Votre page de paiement : le dernier rempart avant la vente ou le premier lieu d’abandon ?
Chaque jour, des milliers d’e-commerçants perdent des ventes à l’étape la plus cruciale de leur tunnel de conversion : la page de paiement. C’est un moment de vérité où la confiance du client, la fluidité de l’expérience et la performance technique convergent. Vous avez investi dans l’acquisition, peaufiné vos pages produits, optimisé vos publicités… mais si votre checkout est une source de friction, tous ces efforts sont vains. Le client, pourtant convaincu par votre offre, abandonne son panier, frustré par un paiement qui échoue, une page peu rassurante ou l’absence de son moyen de paiement favori. C’est une hémorragie silencieuse de chiffre d’affaires que beaucoup subissent sans même en comprendre la cause profonde.
Chez PayPlug, nous accompagnons plus de 17 000 e-commerçants, et nous voyons cette problématique au quotidien. La performance d’un site e-commerce ne se mesure pas seulement au nombre de visiteurs ou au taux d’ajout au panier. La véritable performance se joue dans les derniers instants, sur cette page que l’on a tendance à considérer comme une simple formalité technique. Pourtant, c’est un levier de croissance colossal et souvent sous-exploité. Il ne s’agit pas seulement d’avoir une ‘belle page de checkout’, mais une page qui convertit, qui rassure et qui s’adapte à chaque client, où qu’il soit et quelle que soit sa manière de payer.
Dans cet article, je vais partager avec vous les enseignements que nous avons tirés en analysant des millions de transactions. Nous allons aller au-delà des conseils de surface pour plonger au cœur de la mécanique du paiement en ligne. Vous découvrirez pourquoi vous devriez vous focaliser sur une métrique bien plus importante que le taux de conversion classique. Nous verrons comment transformer votre page de paiement en un véritable atout marketing, comment le choix des bonnes méthodes de paiement peut débloquer des marchés entiers à l’international, et comment des solutions comme le paiement fractionné peuvent radicalement augmenter votre panier moyen. Préparez-vous à ne plus jamais regarder votre checkout de la même manière.
Au-delà du Taux de Conversion : Le Taux d’Acceptation, Votre Véritable Étoile du Nord
Dans l’univers de l’e-commerce, nous sommes tous obsédés par le ‘taux de conversion’, cette fameuse ‘North Star’ qui mesure le nombre d’acheteurs par rapport au nombre de visiteurs. C’est un indicateur essentiel, mais lorsqu’on zoome sur la dernière étape, celle du paiement, il peut être trompeur. Chez PayPlug, nous mettons l’accent sur une autre ‘North Star’, beaucoup plus précise et révélatrice de la performance de votre système de paiement : le taux d’acceptation.
La distinction fondamentale entre conversion et acceptation
Il est crucial de bien comprendre la différence. Le taux de conversion du paiement, tel que nous le définissons, est le nombre de paiements réussis sur le nombre de paiements tentés. Mais le taux d’acceptation est encore plus fondamental. Comme je l’expliquais, il se définit de la manière la plus simple possible :
‘le nombre de consumers qui ont réussi à payer sur le nombre de consumers qui ont tenté un paiement.’
Cette métrique mesure la capacité de votre système (votre prestataire, les banques, les protocoles de sécurité) à finaliser une transaction initiée par un client de bonne foi. Un client peut avoir une intention d’achat ferme, remplir ses informations, cliquer sur ‘Payer’, et pourtant, la transaction peut échouer pour une multitude de raisons techniques : une règle de fraude trop stricte, une mauvaise communication entre les banques, un 3D Secure qui se déclenche inutilement… Dans ce cas, ce n’est pas la ‘conversion’ qui a échoué, mais bien l »acceptation’.
Pourquoi un bon taux d’acceptation est-il relatif ?
L’objectif est bien sûr d’avoir un taux d’acceptation le plus élevé possible, mais un chiffre brut ne dit pas tout. Son interprétation dépend entièrement de votre contexte. Prenons un exemple concret :
‘tu peux avoir aujourd’hui un un taux d’acceptation à 95 % pour un marchand qui va avoir par exemple un panier moyen à 300 € et c’est un excellent taux d’acceptation. En revanche, on peut avoir un taux d’acceptation à 96 %, donc supérieur […] pour un marchand par exemple qui va avoir un panier moyen aux alentours de 40 €.’
À première vue, 96% est meilleur que 95%. En réalité, le taux à 95% sur un panier élevé est bien plus performant. Pourquoi ? Parce que les transactions à montant élevé subissent beaucoup plus de contrôles. Les risques de fraude sont plus grands, les plafonds de carte bancaire sont plus susceptibles d’être atteints, et les protocoles de sécurité comme le 3D Secure sont plus souvent activés. Obtenir un taux d’acceptation élevé dans ces conditions est un véritable défi technique. Notre rôle chez PayPlug n’est pas seulement de fournir un chiffre, mais d’aider nos marchands à l’interpréter pour qu’ils sachent réellement où ils se situent.
L’impact financier direct d’une hausse du taux d’acceptation
Chaque point de pourcentage gagné sur le taux d’acceptation se traduit directement en chiffre d’affaires additionnel. Attention, il ne faut pas être naïf :
‘quand tu as 5 % de taux d’acceptation en plus par rapport à l’année précédente, ça veut pas dire que tu vas avoir 5 % de chiffre d’affaires en plus’.
La relation n’est pas de 1 pour 1, car certains clients, déterminés, vont retenter leur paiement après un premier échec. Cependant, une part non négligeable des clients abandonnera définitivement. Cette frustration est un poison pour la fidélisation. Chaque paiement qui échoue à tort est une vente perdue et potentiellement un client qui ne reviendra jamais. En optimisant ce taux, on ne fait pas que récupérer des ventes ; on améliore l’expérience client à son point le plus critique, ce qui a des répercussions bien au-delà de la simple transaction.
En somme, arrêter de se focaliser uniquement sur le taux de conversion général pour disséquer son taux d’acceptation, c’est passer d’une vision macro à une analyse chirurgicale de sa performance. C’est là que se cachent des poches de croissance inexplorées pour de nombreux e-commerçants.
Anatomie d’une Page de Paiement Haute Performance
Une fois que l’on a compris l’importance du taux d’acceptation, la question suivante est : comment l’améliorer concrètement ? Cela passe par la conception d’une page de paiement qui ne se contente pas de collecter des informations bancaires, mais qui inspire confiance et minimise les frictions. Il faut distinguer la page de checkout (où le client entre son adresse, choisit son mode de livraison, etc.) de la page ou de l’encart de paiement final, qui est notre cœur de métier chez PayPlug. C’est sur cette dernière interface que se joue la conversion finale.
La réassurance : le pilier invisible de la confiance
Lorsqu’un client s’apprête à partager ses données de paiement, il entre dans une zone de vulnérabilité. Le moindre doute peut le faire fuir. C’est pourquoi les éléments de réassurance sont non pas des options, mais des nécessités absolutes. Nous travaillons sur plusieurs niveaux pour construire cette confiance :
- La reconnaissance des marques : Afficher clairement les logos des réseaux de cartes acceptées (Visa, Mastercard, etc.) est fondamental. Ces symboles, que l’on appelle les ‘logos de scheme’, sont universellement reconnus et agissent comme un signal de légitimité immédiat. Le client se dit : ‘Je suis au bon endroit, c’est un système standard et sécurisé’.
- La preuve de sécurité : La sécurité ne doit pas seulement être effective, elle doit être visible. Nous mettons en avant des certifications comme la norme ‘PCIDSS’, qui est le plus haut standard de sécurité des données de l’industrie des cartes de paiement. Même si le client ne connaît pas les détails techniques de cette norme, le simple fait de la mentionner communique un niveau de professionnalisme et d’engagement envers la protection de ses données.
- La personnalisation à l’image de la marque : Une page de paiement qui reprend les couleurs, le logo et l’identité visuelle du site marchand crée une continuité et évite la rupture psychologique. Si le client est redirigé vers une page générique qui ne ressemble en rien au site sur lequel il se trouvait, il peut craindre une tentative de phishing et abandonner. La cohérence graphique est une forme de réassurance puissante.
Ces éléments, mis bout à bout, créent un environnement dans lequel le client se sent en sécurité pour finaliser son achat, augmentant ainsi les chances qu’il tente le paiement en premier lieu.
La friction : l’ennemi silencieux de la conversion
La réassurance incite le client à tenter le paiement. Mais ensuite, il faut que le processus soit le plus fluide possible. La principale source de friction aujourd’hui est liée aux protocoles de sécurité, et notamment au 3D Secure. Cette étape d’authentification forte, si elle est essentielle pour lutter contre la fraude, peut devenir un véritable tue-l’amour : SMS qui n’arrive pas, mot de passe oublié sur l’application bancaire, interface peu claire… Chaque complication est une porte de sortie pour le client. Notre travail, en tant que prestataire de paiement performant, est de gérer cette friction intelligemment.
‘On va nécessairement avoir en gérant davantage cette partie-là, en permettant aux e-commerçants de ne pas déclencher de 3D Secure sur des transactions, en tout cas en travaillant avec les banques pour ne pas déclencher de 3D Secure lorsque la transaction en question nous semble suffisamment sécurisée, c’est ce qui va enlever de la friction aussi.’
Grâce à l’analyse de millions de données, nos systèmes sont capables d’évaluer le risque d’une transaction en une fraction de seconde. Si la transaction est jugée sûre (client connu, adresse de livraison habituelle, panier cohérent…), nous pouvons demander aux banques de ne pas déclencher le 3D Secure. C’est ce qu’on appelle l’exemption à l’authentification forte. Le paiement est alors validé instantanément, sans aucune étape supplémentaire pour le client. C’est cette gestion fine du risque qui permet de concilier sécurité maximale et expérience utilisateur optimale, et qui a un impact direct sur le taux d’acceptation.
Le Paiement comme Levier de Croissance à l’International
Passer les frontières est une étape naturelle dans la croissance d’un e-commerce. Cependant, beaucoup de marchands commettent l’erreur de penser qu’une simple traduction de leur site et une logistique adaptée suffiront. Ils se heurtent alors à un mur invisible : des taux de conversion dramatiquement bas dans les pays ciblés. La cause est souvent la même : une page de paiement qui n’est pas adaptée aux habitudes locales. Le paiement n’est pas qu’un outil technique, c’est un phénomène culturel. Ignorer cette dimension, c’est se priver d’une croissance immense.
Le cas d’école de la Belgique : ne pas proposer Bancontact, c’est refuser de vendre
La Belgique est souvent vue comme le premier pas logique pour une expansion internationale depuis la France. Langue commune (en partie), proximité géographique, culture de consommation similaire… Tout semble simple. Pourtant, c’est un piège classique. J’ai eu de nombreuses discussions avec des e-commerçants qui me disaient :
‘Je comprends pas, je fais pas d’ads sur la Belgique, mais quand même je vois que j’ai des visites, mais par contre, j’ai un taux de conversion absolument horrible sur mes visiteurs qui viennent de Belgique.’
La réponse tient en un mot : Bancontact. En France, nous sommes habitués à payer avec notre carte de crédit/débit Visa ou Mastercard. En Belgique, le réflexe absolu, la méthode de paiement ultra-dominante, c’est Bancontact. C’est une solution locale qui est utilisée par 15 millions de personnes. Ne pas la proposer, c’est comme si un site français n’acceptait pas la Carte Bleue. C’est tout simplement rédhibitoire pour la majorité des consommateurs belges. Proposer uniquement le paiement par carte classique, c’est ignorer près de 90% des préférences du marché. Le paiement devient alors un levier de croissance : en intégrant Bancontact, vous débloquez instantanément l’accès à ce marché.
L’Allemagne et la culture du ‘payer plus tard’
Chaque pays a ses spécificités. Si nous traversons le Rhin pour aller en Allemagne, le paradigme change encore. Là-bas, une part très importante des transactions e-commerce (environ 30-35%) se fait via des méthodes de ‘Pay Later’. Le principe est simple : le client commande, reçoit ses produits, les essaie, et ne paie que plus tard via une facture, généralement sous 14 ou 30 jours. C’est une habitude de consommation profondément ancrée, héritée de la vente par correspondance.
‘Aller en Allemagne et ne pas proposer de paylater […] c’est une hérésie. C’est quelque chose qui doit absolument être mis en place.’
Pour un e-commerçant français, cette pratique peut sembler étrange, voire risquée. Mais pour un consommateur allemand, c’est la norme. Ne pas offrir cette option, c’est être perçu comme un acteur peu fiable ou non adapté au marché. Des solutions comme Klarna se sont d’ailleurs construites sur ce modèle. C’est pourquoi notre rôle de conseil est si important. Nous devons guider les marchands et leur dire : ‘Attention, si vous ciblez ce pays, voici les méthodes de paiement incontournables que vous devez mettre en place’. Et il ne suffit pas de les proposer ; il faut aussi les organiser intelligemment sur la page de paiement. Pour un visiteur belge, Bancontact doit apparaître en premier. Pour un visiteur allemand, le Pay Later doit être mis en évidence. C’est cette optimisation fine qui transforme un checkout standard en une machine de conversion internationale.
Le Paiement Fractionné (BNPL) : Gadget Marketing ou Révolution de la Consommation ?
Au cours des dernières années, une nouvelle famille de solutions de paiement a explosé : le ‘Buy Now, Pay Later’ (BNPL), ou paiement fractionné. Klarna, Alma, Scalapay… ces noms sont devenus familiers. Mais au-delà de l’effet de mode, quel est le véritable impact de ces solutions sur la performance d’un e-commerce ? Est-ce un simple gadget ou un levier stratégique ? La réponse, comme souvent, dépend du contexte. Mais une chose est sûre : ignorer ce phénomène, c’est se couper d’une partie grandissante du marché.
Pour qui et pour quoi ? Décrypter l’impact du paiement en plusieurs fois
Le paiement fractionné (en 2, 3 ou 4 fois) est un outil puissant pour agir sur deux leviers clés : le taux de conversion et le panier moyen. Son efficacité est particulièrement visible lorsque le panier moyen dépasse un certain seuil, généralement autour de 100 ou 150 euros. Pour un produit à 300€, l’effort financier immédiat n’est plus de 300€, mais de 100€. Cela lève une barrière psychologique et financière énorme pour de nombreux consommateurs, ce qui augmente mécaniquement le taux de conversion. Mieux encore, sachant qu’ils peuvent étaler le paiement, certains clients seront enclins à ajouter un article supplémentaire à leur panier, faisant ainsi grimper le panier moyen.
Cependant, ce n’est pas une solution miracle pour tout le monde. La pertinence dépend de votre produit et de votre clientèle. Comme je le racontais :
‘Je me souviens d’avoir eu une discussion avec une e-commerçante qui vendait des bijoux vintage […] là où elle voyait le plus de paiement fractionné, c’était sur ses plus petits paniers. Alors ses plus petits paniers, c’était des paniers à 600-700€ […] à partir du moment où elle passait ce cap des 700-800€, elle voyait qu’en fait […] le nombre de transactions qui passaient par du paiement fractionné, ça diminuait.’
Cette anecdote est très instructive. Pour sa clientèle achetant des pièces très haut de gamme, le besoin de financement était moindre. Le BNPL était donc surtout un outil pour rendre ses pièces ‘d’entrée de gamme’ (à 600€ !) plus accessibles. Pour une marque de vélos grand public avec un panier moyen à 500€, le BNPL sera en revanche un levier majeur sur l’ensemble de son catalogue. Il est donc essentiel de tester et d’analyser les données pour comprendre si cette solution est adaptée à votre business.
La Gen Z et la nouvelle économie du paiement
L’autre dimension fondamentale du BNPL est son adoption massive par les jeunes générations, notamment la Gen Z. Pour eux, le paiement fractionné, même pour de petits montants, est devenu un véritable réflexe de gestion budgétaire. C’est une façon de lisser leurs dépenses sans avoir recours au crédit traditionnel, pour lequel ils ont souvent une certaine méfiance. Proposer du paiement en 3 fois dès 35€, comme le font Klarna ou Scalapay, peut sembler étonnant, mais cela répond à un besoin réel de cette cible.
‘Typiquement la Gen Z, le paiement fractionné à moins de 50 €, c’est un délire. […] Il y a un gros appétit en fait pour ces solutions-là.’
En proposant ces solutions, non seulement vous répondez à une attente, mais vous vous connectez aussi à un écosystème. Klarna, par exemple, n’est pas qu’une méthode de paiement ; c’est aussi une application de shopping où des millions d’utilisateurs découvrent des marques. Être présent sur ces plateformes peut donc aussi devenir un canal d’acquisition. Le BNPL n’est plus seulement une facilité de paiement, c’est une porte d’entrée vers une nouvelle manière de consommer, et il est crucial pour les marques qui ciblent les jeunes de l’intégrer dans leur stratégie.
L’Optimisation Continue : Testez, Mesurez et Recommencez Sans Cesse
Le monde du digital est en perpétuelle évolution, et ce qui est vrai aujourd’hui ne le sera peut-être plus demain. Une page de paiement, aussi performante soit-elle à un instant T, n’est jamais une création figée. Elle doit vivre, s’adapter et être constamment remise en question. L’optimisation du checkout n’est pas un projet ponctuel, mais un processus continu basé sur le test, la mesure et l’itération. C’est cette mentalité qui sépare les e-commerçants qui réussissent durablement de ceux qui stagnent.
Que peut-on vraiment A/B tester sur son checkout ?
L’idée de l’A/B testing est séduisante, mais il faut être réaliste. On peut difficilement A/B tester en profondeur l’interface même d’une page de paiement fournie par un prestataire comme PayPlug, car elle est standardisée pour garantir sécurité et performance. En revanche, il y a une multitude d’éléments que le marchand peut et doit tester en amont ou dans la configuration de sa page :
- L’ordre d’affichage des méthodes de paiement : Comme nous l’avons vu pour la Belgique, l’ordre n’est pas anodin. Faut-il mettre PayPal en premier car il est très populaire, ou la carte bancaire car c’est le standard ? Faut-il afficher une méthode de BNPL de manière très visible ? La seule façon de le savoir est de tester différentes configurations et de mesurer l’impact sur la conversion.
- L’introduction de nouvelles méthodes : L’ajout d’une nouvelle solution de paiement est le test ultime. Avant/après l’intégration d’Alma ou de Klarna, comment a évolué votre taux de conversion global ? Et votre panier moyen ? Cela vous permet de valider le ROI de cette nouvelle option.
- Le wording et la présentation : La façon dont vous présentez les options a un impact. Par exemple, pour le paiement fractionné, est-il plus efficace d’afficher ‘Payez en 3 fois sans frais’ ou ‘Seulement 3x 49,99€’ ? Tester ces micro-copywritings peut révéler des préférences surprenantes chez vos clients.
Ces tests permettent d’affiner progressivement l’expérience pour qu’elle corresponde parfaitement aux attentes de votre audience spécifique.
S’adapter aux temps forts : le checkout du Black Friday n’est pas celui de janvier
Les périodes de forte affluence comme le Black Friday, les soldes ou les fêtes de fin d’année sont des moments critiques où le checkout est mis à rude épreuve. C’est aussi une opportunité pour l’optimiser de manière contextuelle. Durant ces périodes, le client est souvent plus pressé, plus sensible aux promotions et potentiellement moins attentif.
‘J’encourage parfois aussi à mettre un peu de dynamisme dans les pages de paiement PayPlug. […] Une marque de fashion qui va avoir des collections qui vont se renouveler tous les 3 mois, ça peut être intéressant aussi à ce moment-là de pouvoir mettre en avant des produits qui viennent de sortir.’
Cette idée de dynamisme peut être poussée plus loin. Pendant le Black Friday, pourquoi ne pas changer l’image de fond de votre page de paiement pour qu’elle arbore les couleurs de l’événement ? Cela maintient le client dans l’ambiance promotionnelle et renforce la cohérence du parcours. C’est également le moment où les solutions de paiement fractionné sont les plus pertinentes, car les paniers moyens ont tendance à augmenter de 20 à 30%. Mettre en avant cette facilité de paiement de manière plus agressive pendant cette période peut être une stratégie gagnante. Enfin, un point crucial lors de ces pics de trafic est la robustesse technique de votre prestataire. Un checkout qui ralentit ou qui tombe en panne pendant le pic du Black Friday, c’est une catastrophe commerciale. La performance et la scalabilité de votre solution de paiement sont alors des critères non négociables.
Conclusion : Votre checkout est un dialogue, pas une formalité
Au terme de cette exploration, j’espère vous avoir convaincu d’une chose : votre page de paiement est bien plus qu’une simple caisse enregistreuse numérique. C’est le dernier point de contact avec votre client, l’aboutissement de tout son parcours d’achat. La considérer comme une simple formalité technique est l’une des erreurs les plus coûteuses que peut faire un e-commerçant. C’est un espace de dialogue où se jouent la confiance, la simplicité et l’adaptation.
Nous avons vu que la véritable performance se mesure au travers du taux d’acceptation, cette métrique qui révèle la capacité de votre système à honorer la promesse faite au client. Nous avons déconstruit les piliers d’une page qui convertit : la réassurance visible, la friction minimisée et une personnalisation qui reflète votre marque. Nous avons voyagé pour comprendre que vendre à l’étranger, c’est avant tout parler le ‘langage du paiement’ de vos clients, que ce soit en Belgique, en Allemagne ou ailleurs. Enfin, nous avons vu comment des innovations comme le paiement fractionné ne sont pas des gadgets, mais des réponses concrètes à de nouvelles habitudes de consommation, et que l’optimisation est un marathon, pas un sprint.
Je vous invite à regarder votre checkout actuel avec un œil neuf. Posez-vous les bonnes questions. Est-il rassurant ? Est-il adapté à toutes mes cibles ? Offre-t-il les bonnes options ? Est-ce que je mesure sa performance au-delà de l’abandon de panier ? Chaque réponse est une opportunité d’amélioration, une opportunité de récupérer des ventes perdues et de construire une relation plus forte avec vos clients. N’attendez plus pour transformer cette dernière étape en votre plus grand atout.
FAQ : Vos questions sur l’optimisation du checkout
Quelle est la différence fondamentale entre le taux de conversion et le taux d’acceptation ?
Le taux de conversion est une métrique large qui mesure le nombre d’achats finalisés par rapport au trafic sur votre site. Le taux d’acceptation, lui, est une métrique spécifique au paiement : il mesure le pourcentage de transactions réussies parmi toutes celles qui ont été tentées par les clients. C’est l’indicateur le plus fiable pour juger la performance technique de votre prestataire de paiement, car il isole les échecs dus au système (refus bancaire, règle de fraude trop stricte, etc.) de l’abandon de panier par le client.
‘Le taux d’acceptation, c’est vulgairement le plus simplement possible, le nombre de consumers qui ont réussi à payer sur le nombre de consumers qui ont tenté un paiement. Et ça ça te donne le taux d’acceptation.’
Comment la réassurance sur une page de paiement influence-t-elle la décision d’achat ?
La réassurance est cruciale car le moment du paiement est psychologiquement sensible. Le client partage des informations confidentielles et s’attend à une sécurité parfaite. Des éléments comme les logos de cartes (Visa, Mastercard), les certifications de sécurité (PCIDSS) ou encore une charte graphique cohérente avec le reste du site créent un environnement de confiance. Sans cette confiance, le client peut douter de la légitimité du site et abandonner son achat, même si son intention était forte.
‘Montrer que la page de paiement est une page de paiement sécurisée. On a aujourd’hui la possibilité de pouvoir intégrer notamment des ce qu’on appelle les logos de scheme. Donc les scheme, c’est tout ce qui va être visa, Mastercard et autres.’
Pourquoi est-il crucial de proposer des moyens de paiement locaux pour vendre à l’étranger ?
Parce que les habitudes de paiement sont profondément culturelles et varient énormément d’un pays à l’autre. Imposer les méthodes de paiement françaises à des clients étrangers est la meilleure façon de les faire fuir. Chaque marché a ses solutions de prédilection, qui sont perçues comme les plus simples et les plus sûres. Ne pas les proposer est un signal négatif fort et un obstacle majeur à la conversion. C’est une erreur stratégique qui peut condamner une tentative d’internationalisation.
‘Quand tu vas en Belgique par exemple, si tu ne proposes que de la carte comme nous on le fait […] ben tu vendras pas, parce qu’en Belgique ils sont pas habitués à utiliser la carte […] ils passent par une solution locale qui s’appelle Bank Contact.’
Le paiement fractionné (BNPL) est-il pertinent pour tous les e-commerçants ?
Non, pas nécessairement. Le paiement fractionné est particulièrement efficace pour les e-commerçants ayant un panier moyen relativement élevé (généralement supérieur à 100-150€), car il lève la barrière financière pour le client. Il est aussi très pertinent pour les marques ciblant les jeunes générations (Gen Z) qui l’utilisent comme un outil de budgétisation. Cependant, pour des produits de niche très haut de gamme ou des paniers moyens très bas, son impact peut être limité, voire contre-productif. Il faut tester et analyser son propre contexte.
‘Sur un produit, j’allais dire assez grand public et que tu ne proposes pas de paiement fractionné, pour moi, c’est une erreur. […] Mais par contre s’il est à moins de 100 €, là tu peux encore t’en sortir.’
Quels sont les premiers éléments à optimiser sur sa page de checkout pour augmenter les ventes ?
Commencez par les bases : la réassurance et la clarté. Assurez-vous que votre page de paiement est visuellement cohérente avec votre marque et affiche clairement les logos de paiement et de sécurité. Ensuite, analysez la fluidité du parcours : y a-t-il trop de champs à remplir ? La page est-elle rapide à charger ? Enfin, auditez vos méthodes de paiement : proposez-vous celles que vos clients attendent vraiment (PayPal, BNPL si pertinent, méthodes locales si vous vendez à l’étranger) ? Corriger ces points fondamentaux a souvent un impact immédiat.
‘Ce qu’on met en avant aujourd’hui, c’est à la fois le fait que ce soit d’une part rempli d’éléments de réassurance, c’est-à-dire montrer que la page de paiement est une page de paiement sécurisée.’
Comment une solution comme PayPlug aide-t-elle à réduire la friction liée au 3D Secure ?
Le 3D Secure est une étape d’authentification qui, bien que sécurisante, ajoute de la friction et peut causer des abandons. Une solution performante comme PayPlug utilise l’analyse de données pour évaluer le niveau de risque de chaque transaction en temps réel. Si une transaction est jugée peu risquée, nous pouvons demander à la banque de ne pas déclencher le 3D Secure. Ce processus, appelé ‘exemption’, permet de fluidifier le parcours pour la majorité des clients légitimes, tout en maintenant un haut niveau de sécurité sur les transactions plus douteuses.
‘Permettre aux e-commerçants de ne pas déclencher de 3D Secure sur des transactions […] lorsque la transaction en question nous semble suffisamment sécurisée, c’est ce qui va enlever de la friction aussi.’
Peut-on personnaliser l’apparence de sa page de paiement et quel est l’impact ?
Oui, et c’est fortement recommandé. La plupart des solutions de paiement modernes, dont PayPlug, permettent de personnaliser la page de paiement avec son logo, ses couleurs et une image de fond. L’impact est double. Premièrement, cela renforce la confiance du client en assurant une continuité visuelle avec le site marchand. Deuxièmement, cela permet de dynamiser l’expérience, par exemple en adaptant l’image de fond aux temps forts commerciaux (Noël, Black Friday) ou au lancement d’une nouvelle collection.
‘Si en tout cas le choix du du e-commerçant, c’est de c’est de la personnaliser cette page-là, de pouvoir changer aussi les les visuels qui sont dessus. […] C’est aussi une manière de pouvoir apporter un peu de un peu de vie en fait à ce à ce checkout.’
Comment analyser la performance de son checkout au-delà du simple taux d’abandon ?
Il faut aller plus loin que le taux d’abandon de panier global. Analysez spécifiquement le taux d’acceptation de vos paiements : quel pourcentage des tentatives de paiement réussit ? Ensuite, segmentez cette analyse. Quel est le taux d’acceptation par pays ? Par méthode de paiement ? Par montant de panier ? Ces données plus fines, qu’un bon prestataire de paiement doit vous fournir, vous permettront d’identifier précisément où se situent les points de friction et de mener des actions d’optimisation ciblées et beaucoup plus efficaces.
‘C’est aussi comment est-ce que nous chez PayPlug, on aide nos clients, nos e-commerçants à comprendre ce taux. […] C’est ça là véritablement qui est important, c’est comment est-ce que tu interprètes le taux d’acceptation que tu as aujourd’hui.’




