Logo de l'épisode #85 - La créa sur Facebook ads ? C’est surcoté! Voici la recette du succès sur Facebook en 2023 du podcast Le Rendez-vous Marketing

#85 – La créa sur Facebook ads ? C’est surcoté! Voici la recette du succès sur Facebook en 2023

Épisode diffusé le 17 avril 2023 par Danilo Duchesnes

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La créa sur Facebook Ads ? C’est surcoté ! Voici la recette du succès en 2023

Vous avez sûrement été interpellé par ce titre, et laissez-moi vous le réaffirmer : la croyance selon laquelle la créa est l’alpha et l’oméga de la performance sur Facebook Ads est l’un des mythes les plus tenaces et les plus coûteux du marketing digital. Depuis des années, on nous martèle une règle arbitraire : ‘80% de la performance d’une campagne dépend des créas’. Une armée de consultants et d’agences a bâti sa réputation sur cette idée, vous poussant à produire des UGC (User Generated Content) à la chaîne, comme si c’était la solution magique à tous vos problèmes de rentabilité. Mais si vous êtes ici, c’est probablement que vous avez senti que quelque chose clochait. Vous avez testé des dizaines de visuels, lancé des vidéos léchées, et pourtant, vos coûts d’acquisition grimpent et votre ROAS (Return On Ad Spend) stagne. La vérité, c’est que la réussite sur Facebook Ads est un iceberg : la créa n’est que la partie visible, tandis que les véritables leviers de performance se trouvent sous la surface.

Dans cet article, je vais déconstruire cette idée reçue, non pas sur la base de mon intuition, mais en m’appuyant sur des données solides. Je vais vous partager les résultats d’une étude de fond menée par Meta, qui analyse les facteurs ayant réellement le plus d’incidence sur le succès de vos campagnes. Vous serez surpris de voir à quel point notre focus collectif est mal placé. Mais je ne m’arrêterai pas là. Une fois le mythe déboulonné, je vous livrerai la méthode que nous avons développée au sein de mon agence, DHS Digital, pour piloter des campagnes qui cartonnent. Une approche qui repose non pas sur un seul pilier, mais sur un triptyque équilibré de compétences que tout annonceur ou media buyer se doit de maîtriser en 2023. Préparez-vous à changer radicalement votre vision de la publicité sur Facebook et Instagram. Il est temps d’arrêter de courir après la dernière tendance créative et de commencer à bâtir une stratégie solide, rentable et durable.

L’iceberg de la performance : Ce que Meta nous dit sur les vrais leviers de succès

Avant de vous présenter ma propre philosophie, il est essentiel de poser des bases factuelles. Quand on parle de performance publicitaire, il est facile de se perdre en conjectures. C’est pourquoi l’étude publiée par Meta est si précieuse. Ils ont analysé trois années de données, portant sur 41 marques américaines dans des secteurs variés (boisson, cosmétiques, produits d’entretien…), représentant des millions de dollars d’investissement. C’est l’analyse la plus robuste que nous ayons à ce jour sur ce qui fait vraiment bouger l’aiguille. Et la conclusion principale est un véritable électrochoc pour notre industrie.

Le facteur invisible : 57% de vos résultats se jouent en dehors du gestionnaire de publicités

C’est le chiffre le plus important à retenir. La principale conclusion de l’étude est que 57 % de la performance de vos campagnes provient de facteurs extérieurs au travail de l’annonceur. Qu’est-ce que cela signifie concrètement ? Que plus de la moitié de votre succès ne dépend pas de votre ciblage, de votre budget, ni même de vos créas, mais de votre marketing fondamental. Comme je le dis dans le podcast : ‘C’est-à-dire votre marque, à quel point elle est connue, à quel point elle est reconnaissable, votre site web, vos offres et votre tunnel de vente.’

Pensez-y une seconde. Vous pouvez avoir la meilleure publicité du monde, si elle redirige vers un site web lent, une page produit peu claire ou une offre sans valeur perçue, la vente n’aura pas lieu. C’est une vérité dérangeante car elle nous oblige, nous les annonceurs, à regarder au-delà de notre zone de confort qu’est le Business Manager. Ignorer ces 57% revient à essayer de remplir une baignoire percée. Vous pouvez augmenter le débit de l’eau (votre budget pub), l’eau sera toujours gaspillée. La conséquence directe est un cercle vicieux : des résultats décevants, une remise en question des créas, de nouveaux tests qui ne changent rien, et une frustration croissante alors que le vrai problème se situe au niveau de la proposition de valeur, de l’expérience utilisateur ou de la crédibilité de la marque.

La créativité, oui, mais avec 35% d’impact réel

Maintenant, parlons de la fameuse créa. L’étude montre que les campagnes avec des ‘créatifs supérieurs à la moyenne ont une efficacité 35 % supérieure’. Attention, 35%, ce n’est pas 80%. C’est un facteur important, un multiplicateur de performance, mais ce n’est pas le seul et unique levier. De plus, la définition de Meta d’un ‘créatif supérieur’ est révélatrice. Il ne s’agit pas de produire une vidéo virale ou un chef-d’œuvre cinématographique. Il s’agit de respecter des bonnes pratiques souvent basiques : ‘optimiser le cadrage de vos publicités vidéos pour mobile, donc avoir du 4/5 du vertical ou même présenter votre marque dans les trois premières secondes de la vidéo.’

Cela signifie que l’excellence créative, selon l’algorithme, réside d’abord dans la clarté et l’adaptation au support. Une créa est efficace non pas parce qu’elle est ‘belle’, mais parce qu’elle transmet le bon message, à la bonne personne, de la manière la plus digeste possible sur un écran de téléphone. Le rôle de la créa est de servir la stratégie marketing, pas l’inverse. La placer sur un piédestal et lui attribuer 80% du succès est une erreur stratégique qui conduit à négliger les 57% de marketing fondamental et les autres facteurs que nous allons voir.

La fréquence et la durée : Les marathoniens de l’algorithme gagnent toujours

Deux autres facteurs, souvent sous-estimés, sont la fréquence et la durée. Meta a constaté que les campagnes générant en moyenne 2,25 impressions par semaine étaient 80% plus efficaces que celles n’en générant qu’une seule. La répétition modérée est clé. Il ne s’agit pas de harceler votre audience, mais de construire une présence dans leur esprit. Mon expérience en agence le confirme : ‘on essaie d’avoir en acquisition une fréquence qui est en dessous de deux sur 7 jours et en remarketing, on essaie de rester entre 3 et 5.’ C’est un équilibre délicat pour rester ‘top of mind’ sans devenir une nuisance.

Plus surprenant encore est l’impact de la durée. ‘Les campagnes méta qui sont en ligne depuis 50 semaines sont 65 % plus efficaces que les campagnes qui le sont depuis 10 semaines.’ C’est un pied de nez à la culture de l’optimisation frénétique. L’algorithme a besoin de temps pour apprendre, pour comprendre qui sont vos meilleurs clients et comment les atteindre. Tuer une campagne après une ou deux semaines de résultats moyens, c’est comme arracher une plante pour voir si les racines poussent. Vous interrompez le processus d’apprentissage et vous vous privez de la performance à long terme. La patience et la continuité sont des vertus cardinales pour un media buyer.

La couverture (Reach) : Pensez large pour nourrir l’algorithme

Enfin, le dernier facteur clé est la couverture, c’est-à-dire le nombre de personnes uniques que vous touchez. L’étude montre des gains de performance jusqu’à atteindre 15% de la population totale (aux US). Pour la plupart des annonceurs, cela se traduit par une recommandation simple : arrêtez l’hyper-segmentation. Faites confiance à l’algorithme. Comme Meta le suggère, exploiter ‘4 à 6 emplacements publicitaires et en ciblant 3 à 5 tranches d’âge démographiques’ est plus efficace. En d’autres termes, donnez de l’air à l’algorithme. Des audiences larges, combinées à des placements automatiques, lui fournissent la latitude nécessaire pour trouver les acheteurs là où ils se trouvent, souvent à des endroits que vous n’auriez pas suspectés. L’ère du micro-ciblage manuel est révolue ; l’ère de la collaboration intelligente avec l’IA est là.

Au-delà de l’outil : Les 3 compétences du media buyer qui performe vraiment

L’étude de Meta a posé le diagnostic : notre vision de la performance est déséquilibrée. Maintenant, quel est le remède ? Comment transformer ces constats en une méthode de travail efficace ? À force de piloter des campagnes pour des entreprises de toutes tailles, j’ai formalisé une approche qui rééquilibre les forces. J’estime que la performance sur Facebook repose sur un socle de trois compétences, avec une répartition bien précise : la technique (20%), la stratégie de contenu (40%) et le marketing (40%). Vous voyez tout de suite que la ‘créa’ est bien présente, mais elle s’intègre dans une réflexion plus large, et le marketing fondamental prend la place qu’il mérite.

Le socle technique (20%) : La maîtrise indispensable mais insuffisante

Ne vous méprenez pas, la compétence technique est le point de départ obligatoire. Sans elle, vous ne pouvez même pas jouer. Cela représente 20% de l’équation, et c’est le socle sur lequel tout le reste est construit. Il faut savoir exécuter rapidement et sans erreur. Je parle ici de ‘connaître les objectifs de campagne, le fonctionnement du tracking sur Facebook, donc le pixel, l’API de conversion, vos audiences également, comprendre comment cibler une bonne audience, comment structurer des campagnes et comment définir et répartir un budget publicitaire.’

C’est l’art de la plomberie. Si les tuyaux sont mal connectés, l’eau n’arrivera jamais. Mais une fois que la plomberie est parfaite, ce n’est pas elle qui rend l’eau meilleure. La technique est une condition nécessaire, mais absolument pas suffisante. Trop de media buyers s’arrêtent là. Ils deviennent des experts de l’interface du Business Manager, mais ils oublient que l’outil n’est qu’un amplificateur. Il amplifie ce que vous lui donnez. Si vous lui donnez une stratégie marketing faible, il amplifiera cette faiblesse à grande échelle et à grands frais.

Le marketing (40%) : Votre véritable champ de bataille

Voici le cœur du réacteur, les 40% qui correspondent en grande partie aux 57% de facteurs externes de l’étude Meta. Le marketing, c’est tout ce qui se passe en dehors du gestionnaire de publicités, mais qui conditionne son succès. C’est votre capacité à ‘définir un bon tunnel de vente, avoir des landing pages qui convertissent, avoir des pages de produits qui sont optimisées… et lancer des bonnes offres.’ C’est là que la guerre de la conversion se gagne ou se perd.

Laissez-moi vous illustrer cela avec un exemple concret que j’ai partagé dans le podcast. Nous avons accompagné une cliente dans le secteur du fitness en ligne, qui s’adresse aux jeunes mamans. Une approche simpliste aurait été de lancer des publicités directes pour son abonnement. Mais nous avons réfléchi en termes de marketing.
1. Le Persona : Nous savions que notre cible (jeunes mamans) était en quête de motivation et de communauté, surtout en début d’année.
2. L’Offre TOFU (Top of Funnel) : Au lieu de vendre, nous avons offert. Nous avons lancé un challenge fitness gratuit de quelques jours. L’objectif était clair : acquérir des leads qualifiés à bas coût.
3. Les Campagnes d’Acquisition : Nous avons promu ce challenge avec un petit budget (792 €). Résultat : 2092 prospects à 38 centimes l’unité. Un succès massif.
4. Le Nurturing : Pendant le challenge, la cliente a créé une relation de confiance et démontré la valeur de son coaching via des emails et le groupe privé.
5. L’Offre BOFU (Bottom of Funnel) : À la fin du challenge, nous avons lancé une offre limitée pour rejoindre son programme payant, en ciblant spécifiquement les participantes et les personnes ayant interagi avec les premières publicités. Le résultat ? ‘146 achats pour une valeur totale de 10 394 €, ce qui fait un ROAS de 13,12.’

Que se serait-il passé si nous avions zappé toute la partie marketing pour nous concentrer sur la ‘meilleure créa’ vantant l’abonnement ? Un échec quasi certain. Cet exemple montre que la publicité n’est qu’une brique dans un édifice marketing bien plus vaste.

La stratégie de contenu (40%) : Le pont entre votre offre et votre audience

Enfin, les 40% restants sont dédiés à la stratégie de contenu. C’est ici que la créativité entre en jeu, mais de manière structurée et intentionnelle. Il ne s’agit pas de créer ‘une belle pub’, mais de concevoir le message qui va faire le lien entre votre stratégie marketing et les besoins de votre audience à un instant T. L’élément central de cette stratégie est ce que j’appelle l’angle de la publicité, ou l’axe marketing. ‘C’est l’idée derrière la publicité.’

Pour définir un bon angle, la première question à se poser est : ‘quelle est la place de ma publicité dans mon tunnel de conversion ?’ On ne parle pas de la même manière à un inconnu total et à une personne qui a déjà visité votre site. C’est une question de niveau de conscience. Pour schématiser :

  • Prospect inconscient (Froid) : Il ne sait même pas qu’il a un problème. Votre rôle est de l’éduquer. Vous utiliserez des angles comme ‘Problème-Solution’ (Vous avez mal au dos ? Voici pourquoi votre matelas est peut-être le coupable) ou ‘Reportage’ (Découvrez comment cette innovation change la vie des sportifs).
  • Prospect conscient du problème (Tiède) : Il cherche activement des solutions. Vous pouvez le séduire avec des angles de comparaison, de bénéfices ou des guides pratiques.
  • Prospect conscient de la solution (Chaud) : Il connaît votre marque, il hésite. Votre mission est de le rassurer et de le convaincre. Les angles de ‘Réassurance’ (Garantie 10 ans, livraison gratuite), de ‘Preuve Sociale’ (Témoignages, avis) ou de ‘Foire Aux Questions’ sont parfaits ici.

La règle d’or est simple mais cruciale : une publicité égale un seul angle. Mélanger les messages revient à les diluer. Une fois cet angle défini, le travail créatif peut commencer, et c’est là que la magie opère.

De l’angle à la publicité : Comment décliner une idée en une infinité de créas

Avoir une stratégie de contenu solide, c’est comprendre qu’un bon angle marketing est une mine d’or. Vous pouvez l’exploiter de multiples façons pour éviter la lassitude de l’audience et tester ce qui résonne le mieux. C’est pour ça que je parle de ‘stratégie’ et non juste de ‘créa’. Une fois l’idée directrice validée, le jeu consiste à la décliner en différents formats et contenus. C’est ce qui vous permettra de produire un volume de publicités pertinentes sans vous épuiser.

Le triptyque créatif : Format, Contenu et Copywriting

Chaque publicité est une combinaison de trois éléments que vous pouvez faire varier :
1. Le Format : Image unique, carrousel, vidéo, collection… Chaque format a ses propres codes et est consommé différemment par les utilisateurs.
2. Le Contenu : C’est ce qu’on montre et ce qu’on dit. Pour une vidéo, c’est le script et les visuels. Pour une image, c’est le choix de la photo, du graphisme, des textes incrustés.
3. Le Texte (Copywriting) : Le texte qui accompagne votre visuel. Il peut être court et percutant ou long et détaillé, selon votre angle et votre audience.

Le secret des annonceurs qui ne sont jamais à court de publicités, c’est qu’ils ne partent pas d’une page blanche. Ils partent d’un angle, puis ils testent des variations de ces trois éléments.

L’axe ‘Problème-Solution’ pour le collagène : Une étude de cas pratique

Imaginons que nous vendons du collagène pour les sportifs, avec la promesse de réduire les douleurs articulaires. Notre angle est ‘Problème-Solution’. Voici comment nous pouvons le décliner :

  • Déclinaison 1 : Vidéo Témoignage (UGC)
    Format : Vidéo verticale (9:16).
    Contenu : Un influenceur fitness face caméra explique : ‘J’ai longtemps souffert de tendinites au coude qui m’empêchaient de progresser. C’était un vrai calvaire (Problème). Puis j’ai découvert le collagène de la marque X. Au bout de quelques semaines, j’ai senti une vraie différence (Solution). Aujourd’hui, je peux m’entraîner sans douleur et protéger mes articulations pour le long terme (Bénéfices).’ Il termine par un appel à l’action clair.
  • Déclinaison 2 : Image Graphique
    Format : Image carrée (1:1).
    Contenu : Un visuel dynamique d’un sportif en plein effort. En surimpression, un texte très clair : En haut, une question qui accroche : ‘Douleurs articulaires récurrentes ?’ (Problème). En bas, à côté du produit mis en avant : ‘Notre collagène 100% pur protège durablement vos muscles et articulations’ (Solution). Et un élément de réassurance : ‘Efficacité prouvée’. Simple, direct, efficace.
  • Déclinaison 3 : Carrousel Éducatif
    Format : Carrousel (1:1).
    Contenu :
    – Slide 1 (Accroche) : ‘Vos articulations vous freinent ?’ (Problème).
    – Slide 2 : ‘Le collagène est la protéine qui assure la cohésion de vos tissus.’ (Éducation).
    – Slide 3 : ‘Avec l’effort intense, sa production diminue, créant des douleurs.’ (Cause du problème).
    – Slide 4 : ‘Notre formule brevetée compense cette perte et renforce vos tendons.’ (Solution).
    – Slide 5 : ‘Rejoignez les 10,000+ sportifs qui nous font confiance.’ (Preuve sociale + CTA).

Vous voyez ? Un seul angle, trois publicités totalement différentes qui s’adressent potentiellement à des sensibilités diverses au sein de votre audience.

Le pouvoir des mots : Le copywriting qui convertit avec la méthode AIDA

Le dernier élément, et non le moindre, est le texte de votre publicité. Il doit être en parfaite synergie avec votre visuel et votre angle. Une structure classique mais redoutablement efficace est la méthode AIDA : Attention, Intérêt, Désir, Action.

Reprenons notre exemple du collagène. Voici à quoi pourrait ressembler un texte AIDA pour l’angle ‘Problème-Solution’ :

(A – Attention) Vous souffrez d’un manque d’élasticité de la peau, de tendinites à répétition et de douleurs articulaires modérées ?

(I – Intérêt) Avec les années, ces douleurs augmentent à cause de la diminution de la synthèse du collagène de votre corps. C’est un processus naturel, mais pas une fatalité.

(D – Désir) C’est pourquoi notre marque a sélectionné les peptides de collagène Peptan® : idéaux pour le tonus des muscles, les tendons et les ligaments, ils compensent la dégradation due à la pratique sportive. Notre formule est composée à 97% de protéines, fabriquée en France, sans adjuvants, OGM ou édulcorants.

(A – Action) N’attendez plus et protégez votre corps des épreuves que vous lui infligez. Cliquez pour découvrir notre collagène et profitez de la livraison offerte dès 39€ d’achat.

Ce texte est long, mais il est structuré. Il guide le lecteur pas à pas, de la reconnaissance de son problème à la conviction que notre produit est la solution idéale, pour finir sur une incitation claire à l’action.

Conclusion : Devenez un marketeur, pas seulement un technicien de la publicité

Si vous ne deviez retenir qu’une seule chose de cet article, c’est celle-ci : le succès sur Facebook Ads en 2023 n’est plus une affaire de technicien ou de créatif isolé. C’est une affaire de marketeur complet. Arrêtons de nous focaliser sur la pointe de l’iceberg – les 35% d’impact de la créa – et commençons à travailler sur les 57% de la base immergée : notre marque, nos offres, notre site web, notre tunnel de vente. L’étude de Meta ne fait que confirmer ce que l’expérience terrain nous apprend chaque jour : la meilleure publicité du monde ne sauvera jamais une stratégie marketing défaillante.

Le modèle que je vous ai présenté – 20% technique, 40% marketing, 40% stratégie de contenu – n’est pas une formule magique, mais une feuille de route pour rééquilibrer vos efforts. Maîtrisez la technique pour que l’outil ne soit jamais un frein. Bâtissez des fondations marketing solides pour que chaque euro dépensé en publicité ait un terrain fertile sur lequel prospérer. Et enfin, développez une stratégie de contenu intelligente où chaque créa, chaque mot, sert un objectif précis dans le parcours de votre client. C’est en adoptant cette vision holistique que vous cesserez de subir les fluctuations de l’algorithme pour enfin construire une machine d’acquisition prévisible, rentable et pérenne.

Foire aux questions (FAQ)

Quelle est la véritable part de la créa dans la performance des campagnes Facebook Ads ?

Contrairement à l’idée répandue des ‘80%’, l’étude de Meta révèle que la créa a un impact plus mesuré mais toujours significatif. Les campagnes utilisant des ‘créatifs supérieurs à la moyenne’ (respectant les bonnes pratiques de la plateforme) enregistrent une efficacité supérieure de 35%. Ce chiffre démontre que la créativité est un levier de performance important, agissant comme un multiplicateur, mais qu’elle ne constitue pas la majorité écrasante du succès. Le reste de la performance est influencé par des facteurs externes comme la marque et l’offre (57%), ainsi que par d’autres paramètres de campagne comme la fréquence, la durée et la couverture.

‘Le premier, c’est que les campagnes avec des créatifs supérieurs à la moyenne ont une efficacité 35 % supérieure selon méta. Donc c’est pas 80 % contrairement à ce qu’on entend très souvent sur LinkedIn.’

Quels sont les facteurs les plus importants pour réussir sur Facebook Ads selon Meta ?

L’étude de Meta met en évidence un mix de facteurs. Le plus important, représentant 57% de la performance, est l’ensemble des éléments externes à la campagne : la force de la marque, la qualité du site web, la pertinence des offres et l’efficacité du tunnel de vente. Pour les 43% restants, gérables par l’annonceur, les facteurs clés par ordre d’importance sont : la qualité des créatifs (+35% d’efficacité), une fréquence de diffusion plus élevée (une campagne à 2,25 impressions/semaine est 80% plus efficace qu’à 1 impression/semaine), la durée de la campagne (une campagne de 50 semaines est 65% plus efficace qu’une de 10 semaines), et une large couverture d’audience.

‘La principale conclusion de l’étude c’est que 57 % de la performance de vos campagnes provient de facteurs extérieur au travail de l’annonceur. C’est-à-dire votre marque, à quel point elle est connue, à quel point elle est reconnaissable, votre site web, vos offres et votre tunnel de vente.’

Quelle est la fréquence idéale pour diffuser ses publicités Facebook ?

Meta suggère qu’un point optimal se situe autour de 2,25 impressions par personne et par semaine, ce qui augmente l’efficacité de 80% par rapport à une seule impression. Dans la pratique, il est conseillé d’adapter la fréquence à l’étape du tunnel de vente. Pour des campagnes d’acquisition visant des audiences froides, il est judicieux de maintenir une fréquence inférieure à 2 sur 7 jours pour ne pas saturer rapidement des personnes qui ne vous connaissent pas. En revanche, pour le remarketing sur des audiences tièdes ou chaudes, une fréquence plus élevée, entre 3 et 5, est souvent efficace pour maintenir la marque à l’esprit et encourager la conversion, surtout lors d’offres promotionnelles.

‘Dans l’étude, méta nous montre que les campagnes qui ont généré 2,25 impressions par semaine en moyenne, ont atteint une efficacité supérieure de 80 % par rapport aux campagnes qui n’ont généré qu’une seule impression par semaine.’

Pourquoi les campagnes publicitaires de longue durée sont-elles plus performantes ?

La longévité d’une campagne est un facteur de succès crucial car elle permet à l’algorithme de Meta de capitaliser sur son apprentissage. Une campagne qui dure 50 semaines est 65% plus efficace qu’une qui ne dure que 10 semaines. Plus une campagne est active longtemps, plus elle accumule de données sur les conversions, les clics et les interactions. L’algorithme utilise ces données pour affiner continuellement sa diffusion et trouver les utilisateurs les plus susceptibles de convertir à moindre coût. Interrompre une campagne prématurément, même si ses débuts sont mitigés, revient à jeter cet apprentissage et à repartir de zéro, ce qui est souvent moins performant à long terme.

‘Ce que l’étude montre, c’est que les campagnes méta qui sont en ligne depuis 50 semaines sont 65 % plus efficaces que les campagnes qui le sont depuis 10 semaines. Donc pour méta, la continuité d’une campagne est un des facteurs de réussite.’

Quelles sont les trois compétences essentielles d’un bon media buyer en 2023 ?

Un media buyer performant en 2023 doit maîtriser un triptyque de compétences. D’abord, les compétences techniques (20% de l’équation), qui incluent la maîtrise du gestionnaire de publicités, du tracking et de la structure des campagnes. Ensuite, et c’est le plus important, la compétence en marketing (40%), qui englobe la capacité à définir des offres irrésistibles, à construire des tunnels de vente efficaces et à optimiser les pages de destination. Enfin, la compétence en stratégie de contenu (40%), qui consiste à définir les bons angles marketing pour chaque étape du parcours client et à les décliner en publicités percutantes (visuels, vidéos, copywriting).

‘Il y a pour moi un socle de trois compétences à maîtriser pour générer la performance sur Facebook. Le premier socle de compétences ce sont les compétences techniques et de média buying. Pour moi ça représente 20 % du travail. Ensuite, on a la stratégie de contenu qui pour moi va représenter 40 % du travail. Et je termine par le marketing, donc qui vous l’avez deviné représente 40 % du travail.’

Qu’est-ce qu’un angle marketing et pourquoi est-ce crucial pour une publicité ?

L’angle marketing, ou l’axe publicitaire, est l’idée centrale ou le point de vue spécifique à travers lequel vous présentez votre produit ou service dans une publicité. C’est le ‘comment’ vous allez communiquer votre message. C’est crucial car une même offre peut être présentée de multiples façons : en se focalisant sur le problème qu’elle résout (angle problème-solution), en rassurant sur les freins à l’achat (angle réassurance), ou en mettant en avant des témoignages (angle preuve sociale). Choisir le bon angle en fonction du niveau de conscience de votre audience (si elle vous connaît déjà ou non) permet de créer un message beaucoup plus pertinent et percutant. La règle d’or est de dédier une publicité à un seul et unique angle pour ne pas diluer son impact.

‘On va plutôt se concentrer sur ce qu’on appelle l’angle de la publicité, donc l’axe marketing, c’est aussi comme ça qu’on peut l’appeler. Donc on va dire l’idée derrière la publicité.’

Comment structurer un tunnel de vente efficace avec la publicité Facebook ?

Un tunnel de vente efficace sur Facebook consiste à guider progressivement un prospect de la découverte à l’achat. Cela commence souvent par une campagne d’acquisition (haut de tunnel) qui promeut une offre à faible engagement mais à haute valeur, comme un guide gratuit, un quiz ou un challenge. L’objectif est de générer des leads qualifiés à bas coût. Ensuite, une fois ces prospects dans votre écosystème (liste email, audiences de remarketing), vous lancez des campagnes de remarketing (milieu et bas de tunnel) avec des messages et des offres plus directes, visant la conversion. L’exemple du challenge fitness illustre ce principe : attirer en masse avec du gratuit, créer de la valeur et de la confiance, puis proposer l’offre payante à une audience déjà ‘préchauffée’ et engagée.

‘Un grand classique, c’est le tunnel de vente qu’on peut avoir pour la vente de service. Généralement en haut de funnel, on va avoir ça peut être des des quiz, des webinars… et en bas de funnel, on aura plutôt des offres agressives comme une consultation, une démo…’

Comment la méthode AIDA peut-elle améliorer le copywriting de mes publicités ?

La méthode AIDA (Attention, Intérêt, Désir, Action) est une structure de copywriting très efficace pour guider le lecteur et maximiser l’impact de votre texte publicitaire. Elle permet d’organiser votre message de manière logique. D’abord, vous captez l’ATTENTION avec une question ou une affirmation percutante qui interpelle votre cible. Ensuite, vous suscitez son INTÉRÊT en expliquant le contexte du problème ou en donnant une information pertinente. Puis, vous créez le DÉSIR en présentant votre produit comme la solution idéale et en détaillant ses bénéfices. Enfin, vous terminez par un appel à l’ACTION clair et direct, incitant le lecteur à passer à l’étape suivante (cliquer, acheter, s’inscrire).

‘Je vais vous donner un texte écrit avec la méthode AIDA donc qui est un acronyme pour attention, intérêt, désir et action… Si vous avez bien compris le fonctionnement de AIDA, la partie sur l’attention, c’était la question… Ensuite la partie intérêt… Ensuite on a la partie désir… Et enfin, on a la partie action.’


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