Logo de l'épisode [CHRONIQUE #8] La meilleure forme de preuve sociale, Ma nouvelle habitude hebdomadaire, Textes courts vs longs sur Facebook Ads du podcast Le Rendez-vous Marketing

[CHRONIQUE #8] La meilleure forme de preuve sociale, Ma nouvelle habitude hebdomadaire, Textes courts vs longs sur Facebook Ads

Épisode diffusé le 6 avril 2021 par Danilo Duchesnes

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Au-delà des tactiques : les stratégies qui font vraiment la différence en marketing

Bonjour, je suis Danilo Duchesne et je suis ravi de vous retrouver pour cette nouvelle chronique du Rendez-vous Marketing. Aujourd’hui, nous allons plonger au cœur de ce qui fait réellement bouger les lignes dans notre métier d’entrepreneur ou de marketeur. Loin des ‘hacks’ éphémères et des solutions miracles, nous allons parler de fondations solides : comment lancer un produit de manière authentique, comment rester aligné avec ses objectifs chaque semaine, comment prouver sa valeur de la manière la plus crédible qui soit, et enfin, comment manier l’art des mots pour convaincre sur la plateforme publicitaire la plus puissante au monde. Vous le savez, le marketing digital est un marathon, pas un sprint. Il est facile de se perdre dans le tourbillon des tâches quotidiennes, de sentir une forme de lassitude face à des méthodes qui semblent de moins en moins fonctionner. C’est précisément ce que j’ai ressenti récemment, ce qui m’a poussé à remettre en question certaines de mes approches, notamment pour le lancement de mes formations.

Dans cet article, je veux partager avec vous le fruit de ces réflexions, de manière totalement transparente. Nous allons commencer par explorer mon tout dernier projet : la création d’un challenge Facebook Ads. Je vous expliquerai pourquoi j’abandonne les lancements traditionnels, que je trouve de plus en plus déshumanisés, pour une approche beaucoup plus interactive et engageante. Ensuite, je vous ouvrirai les portes de mon système d’organisation personnel en vous dévoilant la nouvelle habitude hebdomadaire qui a transformé ma productivité en seulement deux semaines. Nous verrons ensuite comment exploiter la forme de preuve sociale la plus puissante qui existe : les témoignages vidéo. Je vous donnerai ma méthode exacte, avec les 6 questions que je pose à mes clients pour obtenir des retours authentiques et impactants. Enfin, nous aborderons un débat éternel pour tous ceux qui font de la publicité sur Facebook : faut-il écrire des textes courts ou des textes longs ? Je vous livrerai une analyse détaillée pour vous aider à décider, en tordant le cou au passage à une vieille croyance limitante. Préparez-vous à prendre des notes, car l’objectif est de vous donner des stratégies concrètes que vous pourrez appliquer dès demain.

Réinventer les lancements : pourquoi j’abandonne les webinaires pour les challenges Facebook Ads

Le lancement d’un nouveau produit ou d’une nouvelle version d’une formation est un moment clé, mais aussi une source de stress immense. Pendant des années, j’ai suivi les méthodes ‘classiques’ du marché, mais je dois bien l’avouer, elles ne me correspondent plus. J’ai de plus en plus de mal avec leur manque d’authenticité et d’interaction. C’est pourquoi je suis en train de tout repenser pour le lancement de la version 3 de ma formation Facebook Ads Academy.

L’épuisement des modèles de lancement traditionnels

Réfléchissons un instant aux méthodes que nous voyons partout. D’abord, il y a les fameuses séquences d’emails. Vous vous inscrivez et recevez une série de messages savamment orchestrés. Le problème, c’est que tout le monde connaît la chanson. Comme je le disais dans le podcast : ‘on sait tous à la fin ce qui va se passer. Donc il y aura une vente un peu forcée, de l’urgence, de la rareté et j’ai l’impression que ça marche de moins en moins.’ Cette approche est devenue prévisible et manque cruellement d’humanité. Le prospect se sent comme un numéro dans une base de données, pas comme une personne avec qui l’on souhaite construire une relation.

Ensuite, j’ai beaucoup utilisé les listes d’attente. L’idée est de créer de l’anticipation : ‘Inscrivez-vous pour être le premier informé et recevoir une offre exclusive’. Si cela fonctionne pour créer un pic de ventes à l’ouverture, l’interaction reste quasi-nulle. C’est une communication à sens unique, basée sur l’email, qui ne permet pas de créer un véritable lien. Enfin, j’ai tenté l’approche des webinaires. J’avais l’impression que c’était plus interactif, mais j’ai vite déchanté. Le format même du webinaire m’a mis mal à l’aise. ‘En réalité le webinaire était une sorte de masterclass pour vous vendre la formation en copywriting et j’étais pas trop à l’aise avec ça.’ Le souci, c’est ce que j’appelle le ‘pitch déguisé’. On promet de la valeur gratuite, mais on retient volontairement les informations les plus importantes pour pousser à l’achat à la fin. Ce manque de transparence me dérangeait profondément. Le problème fondamental de ces trois approches, c’est qu’elles manquent ‘terriblement d’humain, d’interaction et même d’authenticité’.

Le modèle du challenge : co-créer une expérience avant de vendre

Face à ce constat, j’ai décidé de changer radicalement de fusil d’épaule en optant pour un challenge éphémère. L’idée est simple : créer un groupe Facebook privé et temporaire, qui durera entre 7 et 10 jours. L’objectif n’est pas de teaser, mais de donner un véritable avant-goût de la formation. Je prévois une série de masterclass en direct, avec de vrais concepts, des slides, et surtout, un maximum d’échanges. ‘Le but vraiment c’est de maximiser le nombre d’interactions.’ L’avantage de ce format est qu’il crée une véritable expérience collective. Les participants ne sont pas passifs ; ils peuvent poser leurs questions, interagir entre eux et avec moi et mon équipe. Cela génère une proximité et une confiance qu’aucun email ou webinaire ne pourra jamais égaler.

La grande différence, c’est la transparence. Dès le départ, les participants sauront que ce challenge est le prélude au lancement de la formation. Mon but est de ne pas ‘cacher le fait qu’il y a une offre après le challenge’. Je veux sortir du schéma où la partie ‘gratuite’ n’est qu’un prétexte pour vendre. Ici, le challenge a une valeur intrinsèque. Ceux qui participent en retireront de réelles compétences, qu’ils décident d’acheter la formation ou non. Et pour ceux qui veulent aller plus loin, l’achat de la formation deviendra la suite logique et naturelle de l’expérience qu’ils viennent de vivre. Ils auront pu tester ma pédagogie, voir la qualité du contenu et sentir l’énergie de la communauté. La décision d’achat sera alors beaucoup plus éclairée et moins impulsive.

Les questions en suspens : gratuit ou payant ?

Actuellement, deux grandes questions restent en suspens. La première concerne le contenu et l’animation exacts du challenge. La seconde, plus stratégique, est de savoir s’il doit être gratuit ou payant. Chaque option a ses avantages. Un challenge gratuit attirerait beaucoup plus de monde, éliminant la barrière du prix à l’entrée. C’est un excellent moyen de toucher une large audience. D’un autre côté, un challenge payant, même à un prix modique comme 50€, aurait un avantage majeur : l’engagement. ‘Généralement quand on fait du payant bah les personnes qui vont participer au challenge seront plus engagées parce qu’elles ont mis l’argent.’ Quand on investit financièrement, même une petite somme, on s’investit aussi mentalement. Cela filtre les curieux et garantit un groupe de participants réellement motivés. Pour l’instant, je penche pour le gratuit, mais la réflexion est toujours en cours. Ce qui est certain, c’est que ce format me semble beaucoup plus aligné avec mes valeurs et bien plus efficace pour construire une relation durable avec mon audience.

L’habitude qui change tout : mon processus de bilan hebdomadaire en 30 minutes

Dans la course effrénée de l’entrepreneuriat, il est facile de confondre ‘être occupé’ et ‘être productif’. On peut passer des semaines entières la tête dans le guidon, pour finalement se rendre compte qu’on n’a pas réellement avancé sur ce qui compte le plus. C’est un piège dans lequel je suis tombé plus d’une fois. Pour y remédier, j’ai mis en place une nouvelle habitude qui m’a pris des mois à démarrer, mais qui s’avère déjà transformatrice : le bilan hebdomadaire.

Le blocage initial : comment et où le faire ?

L’idée de faire un point chaque semaine me trottait dans la tête depuis longtemps, mais je butais sur des questions pratiques. ‘Je n’avais pas vraiment les idées claires sur comment faire ce bilan hebdomadaire, quelles questions poser pour faire mon introspection et surtout où est-ce que je vais stocker cette information.’ Cette paralysie de l’analyse m’a empêché de passer à l’action. Mes outils de l’époque, ClickUp et Evernote, ne m’aidaient pas à structurer cette démarche récurrente. Le vrai déclic est venu avec mon passage à Notion. Cet outil m’a permis de créer un template structuré que je peux dupliquer chaque semaine, rendant le processus simple et fluide. Il a été le catalyseur qui m’a permis de passer de l’idée à l’action.

La première décision à prendre, avant même de définir les questions, c’est de choisir le bon moment. C’est crucial. Faire ce bilan dans le stress du lundi matin, c’est la garantie de le bâcler. Pour moi, le moment idéal est le dimanche soir. ‘Je suis plus au calme. Je sais que j’ai eu un bon weekend, j’ai eu le temps de me reposer et j’ai les idées claires. Je suis rarement dans l’émotionnel le dimanche soir.’ C’est un moment de recul, où l’on peut regarder la semaine passée avec objectivité et planifier la suivante avec sérénité. Que vous choisissiez le dimanche soir ou le lundi matin, l’important est de sanctuariser ce créneau de 30 minutes dans votre agenda.

Mon processus en 7 questions pour une semaine alignée

Une fois le moment et l’outil définis, le cœur du processus réside dans une série de questions précises. Auparavant, je faisais cet exercice ‘un peu dans ma tête’, mais le fait de l’écrire change tout. Cela force à la clarté et laisse une trace qui permet de voir les progrès sur le long terme. Voici les questions que je me pose :

  1. Quelles sont mes 3 à 5 plus grandes victoires de la semaine ? On a tendance à se focaliser sur ce qui n’a pas fonctionné. Commencer par les réussites, qu’elles soient professionnelles ou personnelles, change complètement l’état d’esprit et ancre un sentiment positif.
  2. Quelles sont les 3 tâches les plus importantes que j’ai accomplies ? Cette question permet de vérifier si notre énergie a été investie dans des tâches à fort impact, et pas seulement dans l’urgence. Je me demande aussi : qu’est-ce qui a bien fonctionné ? Qu’est-ce qui a échoué ? Quelles tâches prévues n’ont pas été faites et pourquoi ? C’est une analyse honnête de l’exécution.
  3. Ai-je avancé sur mes objectifs trimestriels ? C’est la question la plus stratégique. Elle m’oblige à lever le nez du guidon et à vérifier si mes actions hebdomadaires sont bien alignées avec ma vision à 3 mois. C’est le pont entre le quotidien et le long terme.
  4. Quel est mon niveau de satisfaction (pro/perso) et pourquoi ? Une simple note sur 10 ne suffit pas. Le ‘pourquoi’ est essentiel. Il permet de mettre le doigt sur les sources de frustration ou de joie, et d’ajuster le tir pour la semaine suivante.
  5. Recalibrage et préparation de la semaine à venir : C’est la partie la plus opérationnelle. Je liste toutes les tâches à faire, je les priorise (important, moins important, pas important), je replanifie ce qui n’a pas été fait et je délègue ce qui peut l’être.
  6. Quel est mon ‘Big 3’ pour la semaine prochaine ? Parmi toutes les tâches listées, j’en sélectionne les trois qui auront le plus grand impact. Ce sont mes priorités absolues, celles sur lesquelles je dois me concentrer quoi qu’il arrive.
  7. Quelles tâches planifiées sont liées à mes objectifs ? C’est une dernière vérification pour s’assurer que la semaine à venir est conçue pour me faire progresser vers mes grands objectifs, et pas seulement pour ‘gérer les urgences’.

Ce rituel, qui peut sembler simple, est d’une puissance redoutable. Il m’a permis de passer d’une gestion réactive de mon temps à une approche proactive et intentionnelle. Je ne subis plus mes semaines, je les construis.

La preuve sociale ultime : comment obtenir des témoignages vidéo percutants

En marketing, nous savons tous que la confiance est la monnaie la plus précieuse. Et le meilleur moyen de la construire, c’est la preuve sociale. Comme je l’expliquais, la preuve sociale ‘est un billet cognitif qui nous pousse à adopter le comportement ou le point de vue d’autres personnes’. Si des gens qui vous ressemblent valident un produit ou un service, vous serez naturellement plus enclin à leur faire confiance. Mais toutes les formes de preuve sociale ne se valent pas.

Pourquoi les témoignages vidéo sont au sommet de la pyramide

Sur la plupart des sites web, on retrouve les mêmes éléments : des logos de clients, des avis écrits, des notes étoilées. C’est bien, mais ce n’est plus suffisant. Le problème, c’est que la méfiance s’est installée. ‘Malheureusement, il y a beaucoup d’avis qui sont faux ou qui paraissent faux.’ Nous avons tous vu des témoignages écrits qui sonnent creux, trop parfaits pour être vrais. C’est là que le témoignage vidéo change radicalement la donne. Une vidéo est infiniment plus difficile à falsifier. On y voit une vraie personne, avec ses expressions, son ton de voix, ses émotions. C’est l’authenticité à l’état brut. Un témoignage vidéo ne se contente pas de dire ‘ce produit est génial’, il le montre. Il transmet une conviction et une émotion qu’aucun texte ne pourra jamais retranscrire. C’est le moyen le plus efficace de vous démarquer de vos concurrents et de montrer que derrière votre entreprise, il y a de vrais humains qui aident d’autres vrais humains.

Ma méthode en 6 questions pour une interview témoignage réussie

Obtenir des témoignages vidéo peut sembler intimidant, mais ce n’est pas si compliqué. Inutile de viser une production hollywoodienne. L’authenticité prime sur la perfection technique. Ma méthode préférée est simple et accessible à tous : une interview enregistrée via Zoom. Je sélectionne une dizaine de mes meilleurs clients et je leur propose un entretien décontracté. Le secret pour obtenir un témoignage puissant ne réside pas dans le matériel, mais dans les questions que l’on pose. Elles doivent guider la personne pour qu’elle raconte une histoire convaincante. Voici les 6 questions que j’utilise systématiquement :

  1. Peux-tu te présenter et nous dire ce que tu fais dans la vie ? C’est la question brise-glace. Elle permet à la personne de se sentir à l’aise et au prospect qui visionnera la vidéo de s’identifier à elle.
  2. Pourquoi as-tu décidé de me faire confiance (rejoindre le programme, engager l’agence) ? Cette question révèle les motivations initiales et les problèmes que le client cherchait à résoudre. C’est le point de départ de son histoire.
  3. Y avait-il quelque chose qui te faisait douter avant de commencer ? C’est la question la plus importante. Elle permet d’adresser directement les objections des futurs clients. ‘Si en gros mes clients me disent ‘Eh bien voilà, j’hésitais beaucoup à rejoindre ta formation parce que je ne savais pas si c’était un contenu débutant ou avancé’, … ça va rassurer ceux qui ont cette question là aussi.’ C’est une façon incroyablement puissante de lever les freins à l’achat.
  4. Combien de temps ça t’a pris pour avoir des résultats ? Cette question est essentielle pour gérer les attentes des prospects. Elle ancre le témoignage dans la réalité et évite de promettre des résultats instantanés et irréalistes.
  5. Quels résultats concrets ou apprentissages clés as-tu obtenus ? Ici, on cherche du spécifique. Pas seulement ‘c’était super’, mais des chiffres, des transformations précises, des compétences acquises. C’est la preuve tangible de la valeur de votre offre.
  6. Y a-t-il autre chose que tu aimerais ajouter ? C’est une question ouverte qui permet souvent de récolter des pépites inattendues. La personne peut y résumer son expérience avec ses propres mots, ce qui donne souvent les phrases les plus authentiques et les plus fortes.

Une fois l’enregistrement terminé, deux options s’offrent à vous : soit le diffuser tel quel pour un maximum d’authenticité, soit faire un léger montage pour ‘enlever les passages un peu plus monotones pour garder le plus croustillant’. N’attendez plus, lancez-vous dans la chasse aux témoignages vidéo. C’est un actif marketing d’une valeur inestimable qui travaillera pour vous pendant des années.

Facebook Ads : le verdict final sur les textes longs contre les textes courts

C’est l’un des plus grands débats dans le monde du copywriting pour Facebook Ads : faut-il privilégier des textes courts et percutants, ou des textes longs et détaillés ? J’ai reçu cette question sous deux formes cette semaine, notamment celle de Fabien qui s’interrogeait sur la fameuse limite de 125 caractères. La réponse, comme souvent en marketing, est : ça dépend. Mais je vais vous donner des clés pour ne plus jamais hésiter.

Le mythe des 125 caractères : une recommandation à ignorer

Commençons par évacuer cette idée reçue. Facebook recommande souvent de ne pas dépasser 125 caractères pour le texte principal. Pourquoi ? Simplement parce que c’est la portion de texte visible sur mobile avant de devoir cliquer sur ‘Voir plus’. C’est une recommandation technique, pas stratégique. Il est crucial de comprendre la nuance. ‘Ce n’est pas du tout une limite qu’il faut prendre en compte et je trouve que ce conseil de Facebook est un peu moyen parce que 125 caractères honnêtement, on ne peut pas dire grand-chose.’ C’est à peine deux lignes. Essayer de vendre un produit ou un service complexe en deux lignes est une mission quasi impossible. N’ayez donc aucune crainte à dépasser cette limite. La vraie question n’est pas la longueur en soi, mais ce que vous mettez dedans.

Quand opter pour un texte court : vendre le clic

Un texte court (entre deux et quatre lignes) a un objectif principal : vendre le clic. Il doit être direct et aller droit au but. La structure est souvent simple : une accroche qui expose un problème ou un désir, une mention brève du produit comme solution, un bénéfice clé et un appel à l’action. C’est une approche très efficace dans plusieurs scénarios. D’abord, pour les produits d’e-commerce simples, où l’image ou la vidéo fait 80% du travail de vente. L’objectif du texte est juste de donner le contexte et de pousser au clic. C’est également parfait pour communiquer sur des offres à durée limitée, des promotions, des événements. ‘Généralement il n’y a pas besoin de se casser la tête et de faire un texte long. Faites plutôt un texte court et attirez les personnes vers votre site où il y aura beaucoup plus de détails.’

Cependant, cette approche a un inconvénient majeur : elle a tendance à générer des clics moins qualifiés. Un texte court, par définition, ne peut pas donner tous les détails. Il attire donc des curieux qui vont cliquer pour en savoir plus, mais qui risquent de quitter votre page de destination immédiatement s’ils réalisent qu’ils ne sont pas la bonne cible. C’est le risque de ‘vendre le clic, mais pas forcément de vendre votre produit’. Si vous vendez un service B2B haut de gamme, un texte court promettant des résultats spectaculaires sans préciser vos critères de sélection vous amènera une avalanche de prospects non qualifiés, vous faisant perdre du temps et de l’argent.

Quand opter pour un texte long : éduquer et qualifier le prospect

À l’opposé, le texte long a pour mission d’éduquer, de rassurer et de qualifier le prospect avant même qu’il ne clique. Il agit comme un filtre. Seules les personnes réellement intéressées par votre argumentation prendront le temps de lire jusqu’au bout. Par conséquent, ‘toutes les personnes qui vont lire votre texte pub et qui vont cliquer sur votre publicité seront plus qualifiées’. Le taux de clic sera peut-être plus bas, mais la qualité de chaque clic sera infiniment supérieure.

Alors, quand faut-il utiliser un texte long ? Plusieurs cas de figure s’imposent. Premièrement, lorsque votre produit est complexe, cher ou ‘sophistiqué’. ‘Si par exemple, je veux vous vendre des chaussures, je n’ai pas besoin d’utiliser autant d’arguments que si je voulais vous vendre un défibrillateur.’ Plus l’investissement (financier ou mental) demandé à votre client est élevé, plus votre argumentaire doit être solide. Deuxièmement, quand votre marché a un fort besoin d’éducation. Si vous vendez un produit innovant ou si vos prospects ne sont pas encore conscients de leur problème, le texte long est votre meilleur allié pour les faire cheminer dans leur réflexion. Enfin, j’adore utiliser des textes longs en retargeting sur des audiences très chaudes. Ces personnes vous connaissent déjà. Vous pouvez leur présenter un texte riche, avec des témoignages, des FAQ, un rappel détaillé de l’offre. La publicité agit alors comme un rappel complet et rassurant qui les pousse à finaliser leur achat. En conclusion, ne vous demandez plus si vous devez écrire court ou long, mais demandez-vous quel est l’objectif de votre publicité : attirer en masse ou qualifier en profondeur ? La réponse à cette question dictera la longueur de votre texte.

Conclusion : Passez de la connaissance à l’action

Nous venons de parcourir quatre piliers essentiels pour construire un marketing plus humain, plus efficace et plus aligné. Nous avons vu comment les challenges peuvent transformer un lancement de produit en une expérience communautaire authentique, bien loin des tunnels de vente froids et impersonnels. Nous avons découvert qu’une simple habitude de 30 minutes par semaine, le bilan hebdomadaire, peut radicalement améliorer notre focus et nous assurer que nous avançons vers nos objectifs les plus importants. Nous avons également confirmé que pour bâtir une confiance inébranlable, rien ne surpasse la puissance d’un témoignage vidéo authentique, et vous avez maintenant les questions exactes pour les obtenir. Enfin, nous avons démystifié le débat entre textes longs et textes courts sur Facebook Ads, en comprenant que la longueur doit servir une stratégie précise : vendre le clic ou qualifier le prospect.

Mon objectif avec cette chronique n’est pas seulement de vous informer, mais de vous inspirer à agir. La connaissance seule ne produit aucun résultat. C’est sa mise en application qui crée le changement. Alors, je vous lance un défi : choisissez UNE seule des idées que nous avons explorées aujourd’hui. Juste une. Est-ce que ce sera de planifier votre premier bilan hebdomadaire dimanche prochain ? D’envoyer un email à votre meilleur client pour lui proposer une interview témoignage ? Ou de tester une version longue de votre publicité phare ? Peu importe l’action, l’important est de commencer. C’est en intégrant progressivement ces stratégies de fond que vous construirez une entreprise plus solide et plus résiliente. J’espère que cette chronique vous a plu et vous a apporté de la valeur. Si c’est le cas, le plus beau des remerciements serait de partager cet article ou de laisser un avis. Je vous dis à très vite pour un nouvel épisode du Rendez-vous Marketing.

FAQ : Vos questions sur les stratégies marketing et la productivité

Pourquoi les lancements marketing traditionnels sont-ils moins efficaces aujourd’hui ?

Les lancements traditionnels, comme les séquences d’emails ou les webinaires pré-enregistrés, perdent en efficacité car le public est devenu plus mature et plus méfiant. Ces méthodes manquent souvent d’authenticité et d’interaction humaine, donnant l’impression d’une vente forcée et prévisible. Les consommateurs recherchent aujourd’hui des expériences et des connexions réelles avec les marques. Un challenge, par exemple, crée une communauté éphémère et une proximité qui bâtissent la confiance bien plus efficacement qu’une série d’emails automatisés. L’enjeu est de passer d’une communication unilatérale à une conversation engageante.

‘Le problème de ces approches, selon moi, c’est qu’elles manquent terriblement d’humain, d’interaction et même d’authenticité parce qu’on n’est pas toujours très honnête sur le fondement d’une approche marketing comme celle des webinaires par exemple.’

Quelle est la structure idéale pour un bilan hebdomadaire qui booste la productivité ?

La structure idéale pour un bilan hebdomadaire efficace repose sur une introspection en plusieurs étapes. Il faut commencer par le positif en listant ses victoires, puis analyser le travail accompli en identifiant les tâches clés réalisées. L’étape cruciale est de vérifier l’alignement de ces tâches avec les objectifs trimestriels pour garder le cap sur le long terme. Il est aussi important d’évaluer sa satisfaction personnelle et professionnelle pour ajuster l’équilibre. Enfin, le bilan doit se conclure par une planification concrète de la semaine à venir, en priorisant les trois tâches les plus importantes (‘Big 3’) pour garantir une progression constante.

‘Auparavant, je faisais un peu dans ma tête… Sauf que maintenant je le fais vraiment à l’écrit, je le note, je prends le temps d’y réfléchir, je relis mes notes et je fais ça chaque semaine. En tout cas, c’est mon nouveau rituel pour les prochaines semaines et les prochains mois.’

Quelles sont les questions exactes à poser pour un témoignage vidéo percutant ?

Pour obtenir un témoignage vidéo puissant, il faut poser des questions ouvertes qui guident votre client à raconter son histoire. Les six questions clés sont : 1. ‘Pouvez-vous vous présenter ?’ (pour l’identification) 2. ‘Pourquoi nous avez-vous fait confiance ?’ (pour la motivation initiale) 3. ‘Aviez-vous des doutes avant de commencer ?’ (pour traiter les objections) 4. ‘Combien de temps a-t-il fallu pour voir des résultats ?’ (pour gérer les attentes) 5. ‘Quels résultats concrets avez-vous obtenus ?’ (pour la preuve tangible) 6. ‘Aimeriez-vous ajouter quelque chose ?’ (pour une conclusion authentique). Ce cadre transforme une simple opinion en une histoire de transformation convaincante.

‘Ça c’est vraiment bien parce que ça permet vraiment d’aider les prospects qui ont des objections à les rassurer avant qu’ils achètent.’

Dois-je vraiment ignorer la limite de 125 caractères pour une pub Facebook ?

Absolument. La recommandation des 125 caractères de Facebook est purement technique : c’est la longueur de texte visible sur mobile avant le lien ‘Voir plus’. Il ne s’agit en aucun cas d’une règle de performance. Se limiter à cette longueur vous empêche de développer un argumentaire de vente solide, d’éduquer votre prospect ou de traiter ses objections. Pour tout produit ou service qui nécessite un minimum d’explication, dépasser cette limite n’est pas une option, c’est une nécessité pour qualifier votre audience et améliorer la qualité de vos clics.

‘Ce n’est pas du tout une limite qu’il faut prendre en compte et je trouve que ce conseil de Facebook est un peu moyen parce que 125 caractères honnêtement, on ne peut pas dire grand chose.’

Un texte publicitaire long peut-il vraiment fonctionner sur les réseaux sociaux ?

Oui, un texte publicitaire long peut être extrêmement performant sur les réseaux sociaux, à condition de l’utiliser dans le bon contexte. Il est idéal pour les produits chers ou complexes, pour les marchés qui nécessitent de l’éducation ou lorsque vous ciblez des audiences déjà engagées. Un texte long agit comme un filtre : il repousse les curieux et attire les prospects réellement intéressés qui sont prêts à investir du temps pour comprendre votre offre. Le taux de clic sera peut-être plus faible, mais le taux de conversion sur votre page de destination sera souvent bien meilleur, car le trafic est beaucoup plus qualifié.

‘Toutes les personnes qui vont lire votre texte pub et qui vont cliquer sur votre publicité seront plus qualifiées. Surtout si le texte est long.’

Comment choisir entre un challenge gratuit ou payant pour un lancement ?

Le choix entre un challenge gratuit et payant dépend de votre objectif principal. Un challenge gratuit maximise la portée et le nombre de participants, ce qui est excellent pour générer une large liste de prospects et faire connaître votre marque. Cependant, il peut attirer des personnes moins engagées. Un challenge payant, même à un tarif symbolique (ex: 20€ à 50€), crée un filtre puissant. Les participants sont plus investis car ils ont fait un effort financier, ce qui se traduit par un taux de participation et d’engagement plus élevé. C’est un arbitrage entre la quantité (gratuit) et la qualité (payant) de l’audience.

‘Généralement quand on fait du payant bah les personnes qui vont participer au challenge seront plus engagées parce qu’elles ont mis l’argent. Tandis que si je fais gratuit, eh bien disons que j’aurai beaucoup plus de monde qui seront au challenge.’


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