De ‘Kim Kardashian de LinkedIn’ à machine de guerre : ma stratégie pour faire 20 millions de vues et exploser mon business
Laissez-moi vous dire la vérité sur LinkedIn. Ce n’est pas un club de gentlemen où l’on échange poliment des cartes de visite virtuelles. C’est une arène. Un champ de bataille pour l’attention. Et dans cette arène, la tiédeur ne paie pas. J’ai bâti une bonne partie de la croissance de Germinal en comprenant cette règle simple. On me surnomme parfois ‘l’homme que vous allez aimer détester sur LinkedIn’, et j’ai fini par l’assumer complètement. Pourquoi ? Parce que j’ai compris que pour exister, pour créer un impact réel et, soyons honnêtes, pour générer du business, il fallait arrêter de vouloir plaire à tout le monde. Je suis Grégoire Gambatto, et je vais vous dévoiler sans filtre comment une stratégie de contenu, parfois à la limite du ‘cringe’, m’a permis de générer près de 20 millions de vues en un an et de faire de LinkedIn notre principal canal d’acquisition. Ce n’est pas une méthode pour les âmes sensibles, mais si vous êtes prêt à bousculer les codes, vous allez découvrir comment transformer votre profil en un véritable actif pour votre entreprise.
Beaucoup voient mes posts aujourd’hui et pensent que le succès est arrivé par magie ou grâce à une connaissance obscure de l’algorithme. La réalité est plus brute. C’est le résultat d’une cadence de publication acharnée, d’une prise de risque constante et d’une évolution stratégique. Au début, j’ai fait ce que beaucoup qualifieraient de ‘posts cuculs’. Et ils n’auraient pas tort. J’ai surfé sur la vague inspirationnelle, parfois jusqu’à la caricature. Mais c’était une étape nécessaire, un mal pour un bien. Dans cet article, je vais tout vous décortiquer : la philosophie derrière mes posts les plus clivants, la méthode exacte que j’ai utilisée pour générer 50 000 € avec seulement trois posts, et comment j’ai fait évoluer ma stratégie pour construire une marque durable, au-delà des ‘buzz’ éphémères. Attachez vos ceintures, on va plonger dans les coulisses d’une stratégie LinkedIn qui dérange autant qu’elle performe.
La naissance de ‘l’homme à détester’ : pourquoi j’ai embrassé la polarisation pour grandir
Pour comprendre ma trajectoire sur LinkedIn, il faut revenir à un point de départ : la nécessité de faire du bruit. Quand vous démarrez, personne ne vous attend. Vous pouvez publier le meilleur contenu du monde, si personne ne le voit, il n’existe pas. J’ai donc fait un choix conscient : celui d’être visible, quitte à être détesté. Cette décision a façonné toute ma stratégie initiale et m’a permis de passer de quelques milliers de vues à des millions en quelques mois. Ce n’était pas confortable, mais c’était diablement efficace.
Mon pacte avec le ‘cringe’ : la stratégie des posts ‘bateaux’ pour hacker la visibilité
Au commencement, j’ai adopté une approche que je qualifie moi-même de ‘cucu’. J’ai forcé le trait sur des posts inspirationnels, parfois simplistes, mais qui avaient une qualité essentielle : ils étaient universels. Comme je l’ai dit à Danilo, ‘les posts universels qui sont accessibles du coup avec un faible niveau de connaissance, c’est des posts qui apportent peu de valeur. Et j’ai fait beaucoup de postes comme ça’. Pourquoi faire ça ? Parce que ce type de contenu est optimisé pour la réaction de masse. Il ne demande pas un effort intellectuel intense, il joue sur l’émotion primaire et est facilement ‘likable’. Pensez à l’anecdote de la salariée qui me rappelle de prendre des vacances. C’est simple, humain, et ça a fait 1000 likes. C’est ce que j’appelle un contenu ‘bateau’, et mes posts les plus bateaux sont souvent ceux qui ont le mieux marché en termes de portée pure. J’ai même été jusqu’à me surnommer le ‘Kim Kardashian de LinkedIn’. C’était une provocation, bien sûr, mais elle contenait une part de vérité : je créais du contenu qui, en surface, pouvait paraître vide pour les experts, mais qui me construisait une audience massive. C’était la première étape de la fusée, le carburant nécessaire pour décoller. Sans cette phase, je n’aurais jamais eu la plateforme pour ensuite partager du contenu plus pointu.
L’anatomie d’un post clivant : l’exemple de l’acquisition de Shine
Une fois l’audience initiale captée, il fallait la secouer, la faire réagir, la segmenter. C’est là que le contenu polarisant entre en jeu. Mon post le plus célèbre (ou tristement célèbre) est celui sur le rachat de Shine par la Société Générale pour 100 millions d’euros. Ma prise de position était brutale : ‘Si tous les entrepreneurs ne savent même pas résister au premier chèque qu’on leur tend où va l’écosystème quoi.’ Je disais en substance qu’ils manquaient d’ambition, qu’ils s’arrêtaient en cours de route. Objectivement, c’est une opinion très dure et discutable. Le résultat ? Une déferlante. Je me suis fait ‘démolir la gueule’. D’un côté, des gens qui me traitaient de ‘tocar’, de l’autre, des entrepreneurs qui me remerciaient de dire tout haut ce que beaucoup pensent tout bas. Ce post n’avait pas pour but de donner une information, mais de lancer un débat sur la nature même de l’ambition entrepreneuriale en France. Il a touché un nerf sensible et a forcé les gens à choisir un camp. C’est ça, le pouvoir de la polarisation : vous cessez d’être un simple créateur de contenu pour devenir le centre d’une conversation. Vous n’êtes plus un bruit de fond, vous êtes le signal.
Transformer les ‘haters’ en actif de marque : comment j’ai retourné la situation
Cette stratégie a un coût : les ‘haters’. Un groupe Facebook de 28 000 membres, ‘Les LinkedInfligeants’, s’est en partie construit en se moquant de moi. Au début, c’est déstabilisant. Puis, j’ai compris que c’était une force. Leur obsession était la preuve que je ne laissais personne indifférent. Alors, j’ai décidé d’en jouer. Au lieu de me cacher, j’ai mis en avant cette réputation. J’ai changé mon titre LinkedIn pour ‘L’homme que vous allez aimer détester sur LinkedIn’. C’était une manière de dire : ‘Je sais ce que vous pensez de moi, et non seulement ça ne me touche pas, mais j’en fais une marque de fabrique.’ Cette posture désarme les critiques et, paradoxalement, renforce la confiance de ceux qui vous apprécient. Ils voient que vous êtes authentique, que vous avez des convictions et que vous n’avez pas peur de les défendre. Les ‘haters’ sont devenus, malgré eux, mes meilleurs agents marketing. Ils amplifiaient ma portée à chaque fois qu’ils me critiquaient. En assumant cette identité, j’ai attiré une audience qui valorise le franc-parler et la prise de position, une audience bien plus qualifiée pour Germinal que des gens qui cherchent du contenu lisse et consensuel.
La machine à cash : comment transformer des millions de vues en un business florissant
Faire des millions de vues, c’est bien pour l’ego. Mais l’ego ne paie pas les salaires. La question cruciale a toujours été : comment convertir cette attention massive en chiffre d’affaires tangible pour Germinal ? À une certaine période, la réponse était simple et brutale : mon profil LinkedIn était notre arme principale, notre ‘cheat code’. C’était une dépendance risquée, mais qui nous a permis une croissance fulgurante. Laissez-moi vous expliquer comment on passe de la portée à la conversion, sans vendre son âme.
Le chiffre qui change tout : 85% de notre acquisition venait de mon profil
Il y a un an, la situation était radicale. J’ai été très clair avec Danilo : ‘il y a 6 à 9 mois, c’était mon compte qui faisait 80 à 85 % de de l’acquisition’. C’était à la fois notre plus grande force et notre plus grande faiblesse. Quand les commerciaux avaient besoin de leads, la solution était simple : ‘demande à Grégoire de te faire un post’. Cette réalité illustre la puissance phénoménale du personal branding lorsqu’il est poussé à l’extrême. Mon profil n’était plus un simple CV en ligne, c’était le principal moteur de croissance de l’entreprise. Chaque post était une opportunité de toucher des dizaines, voire des centaines de milliers de prospects potentiels. Nous avons depuis diversifié nos canaux, notamment avec notre newsletter et la publicité, mais cette période a prouvé qu’un seul individu, avec une stratégie de contenu bien rodée, peut générer une demande équivalente à celle d’une équipe marketing entière. C’est une leçon fondamentale pour tout entrepreneur ou marketeur : ne sous-estimez jamais le pouvoir d’une voix forte et cohérente.
Votre profil n’est pas un CV, c’est une landing page qui convertit 24/7
La conversion ne se fait pas uniquement dans les posts. Elle se fait sur le profil. Quand vous générez un trafic massif, votre page de profil devient la destination la plus importante. À mon pic, j’atteignais ‘2000 visites de profils par jour’. C’est colossal. Pensez-y : 2000 personnes qualifiées qui cliquent pour en savoir plus sur vous. Il est donc impératif de traiter cette page comme une landing page optimisée pour la conversion. Mon titre n’est pas juste ‘CEO de Germinal’. C’est une promesse, une accroche. Ma section ‘Infos’ n’est pas une liste de mes hobbies, c’est un mini-pitch avec un appel à l’action clair. La section ‘Ma sélection’ met en avant nos offres, nos articles, nos formations. Chaque élément est pensé pour guider le visiteur vers l’étape suivante : visiter le site de Germinal, s’inscrire à la newsletter, découvrir l’Antichambre. Le trafic généré par les posts est le haut du tunnel ; le profil est le milieu du tunnel qui qualifie et dirige ce trafic. C’est une mécanique simple mais souvent négligée. Beaucoup de créateurs font l’effort de créer du contenu engageant mais laissent leur profil en friche. C’est comme avoir une superbe publicité qui mène à un magasin fermé.
La règle des 80/20 : donner sans compter pour vendre sans forcer
Notre philosophie, bien résumée par Nina de mon équipe, est que ‘le copywriting c’est 80 % d’amour, 20 % de vente’. Cette règle est le pilier de ma stratégie de contenu. ‘L’amour’, c’est la valeur que je donne de manière inconditionnelle. La majorité de mes posts n’ont aucun objectif commercial direct. Je partage des leçons, des échecs, des opinions, des stratégies. L’objectif est d’éduquer, d’inspirer ou de divertir mon audience. C’est cette phase de don qui construit la confiance et la crédibilité. Quand les gens voient que vous partagez généreusement votre savoir-faire, ils vous perçoivent comme une autorité et sont bien plus réceptifs lorsque vous avez quelque chose à vendre. La vente n’arrive que dans 20% des cas, mais elle est alors beaucoup plus efficace. Elle n’est plus perçue comme une interruption publicitaire mais comme la suite logique de la relation de confiance que vous avez établie. C’est un marathon, pas un sprint. En donnant massivement de la valeur, vous créez une dette psychologique positive. Le jour où vous demandez, une partie de votre audience est non seulement prête à acheter, mais heureuse de le faire.
Mon plan de lancement à 50 000 € avec 3 posts LinkedIn
Assez de théorie. Parlons concret. Comment passe-t-on d’une audience engagée à un pic de chiffre d’affaires en quelques jours ? J’ai développé et affiné une méthode de lancement qui repose sur une séquence de trois posts. Cette méthode, je l’ai appliquée pour notre formation LinkedIn, et le résultat a été sans appel : 50 000 € de ventes hors taxes, générés quasi exclusivement par cette mécanique. C’est la preuve qu’une bonne stratégie de contenu peut être un canal de vente direct et extraordinairement rentable.
Post 1 : L’étude de marché déguisée en demande de feedback
Tout commence par un post qui n’est pas un post de vente. C’est une question. Pour la formation LinkedIn, j’ai simplement écrit un post disant : ‘Je pense lancer une formation sur LinkedIn, qu’est-ce que vous aimeriez y trouver ? Qu’est-ce que vous en pensez ?’. Ce post a deux fonctions stratégiques. Premièrement, c’est une étude de marché gratuite et ultra-efficace. Les commentaires me donnent précisément les points de douleur, les attentes et le langage de ma cible. Je n’ai plus à deviner ce qu’ils veulent, ils me le disent. Deuxièmement, et c’est là que c’est puissant, il crée une liste de prospects ultra-qualifiés. Comme je l’expliquais, ce post a fait ‘330 000 de portée’ et a généré ‘1200 personnes intéressées’. Ces 1200 personnes ont levé la main. Elles ont publiquement déclaré leur intérêt. À ce stade, je n’ai même pas encore créé la formation. J’ai validé le marché et construit ma liste de lancement en un seul mouvement. En utilisant des outils comme PhantomBuster, il est ensuite facile de récupérer ces profils pour les recontacter au moment opportun. Cette première étape est cruciale : elle minimise le risque, maximise la pertinence du produit et prépare le terrain pour la vente.
Post 2 : Le lancement officiel avec un copywriting pur
Une fois que j’ai la preuve d’intérêt et que la formation est prête, vient le temps du deuxième post : le lancement officiel. Celui-ci est un pur exercice de copywriting. Pas de détour, l’objectif est de vendre. J’utilise des frameworks classiques comme AIDA (Attention, Intérêt, Désir, Action). L’accroche est conçue pour capter l’attention immédiatement. Le corps du post développe l’intérêt en exposant le problème que la formation résout, puis crée le désir en détaillant la transformation promise et les bénéfices concrets. Enfin, l’appel à l’action est clair, direct et urgent. Pour la formation LinkedIn, c’est ce post, combiné à un message de relance aux 1200 personnes intéressées, qui a généré la première vague de ventes. ‘Ça nous a fait 25 000 € de vente’, a été le premier résultat. Ce post fonctionne parce qu’il ne sort pas de nulle part. Il répond à une attente qui a été exprimée et validée lors du premier post. Le public est déjà ‘chauffé’, il attend l’offre. La clé est de ne pas être timide. C’est le moment d’être confiant dans la valeur de votre produit et de le communiquer avec force et conviction.
Post 3 : Le ‘clou du spectacle’ avec la transparence radicale
Le troisième et dernier post de la séquence est peut-être le plus contre-intuitif, mais aussi le plus puissant. Il intervient généralement quelques heures avant la fin de l’offre. C’est un post de transparence totale. Au lieu de simplement dire ‘Dernière chance !’, je partage les chiffres. Je dis : ‘Voilà, on a lancé la formation il y a X jours. On a eu tant de visiteurs, tant de ventes, ça a généré tant de chiffre d’affaires, et voici ce qu’en disent les premiers acheteurs.’ Pour la formation LinkedIn, j’ai fait un post le lundi matin, pour une fermeture des ventes le lundi soir. Le résultat ? ‘Ça nous a refait 25 000 € de vente’. Ce post a doublé le chiffre d’affaires du lancement. Pourquoi est-ce si efficace ? D’abord, ça crée une preuve sociale massive. Si des centaines de personnes ont déjà acheté, le produit doit être bon. Ensuite, ça génère une urgence (FOMO – Fear Of Missing Out) bien plus forte qu’un simple compte à rebours. Les gens voient concrètement le train qui part et ils ne veulent pas le rater. Enfin, cette transparence renforce la confiance. En partageant ouvertement les chiffres, vous montrez que vous n’avez rien à cacher et que vous êtes fier de votre succès. C’est l’arme ultime pour faire basculer les derniers indécis.
Mon évolution stratégique : moins de ‘bateau’, plus d’impact
On ne peut pas se reposer sur ses lauriers. Une stratégie qui a fonctionné pendant un an peut devenir obsolète en quelques mois. L’algorithme de LinkedIn change, et plus important encore, l’audience se lasse. Fin 2020, j’ai senti un tournant. La portée de mes posts, même les plus viraux, commençait à s’éroder. C’était le signe qu’il fallait évoluer, passer d’une stratégie de volume et de provocation à une approche plus subtile, plus qualitative, mais tout aussi efficace.
Quand l’audience et l’algorithme vous disent de changer
Le point de bascule a eu lieu en octobre 2020. Il y a eu deux facteurs simultanés. D’une part, un changement d’algorithme chez LinkedIn qui a semblé moins favoriser les posts viraux ‘faciles’. D’autre part, je pense que j’ai tout simplement commencé à ‘épuiser mon audience’. Le format des longues histoires inspirationnelles avec des sauts de ligne à chaque phrase commençait à fatiguer. Ma portée a été divisée par deux, passant de 3-3,5 millions par mois à 1-1,5 million. Pour beaucoup, cela aurait pu être un signe de panique. Pour moi, c’était une opportunité de réinventer ma manière de communiquer. Il ne s’agissait plus de maximiser la portée à tout prix, mais de maximiser l’impact sur une audience plus qualifiée. J’ai compris que la croissance future ne viendrait pas en faisant plus de la même chose, mais en faisant différemment.
Ma nouvelle recette : des posts plus courts, plus percutants et une dose d’autodérision
Ma nouvelle stratégie repose sur des formats beaucoup plus courts et denses. Fini les longues anecdotes. Je me concentre sur une seule idée forte, exprimée de la manière la plus concise et percutante possible. Par exemple, un post comme : ‘Quand vous êtes CEO, vous devez [peser] chacun de vos mots. Pour vous c’est 30 minutes sur un entretien parmi d’autres. Pour un membre de votre équipe, c’est peut-être les 30 minutes qui attendent depuis 3 mois, ne l’oubliez pas.’ C’est direct, ça apporte de la valeur et ça fait réfléchir, sans fioritures. Mais la véritable innovation, c’est ce que je fais après avoir publié. Le twist, c’est l’autodérision. Au lieu de l’intégrer au post, ce qui pourrait diluer le message, je la place dans le premier commentaire. Je m’auto-trolle systématiquement. Par exemple, pour un post sur la monétisation du savoir, j’ai ajouté en commentaire : ‘En 7h, vous pouvez aussi finir une saison de Viking sur Netflix, changer d’esprit, devenir un guerrier du Nord.’ Cette technique est redoutable pour plusieurs raisons. Elle montre que je ne me prends pas au sérieux, ce qui me rend plus accessible. Et surtout, elle hacke l’engagement.
Le premier commentaire, ma nouvelle arme secrète pour l’engagement
Placer le trait d’humour ou la pépite en premier commentaire est devenu un élément central de ma stratégie. Pourquoi ? Parce que ‘les gens du coup maintenant lisent beaucoup plus les commentaires parce qu’ils savent qu’il va y avoir une pépite’. Cela crée une habitude chez mon audience. Ils ne se contentent plus de lire le post, ils scrollent immédiatement pour lire mon commentaire. Cet acte simple a un impact énorme sur l’algorithme. Le temps passé sur la publication (‘dwell time’) augmente, le nombre de commentaires augmente (car les gens répondent à mon commentaire), et par conséquent, la portée globale du post est amplifiée. C’est une boucle vertueuse. Le post principal délivre la valeur sérieuse, et le premier commentaire offre le divertissement et montre ma personnalité. Le résultat de cette nouvelle approche est fascinant : même avec une portée par post parfois inférieure à mes anciens ‘bangers’, mon nombre de nouveaux abonnés a recommencé à augmenter plus rapidement. La leçon est claire : la qualité de l’engagement et la fidélisation de l’audience sont devenues plus importantes que la simple vanité de la portée brute.
Conclusion : Osez déplaire pour réussir sur LinkedIn
Si vous ne deviez retenir qu’une seule chose de mon parcours sur LinkedIn, ce serait celle-ci : arrêtez d’essayer de plaire à tout le monde. La tiédeur est l’ennemi de la croissance. Mon histoire, de mes débuts avec des posts ‘cucus’ à la construction d’une marque clivante, prouve qu’une prise de position forte est le chemin le plus court pour bâtir une audience engagée et un business prospère. J’ai accepté d’être détesté par certains pour être adoré par ceux qui comptent vraiment pour mon entreprise. Nous avons exploré ensemble comment la polarisation peut être un outil, comment une séquence de trois posts peut générer 50 000 €, et comment l’évolution constante de votre stratégie est non-négociable. La transparence radicale, l’autodérision et la valeur inconditionnelle sont les piliers qui soutiennent cette approche. Mais au fond, tout part d’une décision : celle d’avoir une voix et de l’utiliser, même si elle tremble un peu au début. Alors, ma question pour vous est simple : quelle est la conviction forte que vous n’osez pas encore partager ? Quelle est l’opinion qui pourrait vous attirer des critiques mais qui rallierait votre véritable audience ? C’est probablement là que se trouve la clé de votre croissance. Le risque n’est pas de déplaire, le véritable risque, c’est d’être invisible.
Questions fréquentes (FAQ) sur la stratégie LinkedIn
Faut-il forcément créer du contenu clivant pour réussir sur LinkedIn ?
Non, ce n’est pas une obligation absolue, mais c’est un puissant accélérateur. Le contenu clivant ou polarisant force les gens à prendre position, ce qui génère un débat et un engagement beaucoup plus forts que le contenu consensuel. Cela permet de construire très rapidement une audience et une notoriété. Si vous préférez une approche moins frontale, vous pouvez vous concentrer sur une niche très spécifique et y apporter une valeur exceptionnelle, mais la croissance sera probablement plus lente. L’essentiel est de ne pas être tiède : ayez un avis tranché, même s’il n’est pas provocateur.
‘Je me suis fait démolir la gueule. Il y a des gens qui [disaient] tellement raison Grégoire, personne le dit, il y a des gens qui ont dit mais ce mec est un énorme tocar… Et ça c’est vraiment parti en couille et voilà ça c’est un des postes polarisant que je peux faire.’
Comment transformer concrètement les vues sur LinkedIn en chiffre d’affaires ?
La transformation des vues en revenus passe par un tunnel de conversion stratégique. Premièrement, optimisez votre profil pour qu’il agisse comme une landing page, avec un appel à l’action clair. Deuxièmement, suivez la règle des 80/20 : donnez 80% de valeur inconditionnelle pour construire la confiance, et utilisez les 20% restants pour des actions de vente ciblées. Utilisez des séquences de posts spécifiques pour vos lancements : un post pour sonder l’intérêt (étude de marché), un post de vente directe (copywriting), et un post de transparence avec les chiffres pour créer l’urgence et la preuve sociale. C’est cette mécanique qui transforme l’attention en transaction.
‘On considérait que la… vraiment sur la partie acquisition de nouveaux clients sur les gens qu’on allait chercher qu’ils nous connaissaient pas, c’était vraiment 80 à 85 % [via LinkedIn]. C’était d’ailleurs on disait c’est le cheat code en mode tu veux lancer un produit demande à Grégoire de te faire un post.’
Quelle est la structure d’un post LinkedIn qui génère de l’engagement ?
Un post engageant commence par une accroche très forte dans la première phrase pour stopper le scroll. Ensuite, le corps du texte doit être facile à lire, avec des phrases courtes et des sauts de ligne pour aérer. Le contenu peut raconter une histoire, partager une leçon tirée d’un échec, ou poser une question ouverte pour inciter à la discussion. Une tactique avancée consiste à garder le message principal sérieux et concis dans le post, et à placer une touche d’humour ou une ‘pépite’ supplémentaire dans le premier commentaire pour stimuler les interactions et augmenter le temps passé sur la publication.
‘Maintenant j’ai une stratégie où je m’auto troll… je mets des postes plus courts… et aussi du coup les gens du coup maintenant lisent beaucoup plus les commentaires parce qu’ils savent qu’il va y avoir une pépite. Du coup ils lisent mon commentaire, du coup ils lisent les autres et ça crée plus d’interaction et donc plus de portée.’
Comment gérer les critiques et les ‘haters’ sur LinkedIn ?
La pire erreur est de les ignorer ou de mal y répondre. La meilleure stratégie est d’assumer, voire de revendiquer les critiques. En intégrant la critique à votre marque (par exemple, avec un titre comme ‘l’homme que vous allez aimer détester’), vous désamorcez les attaques et montrez votre confiance. Pour les commentaires négatifs constructifs, répondez de manière professionnelle. Pour les trolls, l’humour ou l’ignorance sont souvent les meilleures armes. Ne rentrez jamais dans une guerre d’insultes. Rappelez-vous que les ‘haters’ sont souvent le signe que vous ne laissez personne indifférent, ce qui est une bonne chose pour votre visibilité.
‘Il y a un groupe qui s’appelle les LinkedInfligeants notamment, groupe Facebook avec maintenant 28000 membres… Et après ils ont commencé à venir sur LinkedIn à devenir un peu insultant. Et du coup je me suis dit que j’allais en jouer en fait… j’ai mis ça et voilà, il y a des posts que je vais faire qui vont si vous me suivez qui vont sûrement vous énerver.’
Est-ce que les posts ‘bateaux’ ou inspirationnels ont encore leur place sur LinkedIn ?
Oui, mais avec une grande prudence. Ces posts, par leur nature universelle, peuvent être très efficaces pour obtenir une large portée et construire une audience initiale rapidement. Ils sont une sorte de ‘mal nécessaire’ pour décoller. Cependant, une stratégie basée uniquement sur ce type de contenu finit par lasser et nuire à votre crédibilité d’expert. Il faut les voir comme un tremplin. Une fois que vous avez capté l’attention, vous devez rapidement évoluer vers du contenu à plus forte valeur ajoutée, plus spécifique et qui reflète réellement votre expertise.
‘Les posts universels qui sont accessibles du coup avec un faible niveau de connaissance, c’est des posts qui apportent peu de valeur. Et j’ai fait beaucoup de postes comme ça tu vois. Et à un moment ça m’a permis de de décoller et je regrette pas parce que sans ça voilà.’
Comment trouver sa propre tonalité (‘Tone of Voice’) sur LinkedIn ?
La clé est l’authenticité et la pratique. Votre tonalité doit être le reflet de votre personnalité. Êtes-vous naturellement drôle, direct, analytique, pédagogue ? Ne cherchez pas à copier quelqu’un d’autre. Le meilleur moyen de la trouver est de publier très régulièrement. Au début, votre style sera peut-être hésitant, mais à force d’écrire et d’analyser les réactions, votre voix unique va émerger. N’ayez pas peur de tester différents angles : l’humour, la vulnérabilité, la provocation. Votre tonalité, c’est ce qui rend votre contenu reconnaissable entre tous, même sans voir votre nom.
‘Ce qui a fait son succès sur LinkedIn si rapidement ? Je pourrais vous dire que c’est sa connaissance de l’algorithme mais ce n’est pas que ça, c’est surtout la tonalité assez unique qu’il a développée à force de publier sur ce réseau et faire énormément de tests.’
Pourquoi la transparence sur les chiffres est-elle si efficace sur LinkedIn ?
Partager ses chiffres (ventes, trafic, croissance) est extrêmement puissant car cela agit comme une preuve sociale irréfutable. Dans un monde de discours marketing, les chiffres sont une vérité brute qui inspire confiance. Cela montre que vous n’avez rien à cacher et que vous êtes suffisamment confiant dans vos résultats pour les exposer publiquement. Lors d’un lancement, annoncer le nombre de ventes en cours crée un effet d’entraînement (FOMO) et rassure les acheteurs potentiels. C’est une stratégie de ‘building in public’ qui fidélise une audience et démontre concrètement l’efficacité de vos méthodes. Attention cependant, cela vous expose aussi en cas de contre-performance.
‘En mode transparence totale et généralement ça fait la deuxième moitié des ventes. […] quand tu annonces les chiffres, je peux t’assurer que tu te fais défoncer [si ton produit n’est pas bon]. […] Mais par contre bah le revers de la médaille, c’est que dès que tu fais de la merde, moi j’ai un CEO qui a fait un post juste pour nous démolir tu vois.’




