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[Spécial Podcasthon] ONU Femmes France : Droit des femmes et Egalité de genres avec Catherine Reichert – Episode 224

Épisode diffusé le 25 mars 2024 par Estelle Ballot

Écouter l'épisode :

Derrière chaque crise, une femme se bat : pourquoi soutenir ONU Femmes France est un acte pour l’humanité

Dans le bruit incessant de notre monde, certaines luttes restent silencieuses, menées loin des regards par la moitié de l’humanité. Chaque jour, des millions de femmes et de filles font face à des inégalités structurelles, à des violences systémiques et aux conséquences dévastatrices des crises qui frappent la planète. Elles sont les premières affectées par les guerres, les premières victimes des catastrophes climatiques, les premières sacrifiées sur l’autel de la précarité économique. Pourtant, elles sont aussi les piliers de leurs communautés, les artisanes de la paix et les moteurs d’une reconstruction durable. Cette réalité, souvent ignorée, est au cœur de la mission d’une organisation unique en son genre : ONU Femmes. Pour la deuxième année consécutive, à l’occasion du Podcasthon, nous donnons la parole à ceux qui agissent. Aujourd’hui, j’ai l’immense honneur de retranscrire la parole de Catherine Reichert, secrétaire générale d’ONU Femmes France. Elle nous ouvre les portes de la seule organisation mondiale 100% dédiée aux droits des femmes et à l’égalité de genre. À travers son témoignage, nous allons comprendre pourquoi investir dans les femmes n’est pas seulement un acte de justice, mais la stratégie la plus intelligente pour bâtir un monde plus sûr, plus prospère et plus juste pour tous. Préparez-vous à découvrir un engagement qui dépasse les frontières et transforme des vies, un engagement auquel, vous aussi, vous pouvez prendre part.

Qu’est-ce que ONU Femmes France ? La voix française d’un combat mondial

Lorsqu’on entend l’acronyme ‘ONU’, on imagine immédiatement une immense institution internationale, un ballet diplomatique à New York, une machine complexe et parfois distante. Pourtant, derrière cette façade se trouvent des agences dédiées à des combats très concrets. Comme l’explique Catherine Reichert, ONU Femmes est une entité spécifique et relativement jeune au sein de cette grande famille.

‘ONU Femme c’est la dernière née des agences onusiennes qui œuvre pour l’autonomisation des femmes, l’égalité de genre et les droits des femmes. Donc elle défend vraiment les droits des femmes et elle a pour mission d’accélérer les progrès dans la réponse qui est apportée à leurs besoins partout dans le monde.’

C’est donc ‘l’avocat de la cause des femmes au sein de l’ONU’. Mais comment cette mission mondiale se traduit-elle sur notre territoire ? C’est là qu’intervient ONU Femmes France, une association loi 1901 créée en 2013, qui agit comme le relais et le porte-voix de l’agence mère. Son rôle est double : d’une part, sensibiliser le public français et mener des actions de plaidoyer pour faire avancer la cause de l’égalité ; d’autre part, et c’est le nerf de la guerre, collecter des fonds pour financer les programmes déployés par ONU Femmes sur le terrain, dans plus de cent pays. Pour Catherine Reichert, cet engagement n’est pas anodin. Il est le fruit d’un parcours personnel et professionnel marqué par une quête de justice profonde, une sensibilité aiguisée par sa propre expérience en tant que femme.

‘J’ai eu tout d’un coup pas une révélation mais en quelque sorte que œuvrer pour une meilleure égalité des chances c’était pour moi quelque chose qui avait beaucoup de sens et et plus particulièrement dans ce ce cadre très large de la diversité, le sujet des droits des femmes. Certainement parce que j’en suis une et que j’ai vu et pu vivre aussi certains certaines inégalités ou certains sujets qui qui sont anormaux.’

Cette incarnation de la cause est essentielle. Elle nous rappelle qu’ONU Femmes France n’est pas une entité administrative désincarnée, mais une équipe de personnes engagées, portées par une conviction intime et une volonté farouche de changer les choses. L’association est donc ce pont indispensable entre la volonté d’agir des citoyens et des entreprises en France et les besoins criants des femmes les plus vulnérables à travers le monde.

Les quatre piliers d’action : une stratégie complète pour l’égalité de genre

L’action d’ONU Femmes ne se disperse pas. Elle se concentre sur quatre grands leviers stratégiques qui, ensemble, créent un cercle vertueux pour l’émancipation des femmes et le progrès de la société. Chaque pilier répond à une facette des inégalités et propose des solutions concrètes, financées en partie grâce aux dons collectés par ONU Femmes France. Comprendre ces quatre axes, c’est comprendre la portée et la cohérence de leur mission.

1. La lutte contre les violences faites aux femmes et aux filles

C’est sans doute le combat le plus visible et le plus urgent. Les violences basées sur le genre sont une pandémie mondiale qui ne connaît ni frontières, ni classes sociales, ni cultures. Elles sont la manifestation la plus brutale de l’inégalité. L’action d’ONU Femmes sur ce front est multiple : elle passe par le soutien aux victimes, la mise en place de lois protectrices, mais aussi par la prévention et la sensibilisation. Un exemple emblématique est la campagne annuelle ‘Orange The World’, qui se déroule du 25 novembre au 10 décembre. Pendant 16 jours d’activisme, le monde se colore d’orange pour dire non aux violences. C’est un moment fort de mobilisation et de collecte de fonds. Mais au-delà de ces campagnes, le travail de fond consiste à changer les mentalités, à éduquer les garçons et les hommes, et à s’assurer que les femmes puissent vivre en sécurité, une condition sine qua non à toute forme d’épanouissement.

2. Le leadership des femmes et leur participation à la vie publique

Une société où la moitié de la population est exclue des centres de décision est une société déséquilibrée et moins performante. Promouvoir le leadership des femmes, c’est s’assurer que leur voix, leurs perspectives et leurs compétences soient intégrées à tous les niveaux : en politique, dans les entreprises, au sein des communautés. Cela signifie lutter contre les stéréotypes qui les écartent du pouvoir, mettre en place des politiques de parité, et former les futures générations de leaders féminines. L’impact est direct : lorsque les femmes participent à la vie publique, les politiques sont plus inclusives, plus attentives aux besoins sociaux, à la santé, à l’éducation. C’est un enjeu démocratique fondamental pour construire des sociétés plus résilientes et plus justes.

3. L’autonomisation économique des femmes

L’indépendance économique est la clé de voûte de l’autonomie des femmes. Sans ressources propres, une femme est plus vulnérable aux violences, a moins de pouvoir de décision sur sa propre vie et celle de ses enfants, et ne peut pas réaliser son plein potentiel. L’autonomisation économique va bien au-delà de l’accès à un emploi. Il s’agit de garantir l’égalité salariale, l’accès à la terre, au crédit, à la formation, et de soutenir l’entrepreneuriat féminin. Catherine Reichert partage un chiffre qui illustre magnifiquement l’impact de ce pilier :

‘Quand les femmes travaillent, elles vont réinvestir 90 % de leur revenus pour leur famille.’

Investir dans l’autonomie économique d’une femme, c’est donc investir dans la santé, l’éducation et l’avenir de ses enfants et de toute sa communauté. C’est l’un des investissements les plus rentables socialement et économiquement qui soit.

4. L’intégration des femmes dans les processus de paix et de sécurité

Ce dernier volet est peut-être le moins connu du grand public, et pourtant, il est d’une actualité brûlante. Comme le souligne Catherine Reichert, ‘Dieu sait si on en a besoin en ce moment’. Dans les zones de conflit, les femmes et les filles sont les premières cibles, subissant des violences sexuelles utilisées comme armes de guerre, et portant le fardeau de la survie de leur famille dans des conditions extrêmes. Pourtant, elles sont quasi systématiquement exclues des tables de négociation pour la paix. ONU Femmes se bat pour changer ce paradigme. L’organisation œuvre pour que les femmes soient protégées pendant les conflits, mais surtout pour qu’elles soient reconnues comme des actrices essentielles de la paix. Nous allons voir plus en détail pourquoi leur présence change absolument tout.

Au cœur des crises : les femmes, premières victimes et actrices essentielles de la paix

Le monde est en proie à une augmentation alarmante des conflits. Catherine Reichert le rappelle avec gravité : ‘depuis 2017 les les conflits ont augmenté de près de 50 %’. Que ce soit au Moyen-Orient, en Ukraine, au Soudan ou en Afghanistan, chaque crise qui éclate frappe de manière disproportionnée la moitié la plus vulnérable de la population. Comprendre cette dynamique est essentiel pour saisir l’urgence et la pertinence de l’action d’ONU Femmes.

Un impact disproportionné : la double peine des femmes en temps de guerre

Qu’est-ce que cela signifie, être ‘affectées de manière disproportionnée’ ? Cela veut dire qu’en plus de subir les horreurs de la guerre comme tout le monde, les femmes et les filles font face à des menaces spécifiques et amplifiées. Catherine Reichert les énumère : ‘une recrudescence des violences sexistes avec des pertes des pertes humaines avec des moyens de subsistance qui sont qui sont coupés donc une insécurité alimentaire plus d’accès à l’eau et cetera’. Les violences sexuelles deviennent une stratégie de guerre. Les réseaux de soutien communautaire s’effondrent, les laissant isolées. Lorsque les hommes partent au combat, elles deviennent les seules responsables de la survie des enfants et des personnes âgées, sans accès à leurs terres, à leur travail, ni aux services de base comme la santé. La première réponse d’ONU Femmes dans ces contextes est donc humanitaire : apporter une aide d’urgence vitale, un soutien psychosocial, et créer des espaces sûrs. C’est pour financer ces programmes d’urgence que les appels à dons sont si cruciaux dès qu’une crise se déclenche.

La paix durable a un visage de femme : de l’exclusion à la solution

Mais l’approche d’ONU Femmes va bien au-delà de l’aide d’urgence. L’organisation se bat contre un paradoxe tragique : celles qui subissent le plus la guerre sont celles que l’on écoute le moins quand il s’agit de construire la paix. L’argumentaire de Catherine Reichert est implacable et fondé sur des données probantes.

‘Ce qu’on a ce qu’on voit aussi, c’est que quand on met des femmes aux tables des négociations dans les ces négociations justement de de résolution des conflits, et bien les les les accords de paix sont plus durables.’

Pourquoi ? Parce que les femmes apportent des perspectives différentes. Elles ne se concentrent pas uniquement sur les aspects militaires ou le partage du pouvoir. Elles parlent de justice, de réconciliation, de la reconstruction des écoles et des hôpitaux, du retour des déplacés, de la sécurité au quotidien. Elles sont les mieux placées pour identifier les besoins réels de la population. Inclure les femmes, c’est s’assurer que l’accord de paix n’est pas qu’un simple cessez-le-feu, mais le véritable fondement d’une société reconstruite et apaisée. Cette inclusion se joue à deux niveaux : d’abord, en s’assurant que des femmes leaders, diplomates, ou représentantes de la société civile soient physiquement assises à la table des négociations. Ensuite, en s’assurant que la voix des femmes ‘du peuple’, celles qui sont sur le terrain, soit entendue et relayée. C’est ce double mouvement qui garantit que les solutions proposées répondent aux besoins réels et ancrent la paix dans la durée.

Le nerf de la guerre : comment votre don se transforme en actions concrètes

La volonté, l’expertise et les programmes existent. Mais pour passer de l’intention à l’impact, un élément est non négociable : le financement. C’est le message central et vital de cet épisode spécial Podcasthon. Catherine Reichert le souligne avec une franchise nécessaire : l’investissement financier en faveur des femmes reste dramatiquement faible à l’échelle mondiale.

Un sous-financement chronique : le chiffre qui choque

Le constat est sans appel et devrait tous nous interpeller.

‘Les programmes qui sont consacrés à à l’égalité de genre ne représentent que 4 % de l’aide publique au développement.’

Seulement 4%. Ce chiffre dérisoire montre à quel point l’égalité de genre, bien que proclamée comme un objectif universel, n’est pas encore une priorité dans les budgets. Ce manque criant de fonds publics rend le rôle des associations comme ONU Femmes France absolument essentiel. Elles viennent combler ce vide, en mobilisant la générosité des particuliers et la responsabilité sociale des entreprises pour financer des actions qui, autrement, ne verraient jamais le jour. Chaque euro collecté devient donc un acte de résistance contre cette indifférence budgétaire et un investissement direct dans un avenir plus égalitaire.

De votre écran à leur avenir : le parcours d’un don

Alors, concrètement, comment votre soutien peut-il changer la donne ? Il y a plusieurs façons d’agir. La plus directe est le don financier. C’est très simple : il suffit de se rendre sur le site onufemmes.fr. Là, deux options s’offrent à vous : le don unique, pour répondre à un appel d’urgence ou simplement marquer votre soutien, et le don mensuel. Cette deuxième option est particulièrement précieuse pour l’association, car elle permet une visibilité à long terme et une meilleure planification des programmes. Catherine Reichert insiste sur le fait qu’il n’y a pas de petit don : ‘ça va de 1 € jusqu’à autant que autant qu’on veut, mais je veux dire déjà le moindre le moindre euro que on arrive à à récolter nous est précieux’. Cet argent est ensuite alloué aux programmes les plus urgents ou à des projets de fond, comme le programme ‘Buy from Woman’ au Sénégal, soutenu par des entreprises partenaires. Ce projet concret a permis d’accompagner 2500 femmes dans le développement d’une agriculture verte et la croissance de leurs activités. Votre don devient alors une formation, des semences, un accès à un marché, une indépendance retrouvée.

Une mobilisation collective : particuliers et entreprises main dans la main

Les particuliers ne sont pas les seuls à pouvoir agir. Les entreprises ont un rôle majeur à jouer. ONU Femmes France a noué des partenariats solides avec de grandes entreprises comme la Fondation Orange, le Fonds L’Oréal pour les Femmes ou Mirova. Ces collaborations peuvent prendre plusieurs formes : mécénat direct pour financer un programme, opérations de ‘produit partage’ où une partie du prix de vente est reversée à l’association, ou encore des ‘arrondis en caisse’. Ces mécanismes permettent de mobiliser des fonds importants et de sensibiliser un large public. Mais au-delà des grands groupes, chaque entreprise, à son échelle, peut devenir un maillon de cette chaîne de solidarité. Car en définitive, comme le conclut Catherine Reichert, aider les femmes, c’est un investissement pour tous.

Conclusion : Un appel à l’action pour une humanité plus juste

Au terme de cet échange éclairant avec Catherine Reichert, une conviction s’impose : la cause des femmes n’est pas une cause parmi d’autres. C’est le levier fondamental qui peut actionner le progrès dans tous les domaines : la paix, l’économie, la santé, l’éducation, l’environnement. Comme elle le résume si bien, son combat n’est pas celui de ‘féministes guerrières’, mais celui pour ‘un monde plus juste, un monde où la moitié de l’humanité a les mêmes droits que l’autre moitié’. Cette vision n’est pas une utopie. C’est un projet de société concret, pragmatique et urgent. Nous avons retenu que les femmes réinvestissent 90% de leurs revenus dans leur famille, que leur présence aux tables de négociation rend la paix plus durable, et que malgré cela, les financements dédiés à leur cause sont dérisoires. Face à ce constat, l’inaction n’est pas une option. Le Podcasthon nous offre une occasion unique de transformer notre prise de conscience en action. Le chemin est simple et à portée de clic : onufemmes.fr. Chaque don, qu’il soit d’un euro ou plus, ponctuel ou récurrent, est une pierre ajoutée à l’édifice d’un monde meilleur.

‘Œuvrer pour les femmes, c’est c’est œuvrer pour la société en général. C’est bon pour tout le monde, pour les économies, pour les hommes, pour la planète, pour tout le monde.’

Ne laissons pas cet appel rester lettre morte. Agissons maintenant, pour elles, et pour nous tous.


Questions fréquentes sur l’action d’ONU Femmes France

1. Qu’est-ce que ONU Femmes France et quel est son rôle exact ?

ONU Femmes France est une association française loi 1901, agréée comme le comité national officiel de l’agence des Nations Unies ‘ONU Femmes’. Son rôle est double : d’une part, elle mène des actions de plaidoyer et de sensibilisation sur le territoire français pour promouvoir les droits des femmes et l’égalité de genre. D’autre part, elle est chargée de collecter des fonds auprès des particuliers, des entreprises et des institutions en France. Ces fonds sont ensuite reversés pour financer les programmes de développement et d’urgence mis en œuvre par ONU Femmes dans plus de 100 pays à travers le monde, en faveur des femmes les plus vulnérables.

‘On est l’appui, on est le relais de l’agence des Nations Unies pour les droits des femmes qui est ONU Femme et qui siège donc à New York. Et donc nous, on est une association qui vient qui est qui qui relaie en France les actions et les engagements d’ONU Femme sur le territoire français.’

2. Quels sont les principaux domaines d’action d’ONU Femmes dans le monde ?

L’action d’ONU Femmes s’articule autour de quatre grands piliers stratégiques interdépendants. Le premier est la lutte contre toutes les formes de violences faites aux femmes et aux filles. Le deuxième est la promotion du leadership des femmes et de leur participation à la vie politique et publique. Le troisième est l’autonomisation économique des femmes, via l’égalité professionnelle et le soutien à l’entrepreneuriat. Enfin, le quatrième pilier, crucial, est l’intégration des femmes dans les processus de paix et de sécurité, ainsi que dans l’action humanitaire, où elles sont à la fois les premières victimes et des actrices essentielles de la reconstruction.

‘On travaille sur 400 grands leviers, 400 grands sujets, la lutte contre les les violences faites aux femmes et aux filles, le le leadership des femmes dans la vie publique, le l’autonomisation économique des femmes. Et puis aussi des des sujets liés à la transition écologique et numérique et le dernier volet qui est tout aussi capital que les autres, c’est l’intégration des femmes dans les processus de paix et de sécurité.’

3. Pourquoi dit-on que les femmes sont disproportionnellement affectées par les guerres et les crises ?

Les femmes sont disproportionnellement affectées car, en plus de subir les conséquences générales d’un conflit (bombardements, déplacements), elles font face à des menaces spécifiques. On observe une recrudescence des violences sexistes et sexuelles, souvent utilisées comme arme de guerre. Elles perdent leurs moyens de subsistance et l’accès aux ressources de base comme l’eau ou la nourriture, tout en devenant souvent les seules responsables de la survie des enfants et des aînés. Leur accès aux services de santé, notamment reproductive, est drastiquement réduit. Cette vulnérabilité accrue est une conséquence directe des inégalités de genre qui préexistaient avant la crise et qui sont exacerbées par celle-ci.

‘Lorsqu’une une crise frappe le monde, frappe une une une région, ce sont les femmes et les filles qui sont les premières qui vont être affectées et qui vont être affectées de manière disproportionnée avec une recrudescence des violences sexistes avec des pertes des pertes humaines avec des moyens de subsistance qui sont qui sont coupés.’

4. En quoi l’inclusion des femmes dans les négociations de paix rend-elle les accords plus durables ?

Des études ont prouvé que la participation des femmes aux processus de paix augmente de plus de 35% la probabilité qu’un accord dure au moins 15 ans. Leur inclusion rend les accords plus durables car elles apportent des perspectives différentes et plus complètes. Elles ont tendance à se concentrer sur les causes profondes du conflit et les conditions d’une paix viable pour l’ensemble de la société : la justice, la réconciliation, la sécurité humaine, la reconstruction des services sociaux (écoles, santé). Elles sont les porte-voix des besoins concrets des communautés, ce qui garantit que l’accord de paix n’est pas seulement un arrangement politique au sommet, mais qu’il s’ancre dans la réalité du terrain et répond aux aspirations de la population.

‘Quand on met des femmes aux tables des négociations dans les ces négociations justement de de résolution des conflits, et bien les les les accords de paix sont plus durables. […] Elles permettent de rendre les les la paix plus durable.’

5. Pourquoi l’investissement financier dans l’égalité de genre est-il si important ?

L’investissement financier est crucial car les inégalités de genre ont un coût économique et social colossal, et inversement, l’égalité est un puissant moteur de développement. Or, cet enjeu est massivement sous-financé : seuls 4% de l’aide publique au développement y sont consacrés. Investir dans les femmes, c’est investir dans des programmes concrets qui leur donnent accès à l’éducation, à la santé, à l’autonomie économique. L’impact est démultiplié : une femme autonome réinvestit 90% de ses revenus dans sa famille et sa communauté, ce qui améliore la nutrition, la scolarisation des enfants et la santé globale. C’est donc l’un des investissements les plus efficaces pour briser les cycles de pauvreté et construire des sociétés plus stables et prospères.

‘L’investissement financier en faveur des femmes reste très faible. Les les programmes qui sont consacrés à à l’égalité de genre ne représentent que 4 % de l’aide publique au développement. Donc c’est là où en fait les associations comme la nôtre […] sont essentielles pour justement apporter de de de l’aide à ces programmes.’

6. Comment puis-je concrètement soutenir ONU Femmes France en tant que particulier ?

Le moyen le plus simple et le plus direct est de faire un don financier via leur site internet sécurisé : onufemmes.fr. Vous pouvez choisir de faire un don unique du montant de votre choix, ou bien mettre en place un don mensuel récurrent, ce qui est particulièrement utile pour l’association car cela lui donne de la visibilité pour planifier ses actions à long terme. Il est aussi possible de s’engager en donnant de son temps en tant que bénévole, ou simplement en relayant leurs campagnes et leurs messages sur vos réseaux sociaux pour sensibiliser votre entourage. Chaque geste, quel qu’il soit, est précieux.

‘C’est très simple, vous tapez sur internet ONU femme.fr donc ONU femme avec un S.fr, vous arrivez sur notre site, vous cliquez sur je fais un don et là vous avez le choix, vous pouvez faire un don unique ou bien vous pouvez faire un don mensuel.’

7. Les entreprises peuvent-elles aussi s’engager auprès d’ONU Femmes France ?

Absolument. Les entreprises sont des partenaires clés pour ONU Femmes France. Leur engagement peut prendre de multiples formes, adaptées à leur taille et leur secteur d’activité. Cela peut aller du mécénat financier direct pour soutenir un programme spécifique, comme le projet ‘Buy from Woman’ au Sénégal, à des opérations marketing solidaires comme le ‘produit partage’ (un pourcentage du prix de vente d’un produit est reversé) ou ‘l’arrondi en caisse’. Les entreprises peuvent également mobiliser leurs collaborateurs autour de la cause. Ce soutien est essentiel pour démultiplier l’impact et financer des programmes d’envergure.

‘On travaille aussi avec les entreprises. On a de de de nombreux partenaires qui nous accompagnent de façon récurrente et et de façon conséquente […] qui sont à nos côtés et qui vont nous accompagner sur des actions spécifiques.’

8. Quel est l’impact réel d’un don, même modeste, pour les femmes sur le terrain ?

Chaque euro a un impact concret. Il n’y a pas de petit don car ils s’additionnent pour financer des actions vitales. Un don modeste peut par exemple contribuer à financer un kit d’hygiène pour une femme dans un camp de réfugiés, des semences pour une agricultrice, quelques heures de formation à la gestion d’entreprise, ou encore le fonctionnement d’une ligne d’écoute pour les victimes de violences. L’impact va au-delà du matériel : c’est aussi un message de solidarité qui redonne de la dignité et de l’espoir. Comme l’a souligné Catherine Reichert, aider une femme, ce n’est pas seulement l’aider elle, c’est aider sa famille et sa communauté tout entière.

‘Le moindre euro que on arrive à à récolter nous est précieux. […] quand on soutient une femme, c’est pas uniquement une femme qu’on soutient, c’est sa famille, sa communauté parce que les femmes quand les femmes travaillent, elles vont réinvestir 90 % de leur revenus pour leur famille.’


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