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Comment on optimise des comptes Facebook ads chez DHS Digital ? (+ 7 cas d’optimisation courants)

Épisode diffusé le 23 mars 2023 par Danilo Duchesnes

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Comment optimiser vos campagnes Facebook Ads : notre méthode interne enfin révélée

Bonjour, je suis Danilo Dujardin. Chaque année, chez DHS Digital, nous gérons plus de 3 millions d’euros de budget média sur Facebook pour nos clients. Cette position nous offre une vue imprenable sur ce qui fonctionne, ce qui échoue, et surtout, comment redresser la barre quand les performances ne sont pas au rendez-vous. La question n’est jamais de savoir *si* les performances vont fluctuer, mais *quand* et *comment* y réagir. C’est le quotidien de tout annonceur : un jour, votre coût d’acquisition (CPA) est excellent, et le lendemain, il s’envole sans raison apparente. Cette instabilité est source de stress et peut mettre en péril la rentabilité de votre entreprise.

Le problème est que beaucoup d’annonceurs naviguent à vue. Ils coupent des publicités trop tôt, augmentent les budgets trop brusquement ou se lancent dans des tests complexes sans maîtriser les bases. Le résultat ? Des dépenses gaspillées, une perte de temps et une frustration grandissante. C’est précisément pour éviter cela que nous avons développé une méthodologie d’optimisation rigoureuse. C’est notre protocole interne, celui qui nous permet de garantir des résultats stables et prévisibles pour nos clients.

Dans cet article, je vais vous ouvrir les portes de notre agence et partager avec vous nos secrets. Je vais tout ‘dégrossir’ pour que vous puissiez appliquer ces stratégies dans votre propre business. Nous allons commencer par les fondations : les quatre grands types d’optimisation possibles sur un compte publicitaire, du plus simple au plus avancé. Ensuite, nous plongerons dans le vif du sujet avec sept cas de figure concrets que nous rencontrons toutes les semaines. Pour chaque problème, je vous donnerai la solution exacte que nous appliquons. Préparez-vous à transformer votre approche de la publicité Facebook.

Les 4 piliers de l’optimisation de compte publicitaire Facebook

Avant de se jeter sur des solutions spécifiques, il est crucial de comprendre les grands leviers à notre disposition. Pensez à ces quatre piliers comme à votre boîte à outils d’optimisation. Selon la situation, vous utiliserez un ou plusieurs de ces outils. Les maîtriser vous donnera une vision claire et structurée de la gestion de votre compte publicitaire. On commence par le plus fondamental pour aller vers le plus stratégique.

Pilier 1 : Activer et désactiver, la discipline fondamentale

La première action, la plus simple et la plus récurrente, est de faire le tri. Cela consiste à ‘couper les branches mortes’ pour permettre aux plus performantes de s’épanouir. Concrètement, il s’agit de désactiver ce qui ne fonctionne pas, que ce soit au niveau des publicités, des ensembles de publicités (audiences) ou même des campagnes entières.

Mais qu’est-ce qui ‘ne fonctionne pas’ ? La réponse dépend de votre CPA cible. Comme je l’expliquais, ‘admettons que vous avez un CPA cible de 25 € et que vous avez par exemple deux publicités qui ont des CPA à 55 €, je dis une bêtise, donc plus élevé que votre cible, et bien c’est évidemment des publicités que vous devez couper.’ C’est la base. Cependant, le plus grand piège est de juger trop vite. Une publicité peut avoir un CPA élevé après une seule vente, mais se rééquilibrer avec la suivante. C’est pourquoi nous avons une règle d’or : attendre d’avoir dépensé au moins deux fois le CPA cible en e-commerce (et cinq fois le CPL cible en génération de leads) avant de prendre une décision définitive. Si votre CPA cible est de 25€, ne coupez pas une publicité avant qu’elle n’ait dépensé 50€ sans générer de résultats satisfaisants. Cette patience permet à l’algorithme de travailler et vous évite de couper une publicité qui aurait pu devenir un gagnant.

Bien sûr, il y a des exceptions. Si les indicateurs avancés sont au rouge (très faible taux de clic (CTR), pas d’ajouts au panier), il est inutile d’attendre. Ces publicités sont mal parties et ne se redresseront probablement pas. La fréquence de cette analyse est également clé. Pour un compte qui dépense quelques dizaines d’euros par jour, une analyse hebdomadaire suffit. Mais dès que vous atteignez 150€, 200€ ou 300€ par jour, cette vérification doit devenir une routine, réalisée deux à trois fois par semaine. Chaque heure passée avec une mauvaise publicité en ligne est de l’argent perdu. Ce travail de nettoyage s’applique aussi aux audiences. Une audience qui a bien fonctionné pendant des mois peut s’épuiser. Il faut avoir le courage de la désactiver pour laisser la place à de nouvelles opportunités.

Pilier 2 : Augmenter et diminuer les budgets, l’art du pilotage financier

La gestion des budgets est le deuxième levier le plus puissant. C’est là que vous agissez comme un véritable ‘trader’ de l’attention. L’idée est simple : allouer plus de capital là où le rendement est le meilleur, et en retirer là où il est faible. Si une campagne ou une audience surperforme avec un CPA bien en dessous de votre cible (par exemple 18€ pour une cible à 25€), c’est un signal fort qu’il faut y investir davantage. C’est le moment d’augmenter le budget pour ‘scaler’ cette performance.

À l’inverse, si une campagne sous-performe malgré vos efforts d’optimisation au niveau des créas, la solution n’est pas toujours de la couper, mais parfois de réduire son budget. Cela permet de maintenir une présence tout en limitant les pertes. L’une des techniques les plus efficaces est le ‘transvasement’ de budget. ‘Imaginez que vous avez quatre campagnes… vous remarquez que la la campagne Advantage Plus Shopping fonctionne bien… et bien vous prenez une partie du budget dans la campagne d’acquisition manuelle et vous venez l’ajouter dans la campagne d’Advantage Plus Shopping.’ Cette réallocation dynamique est essentielle pour maximiser le retour sur investissement global de votre compte.

Attention cependant à une règle cruciale : la règle des 20%. N’augmentez ou ne diminuez jamais un budget de plus de 20% en une seule fois. Des changements trop brusques peuvent perturber l’algorithme de Facebook, le forcer à ré-entrer dans une phase d’apprentissage et, paradoxalement, dégrader les performances que vous cherchiez à améliorer. Procédez par paliers, tous les 24 ou 48 heures, pour permettre à la campagne de s’adapter en douceur. La patience et la progressivité sont vos meilleures alliées dans la gestion des budgets.

Pilier 3 : Ajouter de nouveaux éléments pour nourrir l’algorithme

Un compte publicitaire est un organisme vivant qui a besoin d’être nourri en permanence. Cette nourriture, c’est la nouveauté, principalement sous forme de nouvelles créations publicitaires et, dans une moindre mesure, de nouvelles audiences. Aujourd’hui, sur Facebook, la créa est reine. Si vos performances stagnent, le premier réflexe doit être de tester de nouvelles publicités. Cela ne signifie pas réinventer la roue à chaque fois.

Vous pouvez explorer plusieurs pistes : tester de nouveaux concepts créatifs, de nouveaux angles marketing pour un même produit, ou de nouveaux formats (vidéo, carrousel, image unique). Une autre approche, très efficace, est de décliner ce qui fonctionne déjà. Une image qui performe bien peut être transformée en une courte vidéo, ou son message peut être adapté avec un nouveau texte. ‘Vous allez peut-être décliner des images qui performent bien… et vous voulez peut-être un peu changer le message ou changer la mise en forme visuelle.’ C’est une manière intelligente de capitaliser sur vos succès tout en apportant de la fraîcheur.

L’ajout de nouvelles créas se fait en général après avoir désactivé les moins performantes (Pilier 1). C’est un cycle continu : on coupe le moins bon, on ajoute du nouveau, on analyse, et on recommence. Ce processus constant est la meilleure arme contre la fatigue publicitaire, ce moment où votre audience a trop vu vos publicités et ne réagit plus. En introduisant régulièrement de la nouveauté, vous maintenez l’intérêt et donnez à l’algorithme de nouvelles opportunités de trouver les meilleures combinaisons audience/créa.

Pilier 4 : Tester de nouvelles stratégies pour débloquer la croissance

Le quatrième pilier est le plus avancé. Il s’agit de sortir de votre routine et de tester des approches structurelles différentes. Si les trois premiers piliers sont l’optimisation du quotidien, celui-ci est la recherche de nouvelles poches de croissance. Cela peut prendre la forme de nouvelles campagnes avec des objectifs ou des structures spécifiques.

Par exemple, vous pourriez lancer une campagne dédiée à un nouveau produit, une campagne pour une promotion limitée dans le temps, ou encore une campagne ‘Stories Only’ qui diffuse uniquement sur les placements Stories et Reels, capitalisant sur des formats verticaux très engageants. Une autre stratégie puissante consiste à segmenter vos campagnes par gamme de produits. ‘Imaginez vous avez un e-commerce avec trois gammes de produits différentes… et bien vous pourriez avoir plusieurs campagnes.’ Une pour la lingerie, une pour les maillots de bain, etc. Cela permet un meilleur contrôle du message et du budget alloué à chaque catégorie.

On peut également tester de nouvelles stratégies d’enchères, comme le ‘Cost Cap’, qui vise à maintenir le coût par résultat autour d’un certain montant. Cependant, une mise en garde s’impose : ces tests stratégiques sont gourmands en budget et en données. ‘Si votre budget il est inférieur à 5000 € par mois, moi je vous conseille pas forcément d’ajouter des nouvelles campagnes.’ Avec un budget plus modeste, il est préférable de conserver une structure simple (acquisition et retargeting) et de se concentrer sur les piliers 2 et 3 : la gestion des budgets et le test de créas au sein de vos campagnes existantes. Tenter de trop complexifier un petit compte ne fait que disperser les données et empêche l’algorithme d’apprendre efficacement.

7 problèmes courants sur Facebook Ads et comment les résoudre

Maintenant que nous avons posé les fondations, passons à la pratique. Je vais vous présenter sept scénarios de baisse de performance que nous rencontrons constamment et vous expliquer précisément comment nous les résolvons. Considérez ceci comme un guide de dépannage pour votre compte publicitaire.

Cas n°1 : Le CPA est trop élevé sur toutes vos audiences

Le problème : Vous lancez une nouvelle campagne avec plusieurs audiences, et après quelques jours, le constat est sans appel : le CPA est 40% plus élevé que votre cible, et ce, de manière uniforme sur toutes les audiences. C’est une situation frustrante où rien ne semble fonctionner.

Le diagnostic et la solution : Lorsque le problème est généralisé et touche toutes les audiences sans distinction, le coupable est rarement l’audience elle-même. Le dénominateur commun, ce sont vos publicités. Cela signifie que votre message ou votre visuel ne résonne avec personne. La solution est donc de vous concentrer sur une optimisation créative. Coupez immédiatement les publicités qui ne performent pas et qui plombent vos résultats. Ensuite, lancez une nouvelle vague de créas avec des angles, des messages et des visuels radicalement différents. Ne vous contentez pas de changer une couleur de bouton ; testez de nouvelles propositions de valeur, de nouveaux bénéfices, de nouveaux formats. C’est en testant de nouvelles hypothèses créatives que vous trouverez la combinaison qui fera mouche.

Cas n°2 : Le CPA augmente progressivement et le CTR diminue

Le problème : Vos campagnes, qui fonctionnaient bien, commencent à s’essouffler. Le CPA grimpe jour après jour, et en regardant de plus près, vous constatez que le taux de clic (CTR) baisse et que la répétition (le nombre de fois qu’une personne voit votre pub) est très élevée.

Le diagnostic et la solution : C’est le symptôme classique de la fatigue publicitaire. Votre audience en a tout simplement marre de voir les mêmes publicités. La première étape, et la plus urgente, est de lancer de nouvelles publicités. C’est le remède immédiat pour contrer la lassitude. Si, malgré l’introduction de nouvelles créas, le problème persiste, cela signifie que la fatigue ne touche plus seulement vos publicités, mais l’audience elle-même. Elle est peut-être trop petite ou vous l’avez surexploitée. Il est alors temps de tester de nouvelles audiences ou d’élargir les audiences existantes. Vous pouvez ajouter de nouveaux centres d’intérêt ou augmenter le pourcentage de vos audiences similaires pour injecter du sang neuf et donner plus d’espace à l’algorithme.

Cas n°3 : La couverture d’une audience stagne et le CPA augmente

Le problème : Vous avez une audience qui performe bien, mais vous remarquez que le nombre de nouvelles personnes touchées (la couverture) n’augmente plus. La courbe s’aplatit. Simultanément, votre nombre d’achats stagne, ce qui fait mécaniquement augmenter votre CPA.

Le diagnostic et la solution : Ce phénomène, visible dans les graphiques de l’ensemble de publicité, indique que vous commencez à saturer votre audience. Vous avez touché la majorité des personnes actives dans ce segment. Pour résoudre cela, vous avez deux options complémentaires. La première est d’élargir cette audience si sa taille le permet, pour toucher de nouvelles personnes. La seconde, encore plus puissante, est de tester de nouvelles créas avec des messages différents. ‘Les créas permettent d’aller toucher des personnes selon ben leur leurs affinités.’ Une nouvelle publicité avec un angle différent peut réactiver une partie de l’audience qui n’était pas sensible à votre premier message. Si, malgré ces efforts, la saturation persiste, il n’y a pas de secret : vous devez accepter que l’audience est épuisée et en tester une nouvelle.

Cas n°4 : Certaines publicités ont un CTR très bas et un CPA très élevé

Le problème : Au sein d’un même ensemble de publicité, vous avez des publicités aux performances très hétérogènes. Certaines fonctionnent correctement, tandis que d’autres affichent un taux de clic très faible et un coût d’acquisition exorbitant.

Le diagnostic et la solution : C’est le cas de figure le plus simple et le plus courant. Il n’y a pas à chercher midi à quatorze heures. Une publicité avec un faible CTR et un CPA élevé est une publicité qui n’intéresse pas votre audience. Elle coûte cher en clics et ne convertit pas. La seule action à entreprendre est de couper ces publicités sans pitié et de les remplacer par de nouvelles. C’est le B.A.-BA de l’optimisation (notre Pilier 1). Ne vous attachez pas à une créa simplement parce que vous l’aimez bien. Les chiffres sont les seuls juges de paix. Ces publicités sont des poids morts qui tirent la performance de tout votre ensemble de publicité vers le bas.

Cas n°5 : Une campagne CBO ne dépense pas assez sur une nouvelle audience

Le problème : Vous utilisez une campagne avec un budget optimisé au niveau de la campagne (CBO). Vous ajoutez une nouvelle audience prometteuse, mais vous remarquez que Facebook continue d’allouer la quasi-totalité du budget à ses ‘audiences favorites’ et ne dépense presque rien sur la nouvelle.

Le diagnostic et la solution : C’est un comportement fréquent de l’algorithme CBO, qui privilégie la stabilité à l’exploration. Pour forcer Facebook à tester votre nouvelle audience, vous avez deux options. La première est la technique du ‘demi-CBO’ : utiliser les budgets minimums de dépense. Vous pouvez dire à Facebook : ‘Je te laisse 50% du budget en CBO, mais pour les 50% restants, je t’impose de dépenser un montant minimum sur chaque audience’. ‘On va mettre des budgets minimum de dépenses par ensemble de publicité pour forcer Facebook à dépenser là où on le souhaite.’ Cela garantit que votre nouvelle audience recevra un budget suffisant pour être testée correctement. La deuxième option, plus radicale, est d’isoler cette nouvelle audience dans sa propre campagne de test (en ABO, avec un budget au niveau de l’ad set) pour lui donner toutes ses chances sans la concurrence des audiences établies.

Cas n°6 : Votre campagne ne dépense pas l’entièreté de son budget journalier

Le problème : Vous avez fixé un budget, par exemple 100€ par jour, mais à la fin de la journée, la campagne n’a dépensé que 60€. C’est un signe que quelque chose bloque la diffusion.

Le diagnostic et la solution : Vous devez vérifier méthodiquement quatre points de blocage potentiels. Premièrement, l’enchère : si vous utilisez une enchère manuelle comme un Cost Cap et qu’il est trop bas, Facebook ne trouvera pas de conversions à ce prix et ne dépensera pas. Essayez de l’augmenter ou de repasser en enchère automatique. Deuxièmement, l’audience : est-elle suffisamment large ? Une audience trop restreinte peut être rapidement épuisée. Troisièmement, les placements : avez-vous bien laissé les placements principaux (Feeds, Stories) activés ? Quatrièmement, les créas : sont-elles toutes approuvées ? Une ou plusieurs publicités refusées peuvent limiter la capacité de diffusion de la campagne. En général, le problème se situe dans l’un de ces quatre domaines.

Cas n°7 : Une campagne ou une audience surperforme depuis plusieurs jours

Le problème : C’est le ‘problème’ que tout le monde rêve d’avoir. Une de vos campagnes ou audiences affiche un CPA 20% ou plus en dessous de votre objectif, et ce, de manière stable depuis plusieurs jours.

Le diagnostic et la solution : N’attendez pas ! C’est le signal que vous devez ‘scaler’. L’optimisation conseillée est simple : augmentez les budgets de 10 à 20% sur cette campagne ou cet ensemble de publicité. Faites-le progressivement, par paliers, pour ne pas perturber l’algorithme. C’est en capitalisant sur ces moments de surperformance que vous ferez croître votre business. À l’inverse, si une campagne sous-performe, la diminution du budget ne doit pas être le premier réflexe. Essayez d’abord de l’optimiser en interne (couper les mauvaises créas, en tester des nouvelles). La réduction du budget ou l’arrêt de la campagne ne doit intervenir qu’en dernier recours, lorsque toutes les autres tentatives d’optimisation ont échoué.

Conclusion : Devenez le maître de vos optimisations

Vous avez maintenant entre les mains la méthodologie exacte que nous utilisons chez DHS Digital pour piloter des millions d’euros de dépenses publicitaires. L’optimisation des campagnes Facebook Ads n’est pas une science obscure réservée à quelques experts. C’est un processus logique, une discipline faite de cycles d’analyse, de décision et d’action.

Retenez les quatre piliers : nettoyer régulièrement (Activer/Désactiver), piloter vos investissements (Budgets), nourrir la machine (Ajouts), et innover (Stratégies). Gardez également en tête les sept cas pratiques que nous avons vus. Ils sont une grille de lecture qui vous permettra de diagnostiquer rapidement n’importe quel problème de performance et d’y appliquer la solution la plus pertinente. N’ayez plus peur des fluctuations de performance. Voyez-les comme des signaux, des opportunités d’apprendre et d’améliorer votre stratégie.

Le plus important est de passer à l’action. N’attendez pas que vos campagnes se dégradent pour réagir. Mettez en place une routine d’optimisation, que ce soit une fois par semaine ou plusieurs fois par jour selon votre budget. Soyez méthodique, patient et n’arrêtez jamais de tester. C’est en appliquant ces principes avec rigueur que vous transformerez vos campagnes publicitaires d’un centre de coût incertain à un véritable moteur de croissance pour votre entreprise.

Si vous souhaitez un avis extérieur et que vous investissez au moins 3000€ par mois, je vous invite à réserver un audit gratuit de votre compte. Nous analyserons en profondeur vos campagnes pour déceler des opportunités de croissance. Rendez-vous sur dhsdigital.eu/audit pour en discuter.

Foire aux questions sur l’optimisation des campagnes Facebook Ads

1. À quelle fréquence dois-je optimiser mes campagnes Facebook ?

La fréquence d’optimisation dépend directement de votre niveau de dépense. Si vous débutez avec un petit budget, une analyse approfondie une fois par semaine est un bon point de départ. Cela vous laisse le temps de collecter suffisamment de données sans laisser des publicités non performantes tourner trop longtemps. En revanche, si vos dépenses quotidiennes atteignent 150€, 200€ ou plus, une vérification tous les deux ou trois jours devient nécessaire. À ce niveau, les pertes financières dues à une mauvaise créa ou audience peuvent s’accumuler très rapidement. La clé est d’adapter votre rythme à votre budget pour être réactif sans sur-optimiser sur la base de données insuffisantes.

‘Vous devriez le faire au moins une fois par semaine quand vous analysez votre compte. Par contre, si vous commencez à avoir des dépenses qui sont plus importantes… faire ça deux ou trois fois par semaine, c’est nécessaire parce que rapidement vous dépensez de l’argent.’

2. Quand faut-il couper une publicité qui ne performe pas ?

La règle générale est d’éviter les décisions hâtives. Une publicité peut avoir besoin de temps pour que l’algorithme trouve les bonnes personnes. Pour l’e-commerce, nous recommandons d’attendre que la publicité ait dépensé au moins deux fois votre coût par acquisition (CPA) cible avant de la couper. Si votre CPA cible est de 30€, laissez-la dépenser jusqu’à 60€. Si à ce stade elle n’a généré aucune vente ou un CPA très élevé, vous pouvez la désactiver. L’exception concerne les publicités qui montrent des signes avant-coureurs très négatifs dès le début, comme un très faible taux de clic ou aucun ajout au panier. Dans ce cas, il est inutile d’attendre le seuil de dépense complet.

‘Nous ce qu’on recommande généralement, c’est d’attendre de dépenser au moins deux fois le CPA cible en e-commerce et cinq fois le CPL cible en génération de lead.’

3. Comment augmenter mon budget sans détruire les performances de ma campagne ?

L’erreur la plus commune est d’augmenter drastiquement le budget d’une campagne performante en pensant que les résultats vont suivre proportionnellement. C’est le meilleur moyen de perturber l’algorithme et de voir son CPA s’envoler. La méthode la plus sûre est d’appliquer la règle des 20%. N’augmentez jamais le budget de plus de 20% en une seule fois. Par exemple, pour une campagne à 100€/jour, passez à 120€/jour. Attendez 24 à 48 heures, observez si les performances se maintiennent, puis procédez à une nouvelle augmentation de 20%. Cette approche progressive permet à l’algorithme de s’adapter en douceur et de maintenir la rentabilité pendant la phase de scaling.

‘Éviter les augmentations supérieures à 20% en une fois. Donc c’est une règle qui est assez connue, c’est qu’on ne fait pas des augmentations du budget qui sont trop importantes… parce qu’après on risque de perturber la campagne et de dégrader les performances.’

4. Que faire si mon CPA augmente et que je vois que mon audience est saturée ?

La saturation d’audience se produit lorsque vous avez touché la majorité des personnes pertinentes dans votre ciblage et que la performance commence à décliner. Pour la contrer, vous devez agir sur deux fronts. D’abord, élargissez votre audience existante si c’est possible (par exemple, en ajoutant des intérêts connexes ou en augmentant le pourcentage d’une audience similaire). Ensuite, et c’est crucial, testez de nouvelles créations publicitaires. Un nouvel angle marketing, un nouveau format ou un nouveau message peut attirer l’attention d’un segment de votre audience que vos publicités précédentes n’avaient pas convaincu. Cela permet de ‘réactiver’ votre audience et de débloquer de nouvelles poches de performance.

‘Vous devez élargir l’audience potentiellement… et ou, donc pour faire on pouvait faire les deux en même temps, tester d’autres créas pour toucher d’autres poches dans votre audience.’

5. Mon budget est inférieur à 5000€/mois. Sur quelles optimisations dois-je me concentrer ?

Avec un budget plus modeste, la clé est la simplicité et la concentration. Évitez de vous disperser en créant de multiples campagnes complexes (par gamme de produits, par type de placement, etc.). Vous risquez de fragmenter vos données, ce qui empêchera l’algorithme de Facebook d’apprendre efficacement. Conservez une structure de compte simple, par exemple une campagne pour l’acquisition et une pour le retargeting. Concentrez tous vos efforts d’optimisation sur les fondamentaux : testez constamment de nouvelles créations publicitaires au sein de votre campagne d’acquisition et essayez de nouvelles audiences (ensembles de publicité). C’est là que vous obtiendrez les meilleurs résultats pour chaque euro investi.

‘Si vous avez des budgets qui sont inférieurs à 5000 €, c’est de conserver une structure de campagne simplifiée entre acquisition et retargeting et plutôt de vous orienter vers des optimisations comme… tester des nouvelles audiences dans vos campagnes existantes ou alors tester des nouvelles créas.’

6. Ma campagne CBO ne dépense pas de budget sur ma nouvelle audience, que faire ?

C’est un problème classique avec l’optimisation du budget de la campagne (CBO). L’algorithme, cherchant l’efficacité, va privilégier les audiences qui ont déjà fait leurs preuves et peut en ignorer une nouvelle. Pour forcer le système à tester votre nouvelle audience, la meilleure méthode est d’utiliser les ‘minimums de dépense’. Au niveau de votre nouvel ensemble de publicité, vous pouvez définir un budget minimum journalier. Cela oblige Facebook à allouer au moins ce montant à cette audience, lui donnant ainsi une chance de prouver sa performance. C’est un excellent moyen de garder le contrôle tout en bénéficiant de la puissance du CBO sur le reste du budget.

‘Utiliser la technique du demi-CBO, c’est-à-dire que vous allez prendre 50 % du budget de la campagne que vous allez répartir entre les différents ensembles de publicité… et on va mettre des budgets minimum de dépenses par ensemble de publicité pour forcer Facebook à dépenser là où on le souhaite.’


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