Logo de l'épisode Les réseaux sociaux assistés par l'IA avec Laurence Zaied - Episode 194 du podcast Le Podcast du Marketing - stratégie digitale, persona, emailing, inbound marketing, webinaire, lead magnet, branding, landing page, copy

Les réseaux sociaux assistés par l’IA avec Laurence Zaied – Episode 194

Épisode diffusé le 31 août 2023 par Estelle Ballot

Écouter l'épisode :

Je sature : pourquoi la création de contenu pour les réseaux sociaux est un marathon épuisant

Le constat est presque universel. Que vous soyez entrepreneur, freelance, ou même responsable marketing, vous connaissez ce sentiment. Cette impression de devoir alimenter une bête insatiable : les réseaux sociaux. Je le confesse sans détour, comme je l’ai partagé en introduction du podcast : ‘Je sature des réseaux sociaux’. Ce n’est pas la plateforme en elle-même qui pose problème. Au contraire, je reste persuadée que c’est une opportunité fantastique pour bâtir une notoriété et tisser un lien authentique avec son audience. Le vrai problème, la source de cette saturation, c’est le temps. Un temps infini, dévoré par la création de contenu. On a l’impression d’être dans un hamster dans sa roue, courant toujours plus vite pour simplement rester sur place, car les algorithmes, eux, en demandent toujours plus.

Cette course à la visibilité a un coût. Un coût en heures, bien sûr, mais aussi un coût en énergie mentale. Laurence Zaied, mon invitée experte sur le sujet, le résume parfaitement : c’est une activité ‘super drainante en terme d’énergie’. Pensez-y : il faut constamment trouver de nouvelles idées, reformuler des concepts déjà abordés, trouver le bon angle, le bon mot, la bonne image. C’est un processus créatif intense et répétitif. La pression de la régularité, couplée à l’exigence de qualité, peut rapidement mener à un sentiment d’inefficacité, voire à la procrastination. On se compare, on voit les autres publier avec une apparente facilité et on se dit : ‘Franchement, il y a des gens qui doivent être plus efficaces que ça’.

Laurence Zaied, avec son expérience de community manager et de co-fondatrice de Rapidely, vient briser ce mythe. Elle a mené l’expérience : même pour une professionnelle aguerrie, créer trois à quatre posts de qualité pour une semaine demande au minimum trois heures de travail concentré.

‘Et 3h, c’est déjà pas mal en fin de compte, c’est déjà pas si mal que ça pour faire quatre posts et cetera.’

Cette réalité est fondamentale à intégrer. Non, ce n’est pas facile. Oui, ça prend du temps. Et oui, ça consomme une énergie considérable. C’est en acceptant ce postulat que l’on peut enfin ouvrir la porte à des solutions qui ne cherchent pas à nier la difficulté, mais à la surmonter intelligemment. Et c’est précisément là que l’intelligence artificielle entre en scène, non pas comme une baguette magique, mais comme le partenaire dont nous avions besoin.

L’IA : votre nouvel assistant personnel, pas votre remplaçant

Face à l’émergence fulgurante de l’intelligence artificielle, une peur légitime a parcouru le monde de la création de contenu. ‘L’IA va nous remplacer’, ‘C’est la mort des copywriters’. Cette vision, bien que compréhensible, est une mauvaise lecture de la révolution en cours. Laurence Zaied nous invite à reconsidérer notre perspective : ‘Je pense que c’est vraiment une mauvaise façon de voir, ce n’est pas ça. Aujourd’hui, c’est un outil comme on en a plein d’autres’. L’IA n’est pas un concurrent, mais un levier. Sa fonction première est de nous assister, de nous rendre plus productifs et de prendre en charge les tâches les plus fastidieuses pour nous libérer du temps et de l’énergie créative.

L’analogie la plus juste est celle du ‘super assistant’. Imaginez un collaborateur ultra-compétent, spécialisé en copywriting, disponible 24/7. Vous ne lui demanderiez pas de prendre les décisions stratégiques à votre place ni de parler en votre nom sans supervision. En revanche, vous lui confieriez la tâche de préparer une première ébauche, de structurer vos idées, de rechercher des angles d’attaque ou de synthétiser des informations. C’est exactement le rôle de l’IA. Elle excelle à produire un ‘premier jet’, une base solide sur laquelle vous pouvez ensuite construire. Des clients de Laurence témoignent passer de 2 heures à seulement 15 ou 20 minutes pour rédiger un post. C’est une réduction drastique du temps, non pas parce que l’IA a ‘tout fait’, mais parce qu’elle a éliminé la friction du départ : le syndrome de la page blanche.

La touche humaine : l’ingrédient secret que l’IA ne pourra jamais copier

Accepter l’IA comme assistant implique de comprendre et de chérir ce qui fait notre valeur ajoutée irremplaçable : notre humanité. Laurence insiste sur un point crucial : ‘On devrait jamais publier directement ce que propose l’IA’. Pourquoi ? Parce qu’un texte généré, même avec les meilleures instructions, restera toujours générique. Il lui manquera l’essentiel, ce qui crée la véritable connexion avec une audience.

‘Elle pourra jamais dire exactement les choses de la façon dont tu les aurais dites. Et puis après elle n’a pas tes histoires personnelles, tes anecdotes, ton vécu et cetera.’

C’est dans cette étape de personnalisation que la magie opère. Le premier jet de l’IA vous donne la structure, les messages clés, le squelette. Votre travail, en tant que créateur, est de lui donner une âme. C’est le moment d’injecter votre personnalité, de partager cette petite anecdote qui illustre parfaitement votre propos, d’utiliser cette expression qui est votre marque de fabrique, de faire transparaître vos valeurs. C’est ce processus qui transforme un contenu informatif en un contenu mémorable et authentique. En fin de compte, l’IA gère la ‘science’ de la structure et du copywriting, vous laissant plus d’espace pour vous concentrer sur ‘l’art’ du storytelling et de la connexion humaine. Loin de nous remplacer, l’IA nous pousse à devenir de meilleurs créateurs, plus centrés sur ce qui nous rend uniques.

Bâtir des fondations solides : comment l’IA peut structurer votre stratégie de contenu

Avant même d’écrire la première ligne d’un post, il y a une étape fondamentale, souvent redoutée ou négligée par manque de temps ou de méthode : la stratégie. Sans stratégie, créer du contenu revient à naviguer sans boussole. On publie au gré de l’inspiration, sans cohérence, et les résultats sont souvent décevants. C’est un ‘crève-cœur pour plein de gens’, comme le souligne Laurence. Beaucoup savent qu’ils ont besoin d’une stratégie, mais ne savent pas par où commencer. C’est là que l’IA se révèle être un outil stratégique d’une puissance insoupçonnée. Elle peut agir comme un consultant marketing virtuel, vous guidant à travers les quatre piliers essentiels de toute stratégie de contenu efficace.

1. Définir des objectifs clairs avec l’aide de l’IA

La première question à se poser est : ‘Pourquoi est-ce que je publie sur les réseaux sociaux ?’ La réponse ne peut pas être ‘parce que tout le monde le fait’. Vos objectifs doivent être clairs. Voulez-vous augmenter votre notoriété ? Générer des prospects ? Bâtir une communauté engagée ? Vendre un produit ? Souvent, on a une idée vague, mais l’IA peut aider à la cristalliser. En lui décrivant simplement votre activité (par exemple, ‘Je suis un professeur de yoga et je veux promouvoir mes cours en ligne’), elle peut vous proposer une liste d’objectifs pertinents et hiérarchisés. Elle pourrait suggérer : ‘Objectif principal : obtenir 10 inscriptions à votre newsletter par semaine via LinkedIn. Objectif secondaire : vous positionner comme un expert en yoga pour les débutants’. Cette clarté initiale est la pierre angulaire de toutes les actions qui suivront. Elle vous assure que chaque post créé sert un but précis.

2. Identifier votre audience de cœur pour un message percutant

Le piège classique sur les réseaux sociaux est de vouloir parler à tout le monde. Le résultat ? On ne parle à personne. L’IA est un outil formidable pour affiner votre cible. En partant de votre description d’activité, vous pouvez lui demander de dresser le portrait-robot de votre client idéal. Elle peut vous aider à définir des critères démographiques, mais surtout psychographiques : quels sont ses problèmes, ses aspirations, ses frustrations, ses centres d’intérêt ? Pour notre professeur de yoga, l’IA pourrait proposer une cible comme : ‘Femmes actives de 30-45 ans, travaillant dans des bureaux, qui souffrent de stress et de maux de dos, et qui cherchent une pratique douce pour se reconnecter à leur corps sans pression de performance’. Avoir une cible aussi précise en tête change radicalement la façon dont vous allez écrire. Chaque mot sera choisi pour résonner avec cette personne spécifique, rendant votre communication infiniment plus efficace.

3. Établir vos piliers de contenu pour une ligne éditoriale cohérente

Une fois que vous savez pourquoi vous parlez et à qui vous parlez, la question suivante est : ‘De quoi vais-je parler ?’. Pour ne pas vous éparpiller, il est essentiel de définir 3 à 5 grands thèmes, appelés ‘piliers de contenu’. Ce sont les sujets sur lesquels vous allez construire votre expertise. Encore une fois, l’IA peut être votre partenaire de brainstorming. En lui donnant vos objectifs et votre cible, elle peut vous suggérer des piliers pertinents. Pour notre exemple, elle pourrait proposer : 1/ Les bienfaits du yoga sur le stress au travail. 2/ Tutoriels de postures simples à faire à la maison. 3/ Philosophie du yoga et pleine conscience au quotidien. 4/ Coulisses de vos cours et témoignages d’élèves. Ces piliers assurent une cohérence à votre communication. Votre audience sait à quoi s’attendre et pourquoi elle doit vous suivre. Comme le dit Laurence, l’IA peut même vous proposer ‘un mois d’idées qui correspondent du coup à la stratégie de contenu’, vous donnant une trame concrète pour démarrer.

4. Forger une voix de marque (Tone of Voice) qui vous ressemble

Le dernier élément, et non le moindre, est le ‘comment’. Comment allez-vous vous exprimer ? Votre ton de voix est la personnalité de votre marque. Est-il expert et formel ? Chaleureux et accessible ? Drôle et décalé ? Inspirant et posé ? Ce choix doit être intentionnel. L’IA peut vous aider à explorer différentes options. Vous pouvez lui demander de décrire plusieurs tons de voix et de vous donner des exemples. ‘Montre-moi un exemple de post sur les bienfaits du yoga avec un ton empathique et rassurant’. Puis : ‘Maintenant, le même sujet avec un ton énergique et motivant’. En voyant ces différentes versions, vous pourrez plus facilement identifier celle qui correspond le mieux à votre personnalité et aux attentes de votre cible. Cette cohérence dans le ton est ce qui rendra votre marque reconnaissable et attachante.

L’art du dialogue : comment prompter l’IA pour décupler votre créativité

Avoir une stratégie est une chose, la traduire en contenu créatif en est une autre. Utiliser une IA comme ChatGPT ou un outil intégré comme Rapidely n’est pas comme utiliser un moteur de recherche. Il ne s’agit pas de poser une question et d’attendre une réponse unique. Il s’agit d’engager une conversation, un dialogue. Et la qualité de ce dialogue dépend entièrement de la manière dont vous le guidez. C’est ce qu’on appelle le ‘prompting’. Maîtriser l’art du prompt, c’est passer d’un simple utilisateur à un véritable chef d’orchestre de l’IA. Laurence nous a donné les clés pour rédiger des instructions qui transforment l’IA en un véritable ‘sparring partner’ créatif.

Le contexte : donnez un rôle et une mission à votre IA

La première erreur est de considérer l’IA comme une entité neutre. Pour obtenir des résultats pertinents, vous devez lui assigner un rôle. C’est comme briefer un acteur avant une scène. Au lieu de dire ‘Donne-moi des idées de posts’, commencez par : ‘Tu es un expert en marketing de contenu spécialisé sur LinkedIn pour les coachs professionnels’. Ce simple ajout change tout. L’IA ajuste son ‘cerveau’ pour penser comme cet expert. Elle mobilisera ses connaissances sur les codes de LinkedIn, les problématiques des coachs et les formats qui fonctionnent sur cette plateforme.

‘Il faut que tu la positionnes en tant qu’experte de création de contenu pour les réseaux sociaux.’

Cette mise en contexte initiale est la base sur laquelle toute la conversation va reposer, garantissant une bien meilleure pertinence des suggestions.

La précision : du sujet aux angles d’attaque spécifiques

Une fois le rôle défini, soyez aussi précis que possible dans votre demande. Ne dites pas simplement ‘Parle-moi de productivité’. Dites plutôt : ‘Génère 5 idées de posts sur le thème de la lutte contre la procrastination pour les entrepreneurs solos’. Mais vous pouvez aller encore plus loin en suggérant des angles. Par exemple : ‘…en utilisant des angles originaux, comme une métaphore sportive, une anecdote historique ou une approche contre-intuitive’. En lui donnant ces contraintes créatives, vous la forcez à sortir des sentiers battus et à vous proposer des idées auxquelles vous n’auriez jamais pensé. C’est ce que Laurence appelle ‘insuffler de la créativité’ en faisant des connexions entre des sujets a priori éloignés. L’IA devient alors ce ‘deuxième cerveau’, bien plus nourri que le nôtre, capable de créer des ponts inattendus.

La tonalité et le curseur de créativité

Au-delà du sujet, vous pouvez diriger le style. Précisez le ton désiré : ‘Rédige ces idées avec un ton humoristique et un peu provocateur’ ou ‘Adopte un ton empathique et inspirant’. Cette instruction sur la tonalité est cruciale pour que les propositions soient alignées avec votre voix de marque. Fait encore plus intéressant, vous pouvez jouer avec le niveau de créativité de l’IA. Vous pouvez explicitement lui demander : ‘Pour ces suggestions, pousse le curseur de la créativité au maximum, n’hésite pas à être audacieuse’ ou, à l’inverse, ‘Reste très factuelle et concrète, proche du sujet initial’. Savoir manier ces deux leviers – ton et créativité – vous donne un contrôle fin sur la nature des réponses de l’IA, vous permettant d’explorer un large spectre de possibilités pour un même sujet.

Le dialogue itératif : affiner la conversation pour un résultat parfait

Le secret des meilleurs utilisateurs d’IA est de ne jamais s’attendre au résultat parfait du premier coup. L’IA est un outil conversationnel. Utilisez cette fonctionnalité à votre avantage. Ne mettez pas toutes vos instructions dans un seul prompt massif. Commencez par une première demande, analysez la réponse, puis affinez. Par exemple : ‘J’aime l’idée 3. Peux-tu la développer en une structure de post en 3 parties ?’ Puis : ‘Excellent. Maintenant, réécris l’introduction pour qu’elle soit plus percutante et pose une question ouverte’. Chaque nouvelle instruction est une étape qui vous rapproche du résultat final. Ce processus itératif permet non seulement de contourner les limites de taille de texte que l’IA peut traiter en une seule fois, mais il transforme surtout le processus en une véritable co-construction, où vos retours guident l’IA vers un résultat qui est le fruit d’une collaboration entre votre intelligence et la sienne.

Conclusion : Reprenez le pouvoir sur votre temps et votre créativité

Le message de Laurence Zaied est clair et porteur d’espoir. La saturation face aux réseaux sociaux n’est pas une fatalité. L’impression de perdre un temps et une énergie considérables dans une course sans fin peut être remplacée par une approche plus sereine, plus stratégique et, finalement, plus efficace. L’intelligence artificielle n’est pas la solution miracle qui fera tout à votre place, mais elle est sans conteste le partenaire le plus puissant que nous ayons à notre disposition pour transformer cette corvée en un véritable levier de croissance.

En la considérant comme un assistant, un ‘sparring partner’, nous changeons radicalement la dynamique. Nous ne sommes plus seuls face à la page blanche. Nous disposons d’un outil pour structurer notre pensée, bâtir une stratégie solide, brainstormer des idées créatives et générer des premières ébauches en quelques minutes. Cela nous libère un temps précieux, mais surtout, une charge mentale considérable. Ce temps et cette énergie retrouvés peuvent être réinvestis là où notre valeur est maximale : dans la personnalisation, dans l’injection de nos histoires, de notre vécu, de notre authenticité. C’est cette alchimie entre la puissance de calcul de l’IA et la chaleur de l’intelligence humaine qui crée un contenu véritablement impactant.

L’invitation est donc lancée. Osez expérimenter. Commencez petit, en demandant à une IA de vous aider à définir un pilier de contenu ou de vous suggérer trois accroches différentes pour votre prochain post. Voyez-la non pas comme une menace, mais comme une opportunité de redevenir le chef d’orchestre de votre communication, en vous concentrant sur la musique plutôt que sur la logistique. Le futur de la création de contenu n’est pas l’homme contre la machine, mais l’homme avec la machine.

FAQ : Vos questions sur l’utilisation de l’IA pour la création de contenu

1. L’IA va-t-elle remplacer les community managers et les copywriters ?

Non, l’IA ne remplacera pas les professionnels de la création de contenu, mais elle va transformer leur métier. Elle doit être vue comme un outil d’assistance extrêmement puissant. Elle peut automatiser les tâches répétitives et fastidieuses comme la recherche d’idées ou la rédaction d’un premier jet, mais elle ne peut pas remplacer la stratégie, la créativité profonde, l’intelligence émotionnelle et l’authenticité qu’un humain apporte. Le rôle du professionnel évolue vers celui d’un pilote d’IA, qui sait la guider, affiner ses propositions et y ajouter la touche humaine indispensable pour créer une véritable connexion.

‘Je pense que c’est vraiment une mauvaise façon de voir, ce n’est pas ça. Aujourd’hui, c’est un outil comme on en a plein d’autres et les outils ça sert à quoi ? Bah ça sert à nous rendre tout simplement, nous faciliter la vie, nous rendre plus productifs.’

2. Combien de temps peut-on réellement gagner en utilisant l’IA pour les réseaux sociaux ?

Le gain de temps est considérable et constitue l’un des bénéfices les plus immédiats. Laurence Zaied donne un exemple concret : une tâche qui prenait auparavant deux heures, comme la rédaction complète d’un post, peut être réduite à 15 ou 20 minutes avec l’aide de l’IA. Pour la création de plusieurs posts pour une semaine, un travail de 3 heures peut être réduit de moitié, à environ 1h30. Ce gain ne vient pas d’une production entièrement automatisée, mais de l’accélération des phases de recherche d’idées, de structuration et de première rédaction, qui sont souvent les plus chronophages.

‘Avec l’IA qui agit comme un super assistant, on peut réduire cette fourchette… Moi j’ai des clients qui me disent ben avant on mettait en général 2h par exemple pour écrire un post et aujourd’hui on met franchement rarement plus que 15-20 minutes.’

3. Comment puis-je m’assurer que le contenu généré par l’IA reste authentique et personnel ?

L’authenticité est la responsabilité de l’humain, pas de l’IA. La règle d’or est de ne jamais publier directement le texte généré. Considérez-le toujours comme une matière première. Votre travail consiste à le relire, le corriger, mais surtout à l’enrichir. Ajoutez vos propres histoires, vos anecdotes personnelles, vos opinions, votre humour, votre vocabulaire spécifique. C’est cette couche de personnalisation qui transforme un texte générique en un contenu qui vous ressemble et qui résonne avec votre audience. L’IA fournit le squelette, à vous de lui donner une âme.

‘Elle pourra jamais dire exactement les choses de la façon dont tu les aurais dites. Et puis après elle a pas tes histoires personnelles, tes anecdotes, ton vécu et cetera. Donc ça c’est quelque chose que tu dois systématiquement… amener ta petite touche tout simplement ce qui fait que c’est vraiment toi.’

4. Est-ce que l’IA peut m’aider si je n’ai absolument aucune idée de quoi publier ?

Absolument, c’est même l’une de ses plus grandes forces. L’IA est un remède très efficace contre le syndrome de la page blanche. En lui fournissant une simple description de votre activité, de vos services ou de votre domaine d’expertise, elle peut vous proposer une multitude d’idées de contenu. Elle peut brainstormer des sujets, des angles d’attaque, des formats de posts (liste, question, histoire, etc.) et même structurer un calendrier éditorial pour un mois entier. C’est beaucoup plus facile de choisir et d’adapter des idées existantes que de partir de zéro.

‘C’est beaucoup plus facile de partir de suggestions que de partir de zéro. C’est toujours pareil en fait, c’est le problème de partir d’une page blanche… l’IA va jouer ce rôle quelque part de compagnon de brainstorming.’

5. Faut-il être un expert en technologie pour utiliser l’IA pour la création de contenu ?

Non, pas du tout. Les outils comme ChatGPT ont été conçus pour être conversationnels et intuitifs. Si vous savez écrire une phrase, vous savez ‘prompter’. De plus, de nombreuses plateformes comme Rapidely, l’outil de Laurence Zaied, sont spécifiquement conçues pour servir d’interface simplifiée. Elles guident l’utilisateur à travers des formulaires et des menus, et traduisent ces informations en prompts complexes en arrière-plan. L’objectif de ces outils est justement de rendre la puissance de l’IA accessible à tous, sans nécessiter de compétences techniques particulières.

‘C’est pour ça qu’il y a de plus en plus d’outils comme le nôtre qui se créent pour faire entre guillemets l’interface entre l’IA et les utilisateurs finaux.’

6. Quelle est la toute première étape pour intégrer l’IA dans ma stratégie de contenu ?

La première étape est de l’utiliser comme un consultant pour formaliser votre stratégie. Avant de lui demander des idées de posts, demandez-lui de vous aider à clarifier les fondations. Décrivez-lui votre activité et posez-lui des questions comme : ‘Quels pourraient être mes objectifs sur les réseaux sociaux ?’, ‘Décris ma cible idéale’, ‘Propose-moi 3 piliers de contenu’ et ‘Suggère-moi un ton de voix’. Ce travail initial, qui peut être fait en une seule session, vous donnera une feuille de route claire. Tout le contenu que vous créerez par la suite sera aligné sur cette stratégie.

‘Quand tu vas créer ta stratégie de contenu, finalement les éléments de stratégie de contenu sont toujours plus ou moins les mêmes, il te faut des objectifs qui soient clairs… une cible… des piliers de contenu… et puis il te faut un ton de voix spécifique.’

7. Comment l’IA peut-elle m’aider à être plus créatif et moins répétitif ?

L’IA agit comme un catalyseur de créativité en brisant vos schémas de pensée habituels. Parce qu’elle a accès à une base de connaissances quasi infinie, elle peut faire des connexions entre des domaines que vous n’auriez pas associés. Vous pouvez lui demander de traiter un de vos sujets habituels mais ‘à la manière de’, ‘en utilisant une métaphore inattendue’, ou ‘en prenant le contrepied de l’opinion générale’. Elle vous apportera des angles neufs et des perspectives différentes, vous aidant ainsi à renouveler votre contenu et à surprendre votre audience, même sur des sujets que vous avez l’impression d’avoir déjà épuisés.

‘L’IA apporte entre guillemets moi ce que j’appelle souvent, c’est une sorte de deuxième cerveau qui est beaucoup plus nourri que le tien et qui va te permettre de faire ces connexions en fait entre deux sujets auxquels tu aurais pas forcément pensé.’


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