Logo de l'épisode #130 - Yacon & Co : la marque qui veut devenir VOTRE alternative au sucre (Stratégie de go-to-market, passage sur QVEMA, percer en e-commerce) avec Raphaëlla Noleau, Co-fondatrice du podcast Le Rendez-vous Marketing

#130 – Yacon & Co : la marque qui veut devenir VOTRE alternative au sucre (Stratégie de go-to-market, passage sur QVEMA, percer en e-commerce) avec Raphaëlla Noleau, Co-fondatrice

Épisode diffusé le 2 juillet 2024 par Danilo Duchesnes

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De la finance à la Foodtech : mon cheminement vers une alimentation qui a du sens

Bonjour, je suis Raphaëlla Noleau, co-fondatrice de Yacon & Co. Il y a quelques années à peine, ma vie était à des années-lumière de l’univers de l’alimentation saine. J’évoluais dans le monde exigeant du conseil en management pour les banques à New York. Un poste prestigieux, une vie trépidante, un salaire confortable. Sur le papier, tout semblait parfait. Pourtant, au fond de moi, un sentiment de vide grandissait. Je passais mes journées à optimiser les coûts pour des géants financiers, et je me suis posé une question fondamentale : quel sens est-ce que je donne à mon travail ? Comme je le confiais à Danilo : ‘je savais que je leur apportais du sens à eux en interne, mais par contre à la planète, pas du tout’. Ce décalage entre mes valeurs et mon quotidien professionnel devenait de plus en plus pesant.

Parallèlement à ce questionnement existentiel, mon corps m’envoyait des signaux d’alarme de plus en plus forts. Je souffrais de problèmes de digestion récurrents, de crampes d’estomac douloureuses et surtout, d’une fatigue chronique qui ne me quittait jamais. Ce n’était pas la fatigue normale après une courte nuit. Non, c’était une lassitude profonde, persistante, qui m’habitait même après huit heures de sommeil. J’avais beau bien dormir, je me sentais constamment épuisée. Végétarienne à l’époque, je pensais avoir une alimentation équilibrée, mais je surcompensais sans m’en rendre compte avec une consommation excessive de glucides : riz, pain, pâtes… Je ne réalisais pas encore que pour mon corps, ces aliments se transformaient de la même manière que du sucre blanc, créant des pics de glycémie dévastateurs pour mon énergie et mon microbiote.

Cette quête de bien-être m’a poussée à examiner chaque aspect de mon alimentation, à remettre en question des habitudes que je croyais saines. C’est ce cheminement personnel, cette investigation intime pour comprendre les besoins de mon propre corps, qui a semé les graines de ce qui allait devenir Yacon & Co. Je ne le savais pas encore, mais en cherchant des réponses pour moi-même, j’étais sur le point de découvrir une solution qui pourrait aider des milliers d’autres personnes à se libérer de l’emprise du sucre, sans sacrifier le plaisir. Cet article retrace ce voyage, de la prise de conscience des méfaits du sucre à la création d’une marque qui ambitionne de devenir VOTRE alternative au sucre de référence.

La prise de conscience : comment j’ai déclaré la guerre au sucre et à ses fausses alternatives

Le véritable point de départ de ma révolution alimentaire a été mon petit-déjeuner. Chaque matin, je préparais ce que je considérais comme le summum du repas sain : un grand bol de flocons d’avoine avec du fromage blanc, généreusement arrosé de sirop d’agave. J’étais persuadée de bien faire. Le packaging vert, le marketing ‘naturel’… tout me confortait dans l’idée que le sirop d’agave était une formidable alternative au sucre. La réalité était pourtant bien différente et bien plus sombre. C’était une véritable bombe à retardement pour mon organisme, une fausse bonne idée qui entretenait mes problèmes de santé sans que je m’en doute. Ce que j’ignorais, c’est que ce nectar ‘sain’ est en réalité extrêmement riche en fructose, à hauteur de 75 %. Un sucre qui, consommé en excès, est particulièrement toxique pour le foie. Comme je l’expliquais : ‘aujourd’hui, il y a des gens qui partent voir le médecin parce qu’ils ont des problèmes de cirrhose du foie non alcoolique qui sont dus à la surconsommation de fructose’. Cette information a été un véritable électrochoc. Je contribuais moi-même, en pensant bien faire, à l’épuisement de mon corps. Le sirop d’agave n’était qu’un exemple parmi tant d’autres de la manière dont l’industrie agroalimentaire nous a trompés pendant des années, en diabolisant le gras pour mieux nous inonder de sucres cachés sous des appellations ‘naturelles’.

Un an sans sucre : une expérience radicale aux résultats spectaculaires

Face à cette prise de conscience, j’ai pris une décision radicale, un peu ‘brut de décoffrage’ comme j’aime le dire. J’ai décidé de mener une expérience sur moi-même : arrêter totalement le sucre pendant un an. Pas seulement le sucre blanc, mais tout ce qui avait un goût sucré, à l’exception des fruits. Plus de sirop d’agave, plus de sucre dans mon placard, rien. Ce fut une période incroyablement difficile. En tant que grande gourmande, renoncer à cette saveur réconfortante a été un véritable défi. Les premiers temps ont été rudes, marqués par le manque et la frustration. Mais les bénéfices n’ont pas tardé à se manifester, et ils ont été bien au-delà de mes espérances. Au bout de quelques mois, mes problèmes de fatigue chronique avaient complètement disparu. Je faisais enfin la distinction entre la fatigue légitime d’une nuit trop courte et cet épuisement permanent lié à un déséquilibre alimentaire. Mon énergie était stable tout au long de la journée, mes problèmes de digestion se sont estompés. C’était la preuve irréfutable que le sucre était le principal coupable de mes maux. Cependant, malgré ces résultats incroyables, je savais que cette approche n’était pas tenable sur le long terme. ‘Mais c’était pas la solution’, car la vie est faite de plaisirs et de gourmandise. On n’est pas sur terre pour souffrir. Je ne voulais pas d’une vie de privation, je voulais trouver une façon de réconcilier plaisir et santé.

Cette expérience m’a appris une leçon fondamentale : le problème n’est pas notre amour pour le goût sucré, mais la nature du sucre que nous consommons. Mon combat n’était plus d’éliminer le sucre, mais de trouver le BON sucre. Celui qui nous permet de nous faire plaisir sans en payer le prix sur notre santé, notre énergie et notre bien-être. Cette quête allait me mener bien plus loin que je ne l’aurais jamais imaginé, jusqu’aux hauts plateaux du Pérou, à la découverte d’une plante ancestrale qui allait changer ma vie et, je l’espère, la vôtre aussi.

La découverte qui a tout changé : le Yacon, l’alternative au sucre que personne n’attendait

Ma quête de la solution parfaite m’a fait croiser le chemin de Thierry, mon futur associé. Une rencontre qui a marqué un tournant décisif. Thierry est diabétique et, de ce fait, il aurait dû théoriquement bannir le sucre de sa vie. Pourtant, il m’a révélé son secret, une ‘plante extraordinaire qui vient du Pérou’ qui lui permettait de continuer à savourer le goût sucré sans faire flamber sa glycémie. Cette plante, c’était le Yacon. Pour moi, ce fut une révélation. J’ai compris que je n’avais plus à choisir entre la privation et les effets néfastes du sucre. Il existait une troisième voie. Le Yacon est un tubercule, un peu comme une pomme de terre ou une patate douce. Pour obtenir le sirop, on en extrait le jus que l’on fait ensuite concentrer à basse température pour préserver ses qualités. Le résultat est un sirop à la texture et à la couleur similaires à celles du sirop d’érable. Au niveau du goût, c’est une très belle surprise. Comme je le dis souvent : ‘c’est un goût de miel, c’est un goût de sirop d’érable, c’est un goût de date’. C’est une saveur douce, légèrement fruitée, familière et réconfortante, qui n’a absolument rien à voir avec l’arrière-goût métallique et chimique que peuvent laisser certains édulcorants comme la Stevia. C’était la réponse à toutes mes prières de gourmande en quête de santé.

Plus qu’un goût sucré : les bienfaits cachés du sirop de Yacon

Ce qui rend le sirop de yacon véritablement révolutionnaire, ce ne sont pas seulement son goût délicieux et son origine naturelle. C’est sa composition unique. Le Yacon est principalement constitué de Fructo-Oligosaccharides (FOS), des fibres prébiotiques que notre corps ne peut pas digérer. Concrètement, qu’est-ce que cela signifie ? Cela veut dire que ces sucres traversent notre système digestif sans être assimilés, et donc sans provoquer de pic de glycémie. C’est la raison pour laquelle Thierry, mon associé diabétique, peut en consommer. Pour l’organisme, c’est comme si vous ne consommiez pas de sucre. L’impact sur la glycémie est quasi nul, ce qui évite le fameux ‘coup de barre’ post-repas sucré et la fatigue qui s’ensuit. Mais les bienfaits ne s’arrêtent pas là. En arrivant intactes dans l’intestin, ces fibres prébiotiques viennent nourrir les bonnes bactéries de notre microbiote. Un microbiote en bonne santé est la pierre angulaire de notre bien-être général, influençant notre digestion, notre système immunitaire et même notre humeur. En consommant du sirop de Yacon, non seulement on évite les méfaits du sucre traditionnel, mais on contribue activement à la santé de notre flore intestinale. C’était bien plus qu’une simple alternative au sucre ; c’était un véritable aliment bien-être, qui alliait le plaisir à des bénéfices santé concrets et scientifiquement prouvés. La mission est alors devenue une évidence : il fallait faire connaître ce trésor au plus grand nombre.

Passer de la découverte d’un produit incroyable à la création d’une entreprise est un immense fossé. Avec Thierry et Clément, mon troisième associé, nous nous sommes retrouvés autour d’une table un 15 août, animés par une conviction commune : ‘ce produit mérite clairement d’être plus connu’. Nous avons tous pris un risque énorme, quittant des situations confortables pour nous lancer dans l’inconnu. Mais la passion et la certitude de détenir une solution pertinente pour un problème de société majeur ont balayé toutes nos hésitations. L’aventure Yacon & Co pouvait commencer.

Bâtir une marque à partir de rien : notre stratégie pour ‘évangéliser’ le marché français

Quand nous nous sommes lancés, le sirop de Yacon était un produit quasiment inconnu en France. Il existait, certes, mais confiné à des cercles très restreints de naturopathes ou d’initiés. Notre défi n’était donc pas seulement de vendre un produit, mais de créer un marché. Il fallait éduquer les consommateurs, leur expliquer ce qu’était le Yacon, comment l’utiliser et pourquoi il était supérieur aux autres alternatives. Nous avons adopté une posture d’ ‘évangélisateurs’. Comme je l’explique, ‘on est un peu des évangélisateurs autour du sirop de yacon’. Notre mission première était de démystifier son usage. Beaucoup de gens pensaient, comme moi au début, qu’un sirop ne pouvait s’utiliser que dans un yaourt ou sur des pancakes. Or, le sirop de Yacon remplace le sucre en poudre dans absolument toutes les préparations : gâteaux au chocolat, banana bread, cookies… Il fallait le montrer, le prouver, inspirer les gens avec des recettes. Notre rôle était de projeter les consommateurs dans leur quotidien avec notre produit. Pour cela, nous avons commencé par créer un compte Instagram, bien avant même d’avoir un produit à vendre. Nous partagions du contenu pédagogique sur les méfaits du sucre, en nous appuyant sur des études scientifiques et des chiffres chocs qui font réfléchir. Par exemple, le fait qu’un Français moyen consomme quatre fois trop de sucre, ou qu’une personne sur deux est en surpoids en France. Notre objectif était de créer une prise de conscience, de préparer le terrain pour l’arrivée de notre solution.

Du crowdfunding au référencement en magasin : nos premiers pas sur le marché

Pour notre lancement officiel, nous avons opté pour une campagne de crowdfunding. C’était le moyen idéal de tester l’appétit du marché, de valider notre concept et de fédérer une première communauté d’ambassadeurs. Le succès de cette campagne, en pleine période de Covid, nous a donné l’élan nécessaire pour passer à la vitesse supérieure. Mais nous savions que pour que le Yacon devienne un produit du quotidien, il devait être accessible physiquement, en magasin. Nous avons donc démarché les magasins bio, qui nous semblaient être le réseau de distribution le plus pertinent pour notre produit 100% bio. C’est Clément qui a pris la route, faisant du porte-à-porte pour convaincre chaque gérant de Biocoop, un par un. C’est un travail de longue haleine, qui demande de la persévérance. Petit à petit, nous avons intégré 50, puis 100, puis 150 magasins. Aujourd’hui, nous sommes présents dans plus de 1000 points de vente bio en France. Une étape cruciale de ce développement a été la création de notre gamme. Les distributeurs référencent rarement une marque mono-produit. Nous avons donc développé deux pâtes à tartiner, une alternative saine au Nutella, sans huile de palme et très riche en noisettes. C’était un choix symbolique fort, qui nous a permis de constituer une gamme cohérente et d’entrer plus facilement dans les rayons. Cette stratégie double, alliant le digital pour l’éducation et le retail pour la disponibilité, a été la clé de notre implantation sur le marché.

Cette présence en magasin était fondamentale pour la crédibilité et la visibilité, mais notre cœur de réacteur, surtout au début, restait le digital et la vente en direct via notre site e-commerce. C’est là que nous pouvions dialoguer avec notre communauté, recueillir des feedbacks précieux et maîtriser notre image. Cependant, la vente en ligne d’un produit comme le nôtre présentait des défis économiques particulièrement ardus, que nous avons dû affronter avec beaucoup de créativité et une bonne dose de résilience.

Les défis de l’e-commerce : comment survivre avec un panier moyen de 30 €

Le commerce en ligne est souvent perçu comme un eldorado, mais la réalité est bien plus complexe, surtout lorsque l’on vend des produits alimentaires avec un prix unitaire relativement bas. Notre sirop de Yacon est vendu à 9,90€. C’est un prix juste pour un produit de cette qualité, mais c’est un véritable casse-tête en termes de rentabilité pour la vente en ligne. Le principal poste de coût, après le produit lui-même, c’est la logistique. L’envoi d’un colis nous coûte entre 6 et 7 euros. Je vous laisse faire le calcul : sur un produit vendu 9,90€, souvent avec une petite promotion qui le ramène à 8,50€, il nous reste à peine 1,50€ de marge brute. Comme je le souligne : ‘avec 1,50€ tu as pas payé tes staffs, tu as pas payé ton marketing, tu as pas payé tout ton e-commerce’. Autant dire que sur la première commande d’un client qui n’achète qu’un seul pot, nous perdons de l’argent. C’est une réalité économique brutale. Nous regardions avec envie les ‘rock stars’ du e-commerce français comme Respire ou Dijo, qui ont des produits plus chers, plus légers, moins fragiles, et souvent une gamme très large qui favorise des paniers moyens élevés. Pour nous, avec un panier moyen qui tourne autour de 30€, chaque vente est un défi.

Notre stratégie d’acquisition : perdre de l’argent pour gagner des clients

Face à ce constat, nous avons dû adopter une stratégie à contre-courant, mais totalement assumée : notre priorité n’était pas la rentabilité immédiate, mais l’acquisition de clients. Nous avons accepté de perdre de l’argent sur la première commande, en considérant cet investissement comme notre coût d’acquisition. C’était un pari sur l’avenir, un pari sur la qualité de notre produit et sur la fidélité de nos clients. Nous étions convaincus que si une personne goûtait nos produits et comprenait leurs bienfaits, elle reviendrait. Notre modèle économique ne repose donc pas sur une transaction unique, mais sur la valeur vie client (LTV – Lifetime Value). Tout l’enjeu est de faire en sorte que nos clients commandent à nouveau, qu’ils intègrent le Yacon à leur routine et qu’ils explorent le reste de notre gamme. Cela exige un travail colossal en matière de fidélisation, notamment via l’email marketing, pour maintenir le lien et encourager le réachat. Cette stratégie était risquée, surtout au début où nous fonctionnions avec des moyens très limités, notamment un prêt bancaire de 50 000€. Nous étions très frugaux, nous faisions tout nous-mêmes. Ce n’est qu’une fois que nous avons eu la preuve que le produit prenait son envol que nous avons pu lever des fonds pour accélérer et financer cette stratégie d’acquisition ambitieuse. C’est un modèle exigeant, qui demande de la patience et une confiance absolue en son produit.

Dans ce contexte où chaque euro dépensé en marketing doit être le plus efficace possible, nous avons rapidement identifié un levier qui surperformait tous les autres, un canal qui nous apportait non seulement des ventes, mais aussi la crédibilité et la confiance indispensables pour ‘évangéliser’ le marché. Ce levier, ce n’était pas la publicité Facebook, mais bien le marketing d’influence.

Le pouvoir de la prescription : pourquoi le marketing d’influence est notre levier le plus puissant

Dès le début de notre aventure, nous avons compris que pour faire connaître une alternative au sucre aussi nouvelle que le Yacon, nous avions besoin de porte-paroles crédibles et authentiques. La publicité traditionnelle aurait eu peu d’impact ; les gens se seraient méfiés. Nous avions besoin de confiance, de preuve sociale. C’est là que le marketing d’influence est entré en jeu et est rapidement devenu notre principal levier d’acquisition. La chance que nous avons eue, c’est qu’il existait déjà de nombreux créateurs de contenu qui parlaient des méfaits du sucre depuis des années. Ils avaient déjà éduqué leur communauté, mais il leur manquait souvent LA solution miracle, le produit à la fois sain, naturel, délicieux et polyvalent. Quand nous leur avons présenté le sirop de Yacon, ils ont été immédiatement emballés. Nous leur avons simplement dit : ‘je vous envoie un sirop de yacon, vous goûtez et si vous aimez vous postez sur nous’. L’accueil a été incroyable. 99% des influenceurs qui ont testé le produit l’ont adopté et en ont parlé spontanément à leur communauté. Nous avons commencé par du ‘gifting’ (envoi de produits gratuits) avec des micro-influenceurs, ce qui nous a permis de générer nos premières ventes et de faire connaître la marque à moindre coût. Puis, nous avons structuré notre approche en identifiant les profils les plus engagés et les plus alignés avec nos valeurs pour en faire de véritables ambassadeurs.

Démocratiser l’usage du produit grâce à la confiance et l’authenticité

Avec nos ambassadeurs, nous avons mis en place des partenariats rémunérés. Il est important pour moi de clarifier ce point : nous ne payons pas pour acheter un avis positif. Nous rémunérons un travail. Comme je l’explique, ‘il y a du boulot derrière de recettes de leur côté. Ils vont acheter des ingrédients, ils vont faire la recette, ils vont faire le montage vidéo… et tout travail mérite salaire’. Ces créateurs de contenu sont devenus de véritables alliés pour notre mission d’évangélisation. Leur rôle est capital pour démocratiser l’usage du produit. Quand une influenceuse suivie par des dizaines de milliers de personnes montre comment elle réalise un délicieux gâteau au chocolat avec du sirop de Yacon, l’impact est immense. Elle lève les freins, elle inspire, elle prouve que c’est simple et bon. Elle apporte ce que nous ne pourrions jamais acheter avec de la publicité : un capital confiance. Les gens font confiance à ses recommandations parce qu’ils la suivent depuis longtemps et qu’ils savent qu’elle est sincère. L’authenticité est la clé. Le sirop de Yacon est réellement entré dans le quotidien de nos ambassadeurs, dans leur famille. Ce n’est pas un placement de produit forcé, c’est un partage d’expérience sincère. C’est cette authenticité qui fait toute la différence et qui explique pourquoi le marketing d’influence est, et restera, un pilier de notre stratégie de croissance.

Notre mission ne fait que commencer : l’avenir du sucre est entre nos mains

Le chemin parcouru en trois ans est incroyable. D’une quête personnelle pour retrouver l’énergie et le bien-être à une entreprise qui a servi des dizaines de milliers de clients et qui est présente dans plus de mille magasins, l’aventure Yacon & Co est la preuve qu’une idée née d’un besoin sincère peut avoir un impact considérable. Nous avons commencé par ‘évangéliser’ un marché qui ne connaissait pas le Yacon, en expliquant inlassablement ses bienfaits et ses usages. Nous avons navigué les eaux complexes de l’e-commerce avec un faible panier moyen, en pariant sur la fidélité de nos clients. Nous avons bâti des relations de confiance avec des influenceurs qui sont devenus nos plus fervents ambassadeurs.

Chaque étape a été un défi, mais notre mission est toujours restée notre boussole : offrir une alternative au sucre qui soit saine, gourmande et accessible. Aujourd’hui, la prise de conscience sur les dangers d’une surconsommation de sucre est massive. Nous sommes arrivés au bon moment, ce fameux ‘time to market’ où la société est prête à entendre notre message et à adopter de nouvelles habitudes. Mais notre travail ne fait que commencer. Nous voulons que le sirop de Yacon ne soit plus une curiosité, mais un basique de toutes les cuisines françaises. Nous voulons continuer à innover pour proposer des produits toujours plus gourmands et sains.

Si notre histoire vous a inspiré, je vous invite à faire le premier pas. Non pas en bannissant radicalement le sucre de votre vie, mais en vous posant la question : et si je pouvais me faire plaisir différemment ? Et si la gourmandise pouvait être l’alliée de ma santé ? Le futur de notre alimentation est entre nos mains, et il a le doux goût de l’équilibre et du bien-être.

Questions fréquentes sur Yacon & Co et le sirop de Yacon

Qu’est-ce que le sirop de Yacon et quel est son goût ?

Le sirop de Yacon est une alternative au sucre 100% naturelle, extraite d’un tubercule originaire du Pérou, semblable à une patate douce. Après extraction du jus, celui-ci est concentré à basse température pour obtenir un sirop. Son goût est souvent décrit comme un délicieux mélange de saveurs familières et réconfortantes, ce qui le rend très facile à adopter. Il n’a aucun arrière-goût chimique ou métallique, contrairement à d’autres substituts. C’est une saveur douce et légèrement fruitée qui s’intègre parfaitement dans de nombreuses préparations sans en altérer le goût originel.

‘En général, ce que j’entends autour de moi, c’est c’est un goût de miel, c’est un goût de sirop d’érable, c’est un goût de date. Bon, ça dépend vraiment des gens. En tout cas, ce qui est sûr, c’est que c’est un goût très sucré que légèrement fruité.’

Pourquoi le sirop de Yacon est-il une meilleure alternative que le sirop d’agave ou le miel ?

La principale différence réside dans leur composition et leur impact sur la glycémie. Le sirop d’agave, souvent perçu comme sain, est en réalité très riche en fructose (environ 75%), un sucre qui, en excès, est nocif pour le foie. Le miel, bien que naturel, reste composé à 90% de sucres simples (glucose et fructose) qui élèvent la glycémie. Le sirop de Yacon, lui, est principalement composé de prébiotiques (FOS) que le corps n’assimile pas. Il a donc un index glycémique proche de zéro, n’impacte pas la glycémie et nourrit le microbiote intestinal, ce qui en fait une option bien plus intéressante pour la santé.

‘Le sirop d’agave c’est très riche en fructose 75 % (…) Le miel qui est composé de 90 % de sucre simple. Donc le sucre blanc c’est 100 % et le miel c’est 90 %. Donc tu vois j’ai envie de te dire tu es pas en train de faire un truc de ouf sur ta santé.’

Comment peut-on utiliser le sirop de Yacon en cuisine et en pâtisserie ?

L’un des plus grands atouts du sirop de Yacon est sa polyvalence. Beaucoup pensent à tort qu’il ne s’utilise que comme du miel ou du sirop d’érable, pour sucrer un yaourt, un thé ou des pancakes. En réalité, il peut remplacer le sucre blanc ou tout autre agent sucrant dans absolument toutes les recettes. Il est parfait pour la pâtisserie : gâteaux au chocolat, cookies, banana bread, etc. Il s’intègre parfaitement aux préparations sans en changer la texture ou le goût, apportant une douceur naturelle sans les inconvénients du sucre traditionnel.

‘Il y a peu d’informations sur le fait que même un sucre liquide peut être utilisé comme un sucre normal donc aussi dans les préparations à gâteaux autrement, un gâteau au chocolat, les bananes, cakes tout tout tout les cookies tout et ça change pas la texture et ça change pas le goût des gâteaux traditionnels.’

Quelle a été la stratégie de Yacon & Co pour faire connaître ce produit nouveau en France ?

Notre stratégie a reposé sur un pilier central : l’éducation, que nous appelons ‘l’évangélisation’. Avant même de vendre, nous avons créé du contenu sur les réseaux sociaux pour informer sur les méfaits du sucre et présenter le Yacon. Ensuite, nous avons combiné plusieurs canaux : une campagne de crowdfunding pour créer une première communauté, un démarchage intensif des magasins bio pour rendre le produit accessible physiquement, et notre site e-commerce pour la vente directe. Le marketing d’influence a été le catalyseur, utilisant la confiance des créateurs de contenu pour démocratiser l’usage de notre produit.

‘On va se faire garant de cette mission là. C’est l’évangélisation en fait, on est un peu des évangélisateurs autour du sirop de yacon (…) Et avec Thierry qui est donc diabétique et Clem mon troisième associé, on s’est assis autour d’une table (…) et on s’est dit ce produit mérite clairement d’être plus connu.’

Quels sont les plus grands défis pour une marque e-commerce avec des produits à bas prix ?

Le défi majeur est la rentabilité. Entre le coût du produit, les frais de marketing et surtout les coûts logistiques d’envoi de colis (qui peuvent atteindre 6-7€), la marge sur un produit vendu moins de 10€ est quasi inexistante, voire négative. Pour un panier moyen faible, chaque commande est un exercice d’équilibriste financier. La stratégie doit donc se concentrer non pas sur la rentabilité de la première vente, mais sur la valeur vie client (LTV), en misant sur un taux de réachat élevé pour devenir rentable sur le long terme. Cela impose une excellence en matière de produit et de fidélisation.

‘8,50€ un colis à peu près du coup de 500g, bah ça te coûte aujourd’hui à envoyer 6-7€. Donc je te laisse faire le calcul, il te reste plus que 1,50€ de marge. Avec 1,50€ tu as pas payé tes staffs, tu as pas payé ton marketing (…) en fait tu perds de l’argent.’

Le sirop de Yacon est-il adapté aux personnes diabétiques ?

Oui, le sirop de Yacon est particulièrement adapté aux personnes diabétiques, et c’est d’ailleurs l’une des origines du projet Yacon & Co. Mon associé, Thierry, est lui-même diabétique. La raison est que le Yacon est majoritairement composé de Fructo-Oligosaccharides (FOS), des fibres prébiotiques qui ne sont pas digérées par l’organisme. Par conséquent, sa consommation n’entraîne pas de pic de glycémie, contrairement aux sucres traditionnels. C’est une solution qui permet de retrouver le plaisir du goût sucré sans impacter la gestion de la glycémie, ce qui est fondamental pour les personnes atteintes de diabète.

‘J’ai rencontré mon associé Thierry qui est diabétique et qui m’a dit guess what, moi normalement en tant que diabétique, je devrais totalement arrêter le sucre. Mais il arrive pas. J’ai pu en fait continuer à consommer du sucre mais c’est juste que j’ai consommé le bon sucre et le bon sucre, c’est une plante extraordinaire qui vient du Pérou (…) s’appelle le Yacon.’

Pourquoi avoir lancé des pâtes à tartiner en plus du sirop de Yacon ?

Le lancement de nos pâtes à tartiner répondait à une double nécessité stratégique. D’une part, pour être référencé dans les réseaux de distribution comme les magasins bio, il est très difficile d’entrer avec un seul produit. Les enseignes préfèrent travailler avec des marques qui proposent une gamme. Créer deux pâtes à tartiner nous a permis de répondre à cette exigence. D’autre part, cela nous permettait d’augmenter le panier moyen sur notre site e-commerce, un enjeu crucial pour notre rentabilité. Le choix de la pâte à tartiner était aussi symbolique, pour proposer une alternative saine à un produit emblématique de la surconsommation de sucre.

‘Quand tu te lances dans les magasins, c’est très rare enfin voir quasi impossible que ils acceptent de référencer qu’un seul produit. En général, s’ils te prennent, ils te prennent avec une gamme. Donc on s’est dit qu’est-ce qu’on peut faire qui a une vraie signification au niveau du sucre bah la pâte à tartiner.’


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