Logo de l'épisode Marketing pour les solopreneurs : stratégies efficaces avec un petit budget - Episode 253 du podcast Le Podcast du Marketing - stratégie digitale, persona, emailing, inbound marketing, webinaire, lead magnet, branding, landing page, copy

Marketing pour les solopreneurs : stratégies efficaces avec un petit budget – Episode 253

Épisode diffusé le 10 octobre 2024 par Estelle Ballot

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Devenir solopreneur en 2024 : le guide complet pour réussir avec peu de temps et d’argent

Je suis solo. Si on me demandait de me définir en quatre lettres, ce serait celles-là : S-O-L-O. Après des années à manager des équipes, j’ai fait le choix de travailler seule. Et quand je dis seule, c’est vraiment seule. Il n’y a pas une armée de freelances cachée derrière le rideau qui fait le travail à ma place. Chaque produit, chaque service, chaque épisode de ce podcast, c’est moi. Je suis une solopreneure, et j’en suis fière. Mais soyons honnêtes, cette voie, aussi gratifiante soit-elle, est pavée de défis. On entend souvent parler des avantages : la liberté, l’agilité, la satisfaction de bâtir quelque chose de ses propres mains. Mais on parle moins des contraintes, celles qui nous tiennent éveillés la nuit. Et elles se résument souvent à deux mots : le temps et l’argent.

Comment fait-on, concrètement, pour construire un business qui tient la route quand chaque minute est comptée et que chaque euro doit être investi avec une précision chirurgicale ? C’est la question que je me suis posée et à laquelle je réponds chaque jour. On peut se sentir submergé, croire qu’il faut être partout, tout faire, maîtriser toutes les compétences. La réalité, c’est que la réussite du solopreneur ne réside pas dans l’hyperactivité, mais dans la priorisation intelligente. Il s’agit de choisir ses batailles, de miser sur les stratégies qui offrent le meilleur retour sur investissement – un retour non seulement financier, mais aussi en temps et en énergie. Dans cet article, je vous ouvre les portes de mon système. Je vais vous partager les quatre piliers de communication qui forment la colonne vertébrale de mon activité, les outils qui sont devenus mes meilleurs employés, et les principes de gestion du temps qui me permettent de faire grandir mon business sans y sacrifier ma vie. Préparez-vous, car nous allons voir comment transformer ces contraintes en véritables super-pouvoirs.

Les 4 canaux de communication essentiels pour bâtir un business solide en solo

Quand on est seul aux commandes, la tentation est grande de s’éparpiller. On voit ce que font les autres, les grosses entreprises avec leurs équipes marketing, et on essaie de répliquer. C’est le chemin le plus court vers l’épuisement. La clé est de comprendre que chaque canal de communication a un rôle spécifique et qu’il faut les utiliser de manière stratégique, comme les étages d’une fusée. On commence par la base pour atteindre la stratosphère. Oubliez l’idée de devoir être présent sur dix plateformes à la fois. Concentrons-nous sur quatre stratégies primordiales, complémentaires et accessibles, même avec un budget quasi inexistant.

1. Les réseaux sociaux : votre porte d’entrée vers la visibilité

Je vais être franche, les réseaux sociaux ne sont pas ma tasse de thé. Je le dis souvent :

‘c’est bien, mais c’est aussi un gouffre à temps’

. Pendant des années, j’ai appliqué à la lettre les conseils qu’on me donnait pour LinkedIn. Je postais, je commentais, j’accumulais les vues et les likes. J’avais cette illusion de productivité, cette petite dose de dopamine à chaque notification. Mais le bilan était brutal : zéro client. Le problème, c’est que j’attendais des réseaux sociaux quelque chose pour lequel ils ne sont pas fondamentalement conçus. Leur rôle premier, pour un solopreneur, n’est pas la conversion directe. C’est d’exister. Gratuitement. En créant un profil sur Instagram, LinkedIn, ou TikTok, vous passez de l’invisible au visible. C’est une opportunité formidable pour travailler votre notoriété, votre personal branding et simplement occuper une place sur votre marché.

Cependant, cette gratuité a un coût : votre temps. Et c’est là que la discipline devient votre meilleure alliée. Mon conseil est simple mais radical : choisissez un seul réseau social. Un. Plongez-vous dedans, comprenez ses codes, son algorithme, ce que votre audience y cherche. Devenez un expert de cette plateforme. Une fois que vous la maîtriserez, que vous aurez un système efficace, alors, et seulement alors, vous pourrez envisager de dupliquer vos efforts. L’autre action non négociable, c’est de mesurer et de limiter le temps que vous y passez. Ces plateformes sont conçues pour capturer votre attention. La meilleure défense est d’utiliser les outils à votre disposition. Sur votre téléphone, programmez une limite de temps quotidienne pour l’application choisie. Voir ce message ‘Il ne te reste plus que 5 minutes’ est incroyablement puissant. Ça vous force à être intentionnel et à ne pas vous perdre dans un scroll infini. Le temps que vous ne passez pas à consommer passivement du contenu est du temps que vous pouvez réinvestir dans la création de valeur pour votre business.

2. La création de contenu long : le pilier de votre crédibilité et de votre trafic

Une fois que vous avez commencé à exister grâce aux réseaux sociaux, il faut donner de la substance à votre présence. C’est là qu’intervient le contenu long. Quand je parle de contenu long, je ne parle pas d’un post un peu plus détaillé, mais de pièces de fond : un article de blog, un épisode de podcast, une vidéo YouTube. C’est ici que vous passez de ‘quelqu’un qui parle de son sujet’ à ‘quelqu’un qui maîtrise son sujet’. Le contenu long sert deux objectifs cruciaux : la crédibilité et le trafic.

La crédibilité se construit mécaniquement. Si vous êtes capable, semaine après semaine, de produire un contenu approfondi sur une thématique précise, vous prouvez votre expertise sans jamais avoir à dire ‘je suis un expert’. C’est une démonstration par les faits. Pour tous ceux, et je sais que vous êtes nombreux, qui souffrent du syndrome de l’imposteur, c’est la meilleure thérapie.

‘Il suffit de le prouver et le meilleur moyen de le prouver et bien, c’est de faire de la création de contenu, ça va travailler votre crédibilité automatiquement.’

Le contenu long devient votre portfolio, la preuve tangible de votre savoir-faire. C’est ce qui va convaincre un prospect hésitant de vous faire confiance.

Ensuite, le trafic. Un contenu de qualité, bien optimisé, va attirer des personnes intéressées par votre thématique. Que ce soit via les moteurs de recherche comme Google pour un blog, ou les plateformes de découverte pour un podcast ou une chaîne YouTube, vous créez un aimant à prospects qualifiés. Ce trafic est le carburant de votre marketing digital. Il vous permet de présenter vos offres, de construire une audience et d’exister aux yeux des algorithmes. C’est un actif que vous construisez sur le long terme, un investissement en temps qui continue de payer des années plus tard.

3. La newsletter : votre conversation privée pour la proximité et la conversion

Nous arrivons à mon outil préféré, celui que je considère comme un véritable ‘bonbon pour le solopreneur’. La newsletter est, à mon sens, la stratégie la plus sous-utilisée, même par des géants comme Microsoft pour qui j’ai travaillé. Pourquoi ? Parce qu’elle nous fait descendre plus profondément dans le tunnel de vente. Avec les réseaux sociaux, on a créé la visibilité. Avec le contenu long, on a bâti la crédibilité. Avec la newsletter, on crée la proximité, et de la proximité naît la conversion.

Pensez-y : la boîte mail est un espace intime, privé, protégé par la loi. Quand quelqu’un vous donne son adresse e-mail, il vous donne une clé pour entrer dans son quotidien. C’est un acte de confiance proactif. Cette personne vous dit : ‘Ce que tu as à dire m’intéresse, je veux en savoir plus’. Cette relation directe, sans l’intermédiaire d’un algorithme capricieux, a une valeur inestimable. C’est le canal parfait pour créer un lien, pour que votre audience apprenne à vous connaître, à vous faire confiance. Et comme je le dis toujours :

‘Personne n’achètera jamais rien s’il n’a pas confiance. Donc le prérequis à n’importe quel achat, c’est la confiance et rien de mieux que la proximité pour créer la confiance.’

De plus, démarrer est quasi gratuit. La plupart des gestionnaires d’e-mails (MailerLite, Brevo, Mailchimp) offrent des plans gratuits généreux qui vous permettent de construire une base solide avant de devoir investir quelques dizaines d’euros par mois. C’est l’investissement le plus rentable que vous puissiez faire.

4. L’événement en ligne : l’accélérateur de confiance ultime

Le quatrième canal est un peu plus avancé, pour le ‘solopreneur averti’. C’est l’événement en ligne, souvent appelé webinaire ou masterclass. Il demande un peu plus d’organisation, mais l’impact peut être phénoménal. Pourquoi ? Parce qu’il ajoute une dimension qui manquait jusqu’à présent : le direct, l’interaction en temps réel. Vos prospects peuvent vous voir, vous entendre, vous poser des questions et interagir avec vous. C’est l’étape qui se rapproche le plus d’une rencontre en personne, sans les contraintes logistiques et financières d’un événement physique.

Organiser un événement physique, c’est louer une salle, du matériel, du personnel… c’est un pari risqué. Un événement en ligne, lui, ne requiert qu’un logiciel de webinaire (qui coûte quelques dizaines d’euros) et votre expertise. Le fait de pouvoir parler directement à votre audience, même à travers un écran, crée un bond en avant spectaculaire en termes de proximité et de conversion. C’est l’occasion de démontrer votre savoir-faire de manière vivante, de répondre aux objections en direct et de créer une connexion humaine forte. Oui, cela demande de la préparation : monter une conférence, préparer des emails d’invitation et de suivi, gérer la technique. Mais le jeu en vaut largement la chandelle. C’est une stratégie qui fonctionne extrêmement bien et qui est tout à fait gérable quand on travaille seul, à condition de bien la planifier.

Vos meilleurs employés ne demandent pas de salaire : les outils pour décupler votre force de frappe

Être solopreneur, c’est être à la fois PDG, directeur marketing, commercial, comptable et technicien. Tenter de tout faire manuellement est non seulement épuisant, mais c’est aussi le meilleur moyen de stagner. Heureusement, nous vivons une époque formidable où la technologie nous permet de nous démultiplier. Je ne parle pas de gadgets compliqués, mais d’outils digitaux à bas coût qui peuvent automatiser, optimiser et accélérer nos tâches. Ils sont les employés silencieux et infatigables qui travaillent pour nous 24h/24, 7j/7.

L’automatisation : votre armée secrète pour gagner un temps précieux

L’automatisation est la clé de voûte de mon organisation. Il s’agit de mettre en place des systèmes qui effectuent des tâches répétitives à ma place. Chaque minute économisée est une minute que je peux consacrer à la stratégie, à la création ou à mes clients. Voici quelques exemples concrets que j’utilise au quotidien.

D’abord, les outils d’emailing comme MailerLite, ConvertKit ou Brevo. Au-delà de l’envoi de newsletters, leur véritable puissance réside dans les séquences automatiques.

‘Quand une personne par exemple achète l’un de vos produits […] vous avez une automatisation qui fait partir un email de remerciement par exemple ou un email de bienvenue’.

Je configure ces séquences une seule fois, et elles travaillent pour moi indéfiniment, assurant une expérience client fluide et professionnelle sans que j’aie à lever le petit doigt.

Ensuite, il y a Zapier, que je décris souvent comme la ‘colle du web’. Cet outil magique permet à des logiciels qui ne se parlent pas de communiquer entre eux. Par exemple, lorsque quelqu’un s’inscrit à une de mes formations sur ma plateforme Thinkific, Zapier envoie automatiquement l’information à mon gestionnaire d’emails Mailchimp. Je n’ai rien à faire. Les possibilités sont infinies et permettent de créer des flux de travail personnalisés et entièrement automatisés.

Un autre outil qui a changé ma vie est Atext. C’est un expanseur de texte. Le principe est simple : j’enregistre des modèles de textes (des réponses à des emails fréquents, des descriptions, des liens) et je leur assigne un raccourci. Dès que je tape ce raccourci, n’importe où sur mon ordinateur, le texte complet apparaît.

‘Je gagne de précieuses minutes et quelques minutes plus quelques minutes […] à la fin de la semaine, et ben ça fait 2 heures.’

C’est un gain de temps et de charge mentale absolument colossal.

Enfin, pour les réseaux sociaux, j’utilise Swello. Cet outil me permet de programmer tous mes posts à l’avance. Je dédie un bloc de temps dans ma semaine à la création de contenu, je planifie tout dans Swello, et je n’ai plus à y penser. Cela me libère de la pression de devoir publier chaque jour et me permet d’être beaucoup plus stratégique dans ma communication.

L’intelligence artificielle : votre super-assistant personnel disponible à toute heure

Si l’automatisation est mon armée, l’IA, et en particulier ChatGPT, est mon bras droit. En 2024, ignorer l’IA quand on est solopreneur, c’est comme décider de courir un marathon avec une seule jambe. Le vrai secret de ChatGPT, c’est d’en faire un réflexe.

‘Dès que vous avez un truc à faire qui vous prend un petit peu de temps, qui vous casse un peu les pieds ou sur lequel vous butez, commencez par vous poser la question, est-ce que chat GPT peut répondre à la question ?’

Je l’utilise pour tout : trouver des idées de contenu, organiser mes pensées pour un épisode de podcast, rédiger une première ébauche d’email, développer un plan d’article, et même pour créer des outils simples comme un chatbot pour mon site web. Un chatbot peut répondre aux questions fréquentes de mes visiteurs même quand je dors, m’évitant de perdre des clients potentiels. C’est un assistant qui ne prend jamais de vacances et ne se plaint jamais.

Mais l’IA ne se limite pas à ChatGPT. Elle s’intègre désormais partout. Mon logiciel d’enregistrement de podcast, par exemple, utilise l’IA pour générer automatiquement les descriptions d’épisodes (les ‘show notes’), les chapitres, et même des courtes vidéos promotionnelles. Des tâches qui me prenaient des heures auparavant sont maintenant réalisées en un clic. Là où il fallait une équipe, il ne faut plus qu’un bouton. Pour un solopreneur, c’est une révolution. Adopter l’IA, c’est s’offrir les moyens d’une grande entreprise tout en restant agile et indépendant.

La gestion du temps : le capital le plus précieux du solopreneur

On a beau avoir les meilleures stratégies et les outils les plus performants, si notre gestion du temps est chaotique, tout s’effondre. Le temps est notre ressource la plus limitée et la plus démocratique : que vous soyez milliardaire ou que vous démarriez tout juste, vous n’avez que 24 heures dans une journée. Pour un solopreneur, chaque heure doit être investie, pas seulement dépensée. C’est pourquoi une organisation millimétrée n’est pas une option, c’est une question de survie et de développement.

Planifier ses journées : la méthode des blocs de travail thématiques

Arriver le matin devant son ordinateur en se demandant ‘tiens, qu’est-ce que je vais bien pouvoir faire aujourd’hui ?’ est le meilleur moyen de ne rien faire d’efficace. La réactivité constante est l’ennemie de la productivité. La solution est d’avoir un agenda routinier, avec des plages de travail prédéfinies. Chaque journée de ma semaine est dédiée à une grande mission. Par exemple, le mardi est mon jour de création de podcast. Le jeudi et le vendredi sont consacrés à mes formations. Cette structure macro me donne une vision claire et élimine la fatigue décisionnelle.

Cette logique s’applique aussi à l’intérieur de chaque journée. Je ne travaille pas de la même manière le matin, l’après-midi ou le soir, car mon niveau d’énergie varie.

‘Le matin, je vais plutôt travailler sur du Deep work parce que c’est là que j’arrive à mieux me concentrer’.

L’après-midi, juste après le déjeuner, quand la concentration baisse, je place mes rendez-vous. Avoir une interaction sociale m’empêche de somnoler et utilise ce créneau de manière productive. Le soir, je me réserve des tâches plus ‘mécaniques’ qui ne demandent pas une grande créativité, comme la comptabilité ou la publication d’un épisode. C’est un moment calme que je peux passer dans mon canapé. Adapter ses tâches à son rythme biologique est un levier d’efficacité phénoménal.

L’équilibre vital : s’accorder du temps pour ne pas se consumer

C’est peut-être le point le plus important de tous, et le plus négligé. Quand on est passionné par ce qu’on fait, le risque est de ne jamais s’arrêter. La tête dans le guidon, on enchaîne les heures, les jours, les semaines. On pense avancer plus vite, mais en réalité, on se dirige tout droit vers le burnout.

‘Le risque, c’est qu’on se brûle tout simplement. […] Le problème, c’est que le corps n’est pas fait pour ça. Le problème, c’est que la vie, c’est pas ça.’

Il est absolument essentiel de sanctuariser du temps pour autre chose que le travail. Et je ne parle pas seulement du temps en famille, qui est ma priorité. Je parle de temps pour soi. Ces moments ne sont pas du temps ‘perdu’, ce sont des investissements dans votre bien-être et, par conséquent, dans la pérennité de votre business. Je note ces plages horaires dans mon agenda comme des rendez-vous professionnels : une session de sport, une promenade avec mon chien, un café avec des amies. Récemment, je suis partie trois jours en trek avec mes copines. C’était une bulle d’oxygène. Je suis revenue avec une énergie et une clarté d’esprit décuplées. Se déconnecter permet de prendre du recul, de laisser les idées infuser et de revenir plus fort, plus créatif et plus motivé. Ne sacrifiez jamais cela. Votre entreprise a besoin d’un dirigeant en bonne santé physique et mentale.

Conclusion : être solo, votre plus grande force

Finalement, réussir en tant que solopreneur en 2024 se résume à une discipline de fer sur trois fronts : prioriser ses canaux de communication pour un impact maximal, s’équiper des bons outils pour automatiser et démultiplier son efficacité, et gérer son temps comme sa ressource la plus sacrée. En résumé :

1. Choisissez vos batailles de communication : les réseaux sociaux pour la visibilité, le contenu long pour la crédibilité, la newsletter pour la conversion et l’événement en ligne pour la connexion.

2. Devenez un chef d’orchestre technologique : embrassez l’automatisation et l’IA pour faire le travail d’une petite équipe tout en restant seul aux commandes.

3. Maîtrisez votre agenda : structurez vos journées avec des blocs de travail et, surtout, protégez farouchement votre temps personnel pour durer sur le long terme.

Être seul n’est pas une faiblesse. C’est une contrainte qui nous oblige à être plus malin, plus stratégique, plus intentionnel. C’est ce qui nous force à construire un business résilient, efficace et véritablement à notre image. J’espère que ces stratégies vous donneront des pistes concrètes pour avancer. Le chemin du solopreneuriat est exigeant, mais avec la bonne méthode, il est incroyablement gratifiant. Maintenant, à vous de jouer !


Questions fréquentes sur le solopreneuriat

1. Quel est le meilleur réseau social pour un solopreneur qui débute ?

La meilleure approche est de ne pas chercher le ‘meilleur’ réseau en absolu, mais celui qui est le plus pertinent pour vous. Concentrez-vous sur une seule plateforme où se trouve votre client idéal. Si vous êtes dans le B2B, LinkedIn est souvent incontournable. Si votre activité est très visuelle (artisanat, coaching, food), Instagram ou Pinterest seront plus adaptés. Pour une audience plus jeune, TikTok peut être une option. L’erreur est de vouloir être partout. Le plus important est de choisir un canal, de s’y tenir et d’en maîtriser les codes pour ne pas disperser son énergie.

‘La première, c’est de choisir un réseau social, un seul et de le travailler à fond. Il sera temps après de dupliquer sur d’autres réseaux mais commencez par un réseau social pour comprendre l’algorithme.’

2. Comment puis-je créer du contenu long sans que ça me prenne tout mon temps ?

La création de contenu long peut sembler intimidante, mais elle devient gérable avec une bonne méthode. Premièrement, pratiquez le ‘batching’ : dédiez un bloc de temps spécifique dans votre semaine (par exemple, une demi-journée) uniquement à la création de contenu. Deuxièmement, utilisez l’IA comme ChatGPT pour vous aider à structurer vos idées, à créer un plan détaillé ou même à rédiger une première ébauche. Enfin, pensez au recyclage : un article de blog peut devenir le script d’une vidéo YouTube ou d’un podcast, et être décliné en 10 posts pour les réseaux sociaux. Vous créez une fois, mais vous diffusez de multiples façons.

‘Si vous êtes capable de revenir régulièrement sur le même sujet et d’en parler en profondeur, c’est que vous vous y connaissez sur ce sujet. C’est pas possible autrement. Donc mécaniquement, vous travaillez votre crédibilité.’

3. Une newsletter est-elle vraiment indispensable en 2024 ?

Absolument, et plus que jamais. Les réseaux sociaux sont un terrain ‘loué’ où les règles du jeu (les algorithmes) peuvent changer du jour au lendemain, réduisant votre visibilité à néant. Votre liste d’emails, en revanche, est un actif qui vous appartient. C’est le seul canal qui vous garantit un contact direct et intime avec votre audience, sans intermédiaire. C’est l’outil par excellence pour construire la confiance, qui est le prérequis indispensable à toute vente. C’est un investissement minime pour un retour sur investissement potentiellement énorme.

‘La boîte mail, c’est un lieu privé protégé par la loi et ça, inconsciemment, ça a une énorme valeur de proximité. Donc la newsletter, c’est véritablement quelque chose qui va vous permettre de rentrer en contact direct, immédiat avec votre audience.’

4. Quels sont les outils d’automatisation gratuits ou peu chers pour commencer ?

Il existe de nombreuses options pour démarrer sans se ruiner. Pour l’emailing, des plateformes comme MailerLite ou Brevo proposent des plans gratuits très complets pour vos premiers milliers d’abonnés. Pour l’automatisation entre applications, Zapier a une version gratuite qui permet de créer quelques ‘Zaps’ simples. Pour programmer vos réseaux sociaux, des outils comme Buffer ou Later ont aussi des offres de départ gratuites. Enfin, un expanseur de texte comme Atext est un petit investissement unique (souvent moins de 30 euros) qui se rentabilise en quelques jours. L’important est de commencer petit et d’investir au fur et à mesure que votre business grandit.

‘On a des outils digitaux à bas coût qui nous permettent de faire plein plein de choses par nous-mêmes. […] Vous avez des outils d’emailing […] c’est souvent gratuit au début et après, ça coûte pas grand chose.’

5. Comment utiliser ChatGPT concrètement pour mon business de solopreneur ?

Pensez à ChatGPT comme à un stagiaire polyvalent et ultra-rapide. Utilisez-le comme un partenaire de brainstorming pour générer des idées de produits ou de contenus. Demandez-lui d’organiser vos pensées en un plan structuré avant de créer un article ou un podcast. Faites-lui rédiger des brouillons d’emails, de posts pour les réseaux sociaux ou de pages de vente que vous n’aurez plus qu’à affiner. Il peut aussi vous aider à créer un chatbot simple pour votre site ou à traduire des textes. Le réflexe à adopter est de se demander, avant chaque tâche un peu fastidieuse : ‘Est-ce que l’IA pourrait faire 80% du travail pour moi ?’

‘En fait, le truc avec chat GPT, c’est qu’il faut en faire un réflexe. C’est peut-être ça le vrai secret de chat GPT, dès que vous avez un truc à faire […] commencez par vous poser la question, est-ce que chat GPT peut répondre à la question ?’

6. Comment rester motivé et éviter l’isolement quand on travaille seul ?

L’isolement est l’un des plus grands pièges du solopreneuriat. Pour le combattre, il faut être proactif. Premièrement, planifiez des interactions sociales dans votre semaine, qu’elles soient professionnelles (réseautage, mastermind avec d’autres solopreneurs) ou personnelles. Deuxièmement, sortez de chez vous : travaillez depuis un café ou un espace de coworking une fois par semaine. Troisièmement, célébrez vos petites victoires pour maintenir la motivation. Enfin, n’oubliez jamais pourquoi vous avez commencé. Se reconnecter à sa mission profonde est le meilleur carburant pour les jours où la motivation est en baisse.

‘Il faut faire super attention à s’assurer qu’on passe du temps aussi à faire autre chose. […] Des plages horaires aussi pour faire des trucs entre copines. Là je reviens de 3 jours de trek avec mes copines, c’était une bulle de bonheur et ça me permet de repartir super fort.’


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