Facebook Ads : au-delà du ROAS, la vérité se cache dans vos colonnes personnalisées
Vous pilotez vos campagnes Facebook Ads avec une attention quasi religieuse, les yeux rivés sur le ROAS, le CPA, le taux de clic… Les chiffres semblent corrects, parfois même encourageants. Pourtant, à la fin du mois, lorsque vous faites les comptes, un sentiment de confusion s’installe. La rentabilité réelle n’est pas tout à fait celle que les indicateurs de Facebook laissaient espérer. Ce scénario vous est familier ? Vous n’êtes pas seul. En tant que fondateur de l’agence DHS Digital, c’est une problématique que je rencontre quotidiennement. Nous gérons des budgets publicitaires importants pour nos clients e-commerce et nous avons appris une leçon essentielle : les indicateurs par défaut fournis par Facebook sont comme un brouillard épais. Ils donnent une vague idée de la direction, mais masquent les détails cruciaux du paysage.
Le véritable pilotage de la performance ne réside pas dans la simple observation de ces métriques de surface. Il réside dans la capacité à creuser plus profondément, à créer ses propres outils de mesure pour éclairer ce qui compte vraiment : le profit. La bonne nouvelle, c’est que Facebook nous donne les clés pour construire notre propre tableau de bord, beaucoup plus intelligent et pertinent. Il s’agit des indicateurs personnalisés. Ce n’est pas une fonctionnalité cachée ou réservée aux experts, mais un outil surpuissant et sous-utilisé qui peut transformer radicalement votre compréhension de la performance. Dans cet article, je ne vais pas seulement vous lister des métriques. Je vais vous ouvrir les portes de notre méthodologie d’agence, celle qui nous permet de diagnostiquer avec une précision chirurgicale les faiblesses d’une campagne et de déceler des opportunités de croissance invisibles pour 90% des annonceurs. Préparez-vous à découvrir 7 indicateurs personnalisés qui vont changer votre façon d’analyser vos campagnes e-commerce et vous redonner le plein contrôle sur votre rentabilité.
Avant de commencer : comment créer un indicateur personnalisé dans l’Ads Manager ?
Avant de plonger dans les sept indicateurs qui vont transformer votre analyse, assurons-nous que tout le monde est sur la même longueur d’onde. La création d’un indicateur personnalisé peut sembler technique, mais c’est en réalité une manipulation très simple qui vous prendra moins d’une minute une fois que vous l’aurez faite une première fois. C’est le fondement de tout ce que nous allons voir ensuite, alors prenons un instant pour le détailler. Comme je l’explique dans le podcast, le processus est très intuitif :
‘Vous vous rendez dans votre compte publicitaire. Vous allez ensuite dans la partie colonne et vous faites personnaliser les colonnes. […] une fois que vous personnalisez les colonnes, vous allez voir un grand encadré avec différents indicateurs et en haut à droite, vous allez voir un petit lien qui s’appelle créer un indicateur personnalisé.’
Une fois que vous avez cliqué sur ce lien, une nouvelle fenêtre s’ouvre. C’est ici que la magie opère. Vous avez plusieurs champs à remplir. D’abord, le ‘Nom’ : soyez clair et descriptif. N’hésitez pas à utiliser des préfixes comme ‘[PROFIT]’ ou ‘[CONV]’ pour organiser vos colonnes. Ensuite, le ‘Format’. C’est une étape importante. Vous avez le choix entre ‘Numérique’ (pour des chiffres bruts), ‘Pourcentage’ (pour les taux et ratios) et ‘Devise’ (pour tout ce qui touche à l’argent, comme le revenu net ou le panier moyen). Choisir le bon format rendra la lecture de vos rapports beaucoup plus facile. Enfin, vient le cœur du réacteur : la ‘Formule’. C’est un champ de texte où vous allez construire votre calcul en utilisant les métriques existantes de Facebook. La plateforme vous aide en vous proposant les indicateurs disponibles au fur et à mesure que vous tapez. Par exemple, si vous commencez à taper ‘Achats’, Facebook vous proposera l’indicateur officiel ‘Achats [Meta Pixel]’. Il suffit de le sélectionner, d’ajouter un opérateur mathématique (+, -, *, /) et de chercher votre deuxième métrique. C’est aussi simple que d’utiliser une calculatrice. Une fois votre formule validée, n’oubliez pas de cocher la case en bas à gauche pour ‘Enregistrer en tant que préréglage’ et de donner un nom à votre nouvelle vue de colonnes, comme ‘Analyse E-commerce Avancée’. Ainsi, vous pourrez y accéder en un seul clic à l’avenir. Maintenant que la technique est maîtrisée, passons à la stratégie.
Les 7 indicateurs personnalisés qui vont révolutionner votre analyse e-commerce
Nous entrons maintenant dans le vif du sujet. Les sept indicateurs que je vais vous présenter ne sont pas de simples gadgets analytiques. Ce sont les outils que nous utilisons chez DHS Digital pour prendre des décisions éclairées, pour comprendre non seulement ce qui se passe, mais surtout *pourquoi* ça se passe. Chacun d’entre eux éclaire une partie différente de votre tunnel de vente, du premier regard sur votre publicité jusqu’à la validation de l’achat. En les combinant, vous obtiendrez une vision à 360 degrés de votre performance, bien au-delà de ce que le ROAS pourrait jamais vous offrir. Préparez-vous à voir vos campagnes sous un jour entièrement nouveau.
1. Le Revenu Par Clic (RPC) : l’indicateur qui révèle la véritable valeur de votre trafic
Le premier indicateur que nous allons aborder s’attaque à l’une des plus grandes idées reçues en publicité en ligne : la chasse au coût par clic (CPC) le plus bas possible. Tous les annonceurs, à leurs débuts, sont obsédés par le CPC. Un CPC bas semble être le signe d’une campagne efficace. C’est une erreur de jugement. Comme je le souligne souvent :
‘un coût par clic plus bas peut provenir de clics de moins bonne qualité et donc vous donner des taux de conversion qui sont plus bas.’
Cette simple phrase cache une vérité profonde : tous les clics ne se valent pas. Un clic à 0,30€ qui n’achète jamais est infiniment plus cher qu’un clic à 2€ qui se transforme en une vente de 100€. Pour sortir de ce piège, nous devons confronter le coût à sa contrepartie : le revenu. C’est le rôle du Revenu Par Clic (RPC).
La formule est d’une simplicité désarmante : RPC = Valeur de conversion des achats / Clics sur un lien (sortants). En créant cette métrique, vous placez le CPC et le RPC côte à côte dans vos rapports. Et là, l’histoire que racontent vos données change complètement. Vous pourriez découvrir que votre audience ‘lookalike 1% achats’, qui a un CPC de 1,80€, génère en fait un RPC de 4,50€. En parallèle, votre audience large avec des centres d’intérêt, qui affiche un CPC alléchant de 0,60€, peine à atteindre un RPC de 0,50€. Laquelle est la plus rentable ? La réponse devient évidente. Le RPC vous oblige à vous concentrer sur la qualité du trafic plutôt que sur son coût. C’est un changement de paradigme fondamental. Vous arrêtez de chercher des clics ‘pas chers’ pour vous concentrer sur des clics ‘rentables’. Cette métrique devient votre meilleur allié pour évaluer la qualité d’une audience ou l’efficacité d’un angle marketing à attirer des acheteurs potentiels, et non de simples curieux.
2. Le Revenu Net : la seule métrique de rentabilité qui compte vraiment
Si vous ne deviez retenir qu’un seul indicateur de cette liste, ce serait celui-ci. Le Revenu Net est la traduction directe de votre profit brut au sein même du gestionnaire de publicités. Le ROAS (Retour sur les Dépenses Publicitaires) est l’indicateur roi pour beaucoup d’e-commerçants, mais il a un défaut majeur : c’est un ratio, et les ratios peuvent être extrêmement trompeurs. Ils ne tiennent pas compte de l’échelle. Avoir un ROAS de 15 en dépensant 10€ (150€ de CA, donc 140€ de revenu net) est anecdotique. Avoir un ROAS de 3 en dépensant 5 000€ (15 000€ de CA, donc 10 000€ de revenu net) est ce qui fait tourner une entreprise. Le Revenu Net vous sort de cette illusion des ratios pour vous confronter à la réalité des euros sonnants et trébuchants.
Le calcul est on ne peut plus simple : Revenu Net = Valeur de conversion des achats – Montant dépensé. En utilisant cet indicateur, vous changez complètement votre méthode d’optimisation.
‘Le but étant d’identifier rapidement les publicités qui ont généré le plus de revenus net pour notre client.’
Quand vous triez vos publicités par ROAS, vous voyez souvent en tête de liste des annonces avec très peu de dépenses. C’est statistiquement normal, mais cela ne vous aide pas à décider où investir plus d’argent. En revanche, lorsque vous triez par Revenu Net décroissant, vous voyez immédiatement les ‘chevaux de bataille’ de votre compte : les publicités qui, malgré un ROAS peut-être moins stratosphérique, contribuent le plus massivement à votre chiffre d’affaires après déduction des coûts publicitaires. C’est sur ces publicités qu’il faut capitaliser. Cet indicateur aligne parfaitement vos actions dans l’Ads Manager avec vos objectifs business. Vous ne pilotez plus des campagnes, vous pilotez un centre de profit.
3. Le Hook Rate : l’indicateur vital pour vos publicités vidéo
Nous entrons maintenant dans le domaine de l’analyse créative. Avec la domination du format vidéo, il est devenu crucial de comprendre ce qui fonctionne et ce qui ne fonctionne pas dès les premières secondes. Un utilisateur décide en une fraction de seconde de continuer à regarder votre vidéo ou de la ‘scroller’. Cette fraction de seconde, c’est le ‘hook’ (l’accroche). Le Hook Rate est la métrique qui quantifie l’efficacité de cette accroche. C’est un concept que j’ai découvert via l’agence Thesis et qui a changé notre approche de la production créative. Il mesure la capacité de votre vidéo à stopper le défilement et à capter l’attention.
La formule est la suivante : Hook Rate = Lectures de vidéo de 3 secondes / Impressions. Mettez ce ratio en format pourcentage. Un Hook Rate élevé (par exemple, supérieur à 30%, bien que cela dépende de votre moyenne de compte) est un signal extrêmement positif.
‘plus ce ratio est élevé, plus cela veut dire que les premières secondes de la vidéo attirent l’attention. On peut donc en déduire que le scroll stopper de la vidéo est bon.’
Cet indicateur est un outil de diagnostic formidable. Imaginez une publicité avec un Hook Rate excellent mais des performances de vente décevantes. Le problème ne vient pas du début de votre vidéo, les gens sont intéressés ! Le problème se situe probablement plus loin, dans votre argumentaire, votre offre ou votre appel à l’action. Vous pouvez donc concentrer vos efforts pour modifier le cœur de la vidéo, sans toucher à l’intro qui fonctionne. À l’inverse, un mauvais Hook Rate est un signal d’alarme : peu importe la qualité de votre offre, si personne ne dépasse les 3 premières secondes, votre publicité est vouée à l’échec. Le Hook Rate vous permet de tester scientifiquement différentes accroches et de construire itérativement des créatives de plus en plus performantes.
4. Le Taux de Conversion sur Clics Uniques : la véritable efficacité de votre landing page
Cela peut paraître incroyable, mais Facebook ne fournit pas nativement l’un des indicateurs les plus fondamentaux du marketing digital : le taux de conversion. On peut voir le nombre d’achats, on peut voir le nombre de clics, mais la plateforme ne fait pas le lien entre les deux. C’est une lacune que nous devons combler nous-mêmes, car cette métrique est essentielle pour comprendre ce qui se passe après le clic. Elle permet d’isoler la performance de votre site web (landing page, offre, expérience utilisateur) de la performance de votre publicité (créative, copywriting).
Pour le calculer de manière fiable, nous utilisons cette formule : Taux de Conversion = Achats / Clics uniques sur des liens sortants. Pourquoi ‘clics uniques’ ?
‘on préfère utiliser l’indicateur clics uniques sur des liens sortants […] parce que les utilisateurs peuvent cliquer plusieurs fois sur une même publicité.’
En utilisant les clics uniques, on se rapproche au plus près du nombre réel de visiteurs uniques envoyés sur votre site. On évite ainsi de fausser le calcul avec des utilisateurs qui cliquent frénétiquement. Cet indicateur, une fois créé, devient un pilier de votre analyse. Si vous lancez une nouvelle campagne et que le taux de clic est excellent mais que le taux de conversion est au plus bas, vous savez que le problème n’est pas la publicité en elle-même, qui est attractive, mais bien la page de destination. Peut-être que le message n’est pas aligné, que le temps de chargement est trop long, ou que l’offre n’est pas assez claire. Cet indicateur vous permet de comparer l’efficacité de conversion entre différentes audiences (acquisition vs remarketing) ou de suivre son évolution dans le temps, par exemple lors de périodes de soldes.
5. Taux de Conversion Ajout au Panier vers Achat : mesurez la friction de votre checkout
Nous descendons encore plus bas dans le tunnel de conversion. Un utilisateur a cliqué, a visité votre site, et a même montré un intérêt suffisamment fort pour ajouter un produit à son panier. C’est une étape cruciale. Mais combien de ces paniers se transforment réellement en ventes ? C’est ce que mesure cet indicateur. Il vous donne un aperçu de l’efficacité de votre processus de paiement et de la ‘qualité’ des ajouts au panier que vous générez. Un grand nombre d’ajouts au panier c’est bien, mais si personne ne finalise, cela peut indiquer un problème majeur.
La formule est très directe : Taux de Conv. Panier > Achat = Achats / Ajouts au panier. Affichez-le en pourcentage. Je regarde cet indicateur systématiquement car
‘il me permet d’identifier rapidement des audiences et des publicités qui génèrent des ajout au panier de qualité ou non.’
En effet, vous pourriez avoir une audience qui génère énormément d’ajouts au panier à bas coût, ce qui semble excellent à première vue. Mais si le ratio de conversion vers l’achat pour cette audience est de seulement 10%, contre une moyenne de 40% sur le reste du compte, cela signifie que vous attirez des ‘touristes’. Ils ajoutent au panier par curiosité, peut-être pour voir les frais de port, mais n’ont pas une réelle intention d’achat. Cet indicateur met en lumière ces comportements. Il vous aide à repérer les publicités ou les produits qui créent une fausse attente, ou à identifier des points de friction dans votre tunnel d’achat (frais de port surprise, formulaire trop complexe, manque d’options de paiement, etc.).
6. Le Taux d’Ajout au Panier Unique : la véritable intention derrière le clic
Cet indicateur peut sembler proche du précédent, mais il mesure une étape bien distincte et tout aussi importante. Il ne s’intéresse pas à ce qui se passe *après* l’ajout au panier, mais à ce qui se passe juste *avant* : la transition entre le clic et l’ajout au panier. Concrètement, il répond à la question : ‘Sur 100 visiteurs uniques que j’envoie sur mon site depuis cette publicité, combien ajoutent au moins un produit au panier ?’. C’est une mesure directe de la qualification du trafic et de la pertinence de votre page produit.
Pour le calculer, nous affinons encore la sélection des métriques : Taux d’Ajout Panier Unique = Ajouts au panier uniques / Clics uniques sur des liens sortants. L’utilisation du terme ‘unique’ est ici primordiale pour éviter les mauvaises interprétations.
‘on pourrait aussi imaginer que une personne a ajouté cinq produits au panier. Et c’est pour ça qu’on prend les ajouts au panier uniques parce qu’on va uniquement prendre le nombre total d’utilisateurs qui ont cliqué et ajouté un seul produit au panier.’
En réalité, la métrique ‘unique’ compte chaque utilisateur une seule fois, même s’il ajoute plusieurs produits. C’est exactement ce que nous voulons : savoir combien de *personnes* ont été convaincues par la page produit. Si cet indicateur est faible, cela signifie que vous réussissez à attirer des clics, mais que la page de destination ne convertit pas ce clic en intention. Les causes peuvent être multiples : un prix trop élevé, des photos de mauvaise qualité, une description de produit peu convaincante, ou un décalage entre la promesse de la publicité et la réalité de la page.
7. Le Panier Moyen (AOV) : le levier de rentabilité oublié par Facebook
C’est le dernier indicateur de notre liste, et pourtant, c’est l’un des piliers de la rentabilité de n’importe quel site e-commerce. Le Panier Moyen, ou Average Order Value (AOV), est le montant moyen dépensé par un client lors d’une transaction. Il est absolument ahurissant que Facebook ne propose pas cette métrique par défaut, car elle est fondamentale. Comme je le dis souvent, la règle est simple :
‘si votre panier moyen d’achat est inférieur à votre coût par transaction, donc votre CPA, vos campagnes ne sont pas profitables.’
C’est une évidence mathématique, et pourtant, sans cet indicateur sous les yeux, il est facile de l’oublier. Le calculer manuellement est donc une nécessité.
La formule est on ne peut plus logique : Panier Moyen = Valeur de conversion des achats / Achats. Configurez cet indicateur en format ‘Devise’. Une fois qu’il est dans vos colonnes, vous pouvez faire des analyses extrêmement puissantes. Vous pouvez identifier quelles audiences ou quelles publicités génèrent les paniers moyens les plus élevés. Peut-être que les publicités qui promeuvent des lots ou des offres groupées ont un ROAS légèrement plus faible, mais un panier moyen si élevé qu’elles sont au final plus rentables. Vous pouvez aussi voir si certaines audiences ont tendance à acheter des produits d’entrée de gamme (panier moyen faible) tandis que d’autres sont plus enclines à acheter vos produits premium. Cette information est de l’or en barre pour orienter votre stratégie créative, vos offres, et décider quelles audiences méritent le plus d’investissement pour maximiser non seulement le volume des ventes, mais aussi leur valeur.
Conclusion : Reprenez le contrôle de votre performance
Nous venons de parcourir sept indicateurs qui, je l’espère, ont changé votre perspective sur l’analyse de campagnes Facebook Ads. L’idée centrale à retenir est un changement de philosophie : passer d’une posture passive, où l’on se contente de lire les chiffres que l’algorithme veut bien nous montrer, à une posture active, où l’on construit nos propres outils de mesure pour refléter nos véritables objectifs business. Arrêtez de piloter à l’aveugle en vous fiant uniquement au ROAS ou au CPA. Ces métriques sont des pièces d’un puzzle beaucoup plus grand. Le Revenu Net vous ancre dans la réalité du profit. Le Revenu par Clic et le Taux d’Ajout au Panier Unique vous renseignent sur la qualité de votre trafic. Le Hook Rate décortique votre performance créative. Les différents taux de conversion et le Panier Moyen vous donnent une feuille de route claire pour optimiser chaque étape de votre tunnel de vente.
La mise en place de ces indicateurs ne vous prendra pas plus de 10 minutes. C’est un investissement minime pour la clarté et le contrôle que vous allez gagner. N’attendez pas que vos performances baissent pour vous demander pourquoi. Anticipez. Diagnostiquez. Optimisez avec précision. C’est en maîtrisant ces chiffres que vous transformerez vos dépenses publicitaires en un investissement prédictible et scalable. Et si vous souhaitez un regard extérieur sur votre compte pour aller encore plus loin, n’oubliez pas que je propose des audits gratuits.
‘Si ça vous intéresse, rendez-vous simplement sur DHdigital.eu/audit pour m’en dire plus sur votre entreprise.’
Merci de votre lecture, et maintenant, à vous de jouer : ouvrez votre gestionnaire de publicités et construisez le tableau de bord qui vous mènera à la croissance.
Foire aux questions (FAQ)
Quelle est la différence principale entre le ROAS et le Revenu Net ?
La différence est fondamentale : le ROAS est un ratio (un multiplicateur), tandis que le Revenu Net est une valeur absolue (un montant en euros). Le ROAS vous dit combien de chiffre d’affaires vous générez pour chaque euro dépensé, mais il ne tient pas compte du volume. Vous pouvez avoir un ROAS de 20 sur une dépense de 5€, ce qui ne génère que 95€ de revenu net. À l’inverse, le Revenu Net, calculé en soustrayant la dépense du chiffre d’affaires, vous montre le profit brut réel généré. Une publicité avec un ROAS plus faible de 4 mais 1000€ de dépense générera 3000€ de revenu net, ce qui est bien plus impactant pour votre entreprise.
‘Le revenu net, il est corrélé avec le ROS et le montant dépensé. Donc plus une publicité génère un ROS élevé et plus la dépense de cette publicité est élevée aussi, et bien, plus le revenu net sera important.’
Mon coût par clic (CPC) est bas, mais je ne fais pas de ventes. Quel indicateur peut m’aider ?
Un CPC bas avec peu de ventes est un symptôme classique de trafic de faible qualité. L’indicateur parfait pour diagnostiquer cela est le ‘Revenu Par Clic’ (RPC). Calculez-le en divisant votre chiffre d’affaires par le nombre de clics. En le comparant au CPC, vous verrez immédiatement si vos clics ‘pas chers’ sont en réalité rentables. Il y a de fortes chances que votre RPC soit inférieur à votre CPC. Le deuxième indicateur à surveiller est le ‘Taux d’Ajout au Panier Unique’. S’il est très bas, cela confirme que les personnes qui cliquent n’ont aucune intention d’acheter une fois arrivées sur votre site.
‘un coût par clic plus bas peut provenir de clics de moins bonne qualité et donc vous donner des taux de conversion qui sont plus bas. Il faut aussi prendre en compte que les audiences de meilleure qualité ont souvent des coûts par clic plus élevés parce qu’il y a plus de compétition.’
Comment puis-je utiliser le Hook Rate pour améliorer concrètement mes publicités vidéo ?
Le Hook Rate est un outil de diagnostic et d’itération. D’abord, utilisez-le pour A/B tester les 3 premières secondes de vos vidéos. Gardez le reste de la vidéo identique, mais créez 3 ou 4 variantes de l’introduction. Le Hook Rate vous dira objectivement quelle accroche capte le plus l’attention. Ensuite, analysez-le en conjonction avec votre taux de conversion. Si une pub a un excellent Hook Rate mais de mauvaises ventes, vous savez que l’intro est bonne. Le problème est dans le message ou l’offre qui suit. Vous pouvez alors vous concentrer sur l’amélioration du milieu de la vidéo sans toucher à ce qui fonctionne déjà.
‘Ce que dit Thesis, c’est que un hook rate qui est élevé, il est souvent corrélé avec des meilleures performances. C’est pourquoi eux, ils vont concentrer leur itération créative […] sur des créatives qui ont déjà obtenu un hook rate élevé.’
Pourquoi est-il important de calculer le taux de conversion manuellement sur Facebook Ads ?
Il est crucial de le calculer manuellement car Facebook ne fournit pas cet indicateur de base. Sans lui, vous ne pouvez pas dissocier la performance de votre publicité (attirer le clic) de la performance de votre page de destination (convertir le visiteur). En calculant ‘Achats / Clics uniques sur des liens sortants’, vous créez un pont entre l’univers de Facebook et votre site. Cela vous permet de répondre à des questions précises : ‘Est-ce que ma publicité est mauvaise, ou est-ce que ma page produit ne convainc pas ?’. C’est un indicateur de santé essentiel pour votre tunnel de vente post-clic.
‘C’est le taux de conversion et vous ne rêvez pas. C’est un indicateur que Facebook ne fournit pas aux annonceurs. J’avoue que j’en connais pas la raison, mais pour le calculer comme nous on le fait, vous allez simplement prendre le nombre total d’achats que vous allez diviser par le nombre de visiteurs.’
Que faire si mon taux d’ajout au panier est élevé, mais que mon taux de conversion final est faible ?
C’est une situation très courante. Pour la diagnostiquer, vous devez utiliser l’indicateur ‘Taux de Conversion Ajouts au Panier > Achat’. S’il est plus bas que la moyenne de votre compte, cela indique une forte friction dans votre processus de paiement. Les causes les plus fréquentes sont : des frais de livraison élevés ou inattendus qui apparaissent au dernier moment, un processus de checkout trop long ou complexe, un manque d’options de paiement populaires (comme PayPal), ou des problèmes techniques sur la page de paiement. Analysez chaque étape de votre checkout pour identifier et éliminer ces obstacles.
‘vous pourriez remarquer que des audiences génèrent beaucoup d’ajout au panier quand vous faites vos campagnes, mais qu’elles génèrent peu d’achats. […] vous pouvez identifier facilement les audiences et les publicités qui ont un ratio qui est moins bon que la moyenne du compte.’
Comment le Panier Moyen (AOV) influence-t-il directement la rentabilité de mes campagnes ?
Le Panier Moyen est un levier de rentabilité direct. Pour un même coût d’acquisition (CPA), un panier moyen plus élevé signifie une marge bénéficiaire plus grande par transaction. Si votre CPA est de 30€, un panier moyen de 60€ est bien moins rentable qu’un panier moyen de 120€. En créant cet indicateur dans Facebook, vous pouvez identifier les publicités et les audiences qui génèrent les paniers les plus élevés. Cela vous permet d’orienter vos investissements vers les segments de clientèle les plus profitables et d’adapter vos offres (promouvoir des bundles, des upsells) pour augmenter activement ce chiffre.
‘ce qu’on peut facilement identifier avec le panier moyen, ce sont les publicités et les audiences qui génèrent le panier moyen d’achat le plus élevé et qui donc vont générer un ROS plus important.’
Ces indicateurs personnalisés sont-ils uniquement pour l’e-commerce ?
Bien que les exemples de cet article soient axés sur l’e-commerce (avec des métriques comme ‘Achats’ ou ‘Ajout au Panier’), la méthodologie est parfaitement adaptable à d’autres objectifs, comme la génération de leads. Il suffit de remplacer les événements e-commerce par les vôtres. Par exemple, au lieu du Panier Moyen, vous pourriez créer un ‘Coût par Lead Qualifié’ en utilisant des valeurs de conversion personnalisées. Au lieu du ‘Taux de Conversion d’Achat’, vous pourriez mesurer le ‘Taux de Conversion de la Landing Page’ (Leads / Clics uniques). Le principe reste le même : créer des métriques qui reflètent vos objectifs business réels.
‘les indicateurs que je vais vous partager sont vraiment intéressants pour analyser des campagnes pour de la vente de produits physiques donc de l’e-commerce’ – [Note : Bien que l’épisode se concentre sur l’e-commerce, l’adaptabilité du concept est une extension logique pour l’audience.]




