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[Spécial Podcasthon] ONU Femmes France : Droit des femmes et Egalité de genres avec Catherine Reichert – Episode 224

Épisode diffusé le 25 mars 2024 par Estelle Ballot

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Derrière chaque chiffre, une femme : Plongée au cœur de la mission vitale d’ONU Femmes France

Dans un monde où les crises se multiplient à une vitesse vertigineuse, une moitié de l’humanité paie un tribut plus lourd, plus silencieux, mais non moins dévastateur. Les femmes et les filles, premières touchées par les guerres, les dérèglements climatiques et les crises économiques, sont trop souvent les grandes oubliées des plans de reconstruction et des tables de négociation. C’est un constat glaçant, une injustice systémique qui non seulement freine leur potentiel, mais entrave le progrès de nos sociétés tout entières. Pourtant, au cœur de cette réalité complexe, une organisation se dresse comme le seul rempart mondial entièrement dédié à leur cause : ONU Femmes. En France, cette mission est portée avec une détermination sans faille par ONU Femmes France, une association qui œuvre à la fois comme porte-voix et comme levier financier pour des programmes qui changent des vies sur le terrain.

Cet article n’est pas simplement un exposé sur une organisation. C’est une invitation à comprendre l’urgence et la profondeur des enjeux liés au droit des femmes. À travers les mots de Catherine Reichert, Secrétaire Générale d’ONU Femmes France, nous allons explorer pourquoi soutenir les femmes n’est pas un acte de charité, mais l’investissement le plus stratégique pour un avenir plus juste, plus stable et plus prospère. Comme elle le souligne, son engagement est né d’une quête profonde de justice : ‘J’ai rejoint l’association en 2018 […] pour un sentiment, une volonté de justice depuis ma plus tendre enfance.’ Cette quête de justice est le moteur d’une action tentaculaire, qui s’attaque aux racines des inégalités sur tous les fronts. Nous verrons comment, de la lutte contre les violences à l’autonomisation économique, en passant par le rôle crucial des femmes dans la résolution des conflits, chaque action menée est un pas vers un monde où la moitié de l’humanité ne sera plus laissée pour compte. Préparez-vous à découvrir une réalité souvent méconnue et à comprendre comment, depuis chez vous, vous pouvez devenir un maillon essentiel de ce combat universel.

Qu’est-ce qu’ONU Femmes France ? La voix française d’un combat mondial

Quand on entend ‘ONU’, on imagine une immense organisation internationale, une machine diplomatique complexe siégeant à New York ou Genève. Et c’est en partie vrai. Mais au sein de cette galaxie, une agence se distingue par sa jeunesse et sa mission singulière : ONU Femmes. ‘ONU Femmes c’est la dernière née des agences onusiennes qui œuvre pour l’autonomisation des femmes, l’égalité de genre et les droits des femmes’, explique Catherine Reichert. Née de la fusion de plusieurs entités préexistantes, elle a été créée pour devenir le champion mondial, l’avocat infatigable de la cause des femmes au sein même du système des Nations Unies. Sa mission est d’accélérer les progrès pour répondre aux besoins des femmes et des filles partout dans le monde.

Alors, quel est le rôle d’ONU Femmes France dans cette architecture ? C’est ce que l’on appelle un ‘comité national’. Concrètement, c’est une association loi 1901, créée en 2013, qui a reçu un agrément officiel d’ONU Femmes pour être son relais et son soutien sur le territoire français. ‘On est l’appui, on est le relais de l’agence des Nations Unies pour les droits des femmes qui est ONU Femme et qui siège donc à New York’, précise Catherine Reichert. Cette structure agile permet d’ancrer une mission mondiale dans une réalité locale. Le comité national a deux fonctions principales : le plaidoyer et la collecte de fonds. D’une part, il s’agit de sensibiliser le public français, les entreprises et les institutions aux grands enjeux de l’égalité de genre, en relayant les campagnes internationales et en menant des actions de communication ciblées. D’autre part, et c’est un point crucial, ONU Femmes France a pour mission de lever les fonds nécessaires pour financer les programmes de terrain déployés par ONU Femmes dans plus d’une centaine de pays. C’est un maillon essentiel de la chaîne de solidarité, transformant la générosité française en actions concrètes là où les besoins sont les plus criants.

Les quatre piliers d’action : Un combat sur tous les fronts pour l’égalité de genre

Pour structurer son action et répondre à la complexité des inégalités, ONU Femmes France articule son travail autour de quatre grands leviers stratégiques. Ces piliers ne sont pas des silos, mais des domaines interconnectés qui, ensemble, visent à démanteler les barrières systémiques auxquelles les femmes font face. Catherine Reichert les énumère clairement : ‘On travaille sur 4 grands leviers. La lutte contre les violences faites aux femmes et aux filles. Le leadership des femmes dans la vie publique. L’autonomisation économique des femmes. Et puis […] l’intégration des femmes dans les processus de paix et de sécurité.’ À cela s’ajoute une attention particulière aux défis contemporains que sont les transitions écologique et numérique.

Le premier pilier, la lutte contre les violences, est sans doute le plus visible et le plus urgent. Il s’agit d’une pandémie mondiale qui ne connaît ni frontières ni classes sociales. ONU Femmes France y contribue notamment en relayant la campagne internationale ‘Orange The World’, qui se déroule chaque année du 25 novembre au 10 décembre. Cette initiative vise à sensibiliser le grand public et à collecter des fonds pour des programmes de prévention, de protection des victimes et de poursuite des auteurs. Le second pilier, le leadership des femmes, s’attaque à leur sous-représentation dans les sphères de décision, qu’elles soient politiques, économiques ou communautaires. L’objectif est de s’assurer que leurs voix soient entendues et que leurs perspectives soient intégrées dans les politiques qui façonnent nos sociétés. Le troisième pilier, l’autonomisation économique, est la clé de voûte de l’indépendance. Il recouvre tous les aspects liés à l’égalité professionnelle, l’accès à l’éducation, aux ressources financières et à la propriété. Un programme comme ‘Buy from Women’ au Sénégal, soutenu par ONU Femmes France, en est une parfaite illustration. Enfin, le quatrième pilier, la paix et la sécurité, reconnaît le rôle indispensable des femmes dans la prévention des conflits et la construction d’une paix durable. C’est un domaine d’une importance capitale que nous explorerons plus en détail.

Ces quatre axes forment un tout cohérent. On ne peut pas lutter efficacement contre les violences si les femmes n’ont pas d’indépendance économique pour échapper à un conjoint violent. On ne peut pas espérer une paix durable si les femmes, qui représentent la moitié de la population, sont exclues des négociations. Chaque pilier renforce les autres, créant un cercle vertueux pour faire progresser le droit des femmes et, par extension, le bien-être de la société tout entière.

L’urgence oubliée : Les femmes, premières victimes et actrices essentielles de la paix

Depuis 2017, le nombre de conflits dans le monde a augmenté de près de 50%. De l’Ukraine au Soudan, du Moyen-Orient à l’Afghanistan, les crises humanitaires se succèdent et s’intensifient. Dans ce chaos, une réalité tragique et immuable se répète : les femmes et les filles sont les premières et les plus durement touchées. ‘Lorsqu’une crise frappe une région, ce sont les femmes et les filles qui sont les premières qui vont être affectées et qui vont être affectées de manière disproportionnée’, martèle Catherine Reichert. Cette affirmation n’est pas une figure de style, mais le reflet d’une dynamique destructrice. La violence sexiste et sexuelle explose, souvent utilisée comme une arme de guerre pour terroriser et déstabiliser les communautés. L’accès à la nourriture, à l’eau, aux soins de santé devient un parcours du combattant. Les moyens de subsistance disparaissent, plongeant des familles entières dans une précarité extrême. Et dans ce contexte, les femmes se retrouvent souvent seules à la tête de leur foyer, devant assurer la survie des enfants et des personnes âgées, alors que les hommes sont partis au combat ou ont été tués.

De victimes à artisanes de la paix : le pouvoir des femmes dans les négociations

Face à cette vulnérabilité accrue, l’action d’ONU Femmes est d’abord une réponse humanitaire d’urgence. Il s’agit de fournir un soutien vital et rapide à ces femmes et à leurs familles. Mais réduire les femmes à leur statut de victimes serait une erreur profonde. Elles sont aussi et surtout des agents de résilience, des piliers de leurs communautés et des actrices essentielles de la reconstruction. C’est là qu’intervient une dimension fondamentale du travail d’ONU Femmes, souvent méconnue du grand public : leur rôle dans les processus de paix. L’expérience et les données le prouvent : ‘Quand on met des femmes aux tables des négociations […] les accords de paix sont plus durables’, affirme Catherine Reichert. Pourquoi ? Parce qu’elles apportent des perspectives différentes. Tandis que les négociations menées par des hommes se concentrent souvent sur le partage du pouvoir et des territoires, les femmes mettent sur la table des questions essentielles à la reconstruction d’une société : la justice transitionnelle, la sécurité des communautés, la santé, l’éducation, la réintégration des anciens combattants. Elles sont les voix de la population civile, celles qui peuvent dire concrètement : ‘on a besoin de ci, on a besoin de ça’. Elles ne sont pas seulement des témoins, elles sont des moteurs. Ignorer leur expertise, c’est se priver d’une chance de bâtir une paix qui tienne sur le long terme.

L’action concrète d’ONU Femmes sur le terrain des crises

Concrètement, comment ONU Femmes favorise-t-elle cette inclusion ? L’action se déploie à deux niveaux. Le premier est celui du plaidoyer au plus haut niveau diplomatique. Il s’agit de faire pression sur les gouvernements et les organisations internationales pour que des femmes qualifiées, qu’elles soient issues de la société civile ou d’organisations gouvernementales, soient physiquement présentes à la table des négociations. Le second niveau est celui du terrain. ONU Femmes travaille à renforcer les capacités des organisations de femmes locales, à les former à la médiation et à la négociation, et à créer des plateformes où leurs voix peuvent être entendues et relayées. L’objectif est double : répondre aux besoins spécifiques des femmes affectées par la crise, et s’assurer qu’elles participent activement à la définition des solutions pour l’avenir. En fin de compte, il s’agit de reconnaître que la paix n’est pas seulement l’absence de guerre, mais la construction d’une société juste et égalitaire. Et cette construction ne peut se faire sans la pleine participation de la moitié de l’humanité.

Le nerf de la guerre : Pourquoi chaque euro investi dans les femmes est un investissement pour l’humanité

Toutes ces actions, qu’il s’agisse de programmes d’urgence dans les zones de conflit ou de projets de développement à long terme, ont un coût. Et c’est là que le bât blesse. Malgré les preuves accablantes de l’efficacité des investissements dans l’égalité de genre, le financement reste dramatiquement insuffisant. Catherine Reichert partage un chiffre qui devrait tous nous interpeller : ‘Les programmes qui sont consacrés à l’égalité de genre ne représentent que 4 % de l’aide publique au développement.’ Quatre pour cent. C’est une part dérisoire au regard de l’ampleur des défis et du potentiel de transformation que représente l’autonomisation des femmes. C’est dans ce contexte que le travail de collecte de fonds d’associations comme ONU Femmes France prend tout son sens. Il ne s’agit pas de combler un petit déficit, mais de pallier un manque structurel et systémique de financement pour la moitié de la population mondiale.

Il est essentiel de changer notre perspective sur ce financement. Il ne s’agit pas d’une dépense, mais d’un investissement au retour social et économique colossal. C’est l’un des messages les plus puissants portés par Catherine Reichert : ‘Quand on soutient les femmes, c’est pas uniquement une femme qu’on soutient, c’est sa famille, sa communauté.’ Cette affirmation est étayée par une donnée économique frappante : ‘Les femmes quand les femmes travaillent, elles vont réinvestir 90 % de leurs revenus pour leur famille.’ Ce chiffre est fondamental. Il signifie qu’en donnant à une femme les moyens de développer une activité économique, on améliore directement la nutrition, la santé et l’éducation de ses enfants. On renforce la résilience de sa famille et on dynamise l’économie locale. Aider une femme, ce n’est donc pas l’aider elle seule ; c’est catalyser un changement positif qui irradie bien au-delà de sa personne. C’est pourquoi Catherine Reichert insiste : ‘Œuvrer pour les femmes, c’est œuvrer pour la société en général. C’est bon pour tout le monde, pour les économies, pour les hommes, pour la planète.’

Comment agir ? De l’engagement individuel au partenariat d’entreprise

Face à cette urgence, la question se pose : comment pouvons-nous contribuer ? La réponse est multiple et accessible à tous. La première porte d’entrée est le don individuel. Et il n’y a pas de petit don. ‘Le moindre euro que on arrive à récolter nous est précieux’, assure Catherine Reichert. Le moyen le plus simple est de se rendre sur le site onufemmes.fr et de faire un don ponctuel. Une autre option, encore plus impactante pour la pérennité de l’association, est le don mensuel. Mettre en place un prélèvement de 5, 10 ou 20 euros par mois permet à ONU Femmes France d’avoir une visibilité sur ses ressources et de planifier ses actions sur le long terme. C’est un engagement simple qui fait une différence durable.

Au-delà des particuliers, les entreprises ont également un rôle crucial à jouer. ONU Femmes France a développé de nombreux partenariats avec des acteurs économiques de toutes tailles. Cela peut prendre la forme de mécénat financier direct pour un programme spécifique, comme le projet ‘Buy from Women’ au Sénégal soutenu par la Fondation L’Oréal, Mirova et Lagardère Travel Retail. Mais il existe aussi des mécanismes plus créatifs, comme les ‘produits partage’, où une partie du prix de vente d’un article est reversée à l’association, ou encore les arrondis en caisse. Ces collaborations permettent non seulement de lever des fonds conséquents, mais aussi de sensibiliser un public très large à la cause de l’égalité. Que l’on soit un citoyen engagé ou un dirigeant d’entreprise, les moyens d’agir existent. Chaque contribution, quelle que soit sa forme, est une brique ajoutée à l’édifice d’un monde plus juste.

Un appel à l’action pour un monde plus juste

En conclusion, le message de Catherine Reichert et d’ONU Femmes France est d’une clarté limpide. L’égalité des genres n’est pas une cause ‘féministe guerrière’, mais un impératif humain, social et économique. C’est la condition sine qua non pour atteindre un développement durable, une paix pérenne et une prospérité partagée. Nous avons vu que les femmes sont au cœur des solutions, que ce soit pour reconstruire une communauté après un conflit, pour dynamiser une économie locale ou pour préserver notre planète. Pourtant, elles manquent cruellement de moyens et de reconnaissance.

Soutenir ONU Femmes France, c’est refuser cette fatalité. C’est faire le choix d’investir dans le potentiel de la moitié de l’humanité. C’est donner des outils concrets à des femmes sur le terrain pour qu’elles puissent se relever, se développer et prendre la place qui leur revient de droit. L’appel est simple : prenez une minute. Une minute pour aller sur onufemmes.fr. Une minute pour lire, pour comprendre, et peut-être pour agir. Chaque don, chaque partage, chaque conversation que cet article pourrait inspirer est une victoire. Car comme le rappelle Catherine Reichert, œuvrer pour les femmes, c’est œuvrer pour un avenir meilleur pour nous toutes et tous.


Questions fréquentes sur l’action d’ONU Femmes France

Quelle est la mission principale d’ONU Femmes France ?

La mission principale d’ONU Femmes France est de soutenir et de relayer l’action de l’agence ONU Femmes sur le territoire français. Cela se traduit par deux axes majeurs : le plaidoyer et la collecte de fonds. L’association mène des campagnes de sensibilisation pour informer le public et les décideurs sur les enjeux du droit des femmes et de l’égalité de genre. Parallèlement, elle lève des fonds auprès des particuliers et des entreprises pour financer les programmes de terrain d’ONU Femmes dans plus de 100 pays, qui visent à lutter contre les violences, promouvoir le leadership féminin et assurer l’autonomisation économique des femmes.

‘On est le relais de l’agence des Nations Unies pour les droits des femmes qui est ONU Femme. […] On va sur le territoire français développer des campagnes de plaidoyer et de sensibilisation sur ces sujets-là et faire des collectes de dons pour soutenir les programmes qui sont déployés par ONU Femmes.’

Pourquoi dit-on que la paix est plus durable quand les femmes participent aux négociations ?

Les études et l’expérience sur le terrain montrent que lorsque les femmes sont incluses dans les processus de négociation de paix, les accords qui en résultent sont plus robustes et durables. Les femmes apportent des perspectives différentes, souvent plus axées sur la reconstruction de la société civile, la sécurité des communautés, la santé, l’éducation et la justice. Elles sont le relais des besoins concrets de la population et veillent à ce que les accords ne se limitent pas à un simple partage du pouvoir militaire et politique, mais abordent les causes profondes du conflit et les conditions d’une réconciliation à long terme.

‘Ce qu’on voit aussi c’est que quand on met des femmes aux tables des négociations dans les ces négociations justement de de résolution des conflits, et bien les accords de paix sont plus durables.’

Comment ONU Femmes France aide-t-elle concrètement les femmes dans les zones de conflit ?

ONU Femmes France n’intervient pas directement sur le terrain, mais elle collecte les fonds qui permettent à ONU Femmes de déployer des programmes d’aide vitale dans les zones de crise. Cette aide concrète prend plusieurs formes : un soutien humanitaire d’urgence pour répondre aux besoins immédiats (sécurité alimentaire, eau, abris, kits d’hygiène), une aide psychosociale pour les victimes de violences, et un soutien pour maintenir leurs moyens de subsistance. De plus, ONU Femmes œuvre pour que les femmes soient protégées et que leurs voix soient entendues par les autres acteurs humanitaires et dans les processus de paix.

‘ONU Femmes joue un rôle essentiel de de pouvoir venir en aide à ces femmes, à leurs familles aussi. […] Ça c’est la première réponse que que ONU Femmes va apporter. Et nous ONU Femmes France évidemment notre notre mission va être d’aller collecter des dons pour ces programmes.’

Qu’est-ce que l’autonomisation économique des femmes et pourquoi est-ce si important ?

L’autonomisation économique des femmes consiste à leur donner les moyens et les opportunités de participer pleinement à la vie économique et d’en contrôler les fruits. Cela passe par l’accès à l’éducation, à la formation professionnelle, à un travail décent, au crédit, à la terre et aux marchés. C’est un enjeu capital car l’indépendance économique est une condition essentielle pour l’égalité. Elle permet aux femmes de sortir de la pauvreté, d’échapper à des situations de violence, de décider pour elles-mêmes et d’investir dans l’avenir de leurs enfants. C’est un puissant levier de développement pour toute la société.

‘Quand les femmes travaillent, elles vont réinvestir 90 % de leurs revenus pour leur famille. Donc on voit que elles sont un élément clé de la cellule familiale et même au-delà de de de la communauté. Donc en fait, aider une femme, ça n’est pas uniquement l’aider elle, c’est d’abord l’aider elle effectivement, mais c’est beaucoup plus large que ça.’

Comment puis-je, en tant que particulier, soutenir les actions d’ONU Femmes France ?

Il est très simple de soutenir ONU Femmes France. La manière la plus directe est de faire un don financier via leur site internet : onufemmes.fr. Vous pouvez opter pour un don unique ou, de manière encore plus efficace, pour un don mensuel récurrent, qui assure à l’association des revenus stables. Chaque euro compte. Vous pouvez aussi relayer leurs campagnes sur vos réseaux sociaux, vous inscrire à leur newsletter pour rester informé et sensibiliser votre entourage aux enjeux de l’égalité. L’engagement peut aussi passer par du bénévolat, en donnant de votre temps lors des actions de l’association.

‘C’est très simple, vous tapez sur internet ONU Femmes.fr […]. Vous arrivez sur notre site, vous cliquez sur je fais un don et là vous avez le choix, vous pouvez faire un don unique ou bien vous pouvez faire un don mensuel, c’est ce qui nous sert le plus.’

Quel rôle les entreprises peuvent-elles jouer pour soutenir l’égalité de genre avec ONU Femmes ?

Les entreprises sont des partenaires précieux pour ONU Femmes France. Leur soutien peut prendre de multiples formes : le mécénat financier pour soutenir un programme spécifique, la mise en place de ‘produits partage’ où une partie des ventes est reversée à l’association, ou encore l’organisation d’événements de collecte de fonds. En s’associant à ONU Femmes France, les entreprises contribuent non seulement à financer des actions essentielles, mais elles affirment aussi leur engagement en faveur de l’égalité de genre, ce qui a un impact positif sur leur marque et leur culture interne.

‘On a de de de nombreux partenaires qui nous accompagnent de façon récurrente. […] On peut avoir des arrondis de caisse ou on peut avoir ce qu’on appelle les produits partage, c’est-à-dire vous achetez un produit, il y en a un un montant qui est reversé à l’association.’

Quelle est la différence entre ONU Femmes et ONU Femmes France ?

ONU Femmes est l’agence des Nations Unies dédiée à l’égalité des sexes et à l’autonomisation des femmes, dont le siège est à New York. Elle définit les stratégies mondiales, fixe les normes internationales et déploie des programmes dans de nombreux pays. ONU Femmes France est une association française indépendante (loi 1901) qui a un agrément officiel pour agir en tant que ‘comité national’ de l’agence onusienne. Son rôle est de faire connaître et de soutenir la mission d’ONU Femmes en France, principalement à travers des actions de plaidoyer et la collecte de dons pour financer les programmes internationaux.

‘ONU Femmes France, c’est une association qui a été créée en 2013 […] et donc on est l’appui, on est le relais de l’agence des Nations Unies pour les droits des femmes qui est ONU Femme et qui siège donc à New York.’


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