De l’ombre du podcast à la lumière des librairies : les coulisses de mon aventure d’auteur freelance
Je m’appelle Alexis Minchella, et si vous êtes freelance, vous connaissez peut-être ma voix grâce au podcast Tribu Indé. Depuis des années, ma mission est simple : vous aider à progresser, à devenir incontournable. Mais récemment, j’ai entrepris un projet d’une tout autre nature, un projet qui m’a poussé dans mes retranchements comme jamais auparavant : l’écriture de mon livre, ‘Freelance, l’aventure dont vous êtes le héros’. On imagine souvent l’auteur comme une figure solitaire, cloîtrée dans son bureau, attendant l’inspiration divine. La réalité, ma réalité, a été bien plus complexe et, je dois l’avouer, bien plus difficile. C’est une aventure humaine, stratégique et créative que je veux vous raconter aujourd’hui. Oubliez l’image d’Épinal. Je vais vous ouvrir les portes de mon quotidien des derniers mois : un mélange de doutes profonds, de décisions stratégiques radicales et, surtout, la découverte du pouvoir insoupçonné de la communauté. Comment passe-t-on de créateur de contenu à auteur publié ? Comment jongle-t-on entre les exigences des clients et l’appel d’une page blanche qui doit se transformer en un manuscrit de 250 pages ? Et surtout, comment s’assurer que ces centaines d’heures de travail ne seront pas vaines et aideront vraiment ceux à qui elles sont destinées ? C’est ce voyage que je vous propose de faire avec moi, un voyage qui, je l’espère, vous donnera les clés non seulement pour vos propres projets ambitieux, mais aussi pour comprendre comment on peut espérer devenir une référence sur son marché.
Le dilemme du créateur : la bataille pour concilier l’écriture et la vie de freelance
Quand on me demande comment j’ai réussi à concilier l’écriture du livre avec mes missions de copywriting pour mes clients, j’aimerais pouvoir peindre un tableau idyllique. La vérité est beaucoup moins glamour. J’aimerais vous dire que ‘ça s’est très très bien passé que que que le niveau de l’organisation était parfaite’, mais ce serait vous mentir. La réalité, c’est que ce fut un véritable parcours du combattant. Le principal ennemi n’était pas le temps, mais l’énergie créative. Le copywriting et l’écriture d’un livre puisent dans la même source mentale. C’est une énergie précieuse et finie. Vous ne pouvez pas passer quatre heures à concevoir une campagne d’emails percutante pour un client, puis enchaîner sur l’écriture d’un chapitre complexe qui demande de la clarté, de la structure et une voix unique. Tenter de le faire, c’est comme essayer de courir deux marathons en même temps : l’épuisement est garanti, et la performance médiocre dans les deux disciplines.
J’ai donc dû faire des choix drastiques. J’ai longtemps essayé de tout mener de front, mais l’épuisement m’a vite rattrapé. J’ai pris une décision qui peut paraître contre-intuitive pour un freelance : j’ai mis le podcast Tribu Indé en pause pendant plusieurs mois et j’ai ‘malheureusement refusé pas mal de missions’. J’ai conservé un seul client avec qui je coproduisais un podcast, une mission moins exigeante en pure créativité rédactionnelle. Ce n’était pas une décision facile. Refuser du chiffre d’affaires, c’est aller contre l’instinct de survie de tout indépendant. Mais c’était un sacrifice nécessaire pour préserver la qualité du livre. Je me suis alors bâti une routine quasi monacale. Le matin, de 9h à 13h, était sanctuarisé pour l’écriture. Aucune distraction, aucun email, juste moi et le manuscrit. L’après-midi était réservé aux tâches plus opérationnelles : la mission client, l’administratif, et le maintien du lien avec la communauté. Cette discipline m’a permis de canaliser ma précieuse énergie créative là où elle était la plus nécessaire. D’ailleurs, en bon ‘maniaque sur le tracking de mon temps’, je peux vous le quantifier : ce projet a représenté plus de 400 heures de travail. Quand on réalise qu’il faut caser 400 heures en quelques mois tout en maintenant une activité, on comprend que les compromis ne sont pas une option, mais une obligation.
L’écriture, un marathon solitaire ? Ma stratégie pour impliquer ma communauté dans les coulisses
L’un des aspects les plus intimidants de l’écriture d’un livre est sans doute l’isolement. C’est un projet au long cours, un marathon mental où le doute est un compagnon de route permanent. J’ai vite compris que c’était ‘sûrement le projet le plus difficile que j’ai eu à mener jusque-là’. Bien plus difficile que le podcast. Pourquoi ? À cause de la boucle de feedback. Avec un podcast, vous enregistrez, vous montez, vous publiez. En quelques jours, vous avez des retours, des écoutes. Le travail est ‘public’. Un livre, c’est l’inverse. Vous travaillez des mois dans un tunnel, sans savoir si la lumière au bout est celle du succès ou d’un train qui vous fonce dessus. Personne ne voit le contenu avant des mois, voire un an. Cette absence de validation extérieure est un terreau fertile pour ce que j’appelle ‘le petit singe’, cette petite voix intérieure qui vous murmure : ‘Est-ce que c’est vraiment pertinent ? Est-ce que ça va plaire ? N’es-tu pas en train de perdre ton temps ?’. C’est une résistance sournoise qui peut tuer les plus grands projets dans l’œuf.
La solitude de l’auteur : comment j’ai évité le naufrage psychologique
Les premiers mois ont été un véritable test psychologique. Je voyais des créateurs lancer des produits, publier du contenu quotidiennement, et moi, j’avais l’impression de stagner, de ne rien produire de tangible. Ce sentiment est d’autant plus fort qu’il y a très peu de ressources sur le processus d’écriture en temps réel. Comme je le disais, ‘tu as assez peu d’auteurs qui partagent au fur et à mesure de leur aventure d’écriture les coulisses’. On découvre le making-of une fois le film sorti, quand les souvenirs sont polis et la douleur oubliée. Cette opacité rend le parcours encore plus solitaire. On a l’impression d’être le seul à galérer, le seul à douter. C’est précisément pour briser ce cycle que j’ai décidé de prendre le contre-pied de cette culture du secret et d’adopter une approche de ‘building in public’, même pour un projet aussi personnel qu’un livre.
Le groupe de bêta-lecteurs : ma meilleure décision stratégique
Ma bouée de sauvetage, mon ancre dans la tempête, a été la création d’un groupe de bêta-lecteurs. Ce ne fut pas une simple relecture orthographique, mais un véritable processus de co-création. J’ai rassemblé une trentaine de personnes, ‘une sorte de micro communauté dans la communauté Tribu Indé’, pour m’accompagner. Ce groupe était volontairement hétérogène : des salariés rêvant de devenir freelance, de jeunes indépendants, mais aussi des freelances confirmés avec plus de 10 ans d’expérience. Ce panel était crucial. Je ne voulais pas écrire un livre uniquement pour les débutants, mais un ouvrage de référence utile à chaque étape de la vie d’un freelance. Eux ont tout vu : les premiers plans, les chapitres hésitants, mes questions existentielles lors de lives exclusifs. Ils ont lu, critiqué, challengé chaque idée. Le livre a connu sept versions majeures grâce à leurs retours. Cette démarche a transformé le projet. Je n’étais plus seul. J’avais une responsabilité envers eux, et leur enthousiasme nourrissait ma motivation. Surtout, cela validait mon objectif premier : ‘apporter quelque chose de nouveau et qui puisse vraiment aider profondément des gens’. Grâce à eux, je suis aujourd’hui à 95 % confiant sur la qualité du contenu, non par prétention, mais parce qu’il a été éprouvé par le feu, confronté à la réalité du marché avant même d’être imprimé.
Derrière le livre : la stratégie contre-intuitive de Tribu Indé
Soyons clairs, je n’avais absolument ‘pas du tout prévu d’écrire un livre en tout cas pas aussitôt’. Grand lecteur depuis l’enfance, l’idée avait bien sûr traversé mon esprit, mais elle était rangée dans la catégorie des rêves lointains. Alors, pourquoi ce projet a-t-il soudainement pris toute la place ? La réponse tient en deux mots : opportunité et stratégie. Ce ne fut pas un simple ‘kiff’ d’auteur, mais une décision mûrement réfléchie pour l’avenir de tout l’écosystème Tribu Indé et pour ma propre trajectoire. C’était un pari sur le long terme, une façon de construire des fondations plus solides que ne le permettrait la simple création de contenu, même la plus régulière. Ce choix m’a forcé à clarifier ma vision et à me demander quel impact je voulais réellement avoir sur le monde du freelancing en France.
Saisir l’opportunité : quand une maison d’édition frappe à votre porte
Le point de départ, c’est une approche de la maison d’édition Eyrolles. Ils cherchaient depuis longtemps un auteur pour un livre sur le freelancing. Ils sont venus me voir une première fois, j’ai refusé. Une deuxième fois, j’ai hésité. À la troisième, j’ai compris. Je me suis dit : ‘là il y a une opportunité qui se représentera peut-être jamais’. Dans notre milieu, c’est souvent le créateur qui démarche l’éditeur. L’inverse est un signal fort. C’était la reconnaissance du travail accompli avec le podcast et la communauté. Ignorer ce signal aurait été une erreur. Cette fenêtre d’opportunité ne resterait peut-être pas ouverte indéfiniment. C’était le bon alignement des planètes : un besoin du marché, un éditeur motivé et un créateur qui avait déjà une audience et une légitimité sur le sujet.
Se différencier dans l’écosystème des créateurs pour freelances
Au-delà de l’opportunité, il y avait une véritable réflexion stratégique. J’ai observé l’écosystème des créateurs de contenu pour freelances. Le schéma est souvent le même : création de contenu gratuit, puis lancement de formations en ligne, de coachings. C’est un modèle qui a fait ses preuves. Mais je sentais qu’il y avait une autre voie. J’ai identifié un ‘vrai trou dans la raquette côté littérature’. Il existe beaucoup de livres sur les aspects administratifs du freelancing, mais très peu de littérature business, de stratégie, de mindset pour les indépendants en France. Je me suis dit qu’un livre, s’il était bien fait, pouvait devenir une référence intemporelle. Financièrement, ce n’était ‘pas la meilleure stratégie pour gagner de l’argent’ à court terme avec Tribu Indé. Mais je ne suis pas pressé. Mon activité de freelance me permet de vivre confortablement. Je pouvais donc me permettre d’investir dans un actif qui allait construire ma crédibilité et celle de Tribu Indé sur le long terme. Un livre, c’est un objet physique, un marqueur d’autorité puissant. C’était un moyen de me différencier, de prendre une approche contre-intuitive et de viser un objectif plus grand : que ce livre devienne un incontournable, ‘un livre qui soit conseillé à tous les freelance qui veulent se lancer ou qui atteindre un palier’.
L’impact d’un livre sur le personal branding et l’attraction de clients idéaux
On parle beaucoup de ‘personal branding’, parfois jusqu’à l’excès. Mais pour moi, la réalité est simple : ‘un bon personal branding normalement il s’autoalimente presque tout seul’. Il ne se construit pas sur des publications LinkedIn quotidiennes, mais sur des accomplissements, des projets concrets, de la valeur réelle apportée. Et dans ce registre, un livre est une arme de construction massive. En France, plus encore qu’aux États-Unis, le livre conserve une aura particulière. C’est un ‘produit avec une forte valeur perçue’, un marqueur d’expertise quasi indélébile. Le simple fait d’être ‘auteur’ vous fait entrer dans un cercle différent. Ce n’est pas une question de snobisme, mais de perception. Cela envoie un message puissant au marché : cette personne a suffisamment creusé son sujet pour en tirer une thèse, la structurer et la défendre sur 250 pages. C’est un gage de sérieux et de profondeur que peu d’autres formats de contenu peuvent égaler.
Concrètement, quel est l’impact ? D’abord, sur l’attraction de clients. Un livre ne va pas vous apporter un flux de prospects du jour au lendemain, comme pourrait le faire une campagne publicitaire. Son effet est plus subtil et plus puissant. Il agit comme un filtre et un aimant. Un prospect qui découvre que vous avez écrit l’ouvrage de référence sur votre domaine d’expertise n’aborde pas la conversation de la même manière. La confiance est déjà là. La discussion ne porte plus sur ‘êtes-vous compétent ?’ mais sur ‘comment pouvez-vous m’aider ?’. C’est une énorme preuve sociale qui élève instantanément votre statut. Ensuite, il y a l’impact sur l’écosystème tout entier. Le livre devient un point d’ancrage pour tout le contenu de Tribu Indé. Il légitime le podcast, la newsletter, et tous les futurs projets. Il crée une cohérence et une profondeur qui renforcent la marque. C’est un investissement qui génère des bénéfices collatéraux à long terme : invitations à des conférences, interviews, reconnaissance par les pairs. C’est le socle sur lequel le reste de l’édifice peut continuer de grandir sereinement.
Conclusion : L’aventure ne fait que commencer
Ce voyage au cœur de l’écriture a été le plus difficile de ma carrière, mais aussi le plus révélateur. Il m’a appris que les plus grands projets ne se mènent pas seuls et que la force d’une communauté est un levier inestimable. Il m’a confirmé qu’une stratégie patiente, axée sur la construction d’une autorité durable, est souvent plus payante que la course aux revenus à court terme. Le lancement du livre n’est pas une fin en soi, mais le début d’un nouveau chapitre pour Tribu Indé et pour moi-même. Mon objectif est simple : faire de cet ouvrage un compagnon de route pour des milliers de freelances, un guide pratique et inspirant pour les aider à naviguer les hauts et les bas de cette formidable aventure. Si mon expérience peut vous inspirer à lancer votre propre projet ambitieux, à ne pas avoir peur de la difficulté et à vous appuyer sur ceux qui vous suivent, alors ces 400 heures de travail auront été plus que rentabilisées. Car en fin de compte, que ce soit en écrivant un livre ou en développant votre activité, vous êtes le héros de votre propre aventure. Et chaque page, chaque défi, chaque réussite, mérite d’être vécu pleinement.
Questions fréquentes sur l’écriture d’un livre et la vie de freelance
Quelle a été la plus grande difficulté pour écrire votre livre en étant freelance ?
La difficulté majeure n’a pas été la gestion du temps, mais celle de l’énergie créative. Le travail de copywriting pour mes clients et l’écriture du livre puisaient dans la même réserve mentale. Il était quasiment impossible d’exceller dans les deux en même temps. J’ai dû faire le choix difficile de réduire drastiquement mes missions pour me consacrer à l’écriture, notamment le matin, période où ma créativité est à son apogée. Le plus grand défi était psychologique : rester concentré et motivé pendant des mois sur un projet sans feedback extérieur immédiat, contrairement à un podcast ou un article de blog. C’est un véritable marathon mental qui demande une discipline de fer.
‘Le petit singe. Tu as toujours un petit singe un peu procrastinateur qui essaie de trouver des excuses pour te détourner de l’objectif qui était d’écrire un livre. Donc ouais c’était beaucoup plus difficile.’
Comment avez-vous utilisé votre communauté pour améliorer votre livre ?
J’ai adopté une approche de co-création en formant un groupe d’une trentaine de bêta-lecteurs issus de ma communauté. Ce groupe n’était pas là pour une simple relecture, mais pour un véritable travail de fond. Il était composé de profils variés (nouveaux freelances, experts, salariés en reconversion) pour garantir que le livre parle à tout le monde. Ils ont eu accès aux coulisses, aux différentes versions du manuscrit et nous avons organisé des lives pour échanger. Leurs retours m’ont permis d’affiner les concepts, de clarifier des passages et de m’assurer que le contenu était réellement utile et pertinent. C’était ma meilleure assurance qualité et une source de motivation incroyable.
‘J’ai la chance d’avoir des gens qui sont qui sont qui sont là depuis le début sur Tribu Indé. Donc ça paraissait normal de les inclure là-dedans sur un projet aussi ambitieux que qu’écrire un livre.’
Pourquoi avoir choisi d’écrire un livre plutôt que de créer une formation en ligne ?
Cette décision était stratégique et contre-intuitive. Le chemin classique pour un créateur de contenu est souvent de lancer une formation. J’ai identifié une opportunité différente sur le marché français : il y avait un manque de livres business de référence pour les freelances. Un livre offre une crédibilité et une autorité à long terme qu’une formation n’apporte pas forcément de la même manière. Même si ce n’était pas la meilleure option pour générer des revenus rapidement, c’était le meilleur investissement pour asseoir la marque Tribu Indé comme une référence incontournable. C’était un pari sur la construction d’un actif durable plutôt que sur un gain à court terme.
‘Ce livre là si je le positionne sur les prochaines années comme un livre référence, c’est sûr que derrière je vais en je vais en je vais en récolter des des bénéfices collatéraux à plus long terme sur d’autres projets.’
Quel est l’impact réel d’un podcast sur une activité de freelance ?
Le podcast a été un levier fondamental pour mon activité bien avant le livre. Il m’a permis de construire une audience qualifiée et engagée, la fameuse communauté de Tribu Indé. Mais surtout, il agit comme un puissant outil pour attirer mon client idéal. En partageant mon expertise et en interviewant d’autres experts, je démontre mes compétences de manière authentique. Les clients qui viennent à moi via le podcast sont déjà convaincus de ma valeur. Ils me connaissent, ils ont confiance, ce qui simplifie énormément le processus de vente. Le podcast a été la première pierre de mon écosystème d’autorité, celle qui a rendu possible un projet comme le livre.
‘Je vais d’abord demander d’où lui est venue l’idée du podcast et comment il l’a fait connaître aussi rapidement alors qu’il n’avait pas forcément une audience au départ. Ensuite, on a parlé de la communauté qui s’est créée autour du podcast et comment ça s’est fait et je me suis aussi interrogé sur les retombées de son podcast sur son activité de freelance.’
Comment avez-vous géré votre temps entre l’écriture et vos clients ?
La clé a été de compartimenter. J’ai dû faire des sacrifices en refusant de nouvelles missions et en ne gardant qu’un seul client en fil rouge. Mes journées étaient structurées : les matinées, de 9h à 13h, étaient exclusivement dédiées à l’écriture, un travail créatif intense qui demande une concentration maximale. L’après-midi était consacrée aux tâches plus opérationnelles : le travail pour mon client, la gestion des e-mails, l’animation de la communauté et l’administratif. Cette séparation stricte m’a permis d’allouer mon énergie de manière efficace et d’éviter l’épuisement mental lié au changement constant de contexte.
‘En gros de globalement de 9h à midi et demi, 13h c’était sur l’écriture si j’avais besoin de faire quelques recherches et cetera. L’après-midi c’était je travaillais quand même parce que j’avais un client en en fil rouge.’
Un livre peut-il vraiment aider à devenir une référence pour les freelances ?
Absolument. En France particulièrement, un livre est perçu comme un marqueur d’autorité très fort. Il vous positionne instantanément comme un expert qui a une vision structurée et approfondie de son sujet. Cela va bien au-delà de la création de contenu sur les réseaux sociaux. Un livre est un accomplissement tangible qui agit comme une puissante preuve sociale auprès des clients potentiels, des médias et des pairs. Il ne garantit pas le succès, mais il accélère considérablement la construction d’une marque personnelle forte et crédible, en vous faisant passer du statut de ‘freelance compétent’ à celui de ‘référence incontournable’.
‘En France c’est encore vu comme un tu vois c’est quand même encore un produit tu vois avec une une forte valeur perçue tu vois c’est c’est c’est pas aussi c’est pas aussi démocratisé côté business que ça peut l’être aux États-Unis.’
Combien de temps faut-il réellement pour écrire un livre comme le vôtre ?
Le processus complet, entre la signature du contrat avec l’éditeur et la parution, a pris environ un an. Mais le travail d’écriture et de conception pur a été bien plus concentré. Grâce à mon suivi du temps, je peux dire que j’ai passé plus de 400 heures sur le projet. Cela inclut tout : la recherche, la définition de la thèse, la rédaction, les multiples relectures, les échanges avec l’éditeur et l’animation du groupe de bêta-lecteurs. C’est un investissement colossal qui montre que sortir un livre de qualité en un an est déjà une performance. Il ne faut pas sous-estimer l’engagement que cela demande.
‘J’ai passé quasiment plus de 400 heures dessus sur réparti sur Ouais ouais, c’est fou, c’est fou. Moi non plus, t’inquiète pas, je je pensais pas passer autant de temps. Mais du coup oui, effectivement quand tu dois caler 400 heures sur sur quelques mois effectivement, il reste un peu moins de temps sur le reste.’




