Cette petite voix qui vous dit d’attendre : pourquoi le passage à l’action est la seule vraie réponse
Vous est-il déjà arrivé de sentir ce poids, cette inertie qui vous cloue sur place ? Cette sensation d’être bloqué, face à un projet qui vous tient à cœur, mais que vous n’arrivez pas à lancer. Vous vous dites : ‘il faut d’abord que je peaufine ce détail’, ‘ce n’est pas encore le bon moment’, ou le classique ‘je verrai ça demain’. Si ces phrases résonnent en vous, sachez que vous n’êtes pas seul. C’est un combat quasi universel, particulièrement dans le monde de l’entrepreneuriat. Moi-même, je connais bien ce démon intérieur, ce perfectionnisme qui murmure que rien n’est jamais assez bien pour être montré au monde. Comme le confiait Estelle Ballaud en introduction de notre échange : ‘Mon péché mignon à moi, c’est le perfectionnisme. Je suis plutôt du genre bonne élève, j’ai l’impression qu’il faut que tout soit parfait pour me lancer’.
Cette petite voix, aussi bien intentionnée qu’elle puisse paraître, est profondément néfaste. Elle nous ralentit, nous fruste, et surtout, elle nous prive d’expériences cruciales. Car la vérité, c’est que les solutions, les vraies, ne se trouvent pas dans la théorie et la planification à outrance. Elles émergent dans le feu de l’action, dans la confrontation avec la réalité. C’est une conviction que je porte en moi et que je transmets aux entrepreneurs que j’accompagne : seule l’action fait progresser. Mais pourquoi est-ce si difficile ? Pourquoi restons-nous si souvent paralysés, alors même que nous savons intuitivement que le mouvement est la clé ?
Dans cet article, nous allons plonger au cœur de ce mécanisme. Nous allons décortiquer ensemble pourquoi le passage à l’action est bien plus qu’une simple case à cocher sur une to-do list ; c’est le moteur même de votre évolution. Nous explorerons les racines psychologiques de nos blocages, ces peurs profondes qui se cachent derrière la procrastination. Enfin, et c’est le plus important, je vous partagerai une approche concrète et pragmatique pour court-circuiter ces mécanismes, sauter le pas et enfin libérer votre potentiel. Préparez-vous à changer de perspective, car il est temps de donner tort à cette petite voix et de prouver que le meilleur moment pour agir, c’est maintenant.
L’inaction, ce choix silencieux qui atrophie votre potentiel
On pense souvent à l’inaction comme à une absence de décision, un état passif. C’est une erreur fondamentale. Ne pas agir est une décision en soi, et ses conséquences sont bien plus profondes qu’on ne l’imagine. C’est un choix actif de mettre sur pause sa propre courbe de progression. Pour vraiment saisir l’enjeu, il suffit d’inverser la question, comme je l’ai suggéré à Estelle : ‘Est-ce que de ne pas passer à l’action c’est grave ?’. La réponse est un oui retentissant. En choisissant de rester immobile, on ne fait pas que stagner ; on prend du retard. Le monde, lui, ne s’arrête pas. Vos concurrents, vos pairs, vos clients, tout l’écosystème autour de vous continue d’évoluer, d’apprendre et de grandir. Chaque jour passé dans l’inaction creuse un peu plus le fossé entre là où vous êtes et là où vous pourriez être. C’est un coût d’opportunité colossal, souvent invisible sur le court terme, mais dévastateur à long terme.
Rester statique, c’est décider de ralentir sa propre évolution
Le concept peut paraître brutal, mais il est essentiel de l’intégrer. L’inaction est un acte délibéré de ralentissement. Je l’affirme sans détour : ‘ne pas passer à l’action, ça voudrait dire décider de ralentir le processus d’évolution d’une personne’. Le changement est la seule constante de notre univers. Nous sommes biologiquement et socialement conçus pour évoluer. Refuser d’agir, c’est aller à contre-courant de cette nature profonde. Imaginez un instant nos aînés face à la révolution numérique. Ceux qui ont décidé, à un moment donné, que ‘ce n’était pas pour eux’ et ont cessé d’apprendre se retrouvent aujourd’hui face à un mur d’incompréhension. Des actions qui nous semblent triviales, comme ‘mettre un fichier à la corbeille’, sont pour eux d’une complexité insurmontable. Cet inconfort, cette déconnexion, est le résultat direct d’une série de non-actions accumulées dans le temps. En tant qu’entrepreneur, le risque est le même, mais accéléré. Ne pas tester une nouvelle offre, ne pas lancer cette page de vente, ne pas contacter ce prospect, c’est choisir de se déconnecter progressivement des réalités de son marché et de laisser des opportunités accessibles devenir, peu à peu, hors de portée.
L’effet papillon de l’action : comment un simple ‘oui’ ouvre des mondes insoupçonnés
Pour illustrer la puissance du passage à l’action, j’aime utiliser une analogie très simple : apprendre à faire ses lacets. Au départ, l’enjeu semble trivial : passer des scratchs aux lacets. Ne pas le faire n’est pas dramatique en soi. Mais que se passe-t-il lorsque l’enfant passe à l’action et maîtrise cette compétence ? Comme je l’expliquais, ‘une fois qu’il sait faire ses lacets, il peut faire plein d’autres choses qui sont sur le même principe’. De ce simple nœud découle la capacité de faire un nœud de cravate, d’attacher une corde pour construire une cabane. Cette cabane peut éveiller une passion pour l’architecture, qui mènera à une carrière brillante. Tout part d’une action initiale. C’est l’effet papillon : une petite action, un simple mouvement, peut déclencher une chaîne de conséquences positives et imprévisibles, ouvrant un champ des possibles que l’on ne pouvait même pas imaginer depuis notre point de départ statique. Ne pas agir, c’est refuser de battre des ailes. C’est se priver de découvrir non seulement ce dont on est capable, mais aussi ce que l’on aime vraiment. Parfois, l’action nous révèle qu’une voie que nous fantasmions n’est pas pour nous, et c’est une information tout aussi précieuse qui nous permet de nous réorienter plus vite et plus justement.
Nous avons donc posé le diagnostic : l’inaction est un poison lent qui nous coûte nos opportunités et notre évolution. Mais si nous en sommes conscients, pourquoi continuons-nous de tomber dans ce piège ? La réponse se trouve dans une force bien plus puissante que la logique : la peur. C’est ce que nous allons maintenant disséquer.
Au cœur de la paralysie : décortiquer les peurs qui nous empêchent d’agir
Si la procrastination était une simple question de gestion du temps ou de manque de motivation, les solutions seraient faciles à appliquer. Mais la réalité est plus complexe. Derrière chaque ‘je le ferai demain’ se cache une émotion bien plus profonde et viscérale : la peur. C’est le grand chef d’orchestre de notre inertie. Le problème, c’est que ces peurs sont souvent diffuses, tapies dans l’ombre de notre conscience, ce qui les rend d’autant plus puissantes. Les nommer, les regarder en face, est le premier pas pour leur retirer leur pouvoir. En coaching, je vois passer un large éventail de ces angoisses qui paralysent les entrepreneurs les plus brillants. Il y a la peur de l’imperfection, cette quête d’un produit ou d’un service parfait qui n’existera jamais. Il y a la peur de l’inconnu, bien sûr, mais aussi la peur d’être jugé, la peur de commettre des erreurs, et même, paradoxalement, la peur du succès et des responsabilités qu’il implique. Comme je le disais, ‘il y a plein plein plein plein plein plein de peurs’. Et tant que nous donnons plus de place à ces peurs qu’à la potentialité de ce qui se trouve de l’autre côté de l’action, nous resterons bloqués.
Le catalogue de nos angoisses : du jugement des autres au verdict de notre cerveau
Plongeons dans ce catalogue. La peur du jugement est sans doute la plus répandue. Lancer une formation, comme l’évoquait Estelle, c’est s’exposer. C’est la peur que des clients ne soient pas satisfaits, que des pairs critiquent la qualité du travail. Cette peur nous fait oublier les 99% de personnes qui pourraient adorer notre travail pour nous focaliser sur le 1% de mécontents potentiels. La peur de l’imperfection est sa cousine germaine. On se persuade qu’il manque ‘un petit quelque chose’ pour se lancer, un module, une fonctionnalité, un chapitre. C’est un leurre, une excuse pour ne pas affronter la réalité du marché. Mais toutes ces peurs sont en réalité orchestrées par un seul et même acteur : notre cerveau. Il faut comprendre sa logique primaire pour déjouer ses pièges. Comme l’a très bien rappelé Estelle, son job principal est de ‘nous garder en vie’. Il est une machine à survie, pas une machine à bonheur ou à croissance. Pour lui, tout ce qui est connu et routinier est ‘safe’. Tout ce qui est nouveau est une menace potentielle, une falaise possible au bord du chemin. Il ne fait pas la différence entre le risque de lancer une nouvelle offre et le risque d’être attaqué par un prédateur. La réaction physiologique est la même.
Le mécanisme biologique de la peur : quand votre cerveau vous crie ‘Danger !’
Notre cerveau a trois fonctions primaires : la survie, la nourriture et la reproduction. C’est tout. Pour lui, l’incertitude est l’ennemi public numéro un. Comme je l’explique souvent, ‘il déteste l’incertitude, quelle qu’elle soit’. Face à un projet nouveau, il crie : ‘Incertitude égale possiblement, on va mourir à la fin’. C’est un réflexe archaïque. Le stress que vous ressentez, cette boule au ventre, c’est la production de cortisol. Et notre organisme est programmé pour éviter cette sensation désagréable. Le cerveau fait alors un calcul très simple : ‘le fait de ne pas le faire provoque plus de plaisir que de le faire’. Rester dans sa zone de confort, même si elle est frustrante, est biochimiquement plus agréable que de se confronter à l’inconnu. Il va donc créer tout un tas de justifications rationnelles pour nous maintenir à l’arrêt. Le plus fou dans tout ça, c’est que la réaction est totalement disproportionnée. ‘Si tu fais une formation, est-ce que tu meurs à la fin ? Je suis pas sûr’. Mais le système d’alarme qui se déclenche dans votre tête est le même que si votre vie était réellement en jeu. Comprendre cela est libérateur : ce n’est pas vous qui êtes faible ou incapable, c’est votre cerveau qui fait son travail de gardien préhistorique. La question n’est donc pas de supprimer la peur, mais d’apprendre à agir malgré les alarmes qu’il déclenche.
Maintenant que nous avons identifié l’ennemi et compris ses tactiques, il est temps de passer à la contre-offensive. Il existe une méthode simple, presque déconcertante de simplicité, pour reprendre le contrôle et transformer cette paralysie en mouvement. C’est ce que nous allons voir maintenant.
La méthode concrète pour débloquer la situation et enfin passer à l’action
Alors, comment fait-on ? Comment passe-t-on de la compréhension intellectuelle de nos peurs à l’action concrète sur le terrain ? La solution ne réside pas dans des affirmations positives ou des visualisations complexes, mais dans un exercice pragmatique de rationalisation. Il s’agit de faire ce que personne ne fait jamais spontanément : définir précisément ce qui se cache derrière le mot ‘peur’. Quand on dit ‘j’ai peur de lancer mon offre’, on reste dans un flou artistique qui donne tout le pouvoir à l’émotion. La première étape, fondamentale, est de sortir de ce brouillard. Prenez une feuille de papier, un stylo, et posez-vous la question la plus simple du monde : ‘J’ai peur de quoi, exactement ?’. Le simple fait de lister, de mettre des mots sur ces angoisses, commence déjà à leur faire perdre de leur substance. C’est un processus en deux temps que j’utilise constamment avec les entrepreneurs que j’accompagne, et qui permet de court-circuiter le système d’alarme de notre cerveau.
Étape 1 : Cartographier vos peurs pour mieux les désamorcer
La première phase est un audit de vos pires scénarios. Sans filtre, sans jugement, listez tout ce qui pourrait arriver de pire si vous passiez à l’action. ‘Quelles sont les choses qui peuvent arriver de pire en le faisant ? Et tu listes juste basiquement’. Ne vous contentez pas de ‘peur du jugement’. Soyez spécifique. Peur que mon ancien patron voie ma page de vente et la trouve ridicule. Peur qu’un client me demande un remboursement en disant que mon produit est nul. Peur de ne faire aucune vente et de passer pour un idiot auprès de ma famille. Mettez tout sur la table. Cet exercice est puissant car il transforme une menace vague et monstrueuse en une série de problèmes concrets et identifiés. Et bien souvent, en relisant cette liste, une première prise de conscience a lieu : beaucoup de ces ‘catastrophes’ sont en réalité peu probables, ou leurs conséquences bien moins graves qu’imaginées. On s’aperçoit souvent, comme je le mentionnais, que cette peur diffuse du ‘jugement des autres’ se résume en fait à la peur du jugement d’une ou deux personnes spécifiques à qui nous accordons une importance démesurée.
Étape 2 : Faire l’inventaire de vos ressources cachées
C’est ici que la magie opère. Une fois votre liste de peurs établie, vous allez faire quelque chose que notre cerveau ne fait jamais seul : penser aux ressources dont vous disposez pour faire face à chaque scénario. Pour chaque peur listée, demandez-vous : ‘Et si ça arrive, est-ce que j’ai des ressources pour y faire face ?’. La réponse est presque toujours oui. On pense à la peur, mais ‘on pense pas aux ressources qu’on a à disposition qui nous permettent de pouvoir réussir à faire que cette peur…’. Si un client est mécontent, vous avez la ressource de lui parler, de comprendre, de le rembourser, d’améliorer votre offre grâce à son feedback. Si vous ne faites aucune vente, vous avez la ressource d’analyser vos statistiques, de demander l’avis d’un mentor, de suivre une formation sur le marketing, d’ajuster votre message. Vos ressources sont vos compétences, votre expérience, votre réseau, votre capacité d’apprentissage, votre résilience. Cet inventaire change radicalement la perspective. Vous ne regardez plus un précipice, mais un défi pour lequel vous êtes équipé. La peur ne disparaît pas, mais elle n’est plus paralysante. Elle devient un simple signal d’information, et vous savez que vous avez les outils pour gérer la situation, quoi qu’il arrive.
Conclusion : Votre prochain petit pas est votre plus grande victoire
Nous voilà au terme de ce voyage au cœur de nos blocages. Nous avons vu que l’inaction n’est pas une fatalité mais un choix, souvent inconscient, de freiner notre propre évolution. Nous avons compris que derrière ce choix se cache un ennemi puissant mais identifiable : la peur, orchestrée par un cerveau programmé pour nous protéger de l’inconnu, même lorsque celui-ci est sans danger réel. Surtout, nous avons découvert qu’il n’est pas nécessaire d’être un super-héros sans peur pour avancer. La clé n’est pas d’éradiquer la peur, mais de la rationaliser, de la déconstruire pour lui ôter son pouvoir paralysant.
La méthode est simple : lister précisément ce que vous craignez, puis, pour chaque point, identifier les ressources dont vous disposez déjà pour y faire face. Cet exercice simple transforme la menace en défi, la paralysie en plan d’action. Il vous fait passer du statut de victime de vos émotions à celui de pilote de vos décisions. L’analogie des lacets nous le rappelle : chaque petite action maîtrisée, chaque peur affrontée, même la plus minime, n’est pas juste une tâche accomplie. C’est une compétence acquise, une dose de confiance injectée, une nouvelle porte qui s’ouvre sur un univers de possibilités que vous ne soupçonniez même pas.
Alors, quelle est la prochaine étape pour vous ? Quel est ce projet, cette décision, cette conversation que vous repoussez ? Je vous invite à ne pas simplement refermer cette page en vous disant ‘c’était intéressant’. Prenez une feuille, maintenant. Appliquez la méthode. Listez vos peurs. Listez vos ressources. Et choisissez le plus petit pas possible que vous pouvez faire, dès aujourd’hui, pour vous mettre en mouvement. Car votre prochaine grande réussite ne se cache pas derrière une stratégie complexe ou un plan parfait. Elle se cache derrière ce simple, humble et courageux passage à l’action.
Questions fréquentes sur le passage à l’action
Quel est le rôle exact d’un coach pour entrepreneur ?
Le rôle d’un coach pour entrepreneur n’est pas de donner des conseils ou des solutions toutes faites, comme le ferait un consultant. Sa mission principale est de créer un espace et un contexte propices à la réflexion pour que l’entrepreneur trouve lui-même ses propres réponses. En posant les bonnes questions, en remettant en cause les certitudes et en écoutant activement, le coach agit comme un catalyseur. Il aide à clarifier les objectifs, à identifier les blocages et à réduire le temps de recherche de solutions pour accélérer le passage à l’action, tout en s’assurant que la solution trouvée soit parfaitement alignée avec la personne.
‘Moi je crée des contextes les plus appropriés avec les entrepreneurs pour que eux-mêmes trouvent leur réponse et j’essaie de réduire au maximum le temps de recherche qu’il y a dans leur tête et dans nos échanges pour qu’ils passent rapidement à l’action.’
Pourquoi le perfectionnisme est-il un obstacle majeur au passage à l’action ?
Le perfectionnisme est un obstacle majeur car il crée une illusion : celle qu’il existe un ‘moment parfait’ ou un ‘produit parfait’ pour se lancer. Cette quête de la perfection est en réalité une forme sophistiquée de procrastination, souvent nourrie par la peur du jugement ou de l’échec. En se fixant des standards inatteignables, on se donne une excuse valable pour ne jamais agir. Le perfectionniste reste bloqué dans la théorie et la planification, se privant des retours essentiels du terrain qui, seuls, permettent de vraiment s’améliorer. Il s’agit d’un cercle vicieux où l’on attend la perfection pour agir, alors que c’est l’action qui permet de tendre vers l’excellence.
‘Mon péché mignon à moi, c’est le perfectionnisme. Je suis plutôt du genre bonne élève, j’ai l’impression qu’il faut que tout soit parfait pour me lancer. (…) Et cette petite voix, ben elle est très néfaste. Elle est néfaste parce qu’elle nous ralentit et surtout parce qu’elle nous empêche de vivre des expériences.’
Comment mon cerveau m’empêche-t-il concrètement de me lancer ?
Votre cerveau vous empêche de vous lancer via un mécanisme de survie profondément ancré. Ses fonctions primaires sont la survie, la nourriture et la reproduction. Tout ce qui est nouveau ou incertain est analysé comme une menace potentielle à cette survie. Face à un nouveau projet, il déclenche une réaction de stress (production de cortisol), une sensation désagréable qu’il cherche à éviter. Pour lui, ne pas agir et rester dans une situation connue est plus ‘plaisant’ et sécuritaire que de se confronter à l’inconnu. Il va donc générer des pensées et des peurs pour vous dissuader d’agir, même si le danger n’est absolument pas réel.
‘Il déteste l’incertitude, quelle qu’elle soit. (…) Et il dit incertitude potentiellement comme tu l’as très bien dit, égale possiblement, on va mourir à la fin. (…) Le fait de ne pas le faire provoque plus de plaisir que de le faire.’
Quelle est la première étape concrète pour surmonter une peur qui me bloque ?
La première étape, et la plus cruciale, est de définir précisément de quoi vous avez peur. Sortez la peur du domaine de l’émotion vague pour la faire entrer dans celui des faits concrets. Prenez une feuille de papier et listez de la manière la plus détaillée possible tous les pires scénarios qui pourraient se produire si vous passiez à l’action. Ne vous contentez pas de ‘j’ai peur de l’échec’, mais écrivez ‘j’ai peur de ne vendre que deux exemplaires et que ma tante me dise que j’aurais dû garder mon ancien travail’. Cet acte de clarification est la première étape pour désamorcer la charge émotionnelle de la peur.
‘Faut déjà savoir qu’est-ce que tu définir, qu’est-ce que tu mets derrière la peur. Chose très simple que personne ne fait. Genre en fait, j’ai peur de de quoi? (…) Et tu listes OK, quelles sont les choses qui peuvent arriver de pire en le faisant ? Et tu listes juste basiquement.’
Est-ce que ne pas passer à l’action est vraiment si grave pour mon business ?
Oui, c’est extrêmement préjudiciable. Ne pas passer à l’action équivaut à prendre la décision active de ralentir votre propre processus d’évolution et celui de votre entreprise. Pendant que vous restez immobile, le marché, les concurrents et les technologies continuent d’avancer. Ce qui est une opportunité aujourd’hui peut devenir inaccessible demain. Chaque inaction vous prive d’apprentissages, de retours clients, et de la possibilité de découvrir de nouvelles pistes de croissance. C’est se condamner à devenir progressivement obsolète et déconnecté de la réalité.
‘Ne pas passer à l’action, ça voudrait dire décider de ralentir le processus d’évolution d’une personne. (…) Ça veut dire que bah potentiellement ce qui était accessible tout de suite le devient de moins en moins.’
En quoi une petite action peut-elle débloquer de grandes opportunités ?
Une petite action fonctionne comme un catalyseur. Elle crée un élan et ouvre un champ des possibles qui était invisible auparavant. C’est l’effet ‘boule de neige’ ou ‘battement d’aile de papillon’. En maîtrisant une petite compétence ou en franchissant un petit pas, vous gagnez en confiance et vous acquérez de nouvelles capacités qui peuvent être transposées à des défis plus grands. Une action en entraîne une autre, créant une chaîne de conséquences positives et souvent inattendues. C’est en agissant, même modestement, qu’on se confronte à la réalité et qu’on découvre des opportunités que la simple réflexion ne nous aurait jamais permis d’entrevoir.
‘Passer à l’action fait que (…) les possibilités derrière de passage à l’action, elles sont totalement réduites quand on ne passe pas à l’action. (…) Ça nous permet de découvrir de de de quoi on est capable, qu’est-ce des possibilités derrière ou non.’


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