De l’idée à l’action : le guide pour enfin passer du rêve à la réalité
Combien de fois vous êtes-vous endormi le soir avec cette idée brillante qui tourne en boucle dans votre esprit ? Ce projet, cette entreprise, cette nouvelle vie que vous imaginez si clairement. Une idée qui revient, persistante, comme un murmure familier. Pour moi, pendant des années, ce murmure était celui de l’entrepreneuriat. L’envie d’être ma propre patronne, de créer mon activité. Mais ce rêve se heurtait violemment à un mur de ‘bon sens’ et de sécurité. Comme je le raconte dans l’épisode, ‘j’avais un très bon job, intéressant, bien payé et en CDI, on ne quitte pas ce genre de job.’ C’est une cage dorée que beaucoup connaissent : la peur de l’inconnu, le risque, les statistiques effrayantes sur l’échec des entreprises… Tout cela transforme un rêve vibrant en une simple idée rangée dans un coin de la tête.
Le véritable défi n’est pas d’avoir l’idée, mais de trouver le courage et la méthode pour la faire exister. Ce passage, du confort du salariat à l’incertitude de l’entrepreneuriat, est un véritable saut dans le vide. Du jour au lendemain, le cadre rassurant disparaît : plus de collègues, plus de process établis, plus de machine à café pour rythmer la journée. On se retrouve seul, face à son ordinateur, avec une montagne de choses à construire et une question vertigineuse : par où commencer ? Cette transition est souvent brutale et peut rapidement mener à la procrastination et au doute. On passe du rêve à une réalité parfois écrasante où la discipline personnelle devient la seule boussole.
Cet article n’est pas une formule magique. Il est un guide pragmatique pour celles et ceux qui sont à ce carrefour. Nous allons déconstruire ensemble les mythes de la réussite facile, affronter les fausses excuses qui vous paralysent et, surtout, explorer des stratégies concrètes pour bâtir et maintenir la flamme de la motivation. Car, comme le disait Thomas Edison, le génie n’est qu’une infime partie d’inspiration. Le reste, les 99% restants, c’est de la transpiration. Alors, comment transformer cette sueur en succès ? Comment s’assurer que l’énergie investie est efficace ? C’est ce que nous allons découvrir, pas à pas, pour que votre idée ne reste plus un simple rêve, mais devienne votre réalité tangible et florissante.
Le mythe de la réussite instantanée : pourquoi le travail est votre seul véritable allié
Nous vivons à une époque où les récits de succès fulgurants inondent nos écrans. Sur Instagram, LinkedIn ou Facebook, on voit des entrepreneurs qui semblent avoir tout réussi en quelques semaines, affichant une richesse et une liberté insolentes. Ces histoires sont accompagnées de promesses alléchantes : ‘devenez riche sans effort’, ‘le succès en 3 clics’. Il est facile de se laisser séduire, de se dire ‘pourquoi pas moi ?’. Mais il est crucial de comprendre la vérité qui se cache derrière ces façades. Comme je le dis sans détour : ‘Qu’on se le dise clairement, ceux que vous voyez réussir en une semaine sur Instagram, n’ont pas eu que de la chance. Bien souvent ils travaillent sur leurs projets en sous-marin depuis des mois ou des années’.
Cette idée de la réussite sans travail est le plus grand mensonge de notre ère digitale. Elle ignore la citation fondamentale de Thomas Edison que j’ai partagée : ‘Genius is one percent inspiration and 99 percent perspiration’. Le génie, ou le succès, c’est 1% d’inspiration et 99% de transpiration. L’idée de départ est essentielle, c’est l’étincelle. Mais sans le bois (le travail), l’huile de coude (la persévérance) et le souffle continu (la discipline), cette étincelle s’éteint aussi vite qu’elle est apparue. Le coup de chance peut exister, il peut donner un coup de projecteur temporaire, mais il ne construit jamais un édifice solide. Sans un travail de fond pour cultiver ce succès initial, pour le structurer et le développer, tout s’effondre. Le succès durable n’est pas un événement, c’est un processus. Il est le résultat d’une accumulation de petites actions quotidiennes, d’échecs surmontés, d’ajustements constants et d’un engagement sans faille.
Accepter cette réalité est la première étape, la plus libératrice, pour passer du rêve à la réalité. Cesser de chercher le raccourci magique permet de se concentrer sur ce qui compte vraiment : la construction. Chaque étape de votre projet, de la création d’une audience à la vente de votre produit, exige un travail méthodique. Si vous partez de zéro, il faut créer du contenu, interagir, bâtir une communauté. Si vous avez déjà une audience, il faut l’écouter, la comprendre, analyser ses besoins. Si vous avez un produit, il faut le promouvoir, le vendre, assurer le service client. Aucune de ces étapes ne se fait par magie. Elles demandent du temps, de l’énergie et une stratégie. C’est en embrassant cette vérité que vous transformez l’attente passive en action constructive et que vous posez les fondations solides de votre future réussite.
Dépasser les fausses excuses qui vous maintiennent à quai
Avant même de commencer, une armée d’obstacles se dresse dans notre esprit. Ce sont des pensées si familières qu’elles semblent être des vérités absolues. ‘Je n’ai pas le temps’, ‘Je n’ai pas l’argent’, ‘Je n’ai pas les compétences’, ‘Je n’ai pas assez confiance en moi’. Ces phrases sont les barreaux de la prison que nous nous construisons nous-mêmes. Je le dis de manière directe, au risque de froisser : ‘Tout ça, désolée, je vais peut-être en fâcher certaines, je prends le risque, tout ça, ce sont des fausses excuses’. Ce ne sont pas des conditions permanentes, mais des situations actuelles que vous avez le pouvoir de changer. La question la plus importante n’est pas de lister ce que vous n’avez pas, mais de vous demander : ‘Que faites-vous pour que ça change ?’. C’est ce changement de perspective qui transforme une excuse paralysante en un problème à résoudre.
‘Je n’ai pas le temps’ : l’illusion du manque et l’art de la priorité
C’est l’excuse la plus universelle. Entre le travail, la famille, les obligations sociales, nos journées semblent pleines à craquer. Mais le manque de temps est souvent un manque de priorité. Demandez-vous sincèrement : combien de temps passez-vous sur les réseaux sociaux, devant une série ou à des activités qui ne vous rapprochent pas de votre objectif ? Il ne s’agit pas de supprimer tout plaisir, mais de réaliser que des poches de temps existent. Une heure en moins de Netflix par jour, c’est sept heures par semaine, soit presque une journée de travail complète. L’exercice consiste à auditer votre emploi du temps et à identifier les ‘voleurs de temps’. Ensuite, il faut activement bloquer des créneaux dans votre agenda, même de 30 minutes, dédiés à votre projet. Protégez ce temps comme s’il s’agissait du rendez-vous le plus important de votre semaine. Car c’en est un. C’est un rendez-vous avec votre avenir. Vous n’avez pas le temps ? La vraie question est : êtes-vous prêt à le créer ?
‘Je n’ai pas l’argent’ : la créativité comme premier capital
Le manque de fonds est un obstacle réel, mais rarement insurmontable. L’erreur est de penser qu’il faut un capital énorme pour démarrer. Aujourd’hui, de nombreuses entreprises peuvent être lancées avec très peu. Un site web peut être créé pour quelques dizaines d’euros par an, les réseaux sociaux sont gratuits pour bâtir une audience, et de nombreux outils proposent des versions freemium. L’argent n’est pas le seul carburant ; la créativité et l’ingéniosité le sont aussi. Comment pouvez-vous tester votre idée à petite échelle ? Pouvez-vous commencer par proposer un service avant de créer un produit complexe ? Pouvez-vous mettre en place un plan d’épargne strict, même pour une petite somme chaque mois ? Comme je le suggère, ‘ça peut être long, ça peut vouloir dire planifier à moyen voire à long terme, mais c’est probablement faisable’. Pensez en termes de ‘bootstrapping’ (autofinancement) et de ‘Minimum Viable Product’ (produit minimum viable). L’objectif n’est pas d’avoir le produit parfait dès le départ, mais de mettre le pied à l’étrier et de générer les premiers revenus qui financeront la suite.
‘Je n’ai pas les compétences’ : bienvenue dans l’ère de l’apprentissage infini
Cette excuse était peut-être valable il y a 30 ans, mais aujourd’hui, elle ne tient plus. ‘Jetez un œil sur Internet, c’est tout le savoir du monde qui est à portée de main’. Vous ne savez pas créer un site web ? Il y a des milliers de tutoriels sur YouTube. Vous ne comprenez rien au marketing digital ? Des podcasts, des blogs, des formations en ligne (parfois gratuites) existent sur le sujet. Le plus grand atout d’un entrepreneur n’est pas de tout savoir, mais d’avoir la capacité d’apprendre rapidement. Adoptez une mentalité de croissance (‘growth mindset’). Chaque compétence manquante n’est pas un mur, mais une opportunité d’apprendre quelque chose de nouveau. Focalisez-vous sur la compétence la plus cruciale pour votre prochaine étape et consacrez-y du temps chaque semaine. Vous apprendrez en faisant, et c’est la méthode la plus efficace. Le savoir n’est plus une barrière à l’entrée ; la volonté d’apprendre est la seule clé nécessaire.
L’art de l’efficacité : travailler mieux, pas seulement plus longtemps
Une fois qu’on a accepté l’idée qu’il faut travailler, un nouveau piège se présente : celui de l’épuisement. On peut facilement tomber dans le culte de l’hyperactivité, pensant que plus on travaille, plus on réussit. Mais être occupé n’est pas synonyme d’être productif. ‘Si vous essayez de tout faire tout le temps, en même temps, tout ce que vous allez réussir à faire, c’est de vous perdre’. Le véritable enjeu n’est pas de remplir ses journées, mais de les remplir d’actions qui ont un impact réel. Pour illustrer cela, j’aime prendre l’exemple de Tim Ferriss et de son livre au titre provocateur, ‘La semaine de 4 heures’.
Le titre est une pure stratégie marketing, conçue pour piquer la curiosité. En réalité, le livre n’est pas un éloge de la paresse, mais un manuel d’optimisation extrême. ‘Si vous lisez le livre, vous comprendrez très vite que Tim était un monstre d’organisation, c’est une machine’. Son objectif n’est pas de ne rien faire, mais d’être si efficace dans les tâches obligatoires qu’il peut se libérer un maximum de temps pour ce qui compte vraiment pour lui. Cela passe par une discipline de fer et la mise en place de systèmes pour tout automatiser ou déléguer. D’ailleurs, le choix même du titre et de la couverture du livre est un exemple parfait de travail intelligent. Il ne les a pas choisis au hasard. ‘Il s’est aidé de l’outil de recherche de mots clés de Google, histoire de voir ce qui intéressait et faisait réagir le plus de monde. Et puis idem pour la couverture, il a testé plusieurs designs en live pour choisir celle-là’. C’est la preuve ultime que son succès n’est pas dû à la chance, mais à un travail stratégique et réfléchi.
Que retenir de cet exemple ? Deux choses fondamentales. Premièrement, la réussite se mesure à sa liberté, pas uniquement à son salaire. Créer une entreprise qui vous enchaîne 80 heures par semaine n’est peut-être pas le rêve que vous poursuiviez. L’objectif est de construire une activité qui sert votre vie, et non l’inverse. Deuxièmement, cette liberté s’obtient par la mise en place de process. Il faut rationaliser, organiser, et se concentrer sur les 20% d’actions qui amènent 80% des résultats (le principe de Pareto). Ne vous laissez pas noyer par l’urgence et les petites tâches. Chaque semaine, demandez-vous : quelle est la SEULE chose que je peux faire qui rendra tout le reste plus facile ou inutile ? C’est en vous posant cette question que vous passerez du statut de ‘pompier’ qui éteint des feux à celui ‘d’architecte’ qui construit son projet de manière intentionnelle.
Six stratégies concrètes pour cultiver votre motivation au quotidien
La motivation n’est pas un état permanent ; c’est une ressource qui fluctue. Quand on est seul chez soi, sans l’émulation d’une équipe, il faut apprendre à être son propre moteur. C’est un défi de tous les instants. Heureusement, la motivation n’est pas magique, elle peut être cultivée et entretenue. Voici six pistes concrètes, à tester et à adapter selon votre personnalité, pour garder le cap et l’énergie nécessaires à la réalisation de vos projets.
1. Le pouvoir de l’écriture : matérialisez vos objectifs
C’est un conseil que je répète sans cesse car son efficacité est redoutable. ‘Le seul fait d’écrire vos objectifs leur donne beaucoup plus de chances d’être réalisé’. Pourquoi ? Parce que l’écriture transforme une pensée abstraite en un engagement concret. Un objectif écrit devient réel, visible, et il est beaucoup plus difficile de l’ignorer. Cela vous force à clarifier ce que vous voulez vraiment, à le décomposer en étapes à court et moyen terme. Chaque matin, prenez cinq minutes pour écrire votre objectif principal pour la journée. Cela donne une direction claire et un sentiment d’accomplissement lorsque vous le rayez en fin de journée. L’objectif n’est plus une vague idée lointaine, il est là, sur le papier, vous engageant à agir.
2. L’effet Pygmalion appliqué à soi-même : faites comme si vous l’étiez
Certains matins, l’envie n’est tout simplement pas là. C’est normal. Dans ces moments-là, attendre la motivation est la pire des stratégies. Il faut l’initier. ‘Faites comme si vous l’étiez’. C’est une sorte de méthode Coué appliquée à l’action. Le principe est simple : si vous agissez comme une personne motivée, votre cerveau finira par suivre. ‘Si vous vous faites croire à vous-même que vous êtes motivé, que vous avez une énergie folle […] et ben votre cerveau va se mettre en mode projet’. L’action précède la motivation, et non l’inverse. Commencez par la plus petite tâche possible. Une fois lancée, l’inertie positive se met en place. Un projet, c’est comme un moteur diesel : le démarrage est parfois long et difficile, mais une fois chaud, il tourne tout seul.
3. Le temps profond : protégez vos plages de concentration
Pour que le moteur diesel ait le temps de démarrer et de chauffer, il lui faut du temps ininterrompu. ‘Prévoyez des plages de travail suffisamment longues pour que justement, vous ayez le temps de démarrer’. Se bloquer une heure de travail est souvent contre-productif si vous mettez déjà 45 minutes à vous concentrer pleinement. On est rarement excellent dès la première minute. Il faut du temps pour que le cerveau se plonge dans une tâche complexe. Identifiez vos moments de plus grande énergie dans la journée (le matin pour certains, le soir pour d’autres) et réservez des blocs de 90 minutes à 2 heures, sans interruption. Coupez les notifications, fermez les onglets inutiles, et prévenez votre entourage. Ce temps de travail profond est infiniment plus productif que des heures de travail fragmenté.
4. Un pas à la fois : déconstruire la montagne pour ne pas être paralysé
La démotivation vient souvent du fait qu’on regarde l’immensité de la tâche à accomplir. ‘Regarder la montagne de choses à faire et on se dit que c’est impossible’. C’est la métaphore de l’Everest : si vous ne pensez qu’au sommet, vous ne ferez jamais le premier pas. La clé est de ramener son attention sur le présent, sur la prochaine étape concrète. ‘Une fois qu’on s’est fixé l’objectif de monter tout en haut de l’Everest, ben il faut arrêter de se focaliser sur le sommet pour se concentrer sur les premiers mètres’. Découpez vos grands objectifs en projets, les projets en tâches, et les tâches en micro-actions. Votre seule préoccupation doit être la micro-action du moment. En vous concentrant sur ‘marcher 100 mètres’, vous rendez la tâche accessible et vous vous motivez plus facilement. Et c’est en additionnant ces centaines de mètres que vous finirez par atteindre le sommet.
5. L’écosystème du succès : l’influence capitale de votre entourage
L’énergie est contagieuse, la positive comme la négative. ‘Entourez-vous de personnes positives. Vous savez, ces personnes qui voient toujours le verre à moitié plein’. Ces personnes vous portent, vous encouragent, célèbrent vos victoires et vous aident à vous relever après un échec. À l’inverse, les personnes naturellement négatives, même si elles pensent bien faire, peuvent saper votre moral en vous mettant constamment en garde contre tous les dangers potentiels. ‘Oui, sauf que ce qui est sûr, c’est que si vous montez l’Everest, ben vous risquez d’avoir froid’. Vous connaissez déjà les risques. Vous n’avez pas besoin qu’on vous les rappelle en permanence. Choisissez avec soin les personnes avec qui vous partagez vos doutes et vos ambitions. Cherchez activement des mentors, des groupes d’entrepreneurs, des amis qui croient en votre projet. Votre environnement social est un facteur déterminant de votre réussite.
6. La bienveillance : soyez votre meilleur allié, pas votre pire juge
En tant qu’entrepreneur, on est souvent très exigeant envers soi-même. Cette exigence peut être un moteur, mais elle peut aussi se transformer en une autocritique destructrice. ‘Soyez sympa avec vous-même. Soyez bienveillante dans votre auto-jugement comme vous le seriez avec quelqu’un d’autre’. L’estime de soi est le carburant de la motivation. Célébrez vos petites victoires. Pardonnez-vous vos erreurs et considérez-les comme des leçons. Reconnaissez le chemin parcouru plutôt que de vous focaliser uniquement sur ce qu’il reste à faire. Personne ne réussit tout parfaitement du premier coup. Accepter cette imperfection et se traiter avec compassion est indispensable pour tenir sur la durée, surtout dans les moments difficiles.
Que faire quand la flamme s’éteint ? Le pouvoir de votre ‘Pourquoi’
Malgré toutes les stratégies du monde, il arrive que la démotivation s’installe durablement. Ce n’est plus une baisse de régime passagère, mais un sentiment profond que l’envie n’est plus là. Pendant des semaines, voire des mois, chaque tâche devient une corvée. Dans ces moments de doute intense, que faire ? La première chose, et la plus importante, est de dédramatiser. ‘On est en train de parler de travail et la bonne nouvelle, ben c’est qu’on a le droit d’en changer’. Rien n’est définitif. Vous n’êtes pas en prison. Cette prise de recul permet d’aborder la situation avec plus de sérénité. Une fois cette pression retombée, il est temps de se poser la seule question qui vaille : pourquoi ?
Il faut revenir à la source, à la raison d’être de votre projet. ‘Quelle est la véritable raison pour laquelle vous faites ce que vous faites ?’. Le quotidien d’un entrepreneur est fait de hauts et de bas, de tâches administratives ennuyeuses, de clients difficiles, de problèmes techniques. Si votre seule motivation est l’argent ou la reconnaissance, elle risque de s’effriter rapidement face aux difficultés. Mais si votre action est ancrée dans un ‘Pourquoi’ plus profond, une mission qui vous dépasse, alors les obstacles deviennent de simples étapes sur un chemin qui a du sens. Ce ‘Pourquoi’ est votre boussole interne, votre ancre dans la tempête.
J’ai personnellement vécu cette situation dans une de mes expériences salariées. La relation avec mon manager était devenue insupportable, drainant toute ma motivation. J’avais deux choix : subir ou partir. C’est en me reconnectant à mon ‘Pourquoi’ que j’ai trouvé une troisième voie. ‘Mon pourquoi à l’époque, c’était de prendre un maximum de connaissances dans un domaine très précis, pour pouvoir passer ensuite à l’étape suivante de ma carrière’. J’ai transformé une situation subie en une mission stratégique avec une date de fin. Dès lors, le contexte n’a pas changé, mais ma perception, si. Je savais pourquoi j’étais là et ce que chaque journée, même difficile, m’apportait. Cette clarté m’a non seulement permis de tenir, mais aussi d’exceller, ce qui a relancé un cercle vertueux de motivation. Si vous êtes perdu, arrêtez de regarder le ‘comment’ et le ‘quoi’. Revenez au ‘Pourquoi’. C’est là que se trouve l’énergie inépuisable pour continuer.
Conclusion : le premier pas vers votre réalité
Nous avons parcouru un long chemin, de l’idée qui germe dans un coin de la tête à la construction d’une réalité entrepreneuriale. Le message central est clair et sans ambiguïté : il n’y a pas de secret, pas de formule magique. Pour que vos rêves prennent vie, il va falloir se mettre au travail. C’est une vérité universelle, que l’on soit talentueux ou non, chanceux ou pas. Le succès durable se bâtit brique par brique, avec effort et persévérance. Les obstacles que vous percevez – le temps, l’argent, les compétences – ne sont pas des murs infranchissables, mais des défis à relever, des problèmes à solutionner. Ils font partie intégrante du voyage.
Mais travailler ne signifie pas s’épuiser. L’efficacité, l’organisation et la stratégie sont vos meilleurs outils pour avancer sans vous brûler les ailes. Pour alimenter cette machine, la motivation est votre carburant. Nous avons vu six pistes pour la cultiver au quotidien : écrivez vos objectifs, agissez comme si vous étiez déjà motivé, protégez votre temps de concentration, avancez pas à pas, entourez-vous de positivité et, surtout, soyez bienveillant envers vous-même. Et si, malgré tout, la flamme vacille, souvenez-vous de chercher votre ‘Pourquoi’, cette raison fondamentale qui donne un sens profond à tous vos efforts.
Maintenant, la balle est dans votre camp. Quelle est cette petite idée qui ne vous quitte pas ? Quel est le premier pas, même minuscule, que vous pouvez faire aujourd’hui pour la rapprocher de la réalité ? Ne laissez plus vos rêves être de simples pensées nocturnes. Mettez en œuvre ne serait-ce qu’un seul des conseils de cet article. Écrivez votre objectif. Bloquez 30 minutes dans votre agenda. Faites ce premier pas. C’est ainsi, et seulement ainsi, que l’on passe du rêve à la réalité.
Foire Aux Questions (FAQ)
1. Comment concrètement passer du rêve à la réalité quand on part de zéro ?
Passer du rêve à la réalité en partant de rien demande une approche méthodique et progressive. La première étape est de clarifier l’idée et de la transformer en un objectif écrit, précis et mesurable. Ensuite, il faut décomposer cet objectif en toutes petites étapes réalisables. Plutôt que de viser la création d’une entreprise complète, concentrez-vous sur la toute première action : créer une audience, comprendre un besoin, ou développer un produit minimum viable. L’essentiel est de se mettre en mouvement, même modestement, pour créer une dynamique positive et apprendre en chemin. L’action est le seul pont entre le rêve et la réalité.
‘Si vous partez de zéro, ben vous avez besoin d’une audience et donc d’un process pour créer une liste. Si vous avez une liste, vous avez besoin de comprendre votre audience, pour savoir ce dont ils ont besoin. Si vous savez ce dont votre audience a besoin, et ben il vous faut créer le produit ou alors le service idéal pour eux.’
2. Quelles sont les fausses excuses les plus courantes qui nous empêchent de nous lancer ?
Les excuses les plus fréquentes sont des barrières mentales que nous érigeons nous-mêmes. Les quatre principales sont le manque de temps, d’argent, de compétences et de confiance en soi. Elles semblent être des obstacles insurmontables, mais sont en réalité des problèmes qui ont des solutions. Le manque de temps se combat par la priorisation, le manque d’argent par la créativité et le démarrage à petite échelle, et le manque de compétences par la formation continue. Ce sont des prétextes qui masquent souvent une peur plus profonde, celle de l’échec ou de l’inconnu.
‘Pas le temps, pas l’argent, pas la force, pas les compétences, fausses excuses. Ma question : que faites-vous pour que ça change ?’
3. Est-il vraiment possible de réussir sans travailler énormément ?
La notion de ‘travailler énormément’ doit être nuancée. Le succès ne vient jamais sans effort, c’est une certitude. Les promesses de réussite sans rien faire sont des mensonges. Cependant, l’enjeu n’est pas de travailler le plus d’heures possible, mais de travailler de la manière la plus intelligente et efficace. Cela implique une organisation rigoureuse, la mise en place de systèmes et la capacité à se concentrer sur les tâches qui ont le plus d’impact. L’objectif est d’optimiser son travail pour se libérer du temps et atteindre une forme de liberté, qui est la véritable mesure du succès.
‘Le génie c’est 1 % d’inspiration et 99 % de transpiration. En gros, si vous voulez réussir, bah va falloir vous mettre au travail.’
4. Comment rester motivé au quotidien quand on est seul à travailler sur son projet ?
La solitude de l’entrepreneur est un vrai défi pour la motivation. Pour la maintenir, il faut mettre en place des rituels. Écrire ses objectifs chaque jour, se fixer des plages de travail définies, et se concentrer sur une seule tâche à la fois sont des techniques efficaces. Il est aussi crucial de ‘faire comme si’ on était motivé les jours où l’envie manque, car l’action engendre la motivation. Enfin, il ne faut pas sous-estimer le pouvoir de l’environnement : s’entourer de personnes positives, même virtuellement, et être bienveillant avec soi-même sont des piliers pour tenir sur le long terme.
‘Pas d’émulation de groupe, pas de collègue pour nous motiver, alors comment fait-on seule dans son coin pour trouver l’envie de s’y mettre ? Alors moi je vous propose six pistes.’
5. Que faire si je perds complètement ma motivation pour mon entreprise ?
Une perte de motivation profonde et durable est un signal d’alarme qui nécessite de prendre du recul. La première chose à faire est de dédramatiser : rien n’est définitif et vous avez le droit de changer de voie. Ensuite, il est essentiel de se reconnecter à sa raison d’être, son ‘Pourquoi’. Demandez-vous quelle était la raison fondamentale qui vous a poussé à vous lancer. Si cette raison est toujours valable, elle peut raviver la flamme. Si elle a changé, il est peut-être temps de faire évoluer votre projet ou de passer à autre chose. Cette introspection est cruciale pour redonner du sens à votre travail.
‘Il faut revenir au pourquoi. C’est-à-dire à la véritable raison pour laquelle vous faites ce que vous faites. […] si vous savez pourquoi vous faites ce que vous faites, si vous pouvez donner du sens sur le long terme à votre action, ben les étapes difficiles passeront bien plus facilement.’
6. Pourquoi est-il si important de s’entourer des bonnes personnes ?
L’entourage a une influence directe et puissante sur votre état d’esprit et votre niveau d’énergie. Les personnes positives vous portent, vous encouragent et vous aident à voir les opportunités. Elles renforcent votre confiance et votre résilience. À l’inverse, un entourage négatif, même bienveillant, peut instiller le doute, mettre l’accent sur les risques et saper votre motivation. Choisir consciemment de passer du temps avec des personnes qui partagent un état d’esprit constructif est une décision stratégique qui peut faire toute la différence entre l’abandon et la réussite.
‘Entourez-vous de personnes positives. Vous savez, ces personnes qui voient toujours le verre à moitié plein et qui voient toutes les qualités des gens et jamais leurs défauts. Ces personnes vous porteront naturellement.’
7. Comment gérer la peur de l’échec au moment de créer son entreprise ?
La peur de l’échec est naturelle, surtout face aux statistiques souvent décourageantes sur la création d’entreprise. Pour la gérer, il faut changer de perspective. Premièrement, focalisez-vous sur les premiers pas plutôt que sur l’objectif final. Grimper 100 mètres est moins effrayant que de penser à gravir l’Everest. Deuxièmement, soyez bienveillant avec vous-même. L’échec n’est pas une fin en soi, mais une occasion d’apprendre. Traitez-vous avec la même compassion que vous auriez pour un ami. Enfin, rappelez-vous que la plus grande certitude d’échec est de ne jamais essayer. Chaque pas, même imparfait, est une victoire sur l’inaction.
‘Créer une entreprise, c’est trop risqué. Une entreprise sur deux ne dépasse pas les deux ans, c’est voué à l’échec avant même d’avoir commencé. Bref, c’était juste une idée dans un coin de ma tête […] Oui, sauf qu’un jour, je saute le pas.’


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