Logo de l'épisode Comment renouveller une formation, 2 actions pour développer notre culture d'entreprise : les coulisses de DHS Digital en mai | Chronique #32 du podcast Le Rendez-vous Marketing

Comment renouveller une formation, 2 actions pour développer notre culture d’entreprise : les coulisses de DHS Digital en mai | Chronique #32

Épisode diffusé le 9 juin 2022 par

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Dans les coulisses de l’entrepreneuriat : entre refonte de formation, culture d’entreprise et optimisation des process

Bonjour et bienvenue dans cette nouvelle chronique du Rendez-vous Marketing. Je suis Danilo Duchaine, et comme chaque début de mois, je vous ouvre les portes de mon agence, DHS Digital. C’est un exercice de transparence que j’affectionne particulièrement, car au-delà des stratégies et des tactiques que je partage habituellement, il y a la réalité du terrain : les défis, les apprentissages, les victoires et parfois les doutes qui jalonnent le parcours de tout entrepreneur. Ce mois de mai a été particulièrement riche en réflexions et en actions structurantes pour notre avenir. Gérer la croissance d’une agence qui compte aujourd’hui neuf personnes, c’est un peu comme piloter un navire en pleine mer : il faut constamment ajuster les voiles, anticiper les courants et, surtout, s’assurer que l’équipage est soudé, motivé et rame dans la même direction. C’est un équilibre délicat entre l’opérationnel, le stratégique et l’humain.

Ce mois-ci, nous avons navigué sur trois fronts majeurs qui, je pense, résonneront chez beaucoup d’entre vous, que vous soyez entrepreneur, freelance ou manager. Le premier grand chantier a été la refonte et le lancement de notre produit phare, la formation Facebook Ads Academy. C’est un projet qui me tient à cœur mais qui, avec l’évolution fulgurante des plateformes publicitaires, devient un véritable marathon annuel. Je vous partagerai les leçons que j’en ai tirées, notamment sur la productivité et la vision à long terme de ce produit. Ensuite, nous plongerons au cœur de notre réacteur : notre culture d’entreprise. On en parle souvent comme d’un concept un peu abstrait, mais nous avons décidé de la rendre plus tangible que jamais. Je vous expliquerai comment nous passons de l’intention à l’action avec l’organisation de notre premier grand team building et la mise en place de nouveaux rituels. Enfin, nous irons dans la salle des machines pour parler d’optimisation de nos processus, en particulier au sein de notre studio créatif. Comment produire mieux, plus vite, et surtout, comment s’assurer que nos créations performent ? C’est un enjeu capital que nous avons commencé à adresser avec de nouvelles méthodes. Et bien sûr, pour conclure, je vous livrerai en toute transparence nos chiffres du mois. C’est parti pour les coulisses de DHS Digital en mai !

Le marathon de la connaissance : les défis et leçons de la refonte de la Facebook Ads Academy

L’un des piliers de notre écosystème chez DHS Digital, au-delà de nos services d’agence, est la formation. La Facebook Ads Academy n’est pas juste un produit ; c’est une extension de notre mission, qui est d’aider les entreprises à croître grâce à la publicité digitale. Mais enseigner dans un domaine qui change aussi vite est un défi de taille. Chaque année, la mise à jour de cette formation est un projet colossal, et cette troisième refonte a été particulièrement instructive. Elle m’a forcé à prendre du recul sur la manière dont nous créons et délivrons de la valeur, mais aussi sur ma propre organisation personnelle. C’est une véritable course de fond contre l’obsolescence des connaissances, et chaque édition m’apporte son lot de nouvelles leçons.

Pourquoi chaque mise à jour est plus exigeante que la précédente

On pourrait croire qu’avec l’expérience, mettre à jour un contenu devient de plus en plus simple. C’est tout le contraire. Le rythme des changements imposé par Meta (Facebook) s’est accéléré de manière exponentielle. Je l’ai vraiment ressenti cette année. Comme je le disais dans le podcast, ‘Facebook change beaucoup et j’ai l’impression qu’il change de plus en plus, surtout avec la mise à jour d’iOS 14, il y a eu tellement de changements que j’ai dû faire une belle refonte de la plupart des vidéos’. Ce n’est plus une question de changer quelques captures d’écran ou d’ajuster une ou deux stratégies. C’est le paradigme entier de la gestion de campagnes qui a été bouleversé. L’impact de la privacy, la montée en puissance de l’IA dans l’algorithme, les nouveaux formats créatifs… tout cela m’a obligé à repenser en profondeur la structure même des modules. Ignorer ces changements reviendrait à vendre une carte routière de 2018 à quelqu’un qui veut conduire aujourd’hui : c’est non seulement inutile, mais potentiellement dangereux pour son business. La conséquence directe, c’est que le temps de réflexion stratégique en amont de l’enregistrement a considérablement augmenté. Il ne s’agit plus de transmettre des ‘comment’, mais surtout des ‘pourquoi’ et des ‘comment s’adapter’.

Ma méthode pour rester productif face à un projet créatif d’envergure

Concilier un projet aussi chronophage avec mes responsabilités de chef d’entreprise a été un véritable challenge. L’année dernière, j’avais plus de flexibilité. Cette année, avec une équipe plus grande, mon agenda est rempli de réunions et de sollicitations. La seule solution a été de sanctuariser mon temps. Ma meilleure arme ? Le lever matinal. Je devais systématiquement me lever très tôt pour enregistrer dans le calme, avant que la journée de l’agence ne commence. C’est un conseil que je donne souvent : ‘si jamais vous avez aussi une formation ou en tout cas que vous avez un travail créatif à faire, bah ce que je vous conseille vraiment, c’est de le faire le matin’. Mais se lever tôt ne suffit pas. Il faut créer une bulle de concentration absolue : tous les appareils en mode ‘ne pas déranger’, aucune consultation d’emails ou de Slack. J’ai aussi appris à connaître mes limites. J’ai remarqué qu’au-delà de deux heures d’enregistrement en continu, ma performance, ma clarté et mon énergie déclinaient. J’ai donc structuré mon travail en blocs de 90 à 120 minutes maximum. C’est une leçon importante : la créativité et la pédagogie ne sont pas des ressources inépuisables. Il vaut mieux être excellent pendant 90 minutes que moyen pendant quatre heures.

La prochaine étape : une formation plus collaborative

Cette refonte m’a aussi fait prendre conscience des limites de l’exercice en solitaire. Bien que je sois légitime pour parler de stratégie créative, je ne suis plus celui qui a les mains dans le cambouis au quotidien, à tester des dizaines de déclinaisons ou à développer de nouveaux concepts. Ce sont les membres de l’équipe DHS. C’est pourquoi une de mes grandes réflexions pour l’année prochaine est de rendre ce projet plus collaboratif. ‘Je me suis dit peut-être que pour l’année prochaine, je devrais ben dans certains modules de formation faire intervenir des membres de l’équipe DHS’. C’est une évolution logique et bénéfique à tous les niveaux. Pour les étudiants, cela signifie accéder à une expertise encore plus pointue et diversifiée, directement issue du terrain. Pour l’équipe, c’est une formidable opportunité de développement, de reconnaissance et de partage de leurs compétences. Et pour moi, c’est un moyen de consacrer moins de temps à la production pure et plus à la vision stratégique de la formation. C’est aussi une façon de matérialiser la valeur collective de l’agence et de la transmettre. La formation devient ainsi un véritable projet d’entreprise, et non plus seulement le projet de Danilo.

La promotion : pourquoi j’ai réutilisé la même recette gagnante

Après l’effort de la création, vient celui de la promotion. L’année dernière, nous avions lancé un challenge de 10 jours qui avait très bien fonctionné. Cette année, la tentation aurait pu être de tout réinventer. J’ai fait le choix inverse. J’ai repris la même formule, en la condensant sur 7 jours, et en ne changeant que très peu de choses. Et le résultat a été tout aussi bon. C’est un apprentissage majeur pour moi : ‘j’ai repris exactement la même recette que l’année dernière, j’ai changé très peu de choses et les résultats ont tout été aussi bons, en sachant que j’ai passé finalement deux fois moins de temps’. Dans le monde du marketing digital où l’on prône constamment la nouveauté, il est parfois plus intelligent de capitaliser sur un actif qui a fait ses preuves. Le challenge est un format puissant car il offre une immense valeur en amont, créant une expérience positive même pour ceux qui n’achètent pas. C’est une approche ‘donner pour recevoir’ qui instaure la confiance et la légitimité avant même de présenter l’offre payante. Cette réussite me confirme qu’il faut savoir résister au ‘syndrome de l’objet brillant’ et optimiser ce qui fonctionne déjà.

Vision pour la V4 : élargir l’horizon au-delà de la publicité

La performance d’une campagne publicitaire ne dépend plus uniquement de la qualité du ciblage ou de la créativité de l’annonce. Elle est intrinsèquement liée à ce qui se passe après le clic. C’est pourquoi ma vision pour la prochaine version de la formation est de l’enrichir avec des compétences complémentaires. Je prévois d’ajouter des modules sur le multicanal (Pinterest, Snapchat, TikTok) pour montrer comment créer une stratégie publicitaire globale. Il est également essentiel de parler d’email marketing, car c’est là que se joue une grande partie de la rentabilité : ‘comment faire de l’upselling, du cross selling, faire des relances d’abandon de panier parce qu’on sait que ça permet d’améliorer la performance des campagnes’. Enfin, j’aimerais intégrer une checklist sur l’optimisation de la conversion des sites e-commerce et des landing pages. L’objectif est clair : transformer la Facebook Ads Academy en une formation plus holistique sur l’acquisition payante, qui prend en compte l’ensemble du parcours client. On ne peut plus penser en silos ; la réussite est systémique.

Ce chantier de la formation est un miroir de l’évolution de notre agence : plus d’expertise, plus de collaboration et une vision plus large de la performance. Mais pour porter ces projets ambitieux, il faut un socle solide, un ciment qui lie les individus : notre culture. Et c’est justement le deuxième grand chantier que nous avons ouvert en mai.

Bâtir notre cathédrale : comment nous façonnons activement notre culture d’entreprise

Une entreprise, ce n’est pas seulement une structure juridique, des process et des clients. C’est avant tout un collectif humain. Plus l’équipe de DHS s’agrandit, plus je suis convaincu que notre succès à long terme ne dépendra pas uniquement de notre expertise technique, mais de la force de notre culture. C’est elle qui attire et retient les talents, qui guide les décisions en notre absence et qui crée un environnement où chacun peut s’épanouir. Longtemps, la culture de l’agence s’est construite de manière organique, presque implicite. Mais nous avons atteint un stade où il est devenu nécessaire de la formaliser, de la nourrir et de la célébrer activement. Une récente conversation avec Olivier Ramel de Kimono sur le podcast a été un véritable catalyseur, me poussant à passer de la réflexion à l’action. Ce mois-ci, nous avons donc posé les premières pierres de cet édifice intentionnel.

Le team building : notre investissement dans le lien humain

Le projet était dans les cartons depuis des mois, mais nous l’avons enfin concrétisé : nous allons organiser un team building de cinq jours à Barcelone. Dans une équipe qui travaille majoritairement en télétravail, ces moments de rencontre physique ne sont pas un luxe, mais une nécessité absolue. L’objectif est triple : renforcer la cohésion de l’équipe, apprendre à mieux se connaître en dehors du cadre formel du travail, et tester ce qui pourrait devenir un rituel annuel majeur pour l’agence. Comme je le mentionnais, ‘on cherche à augmenter la cohésion d’équipe, aussi à apprendre à mieux se connaître en dehors du travail et surtout tester un nouveau rituel’. C’est un investissement significatif, mais je le vois comme un investissement direct dans notre capital humain. Une équipe qui se connaît et s’apprécie est une équipe qui communique mieux, collabore plus efficacement et surmonte les difficultés avec plus de résilience.

L’organisation en interne : un choix délibéré et stratégique

Pour l’organisation, nous avons exploré plusieurs pistes. Passer par une agence de voyage spécialisée, opter pour une formule tout compris comme le Club Med… Finalement, nous avons décidé de tout organiser nous-mêmes. Pourquoi ? Parce que cela nous permet de créer un événement qui nous ressemble vraiment, totalement sur-mesure. C’est plus de travail, c’est certain. Il a fallu gérer les vols, le logement, planifier les repas, et surtout, imaginer les activités. Mais ce processus est en lui-même un exercice de team building ! Cela nous a permis de co-créer l’événement avec l’équipe. Notre structure est pensée pour allier réflexion stratégique et détente. Les matinées seront consacrées à des ateliers sur l’avenir de DHS : le développement de nouveaux services, l’amélioration de notre productivité en remote, notre vision à long terme. Les après-midis, place aux activités collectives pour profiter de Barcelone. C’est cet équilibre qui, je l’espère, rendra ce séjour à la fois productif et inoubliable.

Des rituels pour rythmer notre vie d’agence

Le team building est un temps fort, mais la culture se vit au quotidien. C’est la somme des petites interactions et des habitudes qui crée le sentiment d’appartenance. Inspiré par ma discussion avec Olivier Ramel, j’ai lancé un projet pour développer et systématiser toute une série de nouveaux rituels au sein de DHS. Les rituels sont les gardiens de la culture. Ils transforment des moments ordinaires en expériences significatives. Nous réfléchissons à plusieurs types de rituels : pour l’onboarding d’un nouveau membre (comment l’accueillir pour qu’il se sente immédiatement intégré ?), pour la célébration des succès (que fait-on quand on signe un nouveau client ou qu’on atteint un objectif majeur ?), pour les anniversaires, ou encore pour nos propres réunions. Par exemple, comment commencer notre réunion hebdomadaire pour renforcer le lien avant de plonger dans l’opérationnel ? ‘On aimerait avoir des nouveaux rituels pour notre onboarding […], pour nos clients, pour les anniversaires. Qu’est-ce qu’on fait quand on signe un nouveau client ?’. Cette démarche vise à rendre notre culture explicite et vécue par tous, et à renforcer les liens malgré la distance physique du télétravail.

Construire une culture d’entreprise forte est un travail de longue haleine, mais c’est le plus rentable qui soit. Il nourrit l’engagement et la performance. Et la performance, chez nous, passe en grande partie par la qualité de notre production créative. C’est donc logiquement le troisième domaine sur lequel nous avons concentré nos efforts ce mois-ci.

Affûter nos outils : l’obsession d’optimiser notre processus créatif

Dans le monde de la publicité digitale post-iOS 14, la créa n’est plus simplement ‘importante’, elle est devenue le levier de performance numéro un. Les algorithmes sont devenus si puissants pour trouver la bonne audience que la véritable différenciation se fait sur la qualité du message et du visuel. C’est pour cette raison que nous avons internalisé notre studio créatif il y a plus d’un an. Mais avoir un studio ne suffit pas. Pour vraiment exceller, il faut des processus robustes qui permettent de produire, tester, apprendre et itérer à grande vitesse. C’est une machine complexe avec de nombreux rouages. Ce mois de mai, nous avons décidé de mettre les mains dans le moteur pour huiler deux de ces rouages essentiels : la déclinaison des concepts gagnants et la boucle de feedback entre performance et création.

Le défi de la déclinaison : comment industrialiser le succès ?

Nous produisons beaucoup de contenu, mais nous nous sommes rendu compte que nous pourrions être plus efficaces. Souvent, une créa fonctionne exceptionnellement bien, mais nous passons trop vite à un concept entièrement nouveau au lieu d’exploiter pleinement le filon. C’est le problème de la déclinaison. L’idée est simple : quand un concept ou un angle créatif a fait ses preuves, comment le décliner intelligemment pour combattre la fatigue publicitaire sans repartir de zéro ? Pour cela, il faut un pont solide entre les média buyers (ceux qui gèrent les campagnes et voient les données de performance) et l’équipe créative. Notre priorité est donc de formaliser ce pont. ‘Comment est-ce que eux [les média buyers] pourraient briefer efficacement l’équipe créa pour facilement décliner un concept qui marche bien ?’. Nous travaillons à la création d’un process standardisé, un template de brief de déclinaison qui permettra de transmettre rapidement les informations clés : quel est le concept gagnant, pourquoi a-t-il fonctionné (le hook, le message, le format ?), et quelles sont les hypothèses de déclinaison à tester (varier le début de la vidéo, changer le produit mis en avant, adapter le texte, etc.). L’objectif est de transformer une intuition en une méthode systématique pour prolonger la durée de vie de nos meilleures créas.

Mettre en place une culture du ‘Test and Learn’

Le second axe d’amélioration est intimement lié au premier : il s’agit de renforcer notre approche ‘Test and Learn’. Cela signifie que chaque nouvelle créa ou chaque déclinaison doit être pensée non pas comme une fin en soi, mais comme une expérience scientifique visant à répondre à une question. Par exemple : ‘Est-ce qu’un hook vidéo basé sur un témoignage client performe mieux qu’un hook basé sur une démonstration produit ?’. Pour que cette approche fonctionne, elle doit être intégrée dès la conception des créas et se refléter dans la structure des campagnes au sein du Business Manager. Nous voulons que nos média buyers ne se contentent plus de ‘lancer des pubs’, mais qu’ils ‘lancent des tests’. Cela demande de la rigueur dans la nomenclature, dans l’isolation des variables et dans l’analyse des résultats. C’est un changement de mentalité qui vise à faire de l’apprentissage continu le moteur de notre production créative. Chaque euro dépensé doit nous acheter non seulement des résultats, mais aussi de la connaissance.

La fin de la frustration : connecter les créatifs aux résultats

L’un des plus grands défis quand on a un studio créatif interne, c’est de fermer la boucle de feedback. Les créatifs (graphistes, motion designers) passent des heures à produire des visuels et des vidéos, mais bien souvent, ils n’ont aucune idée de leur performance réelle. C’est incroyablement frustrant et démotivant. Ils se posent constamment la question : ‘qu’est-ce qui a bien marché ?’. Nous avons décidé de mettre fin à cette situation en créant un système simple mais efficace pour garantir la visibilité des performances. ‘Ce qu’on a fait, c’est que chaque fin de mois […], on va prendre les quatre cinq créas qui ont le mieux fonctionné […] et on va les ajouter dans un dans un tableau dans Notion’. Ce tableau est une véritable mine d’or. Pour chaque client, l’équipe créative peut désormais voir en un coup d’œil les créas championnes avec les données clés : le revenu généré, le nombre d’achats, le retour sur investissement. L’impact est double. Premièrement, cela donne du sens à leur travail et reconnaît leur contribution directe au succès des clients. Deuxièmement, cela leur permet de développer leur propre intuition sur ce qui fonctionne visuellement, quels formats, quels styles, quels angles. C’est un outil de formation continue et d’auto-amélioration qui va, j’en suis certain, considérablement augmenter la qualité et la pertinence de notre production future.

Ces optimisations de processus peuvent sembler techniques, mais elles sont au cœur de notre capacité à délivrer des résultats pour nos clients. Et en parlant de résultats, il est temps de faire ce que je fais chaque mois : partager avec vous, en toute transparence, nos chiffres clés.

L’heure des comptes : notre performance de mai en toute transparence

Après la stratégie et les projets de fond, place aux chiffres. C’est le moment de vérité, celui qui nous permet de mesurer l’impact de nos actions et de garder les pieds sur terre. Cet exercice mensuel de reporting est crucial pour moi et pour l’équipe. Il nous permet de célébrer nos victoires, d’identifier nos points faibles et de rester alignés sur nos objectifs de croissance. Voici donc le bilan chiffré de DHS Digital pour le mois de mai 2022.

Acquisition et fidélisation client : un mois de consolidation

Sur le front de l’acquisition, le mois de mai a été calme, tout comme avril. Nous n’avons pas signé de nouveau client, principalement par manque d’opportunités suffisamment alignées avec notre stratégie. C’est une fluctuation normale dans la vie d’une agence. Cependant, la solidité de notre base de clients existants nous a permis de bien absorber cette période. Nous avons réussi à compenser la mise en pause d’un contrat grâce à de l’upselling et du cross-selling auprès de nos clients actuels. Notre taux de fidélisation reste excellent, à 95%, ce qui témoigne de la confiance que nos partenaires nous accordent. C’est un indicateur que je surveille comme le lait sur le feu, car la rétention est le socle d’une croissance saine et durable.

Activité et performance : des indicateurs en forte hausse

Là où les chiffres sont particulièrement encourageants, c’est du côté de l’activité. Nous avons géré un budget publicitaire total de 295 382 € pour nos clients, soit une augmentation de près de 11% par rapport à avril. Cette hausse des investissements est un signal fort de la confiance de nos clients dans notre capacité à générer de la croissance pour eux. Et les résultats ont suivi : nous avons généré 1 148 983 € de revenus pour eux, une progression spectaculaire de plus de 25% par rapport au mois précédent. Ces chiffres confirment que nos stratégies et nos optimisations portent leurs fruits. La production créative a également suivi cette cadence, avec 158 nouvelles créas produites, ce qui nous a permis de franchir la barre symbolique des 1000 créas depuis la création du studio. C’est une belle étape qui matérialise le volume de travail abattu par l’équipe.

Rayonnement et revenus : des records et une croissance solide

Le podcast, ‘Le Rendez-vous Marketing’, a connu un mois exceptionnel. Nous avons établi un nouveau record avec 21 447 écoutes, une progression de plus de 34% par rapport à avril. C’est une immense satisfaction et la preuve que le contenu de qualité et la régularité finissent toujours par payer. Mon objectif est maintenant de stabiliser notre audience au-dessus de la barre des 20 000 écoutes mensuelles, ce qui constituerait un nouveau palier de croissance pour notre média. Concernant les revenus de l’agence, ils sont le reflet de toute cette dynamique positive. Nous avons enregistré une hausse de 17% de notre chiffre d’affaires par rapport à avril. Cette croissance est tirée par deux moteurs. D’une part, la business unit ‘Média’ progresse de 5%, portée par l’augmentation des budgets gérés. D’autre part, et c’est une excellente nouvelle, la partie ‘Studio Créa’ a bondi de 39%. Cette performance s’explique par le fait que nous avons vendu pour la première fois des packs créa à des entreprises pour qui nous ne gérons pas les campagnes. C’est la validation d’une nouvelle offre et une voie de diversification très prometteuse pour l’agence.

Conclusion et perspectives : regarder vers l’avenir

Ce mois de mai a été un mois de construction. Nous avons investi dans nos produits, dans notre culture et dans nos processus. Les résultats financiers sont encourageants et valident nos orientations stratégiques. Nous continuons d’ailleurs à investir dans notre capital humain avec le recrutement en cours d’un nouveau directeur ou d’une nouvelle directrice de compte pour nous accompagner dans cette croissance. Chaque mois, cet exercice de synthèse me conforte dans l’idée que la croissance est un marathon, pas un sprint. Elle se construit pas à pas, en posant des briques solides les unes après les autres. J’espère que ce partage des coulisses vous a été utile et inspirant. N’hésitez jamais à me faire vos retours ; ils sont précieux pour continuer à améliorer ce format. Je vous remercie de votre écoute et de votre fidélité, et je vous dis à très bientôt pour un nouvel épisode.

FAQ : Vos questions sur la croissance d’agence, la formation et la culture d’entreprise

Comment faire évoluer une formation en ligne qui traite d’un sujet en constante mutation comme Facebook Ads ?

Pour maintenir la pertinence d’une formation sur un sujet aussi dynamique que Facebook Ads, une simple mise à jour annuelle ne suffit plus. Il faut adopter une approche de refonte en profondeur. Cela implique de ne pas seulement actualiser les interfaces, mais de réévaluer le ‘paradigme’ de la gestion de campagnes. Il est crucial d’intégrer les changements fondamentaux, comme l’impact d’iOS 14 ou l’évolution de l’algorithme, qui modifient la manière même de penser la stratégie. L’évolution future consiste également à enrichir le contenu avec des compétences connexes (multicanal, optimisation de la conversion, email marketing) pour offrir une vision plus holistique et durable de la performance digitale. Pensez également à intégrer l’expertise de votre équipe pour apporter des perspectives plus pointues et actuelles.

‘De plus en plus ça demande une certaine réflexion pour revoir en profondeur le contenu des modules de la formation parce que Facebook change beaucoup et j’ai l’impression qu’il change de plus en plus, surtout avec la mise à jour d’iOS 14, il y a eu tellement de changements que j’ai dû faire une belle refonte de la plupart des vidéos.’

Quelle est la meilleure façon de promouvoir le lancement d’une nouvelle version de formation ?

Une stratégie très efficace est d’utiliser le format du ‘challenge’. Plutôt que de simplement annoncer la nouvelle version, un challenge de plusieurs jours permet de délivrer une valeur immense en amont. En proposant des ateliers pratiques et des conseils directement applicables, vous démontrez votre expertise et créez une expérience positive pour tous les participants, qu’ils achètent ou non. Ce format génère de l’engagement, crée un sentiment de communauté et de l’urgence. L’un des grands avantages est que si vous avez déjà créé un challenge qui a fonctionné, vous pouvez le réadapter et le relancer avec un effort bien moindre, tout en obtenant des résultats similaires, voire supérieurs.

‘Je trouve que le challenge c’est une super opportunité. Ça crée aussi une expérience globalement positive pour les gens. En tout cas, j’ai eu très peu de retours négatifs parce qu’il y avait tellement de valeur qui était délivrée via les ateliers.’

Pourquoi est-il crucial de développer une culture d’entreprise, même pour une petite équipe en télétravail ?

La culture d’entreprise est le ciment qui lie les membres d’une équipe, et son importance est décuplée dans un contexte de télétravail où les interactions informelles sont rares. Développer activement sa culture permet de lutter contre l’isolement, de renforcer la cohésion et de s’assurer que tout le monde partage une vision et des valeurs communes. C’est ce qui transforme un groupe d’individus travaillant à distance en une véritable équipe soudée. Des actions concrètes comme les team buildings permettent de créer des liens humains forts en dehors du cadre professionnel, tandis que les rituels du quotidien (onboarding, célébrations) ancrent la culture dans les habitudes et créent un sentiment d’appartenance durable.

‘On cherche à augmenter la cohésion d’équipe, aussi à apprendre à mieux se connaître en dehors du travail et surtout tester un nouveau rituel parce que si on voit que ce team building là […] ça marche bien, que ça plaît, que ça crée de l’enthousiasme, ben clairement c’est quelque chose qu’on fera chaque année.’

Quels sont les avantages d’organiser un team building soi-même plutôt que de passer par une agence ?

Organiser un team building en interne, bien que plus exigeant en temps, présente des avantages considérables. Le principal est la capacité à créer un événement sur-mesure qui reflète parfaitement la culture et les objectifs de l’entreprise. Vous avez un contrôle total sur le programme, l’équilibre entre les ateliers de travail et les activités de détente, le choix du lieu et l’ambiance générale. C’est aussi souvent une solution plus économique. De plus, le processus d’organisation lui-même peut devenir un projet collaboratif qui renforce les liens au sein de l’équipe avant même le début de l’événement. Cela permet de s’assurer que l’expérience est authentique et non un format standardisé.

‘On a trouvé que c’était très cher ou alors l’organiser par nous-mêmes et c’est finalement le choix qu’on a fait. Donc si vous organisez un team building, ben sachez qu’il y a pas mal de choses à prendre en compte, les activités, le vol, le logement… ‘

Comment améliorer concrètement le processus créatif au sein d’une agence digitale ?

Pour améliorer le processus créatif, il faut se concentrer sur deux axes : la systématisation du succès et l’apprentissage continu. Premièrement, mettez en place un processus clair pour la ‘déclinaison’ des créas qui fonctionnent. Cela implique de créer un pont de communication efficace entre les gestionnaires de campagnes (media buyers) et l’équipe créative pour qu’ils puissent facilement briefer des variations d’un concept gagnant. Deuxièmement, instaurez une culture du ‘Test and Learn’ où chaque créa est vue comme une hypothèse à valider. Cela nécessite de la rigueur dans la manière de structurer les tests pour pouvoir tirer des enseignements clairs et réutilisables, transformant ainsi chaque campagne en une opportunité d’apprentissage.

‘L’idée, c’est de voir comment les média buyers […] pourraient briefer efficacement l’équipe créa pour facilement décliner un concept qui marche bien. Ça c’est un peu l’idée, c’est de voir comment est-ce qu’on peut créer un process et qu’on peut facilement réutiliser au cours du temps.’

Comment peut-on s’assurer que l’équipe créative reste motivée et informée des performances de son travail ?

La clé est de fermer la boucle de feedback. Les créatifs ont besoin de savoir quel impact a leur travail pour rester motivés et pour s’améliorer. Une solution simple et très efficace consiste à créer un historique partagé des ‘best cases’. Par exemple, un tableau dans un outil comme Notion, mis à jour mensuellement, qui présente les créas les plus performantes pour chaque client avec des indicateurs clés (revenus générés, ROAS, nombre d’achats). Cet outil donne une visibilité directe et quantifiable de leur contribution, ce qui est extrêmement valorisant. Cela leur permet aussi d’analyser ce qui fonctionne et de développer leur propre compréhension des leviers de performance, rendant leur travail futur encore plus pertinent.

‘Chaque fin de mois […] on va prendre les quatre cinq créas qui ont le mieux fonctionné […] et on va les ajouter dans un tableau dans Notion. […] Comme ça l’équipe créa peut facilement voir pour chaque client quels sont les contenus […] qui ont le mieux fonctionné.’

Quels rituels sont essentiels pour renforcer la cohésion d’une équipe en remote ?

Dans une équipe en télétravail, les rituels sont vitaux pour créer des points de contact réguliers et significatifs. Les rituels d’onboarding sont fondamentaux pour bien intégrer un nouveau membre. Les réunions hebdomadaires et trimestrielles structurent le travail et alignent tout le monde. Mais il faut aussi penser à des rituels de célébration : que fait-on pour un anniversaire, pour la signature d’un nouveau client ou l’atteinte d’un objectif ? Ces moments créent une culture de la reconnaissance. Enfin, un rituel annuel ou semi-annuel de rencontre physique, comme un team building, est un investissement majeur mais essentiel pour forger des liens humains profonds que les appels vidéo ne peuvent remplacer.

‘On aimerait avoir des nouveaux rituels pour notre onboarding quand une nouvelle personne nous rejoint, pour nos clients, pour les anniversaires. […] et bien sûr le team building à voir si on le fait d’une manière annuelle ou semi-annuelle.’

Comment compenser une baisse de l’acquisition de nouveaux clients dans une agence ?

Les périodes de faible acquisition sont normales. Pour les compenser, il faut se concentrer sur deux leviers internes. Le premier est la fidélisation : s’assurer que les clients actuels sont satisfaits et que le taux de rétention est élevé. Un client fidèle est le socle de la stabilité. Le second levier est la croissance du portefeuille existant par l’upselling (vendre une version plus complète du même service) et le cross-selling (vendre des services complémentaires). Proposer des services additionnels pertinents, comme des packs créa à des clients qui n’ont que de la gestion de campagnes, est un excellent moyen d’augmenter le revenu par client et de compenser le manque de nouveaux contrats.

‘Heureusement on a assez bien compensé cette perte de revenu par de l’upselling et du cross selling. Donc pour l’instant, tout va bien. Donc notre taux de fidélisation est à 95 %.’


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