Derrière le produit, une mission : comment Lifeaz veut transformer chaque citoyen en héros potentiel
Imaginez une ville de 50 000 habitants. Maintenant, imaginez qu’elle soit rayée de la carte, chaque année. C’est le bilan humain de l’arrêt cardiaque en France. Un chiffre vertigineux, quinze fois supérieur aux accidents de la route, qui se joue le plus souvent dans le silence et l’intimité d’un domicile. Dans 80% des cas, la tragédie frappe à la maison, loin des secours professionnels. Face à cette réalité, chaque minute est une éternité perdue. Le taux de survie stagne à un niveau dramatiquement bas de 5%. Pourquoi ? Parce que l’ennemi numéro un n’est pas la fatalité, mais le temps. Il faut intervenir dans les quatre premières minutes, alors que les secours mettent en moyenne quinze minutes à arriver. C’est dans cette fenêtre critique, ce fossé entre l’urgence absolue et l’arrivée des professionnels, que se niche la mission de Lifeaz.
Vendre un produit que personne ne pense à acheter, un objet que l’on espère ne jamais utiliser, relève du défi marketing ultime. Ce défi, c’est celui que j’ai embrassé en rejoignant Lifeaz il y a cinq ans, lorsque nous n’étions qu’une poignée de passionnés autour de trois co-fondateurs. Mon nom est Arthur Samoreau, et en tant que Growth Manager, mon rôle est de faire grandir cette mission : donner à chacun le pouvoir de sauver des vies. Ce n’est pas un slogan, c’est une feuille de route. Dans cet article, je souhaite partager avec vous non seulement l’histoire de notre produit, le défibrillateur Clark, mais surtout la stratégie que nous avons bâtie pour créer un marché là où il n’existait pas. Nous verrons comment une vision long-termiste, celle d’équiper chaque foyer, a d’abord pris racine dans le monde de l’entreprise. Nous plongerons dans nos débuts ‘guérilla’, où chaque client était une conquête personnelle, avant d’opérer un virage stratégique majeur vers le grand public. Enfin, nous aborderons le pilier essentiel qui soutient tout notre édifice : la formation, car donner un outil sans donner la confiance de s’en servir est une promesse à moitié tenue.
L’arrêt cardiaque : comprendre l’urgence pour agir efficacement
Avant même de parler de stratégie, de marketing ou de produit, il est impératif de saisir la pleine mesure du problème que nous cherchons à résoudre. L’arrêt cardiaque est souvent mal compris, confondu avec la crise cardiaque. Pour être clair, comme je l’explique souvent :
‘on considère qu’une personne elle est en arrêt cardiaque quand elle est inconsciente et qu’elle ne respire pas’.
C’est un problème électrique du cœur, qui cesse subitement de battre. Sans circulation sanguine, le cerveau et les organes vitaux ne reçoivent plus d’oxygène. Les dommages cérébraux irréversibles commencent après seulement quatre minutes. C’est une course contre la montre implacable.
Les chiffres sont éloquents et nous rappellent constamment l’ampleur de notre mission. En France, ce sont 50 000 décès par an. En Europe, 400 000. Le taux de survie de 5% est un aveu d’échec collectif. Ce n’est pas que nous manquons de technologie, mais nous manquons de proximité et de rapidité. Le vrai problème, c’est le délai d’intervention. Dans la plupart des cas, un témoin est présent, mais démuni. Il appelle les secours et attend. Cette attente, bien que compréhensible, est souvent fatale. C’est ce paradigme que nous voulons briser. Le premier maillon de la chaîne de survie ne doit pas être le secouriste professionnel, mais le premier témoin : un conjoint, un enfant, un collègue.
Le défibrillateur, un outil simple pour une action décisive
Face à ce constat, une solution existe et a fait ses preuves : le défibrillateur automatisé externe (DAE). Beaucoup de gens imaginent un appareil complexe, réservé aux médecins, avec des palettes et des ordres criés. La réalité est tout autre.
‘C’est un dispositif, il faut le savoir qui est très simple à utiliser. Il y a beaucoup de personnes […] qui n’oseraient pas forcément utiliser un défibrillateur alors que c’est vraiment très simple à utiliser, c’est à la portée de n’importe qui.’
Un DAE moderne, comme notre défibrillateur Clark, est conçu pour l’inverse de la complexité. Une fois allumé, il parle, il donne des instructions claires, étape par étape. ‘Collez les électrodes’, ‘Ne touchez pas le patient’, ‘Délivrez le choc maintenant’. Il analyse lui-même le rythme cardiaque et ne délivrera un choc que si c’est absolument nécessaire. Il est impossible de faire une erreur. Cet appareil n’est pas seulement un dispositif médical, c’est un guide, un coach dans le moment le plus stressant d’une vie. C’est la seule chose qui puisse relancer un cœur en fibrillation. Notre mission chez Lifeaz, c’est de faire passer ce message : vous n’avez pas besoin d’être un héros, juste d’avoir le bon outil à portée de main et d’oser vous en servir.
La mission de Lifeaz : bien plus que vendre un appareil
Notre mission, ‘permettre à tous de sauver des vies’, ne se résume pas à mettre un défibrillateur sur le marché. C’est une approche holistique qui repose sur trois piliers : la technologie, la fiabilité et la formation. La technologie, c’est Clark, notre défibrillateur pensé pour être simple et efficace. Mais un défibrillateur qui ne fonctionne pas le jour J est pire que pas de défibrillateur du tout. C’est là qu’intervient la fiabilité. Nos appareils sont connectés, ce qui nous permet d’assurer une maintenance proactive et de garantir qu’ils sont toujours opérationnels. Enfin, et c’est peut-être le plus important, la formation. Nous voulons déconstruire la peur. Un défibrillateur au fond d’un placard ne sert à rien si personne n’ose l’ouvrir. C’est pourquoi nous intégrons systématiquement une dimension de formation, pour que chaque propriétaire d’un Clark se sente capable et légitime d’intervenir. Notre but est de créer un écosystème de confiance autour du geste qui sauve.
Cette mission est le moteur de toutes nos décisions. De la conception du produit à notre stratégie de commercialisation, tout part de cette volonté de réduire le délai d’intervention et d’augmenter drastiquement ce chiffre terrible de 5% de survie. C’est un marathon, pas un sprint, et cela a commencé par des étapes très pragmatiques, en s’adressant d’abord à ceux qui avaient une obligation légale de s’équiper : les entreprises.
Les premiers pas : une stratégie ‘guérilla’ pour conquérir le marché B2B
Quand on a une vision aussi ambitieuse que celle de mettre un défibrillateur dans chaque foyer, la question de départ est simple : par où commencer ? Le chemin le plus direct n’est pas toujours le plus évident. Au début de Lifeaz, le marché des particuliers était encore une terre inconnue, un océan bleu à conquérir. Pour construire notre navire, il nous fallait d’abord naviguer en eaux plus balisées. C’est le marché B2B, celui des entreprises, qui a constitué notre premier port d’attache. Ce choix n’était pas un hasard, il était dicté par un contexte réglementaire favorable. Des lois commençaient à rendre obligatoire l’installation de défibrillateurs dans certains établissements recevant du public (ERP). Cela créait une demande initiale, une porte d’entrée pour tester notre offre et commencer à générer des revenus.
L’art de la prospection ‘outbound’ à l’ancienne
À mes débuts chez Lifeaz, nous étions loin des stratégies d’acquisition digitale sophistiquées. J’étais le cinquième employé, le premier ‘business developer’. Nous n’avions pas de site e-commerce, pas de budget publicitaire colossal. Notre approche était, pour le dire simplement, ‘guérilla’.
‘Vraiment hyper outbound. Donc vraiment on est allé chercher nos premiers clients. Euh on c’était de l’ultra personnalisé. Donc on faisait les mails à la main, les les les les les calls.’
Cette méthode, qui peut paraître archaïque à l’ère du marketing automatisé, a été notre plus grande force. Chaque e-mail, chaque appel était une opportunité d’apprendre. Nous ne vendions pas seulement un produit, nous écoutions les objections, nous comprenions les freins, nous affinions notre discours. Cette phase a été un véritable laboratoire qui nous a permis de forger notre proposition de valeur. Nous ne nous contentions pas de vendre un appareil ; nous vendions une solution complète incluant la formation des employés, un aspect crucial pour les entreprises soucieuses de la sécurité de leur personnel. Cette proximité avec nos premiers clients a été fondamentale pour construire les bases solides de notre offre.
Un modèle économique flexible pour s’adapter à chaque client
Très vite, nous avons compris que les entreprises avaient des modes de fonctionnement très différents. Certaines, comme les cabinets médicaux, étaient habituées à louer leur matériel pour bénéficier d’un service de maintenance tout inclus. Pour elles, la location de notre défibrillateur s’intégrait naturellement dans leurs charges. D’autres, avec des budgets d’investissement et de fonctionnement bien distincts, préféraient acheter l’équipement. Proposer un seul modèle aurait signifié se priver d’une partie du marché. Nous avons donc développé une double approche : l’achat ou la location.
‘On essaie de s’adapter, c’est aussi pour ça. […] Le fait d’avoir les deux, ça permet de de de proposer la meilleure solution à tout le monde quoi.’
Cette flexibilité a été un avantage concurrentiel majeur. Mais dans les deux cas, notre obsession restait la même : la garantie de fonctionnement. Un défibrillateur est un produit que l’on oublie facilement. Notre rôle était de ne jamais l’oublier pour nos clients. Que ce soit via un contrat de location tout inclus ou un service de maintenance associé à l’achat, nous voulions nous assurer que 100% de nos appareils soient opérationnels le jour J. Comme je l’expliquais, nous ne voulions pas
‘juste vendre du matériel et laisser le le client euh avec son défibrillateur dans la nature qui euh dans euh euh quelques années fonctionnera plus’.
Cette obsession pour le service et la fiabilité est devenue une pierre angulaire de notre marque, une promesse qui allait bien au-delà de la simple transaction commerciale.
Cette première phase en B2B a été essentielle. Elle nous a permis de nous financer, de roder notre discours, de perfectionner notre offre de services et, surtout, de prouver la pertinence de notre approche. Mais dans nos esprits, ce n’était qu’une étape. La véritable mission, la vision originelle de Lifeaz, nous attendait : conquérir le domicile, là où le besoin est le plus criant. Un virage stratégique majeur se préparait, rendu possible par une avancée décisive pour notre entreprise.
Le grand virage : de l’entreprise au domicile, la conquête du B2C
Le succès sur le marché B2B a validé notre modèle et renforcé notre structure, mais la vision fondatrice de Lifeaz restait notre cap. Cette vision, c’était de s’attaquer au cœur du problème : les 80% d’arrêts cardiaques qui surviennent à domicile. Pour y parvenir, il nous manquait une pièce maîtresse : un produit que nous maîtrisions de A à Z, conçu spécifiquement pour cet usage. Le tournant décisif est arrivé avec un événement que nous attendions depuis des années.
‘Ce qui a été euh vraiment le tournant de de de l’histoire et qui nous a permis justement euh bah d’ouvrir le champ des possibles […], c’est que pour notre produit, donc notre défibrillateur Clark, on a obtenu la certification médicale européenne, qui est un peu le Graal pour pouvoir mettre son produit sur sur le marché.’
Cette certification n’était pas juste un papier administratif. C’était la clé qui déverrouillait notre capacité à nous adresser directement aux particuliers avec notre propre technologie. C’était le signal du départ pour le grand virage vers le B2C et le lancement de notre activité e-commerce en octobre 2020.
Le retour à la vision originelle : un défibrillateur dans chaque foyer
Ce pivot vers les particuliers n’était pas une improvisation, mais l’accomplissement de notre plan initial. Dès 2015, l’idée était claire : si l’on veut maximiser l’impact et sauver le plus de vies, il faut être là où le drame se produit.
‘Depuis le début en fait la la la vision de c’est de placer des défibrillateur au domicile. […] En fait il faut que le défibrillateur il soit directement sur place.’
C’était notre ambition, un peu à la manière d’un ‘Microsoft’ qui voulait un ordinateur sur chaque bureau. Nous voulions un DAE dans chaque foyer. Les premières années en B2B ont été un détour stratégique nécessaire, mais la destination finale a toujours été la maison. Il est important de noter que ce n’était pas un abandon du B2B. Au contraire, ce canal continue de croître fortement. Le B2C est venu s’ajouter, comme une nouvelle division, un ‘plus’ qui nous rapprochait de notre mission ultime. Nous avions déjà des signaux faibles qui nous confortaient dans cette direction. Bien avant le lancement officiel, nous recevions des demandes de particuliers qui souhaitaient s’équiper, même avec notre offre initialement pensée pour les entreprises. Ce ‘feeling’ qu’il y avait un marché à aller chercher s’est avéré juste.
Être pionnier sur un marché à créer
Se lancer sur le marché des particuliers signifiait entrer dans un territoire quasiment vierge. Bien sûr, un particulier pouvait techniquement acheter un défibrillateur auparavant, mais il n’existait pas d’offre pensée et packagée pour lui. C’est là que nous avons joué notre carte de pionnier.
‘Aujourd’hui on est les premiers à proposer une offre qui est packagé spécifiquement pour des particuliers. […] La vraie différence c’est que ce qu’on fait c’est pensé exprès pour les particuliers, tout est pensé comme ça, le service est pensé comme ça, la maintenance est pensée pour les particuliers et le service client derrière est adapté à des particuliers.’
Cela change tout. Le design du produit, sa simplicité, le modèle de service, la communication, tout a été calibré pour parler à Monsieur et Madame Tout-le-monde, et non plus à un responsable des services généraux ou un chef d’entreprise. Nous ne vendions plus un équipement de sécurité obligatoire, mais un acte de prévention et d’amour pour ses proches. C’est un changement de paradigme complet. Créer cette demande à partir de zéro est le défi principal. Les gens ne se réveillent pas le matin en se disant ‘tiens, si j’achetais un défibrillateur ?’. Notre rôle est donc d’éduquer, de sensibiliser sur le risque et de présenter une solution simple, accessible et rassurante. Ce travail de longue haleine est au cœur de notre stratégie d’acquisition, dont nous parlerons plus en détail dans la seconde partie de cet échange.
Avoir un produit certifié et une offre dédiée était une étape cruciale, mais insuffisante. Pour que des milliers de personnes fassent le pas d’installer un défibrillateur chez eux, il fallait s’attaquer au plus grand obstacle de tous : la peur. La peur de l’inconnu, la peur de mal faire, la peur de ne pas savoir s’en servir. C’est pourquoi la formation n’est pas une option pour nous, mais une partie intégrante de la solution.
L’arme anti-peur : la formation comme pilier de l’adoption
Le plus grand obstacle à l’utilisation d’un défibrillateur n’est pas technique, il est psychologique. Vous pouvez installer le meilleur appareil du monde, s’il est entouré d’une aura de complexité et de peur, il restera une boîte inutile le jour où chaque seconde compte. Nous en avons eu la conviction dès le début :
‘avoir un défibrillateur et ne pas savoir s’en servir concrètement ça ça sert à rien.’
Nous avons tous entendu des histoires d’endroits équipés où, face à l’urgence, personne n’a osé intervenir. La peur de faire une erreur, de blesser la victime, de ne pas être à la hauteur, paralyse. Notre mission est donc double : fournir l’outil et fournir la confiance qui va avec. Il ne s’agit pas de transformer tout le monde en secouriste aguerri, mais de faire passer un message fondamental : vous ne pouvez pas vous tromper, et l’appareil est conçu pour vous aider.
Une approche de formation hybride et accessible pour tous
Pour déconstruire cette peur, nous avons développé une approche de formation sur deux niveaux, pensée pour être la plus accessible possible. Le premier niveau est digital et systématique. Nous avons créé une application, ‘Everyday Heroes’, qui est bien plus qu’un simple tutoriel. C’est une plateforme d’apprentissage ludique.
‘C’est de sous forme de petits jeux, c’est des petits quiz qui permettent d’apprendre étape par étape à à réagir.’
L’application, gratuite et disponible pour tous, couvre des centaines de scénarios d’urgence du quotidien, bien au-delà de l’arrêt cardiaque. Elle permet à n’importe qui, depuis son canapé, de se familiariser avec les gestes qui sauvent, de comprendre le fonctionnement d’un DAE et de gagner en confiance à son propre rythme. C’est une porte d’entrée facile et décomplexée vers le monde du secourisme.
Le second niveau est physique. Pour ceux qui ont besoin de pratique, notamment dans le cadre des entreprises, nous avons bâti un réseau solide de partenaires.
‘Aujourd’hui, on a plus de 350 formateurs partenaires partout en France […] qui souhaitent rejoindre l’aventure et devenir partenaires de Lifeaz.’
Ce réseau nous permet de proposer des formations en présentiel partout sur le territoire. Toucher le matériel, poser ses questions à un expert, simuler une intervention, sont des étapes qui ancrent les connaissances et renforcent la confiance de manière incomparable. Cette complémentarité entre le digital et le physique nous permet d’offrir une solution de formation complète et adaptée aux besoins de chacun, des particuliers aux grandes entreprises.
L’objectif ultime : créer le déclic
Le but de toute cette démarche de formation est de créer un déclic. Le déclic qui, face à une personne inconsciente qui ne respire plus, fait passer un témoin de la passivité à l’action. Il s’agit simplement de savoir deux ou trois choses essentielles, comme je le répète souvent :
‘Sache que quand on appuie sur le seul bouton du défibrillateur pour l’allumer, il va parler, il va guider et ça va être hyper euh clair de de ce qu’il faut faire.’
Intégrer cette simple information peut changer radicalement la posture d’une personne face à l’urgence. Elle sait qu’elle ne sera pas seule, que l’appareil est un allié qui va la guider. C’est cette démystification qui transforme un objet potentiellement intimidant en un outil rassurant et salvateur. En rendant la formation accessible et en martelant ce message de simplicité, nous levons le principal frein à l’action et nous donnons corps à notre promesse : tout le monde peut sauver une vie.
Conclusion : Bâtir un nouveau réflexe de société
L’histoire de Lifeaz, de nos débuts ‘guérilla’ en B2B jusqu’à notre expansion vers le grand public, est bien plus qu’une simple aventure entrepreneuriale. C’est la chronique d’un combat pour changer les mentalités face à l’arrêt cardiaque. Nous avons appris que pour vendre un produit qui répond à un besoin non exprimé, il ne suffit pas d’avoir une bonne technologie. Il faut incarner une mission forte, éduquer sans relâche et construire une offre basée sur la confiance et le service. Le passage de la vente aux entreprises à celle des particuliers n’était pas seulement un changement de cible, mais l’affirmation de notre vision originelle : la vraie bataille se gagne à domicile, là où le risque est le plus grand.
Chaque étape de notre parcours a été guidée par une question : comment rendre le sauvetage d’une vie plus simple, plus accessible, plus instinctif ? La réponse se trouve dans une approche globale : un défibrillateur intelligent et connecté (Clark), un modèle économique flexible (achat ou location) et, surtout, un écosystème de formation qui donne à chacun la confiance nécessaire pour agir. Car au final, notre plus grand concurrent n’est pas une autre entreprise, mais l’inaction dictée par la peur.
Aujourd’hui, nous ne sommes qu’au début de cette révolution. Notre ambition est de faire du défibrillateur à domicile une norme, un équipement de sécurité aussi évident qu’un détecteur de fumée. C’est un défi immense, mais chaque appareil installé, chaque personne formée, est une victoire contre la fatalité. La prochaine vie sauvée sera peut-être celle d’un de vos proches, et le héros, ce sera peut-être vous. Le pouvoir d’agir est désormais à votre portée. La première étape ? Elle ne vous coûte rien : téléchargez l’application ‘Everyday Heroes’ et prenez quelques minutes pour apprendre les gestes qui peuvent tout changer.
Questions fréquentes sur Lifeaz et les défibrillateurs pour particuliers
1. Qu’est-ce qui rend le défibrillateur Clark de Lifeaz unique pour les particuliers ?
Le défibrillateur Clark se distingue car il n’est pas un simple produit, mais le cœur d’une solution complète pensée spécifiquement pour le domicile. Son caractère unique réside dans l’offre packagée qui l’entoure : il est conçu pour être extrêmement simple d’utilisation, même pour une personne sans aucune formation. De plus, sa connectivité permet à Lifeaz d’assurer une maintenance proactive à distance, garantissant qu’il soit toujours opérationnel. Enfin, le service client et l’accompagnement, notamment via la formation, sont entièrement adaptés aux besoins et aux questions des particuliers, ce qui n’existait pas sur le marché auparavant.
‘Aujourd’hui on est les premiers à proposer une offre qui est packagé spécifiquement pour des particuliers. […] La vraie différence c’est que ce qu’on fait c’est pensé exprès pour les particuliers, tout est pensé comme ça.’
2. Pourquoi est-il si crucial d’intervenir dans les 4 premières minutes d’un arrêt cardiaque ?
L’intervention dans les 4 premières minutes est une question de survie et de limitation des séquelles neurologiques. Lors d’un arrêt cardiaque, le cœur cesse de pomper le sang, privant le cerveau et les organes vitaux d’oxygène. Chaque minute qui passe sans intervention diminue les chances de survie de 10%. Au-delà de quatre minutes, les lésions cérébrales commencent à devenir irréversibles. Agir rapidement avec un massage cardiaque et un défibrillateur permet de maintenir une circulation sanguine minimale et de relancer le cœur, maximisant ainsi les chances de survie sans séquelles graves en attendant les secours professionnels.
‘En fait on estime que face à un arrêt cardiaque il faut intervenir dans les 4 premières minutes et aujourd’hui les les secouristes, les professionnels interviennent dans une moyenne de 10 minutes.’
3. Est-ce compliqué d’utiliser un défibrillateur si on n’a aucune formation médicale ?
Non, absolument pas. Les défibrillateurs automatisés externes (DAE) comme Clark sont spécifiquement conçus pour être utilisés par le grand public. Leur principal atout est leur simplicité déconcertante. Dès que vous l’allumez, l’appareil vous guide vocalement, étape par étape, avec des instructions claires et simples. Il vous dit où placer les électrodes et analyse lui-même le rythme cardiaque de la victime. Il ne délivrera un choc électrique que si c’est nécessaire, rendant toute erreur de manipulation impossible. La plus grande barrière est la peur, pas la complexité technique.
‘Il y a beaucoup de personnes […] qui n’oseraient pas forcément utiliser un défibrillateur alors que c’est vraiment très simple à utiliser, c’est à la portée de n’importe qui.’
4. Quelle est la différence entre louer et acheter un défibrillateur Lifeaz ?
Lifeaz propose deux modèles pour s’adapter aux différents besoins et modes de fonctionnement de ses clients. L’achat permet de devenir propriétaire de l’appareil, ce qui peut correspondre à des personnes ou entreprises fonctionnant avec des budgets d’investissement. La location, quant à elle, est un modèle de service tout inclus qui lisse la dépense dans le temps. Elle intègre généralement la maintenance, le suivi et le remplacement des consommables, offrant une tranquillité d’esprit totale. Ce modèle est souvent privilégié par ceux qui voient le défibrillateur comme un service de sécurité continu plutôt qu’un simple achat de matériel.
‘Le fait d’avoir les deux, ça permet de de de proposer la meilleure solution à tout le monde quoi.’
5. Comment Lifeaz a-t-il commencé à vendre ses produits avant l’e-commerce ?
Avant de se lancer dans la vente en ligne aux particuliers, Lifeaz a bâti ses fondations sur le marché B2B (entreprises) avec une stratégie de prospection très directe et personnalisée. Cette approche, qualifiée de ‘guérilla’ et ‘hyper outbound’, consistait à identifier des cibles potentielles, notamment les établissements ayant l’obligation de s’équiper, et à les contacter directement par e-mail ou par téléphone. Chaque contact était manuel et ultra-personnalisé, ce qui a permis de nouer des relations fortes et de recueillir des retours précieux pour affiner l’offre.
‘C’était vraiment une démarche purement outbound assez classique euh et euh et donc on avait la liste des des cibles qu’on voulait aller chercher et et donc du coup on contactait par mail, par par téléphone.’
6. En quoi consiste la formation proposée par Lifeaz pour utiliser un défibrillateur ?
La formation chez Lifeaz est un pilier essentiel qui repose sur une approche hybride. D’une part, une sensibilisation digitale est proposée systématiquement via l’application gratuite ‘Everyday Heroes’. Elle utilise des jeux et des quiz pour apprendre de manière ludique à reconnaître un arrêt cardiaque et à utiliser un défibrillateur. D’autre part, Lifeaz s’appuie sur un vaste réseau de plus de 350 formateurs partenaires en France pour proposer des formations physiques, en présentiel. Cette seconde brique permet une mise en pratique et renforce la confiance des utilisateurs, notamment dans le cadre professionnel.
‘On va proposer de manière euh automatique la sensibilisation digitale. […] Et on va aussi proposer une brique euh formation physique et pour ça euh on a fait un gros travail pour réunir un réseau de partenaires formateurs en secourisme.’
7. Quel a été l’élément déclencheur du lancement de l’offre B2C de Lifeaz ?
Le véritable tournant qui a permis à Lifeaz d’ouvrir son offre aux particuliers (B2C) a été l’obtention de la certification médicale européenne pour son propre défibrillateur, Clark. Avant cela, l’entreprise intégrait des défibrillateurs d’autres marques dans une offre de service globale. Le fait de maîtriser entièrement son propre produit, certifié comme dispositif médical, a changé la donne. Cela leur a donné la légitimité et la capacité technique de concevoir une offre de A à Z pour le grand public et de se lancer sur le marché de l’e-commerce avec une proposition de valeur unique et maîtrisée.
‘Ce qui a été euh vraiment le tournant de de de l’histoire […] c’est que pour notre produit, donc notre défibrillateur Clark, on a obtenu la certification médicale européenne, qui est un peu le Graal pour pouvoir mettre son produit sur sur le marché.’




