SEO, passer la seconde avec Guillaume Giraudet Bacchiolelli – Episode 134

Au-delà des bases : passez à la vitesse supérieure avec des stratégies SEO avancées

Vous avez mis en place les fondamentaux du SEO. Vous créez du contenu, vous surveillez vos mots-clés, mais vous avez l’impression de stagner, de heurter un plafond de verre. Vos concurrents semblent toujours avoir une longueur d’avance et votre visibilité peine à décoller. Cette frustration est un signal : il est temps de ne plus seulement ‘faire du SEO’, mais de le ‘penser’ de manière stratégique. Il est temps de passer la seconde. Dans l’épisode précédent, nous avons posé les fondations. Aujourd’hui, avec l’expert SEO Guillaume Giraudet Ballelli, nous allons construire les étages supérieurs de votre forteresse de visibilité. Nous n’allons pas simplement appliquer des recettes, mais apprendre à décoder le langage de Google, à anticiper ses attentes et à utiliser ses propres outils contre lui, ou plutôt, avec lui. Comme le dit si bien Guillaume, préparez-vous, car on va ‘envoyer un petit peu du bois sur le SEO’.

Cet article est votre guide pour aller plus loin. Nous allons décortiquer des stratégies plus pointues, celles qui font la différence entre un site qui existe et un site qui domine son marché. Vous apprendrez à lire les résultats de recherche comme un professionnel, à transformer Google en un générateur d’idées de contenu inépuisable, et à maîtriser l’outil le plus puissant et le plus sous-estimé de votre arsenal : la Google Search Console. Fini le temps où vous avanciez à l’aveugle. Après avoir lu ces lignes, vous aurez une feuille de route claire pour diagnostiquer les problèmes techniques de votre site, comprendre pourquoi certaines de vos pages sont ignorées par Google, et comment y remédier. Préparez-vous à plonger dans les coulisses du moteur de recherche pour rendre votre site non seulement visible, mais incontournable.

Décrypter les intentions de Google : l’art de lire la SERP avant d’écrire une ligne

La plus grande erreur en SEO est de se lancer tête baissée dans la création de contenu en se basant uniquement sur son intuition. On pense connaître son audience, on imagine les sujets qui vont l’intéresser, et on rédige. Le problème ? Notre perception n’est pas toujours alignée avec la réalité des recherches et, surtout, avec la manière dont Google interprète ces recherches. Avant même de penser au titre de votre prochain article, la première étape, fondamentale, est de vous poser la question que Guillaume martèle : ‘finalement, qu’est-ce qu’on attend de moi ?’. La bonne nouvelle, c’est que Google nous donne la réponse directement. Il suffit d’apprendre à la voir. Cette réponse se trouve dans ce que les experts appellent la SERP, l’acronyme de ‘Search Engine Results Page’, ou plus simplement, la page de résultats de recherche que vous utilisez tous les jours.

Les moteurs verticaux : votre première boussole de format

Lorsque vous tapez une requête, ne vous contentez pas de regarder les dix liens bleus. Observez attentivement la structure de la page. Juste sous la barre de recherche, vous verrez des onglets : ‘Tous’, ‘Images’, ‘Vidéos’, ‘Actualités’, etc. Ce sont ce que Guillaume appelle les ‘moteurs verticaux’. Leur ordre n’est pas anodin ; il est la première indication du type de contenu que Google juge le plus pertinent pour cette requête. Guillaume prend un exemple très parlant :

‘J’ai tapé installer des volets roulants. (…) Après tous en tout cas de mon côté, il peut y avoir quelques ajustements hein, mais souvent ça va être la même chose. Après tous il y a vidéo. Le moteur vertical qui arrive tout de suite, c’est vidéo. Donc ça ça veut me dire quoi ? Si je veux créer un contenu et une page sur comment installer des volets roulant, et ben là en fait, il va falloir que je fasse une vidéo.’

Cette simple observation a des implications stratégiques majeures. Vous pourriez écrire le guide textuel le plus complet et le mieux optimisé au monde sur l’installation de volets roulants, mais si Google a déterminé que les utilisateurs préfèrent un tutoriel vidéo pour cette tâche, vous lutterez toujours pour atteindre les premières positions. À l’inverse, pour une requête comme ‘idées décoration salon’, l’onglet ‘Images’ apparaîtra probablement en premier. La leçon est claire : le format de votre contenu n’est pas un choix personnel, c’est une réponse à une attente formulée par Google au nom de ses utilisateurs. Adapter votre format à cette attente, c’est mettre toutes les chances de votre côté avant même d’avoir commencé la production.

La position zéro : faut-il vraiment craindre le ‘vol de clics’ ?

Un autre élément clé de la SERP est la fameuse ‘position zéro’, aussi appelée ‘featured snippet’. C’est cet encadré qui apparaît tout en haut des résultats et qui fournit une réponse directe à la question de l’internaute. Estelle soulève une objection très pertinente : si Google donne la réponse, pourquoi l’utilisateur cliquerait-il pour venir sur mon site ? C’est une crainte légitime, mais qui doit être nuancée. Guillaume nous rassure : pour les requêtes informationnelles complexes, la position zéro est une porte d’entrée, pas une barrière.

‘Je prends l’exemple du comment poser un volet roulant, peut-être qu’effectivement tu auras ton petit résumé en quatre cinq lignes, mais il faut pas s’inquiéter sur ça parce que ton article derrière est beaucoup plus conséquent. (…) Dès qu’on va avoir de la recherche d’information, ce qu’on appelle une recherche une intention de recherche informationnelle, faut être rassuré, l’internaute va aller plus loin.’

La position zéro agit comme un teaser ultra-efficace. Elle positionne votre site comme LA référence qui a la réponse, ce qui instaure une confiance immédiate. Pour des sujets qui demandent un développement (un tutoriel, une recette, une explication de concept), les quelques lignes de la position zéro sont rarement suffisantes. L’utilisateur, rassuré par la pertinence de votre réponse, aura tendance à cliquer pour obtenir tous les détails. Des études ont montré que le taux de clic sur une position zéro est souvent supérieur à celui de la première position classique. Viser la position zéro n’est donc pas seulement une question de visibilité, c’est une stratégie d’acquisition de trafic qualifié et de renforcement de votre autorité.

Nous venons de voir comment une simple analyse de la page de résultats peut orienter radicalement votre stratégie de format et vos objectifs de positionnement. C’est la première étape pour aligner votre production de contenu sur les attentes réelles. Maintenant que nous savons quel type de contenu créer, la question suivante est : sur quels sujets précis devons-nous écrire ? Là encore, Google va devenir notre meilleur allié.

Transformer Google en une source inépuisable d’idées de contenu

Le syndrome de la page blanche n’épargne pas les créateurs de contenu. ‘De quoi vais-je bien pouvoir parler cette semaine ?’ Cette question peut être paralysante. Pourtant, la réponse est sous nos yeux, offerte sur un plateau par Google lui-même. Le moteur de recherche n’est pas qu’un simple outil de réponse, c’est aussi un enregistreur géant des questions, des doutes et des besoins de millions d’utilisateurs. Apprendre à exploiter ces données est la clé pour créer un contenu qui ne sera pas seulement lu, mais activement recherché. C’est une mine d’or, et elle est entièrement gratuite.

L’autocomplétion et les recherches associées : les murmures de votre audience

Deux fonctionnalités que vous utilisez sans même y penser sont en réalité des outils SEO surpuissants : l’autocomplétion (les suggestions qui apparaissent quand vous commencez à taper) et les recherches associées (les suggestions en bas de page). Leur valeur réside dans leur origine : ce ne sont pas des inventions de l’algorithme, mais le reflet direct des recherches les plus fréquentes des internautes. Guillaume l’explique parfaitement :

‘Cet ordre, il est très important parce que l’ordre dans lequel est affiché le résultat (…) c’est l’ordre plus le résultat en fait sont haut, plus ils sont plébiscités et recherchés. Donc si battant arrive avant roulant, ça veut dire que j’aurais plus d’intérêt à faire des contenus sur les battants parce qu’il y a plus de recherches qui sont effectuées.’

Cette hiérarchie est une information capitale. Elle vous permet de prioriser vos efforts de création de contenu sur les sujets qui génèrent le plus de volume de recherche. De même, les recherches associées en bas de page vous montrent comment les utilisateurs affinent ou réorientent leur recherche initiale. Si vous tapez ‘comment installer des volets’, Google pourrait vous suggérer ‘comment installer des volets roulants solaires’ ou ‘prix installation volets roulants’. Chacune de ces suggestions est une idée d’article ou de section potentielle, validée par le comportement de milliers d’utilisateurs.

La mine d’or des ‘Autres questions posées’ (PAA)

Si vous cherchez à construire une véritable autorité thématique, l’encadré ‘Autres questions posées’ (People Also Ask en anglais) est votre meilleur ami. Il s’agit de cette boîte, souvent au milieu de la SERP, qui liste des questions relatives à votre recherche. C’est déjà une excellente source d’inspiration. Mais la véritable astuce, comme le révèle Guillaume, réside dans son interactivité.

‘Ce qui va se passer et qui est plutôt génial, c’est que à chaque fois qu’on va ouvrir en fait (…) des petites box qui s’ouvrent qui se déroulent (…), bah à chaque fois que j’en ouvre une, j’en ai deux trois autres qui vont apparaître. Et ça c’est génial parce que tu as ta mine d’or qui est là.’

En cliquant pour déplier une question, vous en faites apparaître de nouvelles, de plus en plus spécifiques. En quelques clics, vous pouvez cartographier l’ensemble des interrogations de votre audience sur un sujet donné. Une recherche sur ‘stratégies SEO avancées’ pourrait révéler des questions sur le ‘crawl budget’, le ‘maillage interne’ ou la ‘gestion des pages orphelines’. Vous avez alors la structure parfaite pour un article pilier ultra-complet, où chaque question devient un sous-titre (H2 ou H3), ou pour une série d’articles satellites qui traitent chaque question en profondeur. Vous ne devinez plus ce que les gens veulent savoir, vous le savez.

Savoir quoi écrire et sous quel format est une avancée majeure. Mais tout ce travail est vain si, une fois publié, votre contenu reste invisible aux yeux de Google. C’est là qu’intervient le volet technique du SEO. Nous allons maintenant ouvrir le capot et utiliser l’outil de diagnostic le plus puissant à notre disposition : la Google Search Console.

Google Search Console : votre tableau de bord pour un SEO sans faille

Imaginez conduire une voiture sans tableau de bord : pas de jauge d’essence, pas de compteur de vitesse, pas de voyant d’alerte. C’est exactement ce que vous faites si vous ignorez la Google Search Console (GSC). Cet outil gratuit, fourni par Google, est le canal de communication direct entre votre site et le moteur de recherche. Il vous dit ce que Google voit, ce qu’il aime, et surtout, ce qui lui pose problème. C’est un outil fabuleux, souvent sous-utilisé, qui peut vous sortir de bien des ‘panades’. Pour Guillaume, deux sections sont particulièrement critiques pour diagnostiquer et résoudre les problèmes qui empêchent votre site de performer : la couverture et l’indexation.

Le rapport ‘Couverture’ : le bilan de santé de votre site

La première étape pour s’assurer que vos pages peuvent être trouvées est de vérifier qu’elles sont bien dans l’index de Google. Le rapport ‘Couverture’ dans la GSC est précisément là pour ça. Il vous indique le statut de toutes les URL que Google connaît sur votre site. Si les onglets ‘Erreur’ et ‘Valide’ sont importants, Guillaume nous invite à porter une attention toute particulière à l’onglet ‘Exclu’.

‘Et là exclu, c’est hyper intéressant. Pourquoi ? Parce que ça c’est des URL qu’il n’a pas prises en compte, donc qu’il a vu hein sur votre site, mais qu’il n’a pas prise en compte dans son index. Donc là l’idée c’est de se dire ‘OK, pourquoi ? Quelles sont ces pages ?’ Parce que ça se trouve moi j’ai une page qui est où j’attends de la conversion derrière (…) et elle est pas indexée.’

Cette section est souvent une source de surprises. Vous pourriez y découvrir des articles de blog stratégiques, des fiches produits ou des pages de services que vous pensiez parfaitement visibles, mais qui sont en réalité totalement absentes des résultats de recherche. Ignorer cette section, c’est potentiellement laisser des pans entiers de votre activité dans l’ombre.

‘Détecté, non indexé’ vs ‘Exploré, non indexé’ : décodez les messages de Google

Dans la liste des URL exclues, deux statuts méritent une analyse approfondie car ils révèlent des problèmes de nature très différente. Le premier, ‘Détecté, non indexé’, signifie que Google connaît l’existence de votre page (via un lien interne ou un sitemap), mais n’a même pas pris la peine de venir la visiter. C’est souvent le signe d’un site à l’autorité faible ou d’un budget de crawl limité. Google estime que son temps sera mieux employé ailleurs. Le second statut, et le plus alarmant, est ‘Exploré, non indexé’.

‘Et celui-là il fait mal parce que explorer c’est qu’il est venu. Mais là par contre, il c’est pas qu’il l’a détecté simplement, il l’a détecté, il est venu, mais alors là il l’a pas pris hein. Donc du coup ben là il y a un problème. (…) Et là il y a un très gros problème.’

Ici, le message est brutal : Google a visité votre page, a analysé son contenu, et a rendu son verdict : elle ne mérite pas de figurer dans son index. Les causes peuvent être multiples : contenu de trop faible qualité, texte dupliqué d’une autre page, page trop lente à charger, ou encore une ‘page orpheline’ qui n’est plus reliée au reste de votre site. Identifier ces pages et corriger le tir (améliorer le contenu, optimiser la vitesse, recréer des liens internes) est une priorité absolue pour la santé de votre SEO.

Comment forcer l’indexation et résoudre les problèmes tenaces

Une fois que vous avez identifié et corrigé une page qui n’était pas indexée, comment notifier Google de vos changements ? La GSC offre un moyen direct. En haut de l’interface, vous pouvez coller votre URL dans l’outil d’inspection. Il vous confirmera que la page n’est pas dans l’index. Vous verrez alors un bouton : ‘Demander une indexation’. Cliquer dessus envoie un signal prioritaire à Google pour qu’il revienne visiter votre page. Parfois, cela suffit à régler le problème en quelques heures. Mais que faire si, malgré toutes vos tentatives, une URL refuse obstinément de s’indexer ? Guillaume partage une astuce de dernier recours, fruit de son expérience :

‘Ce que je vous incite à faire, alors ça c’est par expérience hein, encore une fois que je l’ai fait, c’est recréer une nouvelle URL avec exactement le même contenu parce que pour X raisons le moteur, il l’a peut-être flaggué. (…) On crée une autre URL le même contenu et on s’aperçoit d’un truc, bah c’est qu’en fait elle ressort à nouveau.’

Attention, cette technique doit être utilisée avec précaution. Comme le précise Estelle, il est crucial de bien supprimer l’ancienne URL pour éviter de créer du contenu dupliqué si Google décidait finalement d’indexer l’ancienne version. C’est une solution radicale pour des cas bloqués, qui montre qu’il y a toujours un moyen de se sortir d’une impasse technique.

Votre site est maintenant techniquement sain et vos pages stratégiques sont bien indexées. L’ultime étape est de maintenir cette bonne relation avec Google sur le long terme. Comment s’assurer que les robots continuent de visiter votre site régulièrement pour découvrir vos nouveaux contenus et maintenir votre fraîcheur ? C’est une question de rythme et de récurrence.

Maintenir l’intérêt de Google : stratégies de publication et de crawl

Une fois que votre site est techniquement propre et que vos contenus sont indexés, le travail n’est pas terminé. Le SEO est un marathon, pas un sprint. Pour rester pertinent aux yeux de Google, votre site doit vivre, évoluer et montrer qu’il est une source d’information fraîche et fiable. Cela passe par une stratégie de publication réfléchie, dont l’objectif est de fidéliser non seulement vos lecteurs, mais aussi les robots de Google.

La récurrence, le secret pour fidéliser les robots

Estelle partage une intuition intéressante : en publiant son podcast chaque jeudi à la même heure, elle espère créer une habitude chez le robot de Google. Guillaume affine cette idée. Ce n’est pas tant le jour ou l’heure qui importe, mais la régularité du rythme. Un site qui publie un article de qualité chaque semaine, peu importe le jour, envoie un signal bien plus fort qu’un site qui publie cinq articles d’un coup puis reste silencieux pendant deux mois.

‘N’importe quel algorithme LinkedIn, TikTok Google, ça fonctionne de la même façon, il a besoin pour donner de la crédibilité à ton site (…) d’avoir des sites dans lesquels il a confiance. Et comment on a confiance, bah c’est comme un restaurant. Si la carte elle est renouvelée toutes les semaines, bah qu’est-ce qu’on va faire ? On va se dire ‘tiens c’est intéressant’. Donc mon petit bot, peu importe la journée sur laquelle il vient, je sais que je vais avoir des nouveaux contenus.’

Cette récurrence a un impact direct sur ce qu’on appelle le ‘budget de crawl’. Google alloue un temps et des ressources limités pour explorer chaque site. En lui montrant que chaque visite est fructueuse (il y a du nouveau contenu à découvrir), vous l’incitez à revenir plus souvent et à allouer plus de ressources à l’exploration de votre site. Une publication régulière est donc un investissement direct dans la vitesse à laquelle vos nouveaux contenus seront découverts et indexés.

Astuces pour accélérer le passage des robots

En dehors d’une publication régulière, existe-t-il des moyens de donner un petit coup de pouce à Google pour l’inciter à venir voir vos dernières mises à jour ? La réponse est oui. Il s’agit d’utiliser l’écosystème de Google et les mécanismes de base du web à votre avantage. Lorsque Guillaume mentionne l’idée d’utiliser les ‘propres services de Google’, il ouvre la porte à plusieurs tactiques :
1. La soumission de sitemap : Après avoir ajouté plusieurs nouveaux articles, vous pouvez vous rendre dans la Google Search Console, section ‘Sitemaps’, et soumettre à nouveau votre sitemap. C’est une manière formelle de dire à Google : ‘Bonjour, j’ai mis à jour mon site, voici le plan des nouveautés.’
2. Le maillage interne stratégique : Créez un lien vers votre nouvel article depuis l’une de vos pages les plus populaires et les plus fréquemment crawlées (souvent, la page d’accueil ou un article pilier). En suivant ce lien, le robot découvrira votre nouveau contenu très rapidement.
3. Utiliser l’écosystème Google : Partagez votre nouvel article sur votre profil Google Business Profile. Si vous avez créé une vidéo YouTube complémentaire, intégrez-la dans votre article et partagez le lien de l’article dans la description de la vidéo. Ces signaux au sein de l’écosystème Google peuvent accélérer la découverte.

En combinant une publication régulière avec ces quelques astuces, vous créez un cercle vertueux. Votre site est perçu comme une source d’information dynamique et fiable, ce qui incite Google à le visiter plus souvent, ce qui accélère votre indexation et améliore votre visibilité globale.

Conclusion : Devenez l’architecte de votre succès SEO

Nous avons parcouru un chemin significatif, passant des concepts de base à des stratégies SEO véritablement avancées. Le message clé de Guillaume Giraudet Ballelli est clair : le succès en SEO n’est pas le fruit du hasard ou de formules magiques, mais le résultat d’une démarche d’analyse, de diagnostic et d’action méthodique. Arrêtez de créer du contenu dans le vide. Commencez par écouter ce que la SERP vous dit sur les attentes des utilisateurs. Devenez un détective qui utilise les indices laissés par Google (autocomplétion, PAA, recherches associées) pour construire un contenu qui répond précisément à la demande. Plongez sans crainte dans la Google Search Console ; ce n’est pas un outil réservé aux développeurs, mais votre meilleur allié pour garantir la santé technique de votre site. Apprenez à déchiffrer ses messages pour vous assurer que chaque page que vous créez a une chance de se battre. Enfin, soyez régulier. La constance est le moteur de la confiance, tant pour vos lecteurs que pour les algorithmes. En appliquant ces principes, vous ne subirez plus le SEO, vous le maîtriserez. Vous deviendrez l’architecte conscient et stratégique de votre propre visibilité.

Foire aux questions (FAQ) sur les stratégies SEO avancées

Comment puis-je savoir quel format de contenu Google préfère pour un mot-clé ?

La méthode la plus directe est d’analyser la page de résultats de recherche (SERP) pour ce mot-clé. Observez les ‘moteurs verticaux’ situés sous la barre de recherche. Si l’onglet ‘Vidéos’ apparaît juste après ‘Tous’, c’est un signal fort que Google privilégie ce format. De même, la présence massive de blocs vidéo, d’images ou d’un pack local dans les résultats vous indique le type de contenu à produire en priorité. Il ne s’agit pas de deviner, mais d’observer les indices que Google vous donne sur les préférences des utilisateurs.

‘J’ai tapé installer volet roulant. Tout de suite ce que je vois dans Google, c’est quoi ? J’ai une grosse vidéo d’une marque très connue qui apparaissait. (…) Après tous il y a vidéo. (…) Si je veux créer un contenu et une page sur comment installer des volets roulant, et ben là en fait, il va falloir que je fasse une vidéo.’

La position zéro est-elle toujours bénéfique pour mon site ?

Oui, dans la grande majorité des cas, surtout pour les requêtes informationnelles. Bien qu’elle puisse répondre à des questions très simples directement dans la SERP (comme ‘météo Paris’), pour des sujets plus complexes (‘comment installer…’), elle agit comme un teaser. Elle établit votre autorité et incite l’utilisateur à cliquer pour obtenir plus de détails. Des études montrent que le taux de clic sur une position zéro est souvent supérieur à la première position classique. C’est un objectif très rentable qui renforce la confiance et génère du trafic qualifié.

‘Dès qu’on va être en fait dans des questions (…) informationnelle, faut être rassuré, l’internaute va aller plus loin. (…) Potentiellement, on a quelqu’un qui a ses volet roulant et qui veut pas passer par un pro parce qu’il se dit je peux essayer de le faire seul. Donc lui il a une vraie douleur, donc il va forcément aller plus loin pour comprendre le fonctionnement.’

Quelle est la meilleure méthode gratuite pour trouver des idées de contenu SEO ?

La meilleure méthode gratuite est d’utiliser directement les fonctionnalités de Google. Commencez à taper votre thématique dans la barre de recherche et analysez les suggestions de l’autocomplétion. Ensuite, regardez l’encadré ‘Autres questions posées’ (PAA) au milieu des résultats ; cliquez sur les questions pour en faire apparaître de nouvelles et cartographier tout un sujet. Enfin, descendez en bas de la page pour consulter les ‘Recherches associées’. Ces trois sources vous donnent un aperçu direct et fiable de ce que les internautes recherchent réellement.

‘Et ça c’est génial parce que tu as ta mine d’or qui est là. Et là, et ça c’est encore une fois très important parce que les questions dans l’ordre exact dans lequel elles sont posées sont celles qui sont de la plus pertinente à la moins pertinente, mais surtout sont celles qui sont posées par les internautes.’

Que signifie l’erreur ‘Exploré, non indexé’ dans la Google Search Console ?

C’est l’une des erreurs les plus critiques. Cela signifie que le robot de Google a bien visité votre page, a analysé son contenu, mais a délibérément choisi de ne pas l’inclure dans son index. En d’autres termes, il a jugé que la page n’avait pas une qualité suffisante pour être présentée aux utilisateurs. Les causes peuvent être variées : contenu trop pauvre (‘thin content’), contenu dupliqué, problèmes techniques majeurs, ou page très lente à charger. Il est impératif d’identifier ces pages et de les corriger en priorité.

‘Et celui-là il fait mal parce que explorer c’est qu’il est venu. Mais là par contre, il c’est pas qu’il l’a détecté simplement, il l’a détecté, il est venu, mais alors là il l’a pas pris hein. Donc du coup ben là il y a un problème, voilà. Et là il y a un très gros problème.’

Est-il possible de forcer Google à indexer une de mes pages plus rapidement ?

Oui, vous pouvez fortement l’inciter. La méthode officielle est d’utiliser l’outil ‘Inspection de l’URL’ dans la Google Search Console. Vous collez l’URL de votre page, et une fois l’analyse terminée, vous cliquez sur le bouton ‘Demander une indexation’. Cela place votre page dans une file d’attente prioritaire pour le crawl. L’indexation n’est pas garantie à 100%, mais dans la plupart des cas, cela accélère considérablement le processus, le faisant passer de plusieurs jours à quelques heures.

‘En dessous, il est marqué demander une indexation. Donc là en fait, tu cliques, ça lui envoie ce qu’on appelle un petit hit. Donc il est informé de tout ça, on a toqué à sa porte. (…) j’avais montré en une heure, une page, elle était indexée en fait alors qu’elle ne l’était pas avant.’

Quelle est l’importance de la régularité de publication pour le SEO ?

La régularité est un signal de confiance et de fraîcheur pour Google. Un site qui publie du contenu de qualité à un rythme constant (par exemple, un article par semaine) est perçu comme une source d’information fiable et vivante. Cela incite les robots de Google à visiter votre site plus fréquemment, car ils savent qu’ils y trouveront de la nouveauté. Cette fréquence de visite accrue, liée à un bon ‘budget de crawl’, permet à vos nouveaux contenus d’être découverts et indexés plus rapidement, ce qui améliore votre visibilité globale.

‘C’est un super point que tu fais et que tu évoques cette partie récurrence. (…) C’est évident que le moteur plus tu vas rédiger régulièrement, plus il va revenir régulièrement parce qu’il sait qu’il y a de la nouveauté.’

Que faire si une page importante n’est pas indexée et que rien ne semble fonctionner ?

Si après avoir amélioré le contenu, vérifié les aspects techniques et demandé plusieurs fois l’indexation via la Search Console, la page reste bloquée, il existe une solution de dernier recours. Il s’agit de créer une toute nouvelle URL, d’y copier le contenu identique de la page bloquée, puis de supprimer définitivement l’ancienne URL. Pour une raison inconnue, une URL peut parfois être ‘flagguée’ ou se retrouver dans un état de limbes dans les systèmes de Google. Créer une URL fraîche permet souvent de repartir sur une base saine et d’obtenir une indexation rapide.

‘Recréer une nouvelle URL avec exactement le même contenu parce que pour X raisons le moteur, il l’a peut-être flaggué. (…) on crée une autre URL le même contenu et on s’aperçoit d’un truc, bah c’est qu’en fait elle ressort à nouveau.’

Qu’est-ce qu’une page ‘orpheline’ et pourquoi est-ce un problème pour le SEO ?

Une page orpheline est une page de votre site qui n’a aucun lien interne pointant vers elle. Imaginez une clé qui n’est pas attachée à votre trousseau : elle est facile à perdre et on ne sait plus à quoi elle sert. Pour Google, c’est pareil. S’il n’y a aucun chemin (lien) pour arriver à cette page depuis le reste de votre site, il aura beaucoup de mal à la trouver et à comprendre son importance dans votre arborescence. Ces pages reçoivent peu ou pas d’autorité et finissent souvent par être désindexées. Il est crucial de s’assurer que toutes vos pages importantes sont bien intégrées dans votre maillage interne.

‘Si tu donnes pas de lien, bah finalement, tu vois, j’aime bien prendre ça, c’est un peu comme un trousseau de clés. (…) si tu te balades avec ton trousseau de clés et à côté, une clé qui est qui est à part et pas attachée au trousseau, bah tu risques de la perdre. (…) S’il y a vie toute seule, le problème c’est que le moteur il va commencer à l’oublier.’