Logo de l'épisode Faut-il écrire des textes courts ou longs sur Facebook Ads ? Mon retour d’expérience | #AskDanilo E05 du podcast Le Rendez-vous Marketing

Faut-il écrire des textes courts ou longs sur Facebook Ads ? Mon retour d’expérience | #AskDanilo E05

Épisode diffusé le 4 juin 2021 par Danilo Duchesnes

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Texte court ou long pour vos publicités Facebook : le combat qui n’existe pas

C’est une question qui hante les nuits de nombreux entrepreneurs et marketeurs. Une fois la vidéo montée, l’image parfaitement choisie, le ciblage affiné, vient ce moment angoissant face au curseur clignotant dans le champ ‘Texte principal’ du gestionnaire de publicités Facebook. Faut-il être bref et percutant, aller droit au but ? Ou au contraire, prendre le temps de raconter une histoire, d’éduquer, de convaincre en profondeur ? C’est le dilemme qui m’a été posé par Fabien, un auditeur du podcast, et sa question est tellement fondamentale qu’elle méritait une analyse complète. Il me demandait si la fameuse limite de 125 caractères était un mur infranchissable. Mais derrière cette question technique se cache un enjeu bien plus stratégique.

En réalité, la question n’est pas de savoir s’il existe une longueur parfaite, mais plutôt de comprendre quelle longueur sert quel objectif. C’est un peu comme choisir entre un sprint et un marathon : les deux sont des formes de course, mais on ne s’entraîne pas et on ne performe pas de la même manière. Dans le monde de la publicité digitale, le texte court est un sprinter. Son but ? Attraper l’attention, générer un clic, vite. Le texte long, lui, est un marathonien. Son objectif ? Construire une relation, éduquer le prospect, et l’amener sur la ligne d’arrivée de la conversion, déjà convaincu et qualifié.

Comme je le dis souvent, la réponse est presque toujours : ‘ça dépend’. Mais ce n’est pas une dérobade. C’est une invitation à devenir un stratège plutôt qu’un simple exécutant. Dans cet article, nous allons plonger ensemble au cœur de cette problématique. Nous allons d’abord démolir le mythe des 125 caractères. Ensuite, nous explorerons en détail le ‘pourquoi’ et le ‘comment’ des textes courts, avec leurs forces et leurs faiblesses. Puis, nous ferons de même pour les textes longs, en découvrant leur puissance souvent sous-estimée pour les offres complexes ou les audiences matures. Enfin, je vous donnerai une méthode claire pour tester et trouver ce qui fonctionne pour votre business. Car au final, c’est votre marché qui aura le dernier mot.

Le mythe des 125 caractères : faut-il vraiment se brider ?

Commençons par le commencement, la question de Fabien : ‘la limite de 125 caractères pour le texte principal est-elle une limite à vraiment ne pas dépasser ?’. La réponse est simple et directe : non. C’est une des plus grandes idées reçues de l’écosystème publicitaire Meta. Pour être très clair, et je le répète pour que cela s’imprime bien dans votre esprit : il n’y a pas de limite technique dure, si ce n’est une limite très élevée que vous n’atteindrez probablement jamais. Ce chiffre de 125 caractères n’est pas un mur, mais une balise.

Comme je l’expliquais dans le podcast, ‘ce que les 125 caractères, ce n’est pas une limite, c’est une recommandation que Facebook donne’. Pourquoi cette recommandation ? Elle est purement liée à l’expérience utilisateur sur mobile. Sur un écran de smartphone, qui représente l’écrasante majorité du trafic, la plateforme n’affiche par défaut que les premières lignes de votre texte, ce qui correspond à peu près à ces fameux 125 caractères. Au-delà, le lecteur doit consciemment cliquer sur le lien ‘… voir plus’ pour dérouler la suite. Pour Meta, un texte qui tient dans cet aperçu est donc plus ‘digeste’ et immédiat. Ils optimisent pour le ‘scrolling’ rapide.

Cependant, considérer le clic sur ‘voir plus’ comme un échec est une erreur de jugement fondamentale. Au contraire, ce clic est un acte de micro-engagement. C’est un filtre puissant. Une personne qui prend la peine de cliquer pour lire la suite de votre texte publicitaire signale un niveau d’intérêt bien supérieur à la moyenne. Elle sort de son ‘scroll’ hypnotique pour s’engager avec votre message. Vous avez réussi à capter son attention, et elle vous accorde maintenant son temps. C’est une première victoire ! Penser qu’il faut absolument tout dire en 125 caractères, c’est se priver de cet outil de qualification extrêmement efficace. C’est confondre visibilité et intérêt réel. La vraie question n’est donc pas de savoir comment tout faire rentrer en deux lignes, mais plutôt comment rendre ces deux premières lignes si percutantes, si intrigantes, qu’elles donnent irrésistiblement envie de cliquer sur ‘voir plus’.

L’art du texte court : quand vendre le clic est la priorité

Maintenant que nous avons écarté le faux problème de la limite de caractères, parlons stratégie. Quand faut-il délibérément choisir d’écrire un texte court ? Pour moi, un texte court est un texte qui se lit en un clin d’œil, généralement entre deux et quatre lignes. Son objectif n’est pas de tout expliquer, mais de déclencher une action immédiate : le clic. Le texte court vend le clic, pas le produit. C’est la page de destination qui se chargera de vendre le produit. Cette distinction est cruciale. Explorons les situations où cette approche est la plus pertinente.

L’approche directe : la puissance de la formule AIDA

Le texte court est le terrain de jeu parfait pour une approche directe et sans fioritures. Il s’agit d’exposer un problème ou un désir, de présenter brièvement la solution et de pousser à l’action. C’est l’application la plus pure de la célèbre formule de copywriting AIDA : Attention, Intérêt, Désir, Action.

  • Attention : Une première ligne qui arrête le scroll. Souvent une question, une affirmation audacieuse ou une statistique choquante.
  • Intérêt : On éveille la curiosité en décrivant brièvement le problème que la cible rencontre ou le désir qu’elle ressent.
  • Désir : On présente la solution (votre produit/service) comme le moyen d’atteindre ce désir ou de résoudre ce problème, en mettant en avant un bénéfice clé.
  • Action : Un appel à l’action clair et direct qui indique ce que l’utilisateur doit faire maintenant.

Comme je le disais, c’est ‘le texte publicitaire le plus simple qui va suivre la formule AIDA’. Imaginez une marque de café : ‘Fatigué des matins difficiles ? (Attention). Découvrez un café grand cru qui transforme votre réveil en un moment de pur plaisir. (Intérêt/Désir). Commandez le vôtre aujourd’hui et recevez un mug offert. (Action)’. C’est court, efficace et chaque mot a sa place. Cette structure est redoutable car elle suit le processus psychologique naturel de la décision.

Les cas d’usage parfaits pour un copywriting concis

Au-delà de la structure AIDA, le texte court excelle dans plusieurs contextes spécifiques. Le premier, c’est l’e-commerce, surtout pour les produits très visuels. ‘Je donne souvent l’exemple des des chaussures ou du prêt à porter. Il y a pas besoin d’en dire beaucoup plus que nous avons une nouvelle paire de chaussures ou nous avons une nouvelle collection’. Quand vous vendez une magnifique robe, une paire de sneakers design ou un bijou étincelant, c’est l’image ou la vidéo qui fait 90% du travail de persuasion. Le texte est là pour donner le contexte (‘Nouvelle Collection Été’), créer l’urgence (‘Édition limitée !’) ou annoncer une offre (‘-20% ce week-end uniquement’). Le surcharger d’informations serait contre-productif et détournerait l’attention du visuel.

Un autre cas d’école est la communication d’offres à durée limitée : promotions, ventes flash, événements. Le message doit être limpide. L’urgence est le principal levier de persuasion. ‘Pour moi, il y a pas besoin d’en dire beaucoup, c’est une offre. Donc il faut vraiment en dire le moins possible et […] inciter le plus possible la personne à cliquer sur la pub’. Le but est de créer un réflexe. Le lecteur voit ‘Vente Flash -50%’, il ne doit pas se poser de questions, il doit cliquer pour ne pas rater l’occasion. Le détail de l’offre, les conditions, tout cela se trouve sur la landing page. L’ad copy n’est qu’un panneau indicateur très flashy.

Enfin, les textes courts sont très adaptés pour la promotion de contenus gratuits, comme un article de blog, un livre blanc ou un webinaire. L’engagement demandé est faible (‘Lisez cet article’, ‘Téléchargez ce guide’). Il n’y a pas de barrière financière. Le but est donc de maximiser le trafic vers la page où se trouve la valeur. Un teasing rapide sur le bénéfice principal du contenu suffit. ‘Découvrez les 3 erreurs qui tuent votre SEO. Lisez notre nouvel article pour les corriger’. C’est suffisant. La publicité est une porte d’entrée, pas la bibliothèque entière.

Le revers de la médaille : le risque des clics non qualifiés

Si le texte court est un excellent moyen de générer un volume élevé de clics, il comporte un risque majeur : attirer des curieux plutôt que de véritables prospects. Un message trop alléchant ou manquant de contexte peut créer une déception sur la page de destination, ce qui se traduit par un taux de rebond élevé et de l’argent gaspillé. L’exemple que je donne pour mon agence est très parlant. Si je publie une annonce avec le texte : ‘Découvrez comment mon agence Facebook Ads peut augmenter vos ventes de 50 % en 3 mois’, je vais obtenir une avalanche de clics. C’est une promesse forte et séduisante.

Cependant, si je ne précise pas dans mon texte que mes services s’adressent à des entreprises réalisant un certain chiffre d’affaires, que va-t-il se passer ? Un jeune entrepreneur qui se lance va cliquer, plein d’espoir. Il va arriver sur ma page, découvrir mes tarifs ou mes prérequis, et comprendre qu’il n’est pas ma cible. Il va repartir aussitôt. Résultat : j’ai payé pour un clic inutile qui fausse mes données de conversion et fait perdre du temps à tout le monde. Ce clic n’était pas qualifié. Un texte un peu plus long aurait pu inclure une phrase comme ‘Pour les e-commerçants réalisant plus de 500k€/an’, filtrant ainsi naturellement l’audience en amont et garantissant que seuls les prospects pertinents cliquent. C’est tout l’enjeu de la qualification.

Ce passage sur les textes courts nous montre bien qu’ils sont un outil puissant mais à double tranchant. Efficaces pour le volume et l’impact immédiat, ils peuvent coûter cher en clics non pertinents si l’offre nécessite un minimum de contexte. C’est là que leur opposé, le texte long, entre en scène comme une solution pour construire un pont plus solide entre la publicité et la conversion.

La puissance du texte long : quand éduquer pour mieux convertir

À l’inverse du texte court qui vend le clic, le texte long vend la conviction. Sa mission est de prendre le lecteur par la main et de l’accompagner dans un cheminement intellectuel et émotionnel. C’est une approche qui demande plus d’investissement de la part du lecteur, mais qui paye énormément en termes de qualité de trafic et de taux de conversion final. Comme je l’explique, ‘les textes longs permettent avant tout d’éduquer votre prospect sur son problème, les solutions à ce problème ou même votre produit’. Les personnes qui cliquent après avoir lu un texte détaillé arrivent sur votre site en étant déjà pré-informées, pré-qualifiées et souvent pré-convaincues. Le taux de clic est peut-être plus faible, mais la valeur de chaque clic est décuplée.

Pour les produits complexes et les audiences averties

Le premier scénario où le texte long est quasi obligatoire, c’est lorsque votre produit ou service est sophistiqué, ou qu’il s’adresse à une audience d’experts. Vous ne pouvez pas vendre une solution logicielle B2B complexe ou un service de conseil à haute valeur ajoutée avec deux lignes de texte. Vous devez démontrer votre expertise, expliquer votre méthodologie et parler le langage de votre cible. L’exemple de l’agence immobilière ‘meilleur-bien.com’ que j’ai cité est parfait pour illustrer cela.

Leur publicité commençait par une accroche ciblée : ‘L’immobilier équitable, ça vous tente ?’. Ensuite, elle ne se contentait pas de dire ‘Rejoignez notre réseau’. Elle détaillait précisément la proposition de valeur pour un agent immobilier : ‘100 % commission sur toutes vos ventes’, ‘interface full digitale’, ‘assistance administrative et juridique 7 jours sur 7’, ‘sans royalties’. Chaque point est un argument puissant qui répond à une douleur ou un désir spécifique de cette profession. En lisant cela, un agent immobilier sait exactement ce qu’on lui propose. S’il clique, ce n’est pas par curiosité, c’est parce que l’offre résonne avec ses besoins professionnels. Le texte long a fait tout le travail de qualification et de présentation de l’offre avant même le clic.

Justifier un prix élevé et construire la valeur

C’est une règle de base en vente : plus le prix est élevé, plus l’argumentaire doit être solide. Cette règle s’applique aussi à vos textes publicitaires. Si vous vendez un programme de coaching à 2000€, une pièce de mobilier de luxe ou un service sur abonnement premium, vous ne pouvez pas vous contenter d’un texte court. Vous devez construire la perception de la valeur pour justifier l’investissement. Le prospect doit comprendre pourquoi votre offre vaut ce prix.

Un texte long vous donne l’espace nécessaire pour le faire. Vous pouvez y intégrer des éléments de storytelling sur la création du produit, détailler la qualité des matériaux ou l’expertise de vos formateurs, expliquer les bénéfices profonds et transformateurs de votre service, et pas seulement ses fonctionnalités. ‘Si le produit coûte cher et que le prospect en est déjà conscient d’avance, c’est bien d’avoir un texte plus long qui va mettre en avant les bénéfices clés et les fonctionnalités’. C’est un travail de persuasion qui amorce celui de la page de vente. En lisant votre texte, le prospect commence déjà à se convaincre lui-même, rendant la conversion finale beaucoup plus fluide.

Éduquer un marché immature ou innovant

Parfois, votre plus grand défi n’est pas de convaincre un client d’acheter votre produit plutôt que celui d’un concurrent, mais de lui faire comprendre qu’il a un problème dont il n’était même pas conscient, ou qu’une nouvelle catégorie de solution existe. C’est typique des produits innovants. Dans ce cas, ‘il y a un fort besoin d’éducation du marché avant même de considérer le produit’. Votre publicité doit être un mini-article de blog, un contenu éducatif qui éveille la conscience du prospect.

Imaginez que vous lancez une application qui aide à gérer la ‘charge mentale’ des parents. Beaucoup de gens subissent cette charge sans avoir mis un mot dessus. Votre publicité longue pourrait commencer par décrire une scène de vie très parlante (‘Vous pensez à la liste de courses pendant la réunion Zoom, tout en vous demandant si vous avez bien répondu au mail de l’école ?’), puis expliquer le concept de charge mentale, et enfin présenter votre application comme la solution conçue spécifiquement pour ce problème moderne. Ce travail d’éducation est indispensable pour que le prospect comprenne la pertinence de votre offre. Un texte court serait totalement inefficace.

L’utilisation stratégique du texte long transforme vos publicités en véritables atouts marketing qui non seulement génèrent des ventes, mais construisent aussi votre autorité et éduquent votre marché. C’est une approche plus exigeante en copywriting, mais dont les bénéfices se mesurent sur le long terme. Mais il existe une situation où le texte long devient une véritable arme secrète : le retargeting.

Le combo ultime : texte long et audience chaude pour exploser les conversions

Nous avons vu que les textes courts visent les audiences larges et que les textes longs qualifient les audiences froides. Mais que se passe-t-il quand on utilise un texte très long sur une audience qui nous connaît déjà, qui a déjà manifesté un intérêt pour nos offres ? On obtient une synergie surpuissante. C’est, à mon sens, l’une des utilisations les plus rentables du copywriting long format sur les plateformes sociales. C’est une stratégie que j’ai personnellement appliquée avec beaucoup de succès.

Transformer vos publicités en mini-pages de vente

Lorsque je fais la promotion de ma formation Facebook Ads Academy, je cible en retargeting des personnes qui ont visité la page de vente mais n’ont pas finalisé leur achat. Ces personnes sont ‘très chaudes’. Elles connaissent l’offre, le prix, le programme. Elles sont sur le point de basculer, mais quelque chose les retient. Une dernière objection, une dernière hésitation. Mon objectif n’est plus de leur présenter la formation, mais de pulvériser ces dernières barrières mentales. Pour cela, j’utilise des publicités avec des textes extrêmement longs, de 20 à 30 lignes, qui agissent comme des extensions de ma page de vente.

Je déploie deux angles principaux. Le premier, ce sont les témoignages. Plutôt qu’un seul témoignage, je vais en intégrer quatre ou cinq directement dans le corps de la publicité. Je le disais, c’est une tactique où je mets ‘en avant quatre cinq témoignages dans le texte de la pub’. Chaque témoignage est choisi pour répondre à un profil ou une objection différente : celui qui n’avait pas le budget, celui qui manquait de temps, celui qui avait peur de la technique… En lisant ces histoires, le prospect en attente se reconnaît et se dit ‘si ça a marché pour lui, ça peut marcher pour moi’. C’est de la preuve sociale massive, livrée directement dans son fil d’actualité.

Le deuxième angle, c’est la Foire Aux Questions. J’identifie les 5 ou 6 questions qui reviennent le plus souvent et j’y réponds de manière détaillée dans la publicité. ‘Ce qui a vraiment permis à mon avis de convertir ces personnes-là qui n’avaient peut-être pas forcément eu le temps de voir ces témoignages là ou de voir ces foires aux questions qui étaient sur la page’. C’est une manière proactive de lever les doutes. Je prends les objections finales et je les désamorce une par une. Le prospect n’a même plus besoin de retourner sur la page, la publicité lui apporte la réassurance dont il avait besoin pour prendre sa décision. C’est une stratégie redoutable pour les lancements de produits ou les offres à plus forte valeur.

Conclusion : arrêtez de choisir, commencez à tester

Au terme de cette analyse, j’espère que vous comprenez mieux qu’il n’y a pas de réponse unique à la question ‘texte court ou texte long ?’. Ce n’est pas une bataille où l’un doit l’emporter sur l’autre. C’est une question de contexte, d’intention et de stratégie. Le texte court est votre sprinteur, parfait pour l’impact immédiat et la génération de trafic de masse sur des offres simples. Le texte long est votre marathonien, endurant et puissant pour éduquer, qualifier et convertir sur des offres plus complexes ou des audiences plus matures.

Le vrai secret des campagnes publicitaires qui cartonnent ne réside pas dans le choix d’une longueur ‘magique’, mais dans la mise en place d’une méthode de test rigoureuse. C’est le conseil le plus important que je puisse vous donner. ‘Prenez une publicité, vous avez une image ou une vidéo et essayez de faire trois variantes de texte, une variante plus courte, une variante avec un texte moyen et une variante avec un texte beaucoup plus long’. Lancez votre campagne et observez les résultats. Mais attention, ne vous laissez pas aveugler par les métriques de vanité.

Un texte court générera presque toujours un meilleur taux de clic (CTR). Mais est-ce votre but ? Non. Votre but, c’est de générer des ventes, des leads, des clients. C’est pourquoi je vous exhorte à vous concentrer sur l’indicateur qui compte vraiment. Comme je le conclus toujours : ‘n’oubliez pas, ce qui importe le plus pour vous aujourd’hui, c’est les conversions et pas seulement les clics’. Analysez votre coût par conversion, votre retour sur investissement publicitaire (ROAS). Vous serez peut-être surpris de voir qu’une publicité avec un CTR plus faible mais un texte long et qualifiant vous apporte des clients bien plus rentables. Alors, la prochaine fois que vous serez face à ce champ de texte vide, ne vous demandez plus ‘court ou long ?’, mais plutôt ‘quel message, pour quelle audience, à quelle étape de son parcours ?’. Testez, mesurez, apprenez, et vous trouverez la voie vers la performance.

Foire aux questions (FAQ)

La limite de 125 caractères pour une pub Facebook est-elle une règle stricte ?

Non, ce n’est absolument pas une règle stricte, mais une simple recommandation de la part de Facebook. Ce chiffre correspond à la portion de texte visible sur la plupart des écrans mobiles avant que le lien ‘… voir plus’ n’apparaisse. Il est donc judicieux de placer votre accroche la plus puissante dans ces premiers 125 caractères pour captiver l’audience. Cependant, dépasser cette longueur est souvent une excellente stratégie pour filtrer les curieux et n’engager que les prospects réellement intéressés, qui feront l’effort de cliquer pour lire la suite.

‘Ce que les 125 caractères, ce n’est pas une limite, c’est une recommandation que Facebook donne, qui est d’écrire un texte qui fait 125 caractères en moyenne, donc soit à peine deux lignes.’

Quand est-il préférable d’utiliser un texte publicitaire court ?

Un texte court est idéal lorsque votre offre est simple, très visuelle et facile à comprendre. C’est le format de prédilection pour l’e-commerce (mode, décoration), les promotions et ventes flash qui misent sur l’urgence, ou pour promouvoir du contenu gratuit comme un article de blog. L’objectif principal d’un texte court est de ‘vendre le clic’ : il doit être percutant et direct pour inciter à une action immédiate, en laissant la page de destination faire le travail de persuasion détaillée. Il suit souvent la structure classique AIDA (Attention, Intérêt, Désir, Action).

‘J’aime bien utiliser également les textes courts pour communiquer très rapidement un message ou une offre. Donc typiquement un événement, une offre flash, une promotion. Pour moi, il y a pas besoin d’en dire beaucoup.’

Dans quels cas un texte publicitaire long est-il plus performant ?

Le texte long excelle lorsque votre produit ou service est complexe, cher, ou s’adresse à un marché qui nécessite d’être éduqué. Il est indispensable pour justifier un prix élevé en construisant la valeur perçue, pour expliquer le fonctionnement d’un produit innovant ou pour s’adresser à une audience d’experts avec des arguments techniques. Un texte long permet de pré-qualifier les prospects en leur donnant toutes les informations nécessaires avant le clic, ce qui résulte en un trafic de meilleure qualité et des taux de conversion plus élevés sur votre site.

‘Les textes longs permettent avant tout d’éduquer votre prospect sur son problème, les solutions à ce problème ou même votre produit, si c’est un produit sophistiqué.’

Un texte court génère-t-il toujours plus de clics ?

Oui, de manière générale, un texte court et percutant a tendance à générer un taux de clic (CTR) plus élevé qu’un texte long. C’est naturel, car il demande moins d’effort au lecteur et mise sur une réaction impulsive. Cependant, il est crucial de ne pas se focaliser uniquement sur cette métrique. Ces clics peuvent être de moins bonne qualité, provenant de personnes simplement curieuses. Un texte long, même avec un CTR plus bas, peut aboutir à un meilleur coût par conversion, car chaque clic provient d’une personne déjà informée et donc plus susceptible de devenir cliente.

‘Ce qu’il faut aussi savoir sur les textes courts, c’est que ça va naturellement générer plus de clics, mais qui peuvent être moins qualifiés.’

Comment utiliser les textes longs pour le retargeting ?

Le retargeting d’audiences chaudes est l’un des meilleurs usages pour les textes longs. Ces personnes vous connaissent déjà et ont manifesté un intérêt. Le but est de lever leurs dernières objections. Vous pouvez transformer votre publicité en une mini-page de vente en y intégrant plusieurs témoignages clients pour la preuve sociale, ou en y insérant une section Foire Aux Questions (FAQ) qui répond aux doutes les plus courants. Cette approche apporte une réassurance maximale directement dans le fil d’actualité du prospect et est extrêmement efficace pour finaliser la vente de produits ou services à forte valeur ajoutée.

‘J’utilisais vraiment des des publicités comme étant des landing page qui allaient vraiment vendre au maximum ma formation donc typiquement en mettant en avant quatre cinq témoignages dans le texte de la pub ou également en ayant une foire aux questions.’

Quelle est la meilleure méthode pour savoir quelle longueur de texte utiliser ?

La seule méthode fiable est le test A/B. Il n’y a pas de vérité universelle, seulement ce qui fonctionne pour votre audience et votre offre. La meilleure pratique consiste à prendre une seule et même créative (image ou vidéo) et de la décliner avec au moins trois variations de texte : une version courte et directe (2-4 lignes), une version moyenne (qui développe un peu plus le problème et la solution), et une version longue et détaillée (storytelling, éducation). Lancez ces publicités et analysez les résultats en vous concentrant sur les conversions (achats, leads) et le retour sur investissement (ROAS), pas seulement sur le taux de clic.

‘Testez-le, prenez une publicité, vous avez une image ou une vidéo et essayez de faire trois variantes de texte, une variante plus courte, une variante avec un texte moyen et une variante avec un texte beaucoup plus long et vous voyez laquelle permet d’avoir le plus de conversions.’

Pour un site e-commerce, faut-il toujours privilégier les textes courts ?

En général, pour les produits e-commerce courants et visuels comme la mode ou les cosmétiques, les textes courts sont très efficaces car l’image ou la vidéo fait le principal du travail de séduction. Le texte sert surtout à annoncer une nouveauté ou une promotion. Cependant, il y a des exceptions. Si vous vendez un produit e-commerce avec une forte composante technique (un appareil électronique), un aspect éthique ou durable (des vêtements en matières recyclées) ou un prix élevé (un meuble de designer), un texte plus long peut être nécessaire pour raconter l’histoire du produit, détailler ses caractéristiques et justifier sa valeur.

‘Les textes courts, c’est plus répandu dans l’e-commerce, on a tendance à vendre avec une belle image ou une vidéo qui présente le produit. Donc dans ce cas de figure, c’est rare qu’on a besoin d’un texte qui est très long.’

Dois-je me concentrer sur le taux de clic ou le taux de conversion ?

Sans aucune hésitation, votre indicateur de performance principal doit être la conversion. Un taux de clic élevé est flatteur, mais il ne paie pas les factures. Il est très facile d’obtenir beaucoup de clics avec des promesses vagues ou des titres ‘piège à clics’, mais ce trafic ne se transformera pas en clients si l’offre ne correspond pas ou si les prospects ne sont pas qualifiés. Une campagne publicitaire réussie est une campagne rentable. Analysez toujours votre coût par acquisition (CPA) et votre retour sur les dépenses publicitaires (ROAS) pour prendre des décisions éclairées sur le type de texte qui fonctionne réellement pour votre entreprise.

‘N’oubliez pas, ce qui importe le plus pour vous aujourd’hui, c’est les conversions et pas seulement les clics. Donc regardez un peu ces deux indicateurs et vous saurez vous faire une idée du type de texte le plus intéressant pour votre entreprise.’


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