Introduction : Le chaos organisé de l’entrepreneur, et comment y mettre fin
Bonjour, c’est Danilo. Si vous êtes entrepreneur, fondateur ou même freelance ambitieux, vous connaissez probablement cette sensation. Ce sentiment d’être à la fois le capitaine, le mécanicien et le mousse de votre propre navire. On jongle avec une multitude de casquettes : marketing, vente, administration, gestion client, facturation… La liste est sans fin. Au début, cette polyvalence est une force, une nécessité même. Mais rapidement, elle devient le principal frein à notre croissance. On court partout, on éteint des incendies, on a la tête dans le guidon, et on a l’impression que si l’on s’arrête une seconde, tout s’écroule. C’est un chemin que j’ai moi-même parcouru, et je sais à quel point il peut être épuisant et frustrant.
Dans mon podcast, Le Rendez-vous Marketing, je partage régulièrement mes retours d’expérience, sans filtre. Et aujourd’hui, je veux aller plus loin en mettant par écrit les trois piliers qui m’ont permis de transformer ce chaos en une machine bien huilée, capable de grandir sans que je sois le goulot d’étranglement permanent. Ces piliers ne sont pas des concepts théoriques abstraits, mais des pratiques que j’applique au quotidien dans mon agence. Comme je le dis dans l’épisode : ‘Je vous partage des retours d’expérience, des actualités, les projets sur lesquels je travaille ainsi que les leçons que j’en retire.’
Nous allons plonger au cœur de trois sujets fondamentaux mais souvent négligés. D’abord, nous parlerons de systématisation et de process opérationnels. Oui, les mots sonnent un peu ‘corporate’ et ennuyeux, mais je vous promets qu’ils sont la clé de votre liberté et de la scalabilité de votre entreprise. Ensuite, nous aborderons le time blocking, ou l’art de reprendre le contrôle de votre ressource la plus précieuse : votre temps. Enfin, nous répondrons à une question que tout créateur de contenu se pose : faut-il publier le même contenu partout ? Vous découvrirez pourquoi l’adaptation est reine. Préparez-vous à prendre des notes, car ces stratégies ont le pouvoir de changer radicalement votre manière de travailler et de faire grandir votre projet.
Les process : le pilier invisible pour scaler votre entreprise
Quand on lance son entreprise, on est souvent seul ou à deux. On fait tout, on sait tout, et l’information est dans notre tête. C’est efficace, jusqu’au jour où l’on décide de grandir. Le premier recrutement, la première délégation importante… C’est là que les problèmes commencent si rien n’est structuré. La qualité baisse, des erreurs apparaissent, et on finit par se dire ‘c’est plus rapide si je le fais moi-même’. C’est le piège ultime de l’entrepreneur. La solution ? Les process, les systèmes et les templates. Je sais, ces termes peuvent faire fuir, mais comme je l’explique, ‘ils sont vraiment de l’importance quand on veut scaler, quand on veut rester organisé et faire en sorte que tout continue à bien fonctionner même quand on n’est plus la personne qui va faire toutes ces choses dans l’entreprise.’ Un process n’est rien de plus qu’une recette de cuisine pour une tâche spécifique. C’est la garantie que le gâteau aura le même goût, peu importe qui le prépare.
Pourquoi les systèmes sont votre meilleur allié pour la croissance
L’absence de process crée une dépendance toxique à votre égard. Chaque question, chaque nouvelle tâche, chaque problème remonte systématiquement à vous. Résultat : vous passez vos journées à répondre à des sollicitations au lieu de travailler sur la vision et la stratégie de votre entreprise. Le manque de process a des conséquences désastreuses à plusieurs niveaux. Premièrement, la qualité de service devient inconstante. Elle dépend de la personne qui exécute la tâche, de son humeur, de sa mémoire. Deuxièmement, l’onboarding de nouveaux collaborateurs est un cauchemar. Ils se sentent perdus, ne savent pas ce qu’on attend d’eux et mettent des mois à être réellement opérationnels. C’est une expérience que j’ai vécue en tant qu’employé et que je me suis juré d’éviter. ‘Pour avoir été dans quelques entreprises avant de créer la mienne, c’était pas toujours le cas, c’était pas toujours très clair ce qu’on attendait de moi.’ Enfin, sans process, il est impossible de déléguer en toute confiance. On micro-manage, on vérifie tout, et on perd le bénéfice même de la délégation. Les systèmes transforment votre savoir-faire implicite en un actif tangible pour l’entreprise, un mode d’emploi qui assure la pérennité et la cohérence de vos opérations.
Comment j’ai structuré les process de mon agence (Admin, Marketing, Vente…)
Pour que ce soit plus concret, laissez-moi vous donner un aperçu de la manière dont nous avons tout systématisé chez DHS. Nous avons cartographié chaque fonction de l’agence et créé des ‘manuels’ pour chacune. Par exemple :
- Process administratifs : Ce sont les plus simples à créer. Nous avons une checklist détaillée pour ‘Comment envoyer une facture ?’, qui inclut la création sur notre outil, l’encodage comptable, l’ajout à notre suivi sur Notion, l’envoi au client avec un template d’email précis, et la procédure de suivi. Idem pour les remboursements ou les rappels de paiement. Cela évite toute erreur et assure une gestion financière rigoureuse.
- Process marketing : Chaque pièce de contenu suit un chemin balisé. Pour enregistrer ce podcast, par exemple, il y a une checklist de préparation, d’enregistrement, puis un process pour le montage, la rédaction de la description, et la publication. Pour un carrousel Instagram, nous avons un template de design, un process de rédaction et de validation.
- Process de vente : La vente ne doit rien au hasard. Nous avons un script de qualification pour les appels découverte, avec une série de questions incontournables pour ne rien oublier. La création des devis est basée sur des templates pré-remplis pour gagner du temps et éviter les erreurs. Nous avons même un process de relance automatisé et personnalisé pour les prospects.
- Process opérationnels client : C’est le cœur du réacteur et le plus complexe. ‘Déléguer son expertise et faire en sorte que les personnes avec qui je travaille vont avoir la même façon de fonctionner comme moi, c’est pas facile.’ J’ai donc passé un temps considérable à transformer mon expertise en fiches actionnables : comment définir un persona, comment structurer une campagne, comment identifier des axes marketing… Nous avons même une ‘checklist post-lancement de campagne’ qui permet de vérifier des dizaines de points critiques pour éviter les erreurs coûteuses.
Vos premiers pas concrets pour créer des process efficaces
Alors, par où commencer ? La règle d’or est simple : ‘documenter tout ce que vous faites plus d’une fois’. La prochaine fois que vous effectuez une tâche récurrente, ouvrez un document et notez chaque étape. Ne cherchez pas la perfection, cherchez la clarté. Voici trois formats que nous utilisons constamment :
- La liste détaillée (le tutoriel) : C’est une série d’étapes numérotées, ultra-précises, souvent accompagnées de captures d’écran. L’objectif est qu’une personne qui n’a jamais fait la tâche puisse la réaliser sans poser de question. Par exemple : ‘Étape 1 : Aller dans l’outil X. Étape 2 : Cliquer sur le bouton Y…’
- La checklist : Parfaite pour les tâches de vérification ou les processus où l’ordre est moins critique. Notre checklist post-lancement de campagne en est le meilleur exemple. On coche chaque point pour s’assurer que rien n’a été oublié. C’est simple, rapide et très sécurisant.
- Le process conditionnel : Pour des tâches plus complexes avec des variables, on peut ajouter des conditions. Magali, qui m’aide sur la gestion de mes emails, a créé un process qui dit : ‘Si un email contient une facture ou des reçus, vous devez le marquer avec une étoile rouge et l’archiver.’ Cela transforme une boîte mail chaotique en un système de tri intelligent.
Une fois les process créés, rangez-les dans un endroit central et facile d’accès (pour nous, c’est Notion). Montrez l’exemple en les utilisant vous-même. Et surtout, n’essayez pas de créer un process pour une tâche que vous ne maîtrisez pas. La crédibilité et l’efficacité d’un système viennent de l’expérience terrain.
Le time blocking : reprenez le contrôle de votre agenda
Passons au deuxième pilier : la gestion de votre temps. C’est un sujet qui me fascine, car il est au cœur de la performance. ‘Je crois fermement à l’idée que les personnes qui ont du succès sont productives et un minimum organisé.’ La vérité, c’est que nous avons tous la même quantité de temps. La différence entre ceux qui accomplissent des choses extraordinaires et les autres ne réside pas dans le nombre d’heures, mais dans la manière dont ils les utilisent. Le problème majeur aujourd’hui, c’est que notre temps ne nous appartient plus vraiment. Nous sommes constamment interrompus, sollicités, distraits. Nous sommes devenus réactifs par défaut, répondant aux urgences des autres plutôt que de nous concentrer sur nos propres priorités. Le time blocking est la méthode la plus puissante que j’ai trouvée pour inverser cette tendance. Il s’agit de traiter votre temps comme votre budget : vous l’allouez à des postes de dépenses précis à l’avance, au lieu de voir où il part à la fin du mois. C’est une approche proactive et intentionnelle de votre journée.
Le mythe des 24 heures et la réalité de la productivité
On aime se dire que ‘tout le monde a les mêmes 24 heures’. C’est vrai, mais terriblement réducteur. La valeur d’une heure n’est pas constante. Une heure de travail concentré, sans interruption, le matin, peut produire plus de résultats que trois heures l’après-midi, entrecoupées de notifications, d’emails et de réunions. La productivité ne consiste pas à en faire plus, mais à faire ce qui compte le plus. ‘Les personnes qui sont réellement productives (…) ce sont celles qui ont identifié les bonnes priorités pour leurs propres projets ou entreprises et qui utilise leur temps de façon à réaliser ces projets.’ Le time blocking vous force à faire ce travail d’identification. Au lieu de commencer votre journée avec une vague ‘to-do list’ de 20 points, vous commencez avec un agenda qui a déjà des blocs de temps dédiés à vos 1, 2 ou 3 priorités absolues. C’est une déclaration d’intention. C’est dire : ‘De 8h à 10h, mon unique mission est de travailler sur ce projet. Le reste du monde peut attendre.’ C’est un changement de paradigme radical qui vous fait passer du statut de victime de votre emploi du temps à celui d’architecte de votre journée.
Ma méthode de time blocking pas à pas pour des journées ultra-productives
Concrètement, comment ça marche ? Ce n’est pas sorcier, mais cela demande de la discipline. Voici les étapes que je suis personnellement :
- Identifier LA priorité du jour : Chaque soir ou chaque matin, je définis la tâche la plus importante que je dois accomplir. Celle qui, si elle est faite, rendra ma journée réussie, peu importe le reste. Cette priorité est directement liée à mon rôle principal : développer l’agence.
- Bloquer un rendez-vous avec soi-même : Je bloque ensuite un créneau dans mon agenda pour cette tâche. Pour moi, c’est quasi systématiquement de 8h à 10h. Ce créneau est sacré. ‘C’est un du temps que vous avez bloqué et vous ne pouvez pas négocier avec une autre personne le fait de changer votre organisation.’ Si quelqu’un me propose un appel à 9h30, la réponse est non. Durant ce bloc, mon téléphone est loin, les notifications sont coupées, je ferme tous les onglets inutiles. C’est du ‘deep work’.
- Terminer la tâche prioritaire : La règle d’or est de ne pas finir la journée sans avoir terminé cette tâche. ‘Parfois, il arrive que je vais travailler sur ma plus grosse priorité le matin et je n’y arriverai pas à finir en 2 heures.’ Dans ce cas, je planifie un autre bloc dans l’après-midi pour la finir, quitte à reporter des choses moins importantes.
- Bloquer les tâches récurrentes : En plus de la priorité du jour, je bloque des créneaux fixes pour les activités récurrentes : les réunions d’équipe (lundi 11h), la création de contenu (jeudi), les one-on-one, les appels commerciaux. Cela structure la semaine et évite que ces tâches importantes ne soient cannibalisées par des imprévus.
Maker vs Manager : l’approche de Paul Graham pour structurer votre temps
Pour aller plus loin, j’adore le concept de Paul Graham, qui divise le travail en deux modes : celui du ‘Maker’ (le créateur) et celui du ‘Manager’. Le travail de Maker demande de longues plages de temps ininterrompues pour se concentrer : écrire, coder, concevoir une stratégie, créer une formation. Interrompre un Maker au milieu d’une session de 3 heures, c’est anéantir toute sa productivité. Le travail de Manager, lui, fonctionne par petits blocs : répondre à des emails, faire des réunions, gérer des équipes. Son agenda ressemble à un Tetris de rendez-vous de 30 ou 60 minutes. Le piège, pour un entrepreneur, c’est que nous devons être les deux. La solution proposée par Graham est de diviser sa journée. ‘Faire le travail créatif plutôt le matin comme il le conseille et la gestion, le management l’après-midi.’ C’est exactement ce que je fais avec mon bloc de 8h à 10h. Le matin est réservé au Maker en moi, à la création de valeur. L’après-midi est pour le Manager, pour les interactions, les réunions et la gestion. Cette simple distinction peut révolutionner votre organisation et votre efficacité.
Publier sur plusieurs réseaux sociaux : l’art d’adapter, pas de copier-coller
Le troisième et dernier pilier concerne la diffusion de votre message. Vous passez des heures à créer du contenu de qualité. Un article de blog, une vidéo, un podcast… La tentation est grande de vouloir rentabiliser cet effort au maximum en le publiant partout, tel quel. Un clic, et hop, le même post sur LinkedIn, Instagram, Facebook, Twitter. C’est une erreur que je vois tous les jours et qui dessert complètement votre stratégie. La question n’est pas ‘faut-il être présent sur plusieurs plateformes ?’, mais ‘comment être présent de manière pertinente sur plusieurs plateformes ?’. Je produis beaucoup de contenu et je sais que mon audience est présente sur différents canaux. ‘Comme je sais que mon audience consomme mon contenu sur plusieurs plateformes, je sais que ça a un sens pour moi de chercher en fait à produire un contenu et de le publier sur plusieurs plateformes.’ La clé n’est pas le copier-coller, mais l’adaptation intelligente.
Le piège du contenu unique et l’importance de l’audience
Chaque réseau social est un pays différent, avec sa propre culture, sa propre langue, ses propres codes. Publier le même contenu partout, c’est comme arriver en réunion de conseil d’administration en maillot de bain. Vous pouvez avoir le meilleur discours du monde, personne ne vous écoutera car vous n’êtes pas adapté au contexte. L’audience n’est pas dans le même état d’esprit sur LinkedIn, où elle cherche à apprendre et à développer son réseau professionnel, que sur Instagram, où elle veut se divertir, s’inspirer et s’évader. Ignorer ce contexte, c’est la garantie de faire un flop. Pour adapter efficacement votre contenu, vous devez prendre en compte trois éléments : les formats (texte, image, vidéo, carrousel…), les codes (ton, style, hashtags…) et les thématiques qui performent sur chaque plateforme. Un post très technique sur la mise à jour iOS 14 peut cartonner sur LinkedIn, mais n’a que peu de chances de performer sur Instagram, à moins d’être présenté de manière extrêmement visuelle et simplifiée.
Étude de cas : LinkedIn vs Instagram, deux mondes, une stratégie
Pour illustrer mon propos, comparons les deux plateformes où je suis le plus actif. C’est un exercice que tout créateur de contenu devrait faire.
- Sur LinkedIn :
Formats rois : Le texte long, avec une accroche percutante. Les documents (PDF/carrousels natifs) et les photos professionnelles (corporate, équipe). La vidéo y est moins mise en avant par l’algorithme.
Codes culturels : Le storytelling professionnel, les débats d’idées, le partage d’expertise, les coulisses de l’entreprise. Le ton est sérieux mais peut être personnel s’il sert une leçon business.
Thématiques qui cartonnent : Emploi, management, entrepreneuriat, levées de fonds, technologie, productivité.
- Sur Instagram :
Formats rois : Le visuel est roi. Photos de haute qualité, carrousels éducatifs ou inspirants, Reels (vidéos courtes), Stories. Tout est conçu pour capter l’attention visuellement.
Codes culturels : Le storytelling est plus personnel, plus émotionnel. On montre sa vie, ses voyages, ses passions. L’esthétique est primordiale. On éduque de manière visuelle et ludique, pas avec des pavés de texte technique.
Thématiques qui cartonnent : Mode, beauté, voyage, nutrition, sport, développement personnel… Le B2C y est roi, mais le B2B peut y trouver sa place en misant sur le personal branding et les coulisses.
Un exemple concret : j’ai partagé une réflexion personnelle sur le thème de la comparaison. ‘Je l’ai mis sur Instagram avec une photo, ça a super bien marché. Je l’ai remis sur LinkedIn avec juste du texte mais pas la photo, ça n’a pas marché.’ À l’inverse, une illustration sur le rôle du CEO a eu beaucoup plus d’impact sur LinkedIn, car elle touchait directement une audience de professionnels et de managers. La leçon est claire : le sujet doit résonner avec l’audience et le format doit correspondre à la plateforme.
Mes règles d’or pour recycler intelligemment votre contenu
Alors, comment faire concrètement ? Voici ma méthode. Ne pensez pas ‘recyclage’, pensez ‘déclinaison’. Partez d’une idée centrale, un ‘contenu pilier’ (comme cet article), et déclinez-le en plusieurs formats natifs.
- Créez au moins un post natif par semaine pour chaque plateforme clé. Cela vous force à rester connecté aux codes et à l’algorithme de chacune.
- Identifiez les ponts thématiques. Certains sujets, comme la productivité, peuvent intéresser à la fois une audience pro sur LinkedIn et une audience plus large sur Instagram. ‘Je fais des illustrations sur la productivité (…) Comme je sais que c’est des thèmes qui peuvent intéresser les professionnels, et bien je vais les republier sur LinkedIn.’
- Adaptez, ne copiez jamais tel quel. Si vous republiez un carrousel Instagram sur LinkedIn, transformez-le en document PDF natif. Supprimez les hashtags spécifiques à Instagram. Adaptez la description : plus directe et professionnelle sur LinkedIn, plus personnelle et engageante sur Instagram. Raccourcissez les phrases pour LinkedIn, où les gens scannent davantage.
- Testez et analysez. La seule vérité est dans les chiffres. Testez différents formats, différents tons. Regardez ce qui fonctionne et faites-en plus. Votre stratégie de contenu doit être vivante, pas gravée dans le marbre.
Teaser : Les 5 piliers d’une pub vidéo Facebook qui convertit
Pour finir, je voulais vous annoncer la sortie d’un nouvel article de blog très complet. Il décortique les 5 piliers indispensables pour créer une publicité vidéo qui non seulement capte l’attention, mais qui surtout, génère des résultats sur Facebook et Instagram. Je ne vais pas tout vous dévoiler ici, mais voici un avant-goût des 5 piliers que nous explorons en profondeur dans l’article :
- Le Scroll Stopper : Les trois premières secondes sont cruciales. Comment faire en sorte que l’utilisateur arrête de scroller immédiatement ?
- L’Objectif Clair : Une vidéo, un objectif. Est-ce pour la notoriété, la considération ou la conversion ? La structure en dépendra entièrement.
- L’Idée Centrale : Quel est le message unique et puissant que vous voulez faire passer ? La clarté avant tout.
- Le Bon Format : Créer une vidéo pensée pour le mobile, avec les bons ratios et les sous-titres, est non négociable.
- L’Appel à l’Action : Comment terminer votre vidéo pour que l’utilisateur sache exactement quoi faire ensuite et ait envie de le faire.
Si ce sujet vous intéresse, je vous invite vivement à lire l’article complet sur mon blog. Il est rempli d’exemples concrets et de conseils directement applicables à vos campagnes.
Conclusion : Devenez l’architecte de votre croissance
Nous avons parcouru beaucoup de terrain, des fondations de votre organisation à la diffusion de votre message. Si vous ne deviez retenir qu’une seule chose, ce serait celle-ci : la croissance durable et sereine n’est pas le fruit du hasard ou d’un travail acharné et désorganisé. Elle est le résultat d’une approche intentionnelle et structurée. Les process sont votre assurance qualité et votre passeport pour la délégation. Ils vous libèrent de l’opérationnel pour vous concentrer sur la stratégie. Le time blocking est votre bouclier contre les distractions. Il vous rend la pleine propriété de votre temps et vous assure de progresser chaque jour sur ce qui compte vraiment. Enfin, une stratégie de contenu adaptée est votre porte-voix. Elle garantit que votre message, fruit de tant d’efforts, résonne avec la bonne audience, au bon endroit, de la bonne manière.
Ces trois piliers sont interconnectés. De bons process vous libèrent du temps. Ce temps, mieux géré grâce au time blocking, vous permet de créer du contenu de meilleure qualité. Et ce contenu, intelligemment adapté, nourrit votre croissance. C’est un cercle vertueux. Mettre en place ces systèmes demande un investissement initial, c’est vrai. ‘Avoir des process, des templates, des systèmes, ça vous permettra de gagner du temps, même si au début vous allez passer du temps à créer ces process.’ Mais c’est l’un des investissements les plus rentables que vous puissiez faire pour votre entreprise et pour votre tranquillité d’esprit. Alors, n’attendez plus. Commencez petit. Documentez une tâche cette semaine. Bloquez une heure dans votre agenda demain matin. Adaptez un de vos prochains posts. Devenez l’architecte de votre succès.
Foire aux questions (FAQ)
1. Par où commencer pour créer les premiers process de mon entreprise ?
La meilleure façon de démarrer est de s’attaquer aux tâches à la fois les plus fréquentes et les plus douloureuses. Ne cherchez pas à tout systématiser d’un coup. Identifiez une tâche que vous faites toutes les semaines et qui vous prend du temps ou génère des erreurs. La prochaine fois que vous l’exécutez, ouvrez simplement un document et décrivez chaque étape de manière très simple. L’objectif n’est pas de créer un document parfait, mais de sortir la connaissance de votre tête pour la rendre accessible. Les process administratifs comme la facturation sont souvent un excellent point de départ.
‘Ce que vous devez en retenir ? Et bien de documenter tout ce que vous faites plus d’une fois. Ça c’est une erreur que j’ai faite au début, c’est que je faisais des choses mais je ne le documentais pas.’
2. Le time blocking n’est-il pas trop rigide pour un emploi du temps imprévisible ?
C’est une crainte légitime, mais le time blocking est en réalité un outil de flexibilité, pas de rigidité. En bloquant vos priorités absolues et vos tâches récurrentes, vous construisez une structure solide pour votre semaine. Cela signifie que lorsque les imprévus surviennent (et ils surviendront), vous pouvez les gérer en sachant que l’essentiel est déjà sécurisé. C’est le contraire d’un agenda vide où chaque urgence extérieure peut dicter votre journée. Il s’agit de contrôler ce qui peut l’être pour mieux absorber ce qui ne peut pas l’être.
‘Ça va surtout vous permettre de ne plus vous conformer à l’agenda des autres parce que vous savez comment vous avez déjà organisé votre journée et votre semaine.’
3. Comment savoir quelles thématiques fonctionnent sur LinkedIn et Instagram ?
La meilleure méthode est une combinaison d’observation et d’expérimentation. D’abord, observez : suivez des créateurs dans votre niche sur les deux plateformes et analysez leurs posts les plus performants. Quels sujets abordent-ils ? Quels formats utilisent-ils ? Ensuite, expérimentez : lancez-vous et publiez sur différentes thématiques. Un post sur votre parcours entrepreneurial, un autre plus technique, un troisième sur la productivité. Vos propres données vous diront rapidement ce qui fait réagir votre audience sur chaque canal. Il n’y a pas de formule magique, seulement des tests et des ajustements.
‘Faites vos propres tests et vous verrez ce qui fonctionne le mieux pour vous. Je vous l’ai dit. Sur Instagram, je publie des posts sur la productivité, et bien quand je les republie sur LinkedIn, généralement ça marche. Donc je le referai pour la prochaine fois.’
4. Est-ce vraiment une perte de temps de publier le même post partout ?
Oui, dans 9 cas sur 10. Ce qui peut sembler être un gain de temps à court terme est en réalité une perte d’efficacité et d’impact à long terme. Chaque plateforme a ses propres codes et attentes. Un post non adapté sera au mieux ignoré, au pire perçu comme un spam ou un manque de professionnalisme. L’effort supplémentaire pour adapter le format, le texte et le ton sera largement récompensé par un meilleur engagement, une meilleure portée et une connexion plus forte avec votre audience. Il vaut mieux un post parfaitement adapté sur une plateforme qu’un post médiocre sur cinq.
‘Pour conclure, ce qu’il faut vraiment retenir de tout ce que je vous ai dit ici, c’est de ne pas publier le même poste tel quel sur plusieurs plateformes.’
5. Comment convaincre mon équipe de suivre les process mis en place ?
L’adhésion de l’équipe est cruciale. Premièrement, vous devez être le premier à montrer l’exemple. Si vous ne suivez pas vos propres process, personne ne le fera. Deuxièmement, rendez les process extrêmement faciles d’accès, par exemple dans un espace centralisé comme Notion, et incitez à les mettre en favoris. Troisièmement, impliquez votre équipe dans la création et l’amélioration des process. Ils sont sur le terrain et ont souvent de meilleures idées pour les optimiser. Enfin, expliquez le ‘pourquoi’ : les process ne sont pas là pour fliquer, mais pour garantir la qualité, faciliter le travail et réduire le stress.
‘Vous êtes le premier à devoir montrer l’exemple. Donc quand j’accueille une nouvelle personne dans l’entreprise, j’essaie de lui montrer comment est-ce que j’utilise mes propres process parce que si moi-même j’utilise pas mes process, ça risque de moins bien se passer si j’oblige quelqu’un à le faire.’
6. Que faire si je n’arrive pas à terminer ma tâche la plus importante dans le bloc de temps imparti ?
Cela arrive fréquemment et ce n’est pas un échec. L’objectif du bloc de temps n’est pas toujours de finir, mais de garantir une période de concentration maximale et ininterrompue. Si la tâche n’est pas terminée à la fin du bloc de deux heures, la stratégie est simple : identifiez le prochain créneau disponible dans votre journée, même plus court, pour continuer à y travailler. L’engagement est de finir cette tâche avant la fin de la journée, quitte à devoir reporter ou déléguer des tâches moins importantes. La priorité reste la priorité.
‘Ce que je vous conseille vraiment, c’est de ne pas terminer votre journée sans avoir terminé votre tâche la plus importante (…) je vais faire en sorte de terminer ma journée en terminant ma tâche la plus importante et s’il faut reporter certaines tâches qui sont moins importantes, je le ferai.’

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