €. J’ai eu 714 inscrits avec un coup par lead de 3,72 €. Donc clairement en dessous de ce que j’avais eu l’année dernière donc j’étais assez content et sachant que mon objectif était de 5 €, j’aurais pu même encore investir plus d’argent.’
3. Comment maximiser le nombre d’inscrits à un challenge en ligne ?
Pour maximiser les inscriptions, il faut combiner trois leviers stratégiques. Premièrement, la publicité payante (comme Facebook Ads) pour toucher de nouvelles audiences qualifiées. Deuxièmement, l’email marketing pour mobiliser sa propre communauté, qui est souvent la source d’inscrits la plus convertissante. Troisièmement, et c’est un levier majeur, les partenariats et le trafic organique (réseaux sociaux). Contacter des acteurs de son écosystème pour qu’ils relaient l’événement et communiquer régulièrement sur ses propres canaux peut générer un volume d’inscrits très important, parfois supérieur à la publicité, et ce, gratuitement.
‘on avait à peu près 700 qui venaient de la pub Facebook et 1300 qui provenaient ben des autres canaux organiques donc les emails, les partenaires et les postes LinkedIn et les stories. Donc déjà une leçon qu’on peut retirer, c’est qu’il est important vraiment de d’engager sa communauté toute l’année.’
4. Pourquoi l’animation d’un groupe Facebook est-elle si cruciale pendant le challenge ?
L’animation du groupe Facebook est le cœur du réacteur. C’est ce qui transforme un événement passif en une expérience communautaire et engageante. Une animation active permet de créer du lien, de répondre aux questions, et de maintenir l’énergie et la motivation des participants tout au long de la semaine. C’est en étant présent, en accueillant personnellement les membres et en répondant à leurs problématiques que l’on bâtit la confiance nécessaire à la conversion. Un groupe inanimé donne une impression d’abandon, tandis qu’un groupe vivant décuple la valeur perçue du challenge.
‘Cette partie elle est vraiment importante parce que c’est comme ça que vous créez de l’engagement et du lien avec votre audience. Personnellement, je voulais pas que les gens dans le groupe me voient comme un gourou qui est inaccessible, mais au contraire, je voulais être proche des membres.’
5. Quelle a été la plus grande erreur commise durant ce lancement ?
La plus grande erreur a été de mettre en avant l’option de financement OPCO au même moment que l’offre de lancement principale. Cette communication a eu pour effet de ‘cannibaliser’ les ventes directes. Au lieu de créer un sentiment d’urgence pour l’achat immédiat, cela a incité un grand nombre de prospects à opter pour la voie du financement, qui est plus longue et administrativement lourde. Cela a court-circuité la dynamique de vente du lancement. La leçon est de dissocier ces deux communications : présenter l’offre principale d’abord, et n’aborder les options de financement que plus tard, par exemple dans une FAQ par email, pour ceux qui ont des freins financiers.
‘le jour où j’ai présenté la formation durant la master class, j’ai parlé également du financement Opco. et en fait ce qui s’est passé, c’est que ça a cannibalisé énormément les ventes en direct puisque ben toutes les personnes qui étaient là ont voulu profiter du financement Opco.’
6. Comment calculer la rentabilité réelle d’un challenge marketing ?
La rentabilité se calcule en comparant le coût total de l’opération au chiffre d’affaires généré. Le calcul le plus pertinent est celui du revenu par lead (RPL). Il suffit de prendre le chiffre d’affaires total (en incluant les revenus différés prévisionnels) et de le diviser par le nombre total d’inscrits au challenge. On compare ensuite ce RPL au coût par lead (CPL) moyen. Si le RPL est significativement supérieur au CPL, l’opération est rentable. Dans ce cas, avec un RPL de 18 € pour un CPL publicitaire de 3,72 €, la rentabilité est très élevée.
‘j’ai calculé un revenu par lead… et celui-ci est de 18 €. Comment est-ce que je l’ai calculé, j’ai pris le chiffre d’affaires prévisionnel… et je l’ai divisé par le nombre d’inscrits au challenge… Donc sachant qu’un prospect m’a coûté 3,70 €, ça reste une opération qui est très rentable pour moi.’
7. Quels types de publicités fonctionnent le mieux pour promouvoir un challenge ?
Les publicités les plus performantes sont celles qui incarnent l’événement et créent un lien personnel avec l’audience. Pour ce challenge, les créations publicitaires, qu’il s’agisse d’images ou de vidéos, où l’organisateur (Danilo) était visible ont systématiquement mieux fonctionné. Cela montre l’importance du ‘personal branding’. Une publicité où le porteur du projet s’adresse directement à sa cible, explique la promesse du challenge et montre son visage, est beaucoup plus efficace qu’une publicité impersonnelle. L’authenticité et l’incarnation sont des facteurs clés de succès.
‘dernier insight intéressant, c’est que j’étais présent sur toutes les créa qui ont le mieux performé sur les campagnes du challenge. Donc ce qui veut dire que les prochaines fois qu’on fait des des créas images surtout, il faut que je sois présent dessus parce que à chaque fois, c’est celles qui fonctionnaient le mieux.’

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