Logo de l'épisode [CHRONIQUE #13] 10 constats suite à la mise à jour d'iOS 14, déconnecter de son activité (sans disparaître) et l'importance du track record du podcast Le Rendez-vous Marketing

[CHRONIQUE #13] 10 constats suite à la mise à jour d’iOS 14, déconnecter de son activité (sans disparaître) et l’importance du track record

Épisode diffusé le 14 juin 2021 par Danilo Duchesnes

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[CHRONIQUE #13] iOS 14, Workling et Track Record : Le guide complet pour naviguer dans le marketing de demain

Bonjour, je suis Danilo Duchenes. Ça fait un petit moment que je n’ai pas pris le micro, plus de dix jours pour être précis, et je dois avouer que cette routine me manquait. L’enregistrement de ce podcast, c’est devenu un rendez-vous, une habitude que j’apprécie profondément. Le marketing digital est un océan en perpétuel mouvement, et chaque semaine apporte son lot de vagues, de courants nouveaux et parfois de véritables tempêtes. C’est précisément de cela dont nous allons parler aujourd’hui. Nous vivons une époque de transformations profondes, où les certitudes d’hier sont les défis d’aujourd’hui. La mise à jour iOS 14 d’Apple a secoué l’écosystème publicitaire comme rarement auparavant, nous forçant à repenser nos stratégies, nos outils de mesure et notre définition même de la performance.

Mais cette chronique ne sera pas uniquement une analyse technique et froide. Car derrière les écrans, les chiffres et les campagnes, il y a des humains. Des entrepreneurs, des freelances, des salariés qui, comme moi, ressentent parfois le besoin de souffler, de déconnecter, sans pour autant pouvoir ‘quitter le navire’. C’est pourquoi je partagerai avec vous une expérience personnelle qui a changé ma perspective sur l’équilibre entre travail et repos : le Workling. Enfin, dans un monde où la confiance est une monnaie rare et précieuse, nous aborderons un sujet fondamental : comment prouver sa valeur ? Comment se rendre désirable et crédible sur un marché saturé ? La réponse tient en deux mots : le ‘track record’. Nous verrons comment construire ce passeport pour le succès, que vous soyez une agence, un freelance ou un salarié ambitieux. Accrochez-vous, cette chronique est un véritable tour d’horizon des compétences essentielles pour prospérer aujourd’hui : l’adaptation technique, la gestion de son énergie et la construction d’une crédibilité à toute épreuve.

L’ouragan iOS 14 : mes 10 constats un mois après la tempête sur Facebook Ads

Le 26 avril 2021 restera une date gravée dans la mémoire de nombreux marketeurs. C’est le jour où la mise à jour iOS 14 a été déployée massivement, concrétisant des mois de craintes et de spéculations. Facebook nous avait prévenus : l’impact serait énorme. Moins de résultats remontés, une optimisation plus complexe, des audiences réduites… La promesse était celle d’un environnement publicitaire avec ‘moins de data et moins de certitude sur les résultats’. Un mois et demi plus tard, il est temps de faire un premier bilan. Loin des théories, voici ce que nous avons observé concrètement sur les comptes que nous gérons. Ce n’est pas juste une liste de changements techniques ; c’est le récit de notre adaptation à une nouvelle réalité, une réalité où naviguer à vue est devenu la norme.

1. Les campagnes tournent toujours, mais attention à la manipulation des événements

Le premier constat est un soulagement : oui, les campagnes tournent toujours. La machine publicitaire ne s’est pas arrêtée. La raison est simple : nous avions anticipé la nécessité de configurer l’outil de ‘mesure agrégée des événements’. Pour rappel, Facebook impose désormais de déclarer et de prioriser jusqu’à huit événements de conversion (Achat, Ajout au panier, etc.) pour chaque nom de domaine. Si l’événement que vous ciblez dans une campagne de conversion n’est pas dans cette liste, la campagne ne peut tout simplement pas fonctionner.

Cependant, une nouvelle fragilité est apparue. Je l’ai apprise à mes dépens avec un client. J’ai voulu modifier l’ordre de priorité de ces événements. La conséquence fut immédiate et brutale : toutes les campagnes de conversion ont été coupées net pendant 72 heures. C’est une information cruciale : toute modification de cette configuration (ajout, suppression ou changement d’ordre) peut paralyser vos campagnes pendant trois jours. La planification est donc plus importante que jamais. Pensez votre hiérarchie d’événements sur le long terme pour éviter de devoir y toucher et de subir cet arrêt forcé.

2. Une baisse généralisée des résultats (mais pas seulement à cause d’iOS 14)

C’est le constat le plus visible et le plus douloureux : une baisse des résultats de l’ordre de 30 à 50% sur plus de la moitié des comptes. C’est énorme. Il est tentant de tout mettre sur le dos d’iOS 14, mais la réalité est plus nuancée. En parallèle, Facebook a modifié sa fenêtre d’attribution par défaut. Nous sommes passés de ’28 jours après un clic et 1 jour après une vue’ à ‘7 jours après un clic et 1 jour après une vue’.

‘Les comptes pour lesquels on avait des produits qui coûtent cher, et ben ils ont été plus impactés que d’autres, étant donné que quand on a un produit qui coûte cher, on va généralement prendre plus de 7 jours avant de prendre une décision d’achat.’

Cette simple modification mécanique efface de vos rapports toutes les conversions qui intervenaient entre le 8ème et le 28ème jour post-clic. Pour les produits à cycle d’achat long (mobilier, formation haut de gamme, B2B), l’impact est dévastateur. Ajoutez à cela le refus du tracking par plus de 80% des utilisateurs iOS, dont les conversions sont désormais modélisées sur une fenêtre encore plus courte (clic à 1 jour), et vous obtenez ce cocktail explosif qui fait chuter les chiffres dans le Gestionnaire de publicités.

3. La fin des répartitions démographiques pour les conversions

C’était un outil d’analyse fondamental pour tout media buyer. Nous pouvions analyser les performances par âge, par sexe, par région, ou même par placement (Facebook vs Instagram). Cette fonctionnalité a été supprimée pour tout ce qui touche aux conversions sur votre site. Vous pouvez encore voir les clics ou les impressions par tranche d’âge, mais impossible de savoir si ce sont les 25-34 ans ou les 45-54 ans qui achètent le plus. On perd une couche d’analyse extrêmement précieuse pour optimiser les ciblages et les créatifs. Nous sommes contraints de piloter avec moins de visibilité, en nous fiant davantage à des indicateurs ‘média’ qu’à des indicateurs ‘business’ au sein de la plateforme.

4. L’impossibilité de comparer les modèles d’attribution

Auparavant, on pouvait utiliser l’outil de comparaison des modèles d’attribution pour voir combien de ventes provenaient d’un clic à 1 jour, à 7 jours, ou d’une vue à 1 jour. C’était essentiel pour comprendre le parcours client et le rôle de nos publicités dans la décision d’achat. Cette fonctionnalité a disparu. Aujourd’hui, on a un chiffre global, agrégé, sans pouvoir en décortiquer l’origine précise. C’est une perte de granularité qui nous empêche de comprendre finement le comportement des utilisateurs et l’impact réel des différents points de contact.

5. La taille des audiences de retargeting : une bombe à retardement

Pour l’instant, nous n’observons pas une diminution drastique de la taille de nos audiences de retargeting. Mais je suis convaincu que c’est une bombe à retardement. À mesure que les utilisateurs iOS refusant le tracking ne pourront plus être ajoutés à ces audiences (visiteurs du site, ajouts au panier…), leur taille va mécaniquement et progressivement diminuer. Si une part importante de votre trafic provient d’utilisateurs Apple, vos audiences de retargeting, qui sont souvent les plus rentables, perdront en puissance et en volume au fil des mois. Il faut s’y préparer dès maintenant.

6. Les créas dynamiques perdent de leur superbe

J’ai toujours été un grand fan des créas dynamiques (DCO), qui permettent à Facebook de tester automatiquement différentes combinaisons d’images, de textes et de titres. L’intérêt était de pouvoir analyser ensuite le rapport de performance pour identifier les composants les plus efficaces. Problème : ce rapport détaillé n’existe plus. On peut toujours lancer des DCO, mais on ne saura plus quelle image ou quel titre a généré le plus de résultats. C’est comme demander à un chef de créer un plat avec plusieurs ingrédients sans jamais pouvoir savoir lequel a le plus plu aux clients. L’outil reste fonctionnel, mais il perd une grande partie de son intérêt stratégique pour l’apprentissage et l’itération créative.

7. Le retargeting et les audiences similaires en souffrance

C’est la conséquence logique des points précédents. Le retargeting fonctionne moins bien. Pourquoi ? Parce que la fenêtre d’attribution plus courte lui attribue moins de conversions, parce que des utilisateurs qui refusent le tracking ne peuvent plus être reciblés efficacement, et parce que la taille des audiences diminue. Et qui dit audiences de retargeting (audiences sources) moins qualitatives et plus petites, dit audiences similaires (lookalike) inévitablement moins puissantes. Ces deux piliers de la performance sur Facebook Ads sont directement affaiblis.

8. Des données qui arrivent avec du retard

Facebook l’a confirmé : avec la modélisation des données qui remplace en partie le tracking direct, les résultats peuvent arriver avec un retard allant jusqu’à 72 heures. Analyser les performances des trois derniers jours devient donc un exercice périlleux. Les chiffres que vous voyez aujourd’hui pour la journée d’hier ne sont pas définitifs. Cela nous oblige à prendre du recul, à analyser sur des périodes plus longues (7 jours glissants, en sachant que le début de période est plus fiable que la fin) et à être moins réactifs sur des micro-optimisations quotidiennes.

9. Les paniers moyens élevés sont les plus touchés

C’est une observation claire : les comptes avec un panier moyen élevé et un cycle de décision long souffrent davantage. La raison est double. Premièrement, comme nous l’avons vu, la réduction de la fenêtre d’attribution à 7 jours clic ampute une grande partie des conversions qui se produisaient au-delà de cette période. Deuxièmement, ces comptes ont souvent des volumes d’achat plus faibles. Une perte même minime de tracking a donc un impact proportionnellement plus fort sur les chiffres et sur la capacité de l’algorithme à s’optimiser.

10. Une potentielle baisse des CPM ? La lueur d’espoir

Je termine sur une note plus positive, un constat que je n’ai pas fait moi-même mais que j’ai entendu chez mes confrères de J7 Média. Ils évoquent une potentielle baisse des CPM (coût pour mille impressions). La logique serait la suivante : si les annonceurs ont moins confiance dans la mesure et réduisent leurs budgets, la pression sur les enchères diminue, rendant la publicité potentiellement moins chère. Si cela se confirme, ce serait une excellente nouvelle, une opportunité d’obtenir plus de visibilité pour un budget équivalent. C’est un point à surveiller de très près dans les mois à venir.

Face à ce tableau, que faire ? Trois pistes se dessinent. D’abord, s’équiper d’outils tiers d’attribution (comme Triple Whale ou Northbeam) pour avoir une vision plus juste. Ensuite, apprendre à estimer l’impact de la publicité en corrélant les KPIs média (clics, couverture) avec le taux de conversion global de votre site. Enfin, et c’est le plus important : regardez les résultats réels. Si votre chiffre d’affaires global ne baisse pas, c’est que vos campagnes, malgré ce que dit le Gestionnaire de pubs, font toujours leur travail.

Après ce plongeon intense dans la technique et les données, il est temps de prendre un peu de hauteur. Gérer cette complexité est épuisant mentalement. Et c’est là que la question de la déconnexion devient non plus un luxe, mais une nécessité stratégique pour tenir sur la durée.

Déconnecter sans disparaître : ma révélation avec l’expérience Workling

Le rythme d’un entrepreneur ou d’un professionnel passionné est souvent effréné. Pendant plus de cinq mois, je n’avais pas pris de vraies vacances. J’étais enfermé dans des routines quasi militaires : lever très tôt, entraînements sportifs quasi quotidiens, nuits calibrées… Ces routines, bien qu’efficaces, commençaient à peser lourd sur mon mental. J’avais un besoin criant de déconnecter, mais l’idée de tout arrêter pendant une semaine en plein mois de juin me paraissait impossible. Les projets avancent, les clients ont des besoins, le business ne s’arrête pas.

‘J’imaginais pas vraiment que j’allais tout arrêter durant ce mois de juin parce qu’on a toujours des demandes, on a des choses qui bougent. Donc je pouvais pas forcément m’arrêter totalement une semaine.’

C’est dans ce contexte qu’un ami entrepreneur m’a parlé du Workling. Le concept est simple mais génial : un lieu, en l’occurrence une superbe villa en Provence, conçu pour mélanger travail à distance et vacances. C’est une sorte de ‘Club Med pour entrepreneurs’, où tout est organisé pour vous (repas, activités), mais avec un cadre parfaitement adapté pour travailler efficacement quand vous le souhaitez. J’ai donc passé une semaine à travailler le matin, et à profiter d’activités l’après-midi, entouré d’une dizaine d’autres personnes inspirantes. Cette expérience a été une véritable révélation.

Changer d’environnement pour réinitialiser son cerveau

La plus grande leçon que j’ai tirée de cette semaine, c’est qu’on n’a pas forcément besoin de ne rien faire pendant 15 jours pour se ressourcer. Le simple fait de changer d’environnement, de sortir de mon bureau, de briser mes routines quotidiennes a eu un effet incroyablement bénéfique. Travailler avec une autre vue, à un autre rythme, a suffi à créer une déconnexion mentale. Le travail à mi-temps m’a permis de garder un œil sur l’essentiel sans la pression et la fatigue du quotidien. C’est la preuve qu’une ‘workation’ bien pensée peut être plus réparatrice qu’une semaine de vacances où l’on stresse à l’idée de la montagne de travail qui nous attend au retour. C’est une solution parfaite pour ceux qui, comme moi, ont du mal à lâcher complètement prise.

La puissance du collectif et de l’organisation

Ce qui différencie une expérience comme le Workling d’une simple tentative de travailler depuis un lieu de vacances, c’est la structure. Au Club Med l’année précédente, j’avais essayé de travailler, mais c’était impossible. L’environnement n’est pas fait pour ça. Au Workling, tout était pensé pour : des espaces de travail dédiés, une bonne connexion, et surtout, une communauté de personnes dans le même état d’esprit. Échanger avec d’autres entrepreneurs, partager nos défis et nos réussites dans un cadre détendu, c’est d’une richesse inouïe. La logistique (repas, activités) étant prise en charge, toute notre énergie mentale était disponible pour le travail et la détente. C’est une formule que je recommande à tous ceux qui sentent le besoin de souffler mais qui redoutent la ‘disparition’ totale. Parfois, un pas de côté est tout ce dont on a besoin pour reprendre de l’élan.

Cette prise de recul m’a aussi permis de réfléchir à un aspect plus fondamental de ma carrière et de mon agence : comment notre valeur est-elle perçue ? Dans un marché bruyant, comment se distinguer ? La réponse ne se trouve pas dans ce que l’on dit, mais dans ce que l’on peut prouver.

Le Track Record : l’arme secrète pour devenir irrésistible sur le marché

Le marché, que ce soit pour trouver des clients, un emploi ou des partenaires, est impitoyable. Il ne jure que par une seule chose : les résultats. Vous pouvez avoir le plus beau site, les plus belles paroles, la meilleure réputation… tôt ou tard, on vous posera la question fatidique : ‘Montrez-moi ce que vous avez fait. Montrez-moi les résultats que vous avez obtenus.’ Malgré les témoignages et les références que nous avons, je suis encore régulièrement confronté à cette demande de preuves tangibles, de méthodologies détaillées et de résultats chiffrés. C’est un problème que j’ai décidé de prendre à bras-le-corps en formalisant notre ‘track record’.

Un track record, c’est bien plus qu’un CV ou une liste de clients. C’est un document, une section de votre site, un portfolio qui présente de manière structurée vos réalisations et, surtout, la mesure chiffrée de l’impact que vous avez eu. C’est la différence entre dire ‘J’ai géré des campagnes Facebook’ et dire ‘J’ai géré un budget de 50 000€ sur Facebook Ads pour le client X, générant une augmentation du chiffre d’affaires de 40% en 6 mois avec un ROAS moyen de 5’. Laquelle de ces deux phrases vous inspire le plus confiance ?

Construire des études de cas qui vendent pour vous

Pour mon agence, DHS Digital, j’ai systématisé la création d’études de cas. Ce ne sont pas de simples résumés. Ce sont des documents détaillés, disponibles sur notre site et en PDF, que nous pouvons envoyer à nos prospects. Chaque étude de cas suit une structure claire :

  1. Le défi du client : Quel était le problème de départ ?
  2. La stratégie mise en place : Quelles audiences avons-nous testées ? Quelles solutions Facebook avons-nous utilisées ? Quelle était notre approche créative ?
  3. Les résultats chiffrés : C’est le cœur du réacteur. On y présente l’augmentation du CA, la baisse du coût d’acquisition, l’amélioration du ROAS… Tout ce qui prouve l’impact de notre travail sur le business du client.

Nous allons même plus loin en créant sur notre site une page dédiée aux études de cas, une page avec toutes nos références, et une page détaillant nos réalisations spécifiques avec l’objectif et le résultat obtenu pour chacune. L’objectif est de rendre nos preuves visibles, accessibles et incontestables.

Comment appliquer le principe du track record à votre situation ?

Ce principe n’est pas réservé aux agences. Il est universel. Pensez-y :

  • Si vous êtes responsable du bonheur client : Ne dites pas ‘Je réponds aux clients’. Dites ‘J’ai maintenu un score de satisfaction client de 95% et j’ai mis en place un nouveau système de ticketing qui a réduit le temps de réponse moyen de 50%’.
  • Si vous êtes directeur e-commerce : Ne dites pas ‘Je gère le site’. Dites ‘Depuis ma prise de poste, le chiffre d’affaires du site a augmenté de 60% grâce à la refonte du tunnel d’achat et à l’optimisation du taux de conversion, qui est passé de 1,5% à 2,5%’.
  • Si vous êtes content manager freelance : Ne listez pas vos clients. Pour chacun, indiquez le trafic SEO généré, le nombre de leads capturés grâce à vos articles, ou le taux de conversion d’une page de vente que vous avez rédigée.

Commencez dès aujourd’hui à documenter vos succès. Prenez l’habitude de quantifier votre impact. Ce track record deviendra votre meilleur VRP, votre argument de vente le plus puissant. Il transformera les conversations, en passant de ‘Je peux le faire’ à ‘Voici la preuve que je l’ai déjà fait’.

Et parlant de résultats, dans le monde du e-commerce, un des leviers les plus puissants pour améliorer ses chiffres est souvent sous-estimé : la réassurance. C’est le sujet de mon dernier article, et je tenais à vous en partager les grandes lignes.

Les 10 éléments de réassurance qui transforment un visiteur hésitant en client fidèle

Vendre en ligne, c’est avant tout une question de confiance. Un internaute qui arrive sur votre site se pose des dizaines de questions : ce site est-il fiable ? Vais-je recevoir mon produit ? Et s’il ne me plaît pas ? Puis-je payer en toute sécurité ? Chaque doute non levé est un risque de perdre une vente. La réassurance consiste à anticiper ces craintes et à y répondre de manière proactive sur l’ensemble de votre site. C’est un travail de fond qui peut avoir un impact spectaculaire sur votre taux de conversion.

Dans l’article que j’ai récemment publié sur mon blog, j’ai listé les 10 meilleurs éléments de réassurance, avec des exemples concrets de marques qui excellent dans ce domaine. En voici quelques-uns parmi les plus importants :

  • La livraison offerte et la politique de retour claire : C’est la base. La peur des frais cachés et la complexité des retours sont deux des plus grands freins à l’achat. Affichez clairement ‘Livraison offerte dès X€’ et ‘Retours faciles sous 30 jours’ sur tout votre site.
  • Les garanties de satisfaction : Une garantie ‘Satisfait ou remboursé’ montre que vous avez une confiance absolue en la qualité de vos produits. C’est un signal très fort qui inverse le risque : le client n’a rien à perdre à essayer.
  • La preuve sociale : Avis clients, témoignages, photos d’utilisateurs sur les réseaux sociaux… Montrer que d’autres personnes ont acheté, utilisé et aimé votre produit est l’élément de réassurance le plus puissant qui soit.
  • Une Foire Aux Questions (FAQ) détaillée : Une bonne FAQ ne se contente pas de répondre aux questions de base. Elle anticipe toutes les objections possibles et y répond de manière transparente, ce qui démontre votre expertise et votre souci du client.
  • Le chat en direct : Proposer une aide instantanée via un chat montre que vous êtes accessible et prêt à aider. C’est un moyen formidable de lever les derniers doutes d’un client hésitant, juste avant l’achat.

Je vous invite vraiment à lire l’article complet sur mon blog pour découvrir tous les éléments et voir comment les implémenter concrètement. Le lien est dans les notes de l’épisode. Chaque petit élément de confiance que vous ajoutez est une brique de plus dans la construction d’une relation durable avec vos clients.

Conclusion : S’adapter, se ressourcer et prouver sa valeur

Cette chronique nous a fait voyager à travers trois univers bien distincts mais intimement liés. D’abord, la jungle technique d’iOS 14, qui nous rappelle que l’adaptation constante est la clé de la survie en marketing digital. Nous devons accepter de naviguer avec moins de certitudes, devenir plus agiles et nous concentrer sur les métriques qui comptent vraiment : la croissance réelle de l’entreprise. Ensuite, la pause nécessaire avec le Workling, qui nous enseigne que la performance durable ne peut exister sans une gestion intelligente de notre énergie. Déconnecter n’est pas un signe de faiblesse, mais une stratégie de long terme. Enfin, le pouvoir du track record, qui nous montre que dans un monde de promesses, la preuve est reine. C’est en documentant et en communiquant nos résultats que nous bâtissons une carrière et une entreprise solides.

J’espère que ces partages vous ont apporté de la valeur. Si c’est le cas, la meilleure façon de me le faire savoir est de partager cet épisode, de m’envoyer un message sur LinkedIn ou Instagram, ou de laisser un avis 5 étoiles sur Apple Podcast. Je vous donne rendez-vous tous les vendredis pour le format ‘Ask Danilo’, où je réponds à vos questions. D’ici là, continuez d’apprendre, d’expérimenter et surtout, de construire votre propre histoire à succès. À très vite !

Foire aux questions (FAQ)

1. Quel est l’impact principal de la mise à jour iOS 14 sur les publicités Facebook ?

L’impact principal est une perte significative de visibilité et de granularité dans le suivi des conversions. Avec le refus du tracking par une majorité d’utilisateurs iOS et le changement de la fenêtre d’attribution par défaut, les résultats affichés dans le Gestionnaire de publicités sont souvent sous-évalués. Cela rend l’optimisation des campagnes plus difficile, affecte la performance du retargeting et diminue la précision des audiences similaires. Les marketeurs doivent désormais compléter les données de la plateforme avec des outils d’analyse tiers et une observation des indicateurs business globaux (comme le chiffre d’affaires total) pour évaluer la performance réelle de leurs actions.

‘On se dirige vers un environnement publicitaire avec moins de data et moins de certitude sur les résultats, c’est ce qu’on constate, c’est ce qu’on s’efforce de dire à nos clients.’

2. Comment puis-je mesurer l’efficacité de mes campagnes Facebook maintenant ?

La mesure post-iOS 14 repose sur une approche hybride. Premièrement, continuez d’utiliser le Gestionnaire de publicités comme un indicateur directionnel, en analysant les tendances sur des périodes plus longues (7 jours minimum) pour lisser le retard de données. Deuxièmement, estimez les résultats en corrélant les KPIs ‘média’ (clics, portée, impressions) avec le taux de conversion moyen de votre site. Par exemple, si vous générez 1000 clics et que votre site convertit en moyenne à 2%, vous pouvez estimer 20 ventes. Enfin, la source de vérité ultime reste votre back-office (Shopify, etc.). Si votre chiffre d’affaires global se maintient ou augmente alors que vous investissez sur Facebook, c’est le signe que les campagnes fonctionnent, même si les chiffres ne remontent pas parfaitement.

‘Regardez les résultats réels sur votre site. Si vous voyez que votre chiffre d’affaires ne diminue pas, c’est que vos campagnes logiquement, elles tournent encore très bien.’

3. Le retargeting est-il mort après iOS 14 ?

Le retargeting n’est pas mort, mais il est sérieusement affaibli. Sa performance a diminué pour trois raisons principales : la réduction de la fenêtre d’attribution lui attribue mécaniquement moins de conversions, une partie des utilisateurs iOS n’est plus trackable et donc non ciblable, et par conséquent, la taille des audiences de retargeting est destinée à diminuer avec le temps. Il reste un levier important, mais il ne peut plus être le seul pilier de votre stratégie. Il devient crucial de renforcer les stratégies d’acquisition en prospecting (ciblage d’audiences froides) et de développer d’autres canaux pour engager votre audience, comme l’email marketing ou le community management.

‘Le retargeting fonctionne moins bien et ça je pense vraiment que c’est directement lié à l’attribution qui a changé […] et en plus de ça, les audiences sont plus petites en taille.’

4. Qu’est-ce que le ‘Workling’ et à qui s’adresse-t-il ?

Le ‘Workling’ est un concept qui fusionne travail à distance (‘work’) et vacances (‘ling’ pour ‘holidaying’), souvent appelé ‘workation’. Il s’agit de séjours organisés dans des lieux inspirants où tout est prévu pour permettre aux participants de travailler efficacement une partie de la journée et de profiter d’activités et de détente le reste du temps. Cela s’adresse principalement aux entrepreneurs, freelances, et télétravailleurs qui ont besoin de déconnecter et de changer d’air sans pour autant pouvoir ou vouloir cesser complètement leur activité. C’est une solution idéale pour rompre avec une routine éreintante, retrouver de l’inspiration et recharger ses batteries de manière productive.

‘C’est une sorte de clubmed. Vous allez dans la villa, on organise tout pour vous. Donc tout ce qui est nourriture, activités et vous avez aussi un cadre idéal pour pour travailler, pour travailler à distance.’

5. Comment commencer à créer un ‘track record’ efficace si je débute ?

Même en début de carrière, vous pouvez construire un track record. Pour chaque projet, même un projet d’étude ou un stage, prenez l’habitude de vous poser la question : ‘Quel a été le résultat ?’. Si vous avez créé un compte Instagram, ne dites pas juste ‘Création d’un compte Instagram’, mais ‘Création et animation d’un compte Instagram, atteignant 500 abonnés qualifiés en 3 mois’. Si vous avez aidé sur un projet e-commerce, essayez d’obtenir un chiffre, même petit : ‘Participation à la campagne de Noël qui a contribué à une augmentation des ventes de 15% sur la période’. L’important est de changer votre mentalité pour passer de la description de tâches à la quantification de l’impact. Documentez tout, même les petits succès, ils formeront la base de votre track record.

‘C’est vraiment un ensemble de réalisations ou d’accomplissement et une mesure chiffrée du résultat obtenu.’

6. Quelle est la différence entre un CV classique et un CV basé sur un track record ?

Un CV classique liste des postes et des responsabilités sous forme de tâches (‘Gestion des réseaux sociaux’, ‘Rédaction d’articles’, ‘Support client’). C’est un descriptif de ce que vous avez fait. Un CV basé sur un track record, lui, met en avant les réalisations et les résultats chiffrés pour chaque expérience (‘Augmentation de l’engagement de 30% sur Instagram en 6 mois’, ‘Rédaction de 5 articles de blog générant plus de 10 000 visites SEO par mois’, ‘Amélioration du score de satisfaction client de 8/10 à 9.5/10’). Il ne décrit pas seulement ce que vous avez fait, il prouve la valeur que vous avez apportée, ce qui est infiniment plus convaincant pour un recruteur ou un client.

‘Je trouve ça beaucoup plus crédible qu’une personne qui va juste se contenter de dire ce qu’elle a fait sans forcément dire les résultats qu’elle a obtenu.’

7. Pourquoi les créas dynamiques sont-elles moins pertinentes après iOS 14 ?

Les créas dynamiques permettent de tester automatiquement de multiples combinaisons de visuels, textes et titres. Leur principal intérêt résidait dans le rapport détaillé qui montrait quelle combinaison spécifique et quel élément individuel (quelle image, quel titre) fonctionnait le mieux. Depuis la mise à jour iOS 14, cette répartition détaillée des résultats par élément n’est plus disponible. On peut toujours utiliser l’outil, et l’algorithme de Facebook optimisera la diffusion vers la meilleure combinaison, mais on perd la capacité d’analyse et d’apprentissage. On ne sait plus *pourquoi* une publicité fonctionne, ce qui rend l’itération et l’amélioration des futures créations beaucoup plus difficiles.

‘Malheureusement, on ne peut plus voir quelles sont les variantes qui fonctionnent le mieux. Donc c’est un peu dommage de faire un peu un petit mélange des créas, des textes et des titres et de ne pas savoir finalement quelle est la variante qui fonctionne le mieux.’

8. Quels sont les premiers signes qu’un compte publicitaire est fortement touché par la mise à jour ?

Le premier signe est une baisse brutale et significative des conversions remontées dans le Gestionnaire de publicités, souvent de l’ordre de 30% à 50% ou plus, sans que le trafic ou les ventes réelles sur le site n’aient forcément chuté dans les mêmes proportions. Un autre signe est une performance en dents de scie et une plus grande instabilité des campagnes, l’algorithme ayant plus de mal à s’optimiser avec moins de données. Enfin, les comptes avec un cycle d’achat long (plus de 7 jours) et un panier moyen élevé sont particulièrement vulnérables, car la nouvelle fenêtre d’attribution par défaut de ‘7 jours clic’ ignore une grande partie de leurs conversions qui se produisaient auparavant sur une fenêtre de 28 jours.

‘Les comptes publicitaires avec un panier moyen plus élevé semblent plus touchés que les autres […] les conversions 28 jours post-clic ne sont plus attribuées à nos campagnes.’


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