Au-delà de la technique : ces 5 compétences marketing qui vont vraiment développer votre activité
Vous avez l’impression de tout essayer ? Vous multipliez les actions marketing, vous êtes présent sur tous les fronts, mais les résultats peinent à décoller ? Cette frustration, ce sentiment de pédaler dans le vide, de nombreux entrepreneurs le connaissent. On nous vend souvent le marketing comme une science complexe, une montagne de techniques et d’outils à maîtriser. Mais si la clé n’était pas là ? Si le secret d’une croissance durable et saine reposait sur des fondations bien plus humaines et stratégiques ?
Je le dis souvent, et je le crois profondément : ‘le marketing, bah ce n’est pas technique, ça n’est pas compliqué, mais ça ne veut pas pour autant dire que c’est simple’. Cette nuance est capitale. La simplicité n’est pas synonyme de facilité. Elle exige du bon sens, de la précision, du travail et, surtout, de la patience. Elle nous invite à nous concentrer non pas sur le dernier outil à la mode, mais sur des compétences fondamentales qui, une fois acquises, agissent comme un levier sur l’ensemble de votre business. Ces compétences sont les piliers sur lesquels vous allez pouvoir construire une activité solide, résiliente et prospère.
Dans cet article, nous allons plonger au cœur de ces cinq compétences essentielles. Oubliez les acronymes complexes et les stratégies éphémères. Nous allons parler de ce qui fonctionne vraiment, sur le long terme. Si vous êtes prêt à investir un peu de temps et d’énergie pour maîtriser des savoir-faire qui feront une différence radicale, alors vous êtes au bon endroit. Préparez-vous à découvrir comment transformer votre approche du marketing et, par conséquent, les résultats de votre entreprise.
Compétence 1 : Savoir construire sa base email, votre actif le plus précieux
Commençons par le socle, la fondation de toute stratégie digitale pérenne : votre base email. À l’heure où les réseaux sociaux semblent régner en maîtres, beaucoup négligent cet aspect, le jugeant ‘démodé’. C’est une erreur stratégique monumentale. Pourquoi ? Parce que votre liste d’emails est le seul et unique canal de communication qui vous appartient réellement. C’est votre actif, votre terrain privé, à l’abri des caprices des algorithmes et des changements de politique des plateformes.
Mon mentor, Amy Porterfield, a une phrase qui résume parfaitement cette idée : ‘on ne construit pas son business sur une location’. Être sur les réseaux sociaux, c’est être en location. Vous êtes chez quelqu’un d’autre, vous respectez ses règles, et il peut vous mettre à la porte du jour au lendemain, sans préavis. Votre compte peut être suspendu, l’algorithme peut décider de ne plus montrer vos publications qu’à 2% de votre audience… Du jour au lendemain, des années de travail pour construire une communauté peuvent être réduites à néant. La base email, c’est être propriétaire de ses fondations. Chaque contact est une relation directe que vous pouvez nourrir, une conversation que vous maîtrisez.
La double responsabilité : RGPD et sécurité
Construire cette base vient avec des responsabilités cruciales, notamment en Europe avec la loi RGPD. Il ne s’agit pas simplement de ‘récupérer’ des adresses. Il s’agit de recevoir la confiance de votre audience. Cette confiance repose sur deux piliers. Le premier est le consentement éclairé. La personne doit savoir précisément pourquoi elle vous donne son email et quel type de communication elle va recevoir. C’est un pacte de transparence. Le deuxième pilier est la sécurité. Vous êtes le gardien de ces données. Il est impensable de gérer cela manuellement ou via des outils non sécurisés. C’est pourquoi il est impératif de passer par un gestionnaire de base email professionnel (comme ConvertKit, MailerLite, ActiveCampaign…). Leur métier est de garantir la sécurité des données contre le piratage et d’assurer que vos envois respectent les standards techniques pour arriver à destination. C’est un investissement non négociable pour professionnaliser sa démarche et respecter son audience.
Liberté et gratuité : les deux super-pouvoirs de l’email
Au-delà de la propriété, l’emailing vous offre deux avantages concurrentiels majeurs : la liberté et une forme de gratuité. Contrairement aux réseaux sociaux où il faut souvent payer pour ‘booster’ une publication afin que votre propre audience la voie, l’envoi d’un email à votre liste (hors coût de l’outil) ne vous coûte rien de plus, que vous ayez 100 ou 10 000 abonnés. Mais la vraie richesse est la liberté. Dans vos emails, vous définissez les règles. Vous choisissez le format, la fréquence, le ton, le sujet. Vous pouvez partager vos offres, vos réflexions, vos histoires, sans être bridé par un format de 280 caractères ou un algorithme qui juge votre contenu ‘pas assez engageant’. C’est le lieu d’une conversation plus intime et directe, un espace où vous pouvez véritablement créer un lien fort avec vos prospects et clients.
Ne pas construire sa base email dès le premier jour de son activité, c’est prendre le risque de bâtir un château de sable. C’est beau, mais à la première vague, tout peut disparaître. Commencez dès aujourd’hui, même modestement. Un simple formulaire sur votre site, une promesse claire en échange de l’email, et vous posez la première pierre de votre forteresse digitale.
Maintenant que nous avons établi l’importance cruciale de ce canal de communication privilégié, une question se pose : qu’allez-vous bien pouvoir écrire dans ces emails pour qu’ils soient lus, appréciés et qu’ils incitent à l’action ? Cela nous amène directement à notre deuxième compétence, sans doute la plus impactante de l’ère numérique.
Compétence 2 : Le copywriting, l’art de vendre avec les mots
Si la base email est votre théâtre, le copywriting est la pièce que vous y jouez. Cette compétence est souvent mal comprise, réduite à ‘bien écrire’. Or, il ne s’agit pas de rédiger une prose digne d’un prix littéraire. Le copywriting, c’est l’art et la science d’utiliser les mots pour persuader, pour inspirer, et finalement, pour pousser quelqu’un à passer à l’action. Cette action peut être de cliquer sur un lien, de télécharger un guide, de s’inscrire à un webinaire ou, bien sûr, d’acheter un produit ou un service. Dans le monde digital, où le contact humain direct est rare, vos mots deviennent vos vendeurs.
Pensez-y : ‘quand on est par exemple dans un magasin dans la vraie vie, vous rentrez dans un magasin, vous voulez acheter quelque chose, vous avez face à vous un vendeur, une vendeuse, vous pouvez échanger avec cette personne’. Sur internet, cette vendeuse, c’est votre page de vente. Ce vendeur, c’est votre email. Ce conseiller, c’est votre post sur les réseaux sociaux. Absolument tout passe par l’écrit. Votre site web, vos publicités, vos descriptions de produits, vos newsletters… Chaque mot est une opportunité de créer une connexion, de lever un doute, de démontrer la valeur de ce que vous proposez. Négliger le copywriting, c’est comme envoyer un commercial en clientèle sans lui avoir appris à parler. Vous pouvez avoir le meilleur produit du monde, si les mots pour le décrire sont faibles, confus ou ennuyeux, personne ne l’achètera.
Une compétence qui s’apprend et se cultive
La bonne nouvelle, c’est que le copywriting n’est pas un don inné. C’est une compétence qui se travaille et s’affine avec la pratique. Bien sûr, vous pourriez déléguer cette tâche. Mais je vous conseille vivement de commencer par l’acquérir vous-même. Comprendre les mécanismes de la persuasion par l’écrit vous permettra non seulement de rédiger des textes plus efficaces au quotidien, mais aussi de devenir un meilleur client si vous décidez un jour de faire appel à un professionnel. Vous saurez ce qu’il faut demander, comment le briefer et comment évaluer la qualité de son travail. Commencez simple : lisez les pages de vente qui vous donnent envie d’acheter, analysez les emails que vous ouvrez systématiquement, décortiquez les publicités qui captent votre attention. Essayez de comprendre la structure, les mots choisis, l’émotion véhiculée. Puis, lancez-vous. Écrivez, testez, mesurez. Votre capacité à vendre en ligne est directement proportionnelle à votre maîtrise de cette compétence.
Mais pour que les mots touchent leur cible, il ne suffit pas de maîtriser des formules toutes faites. Il faut un ingrédient secret, une compréhension profonde de la personne à qui vous vous adressez. Et c’est là qu’intervient notre troisième compétence, le véritable cœur du réacteur marketing.
Compétence 3 : La psychologie sociale et l’empathie, le cœur de votre marketing
Vous pouvez maîtriser toutes les techniques de copywriting du monde, si vous ne comprenez pas intimement la personne que vous essayez de toucher, vos mots sonneront creux. Le marketing efficace n’est pas une question de manipulation, mais de connexion. Et cette connexion naît de deux qualités fondamentales : la compréhension des mécanismes humains généraux (la psychologie sociale) et la capacité à se mettre à la place de l’autre (l’empathie).
La psychologie sociale nous apprend les grands principes qui régissent nos comportements en société : le besoin d’appartenance, la preuve sociale, le principe de réciprocité, la peur de la perte… Comprendre ces biais cognitifs et ces leviers psychologiques n’est pas fait pour ‘tromper’ le client, mais pour communiquer de manière plus efficace, en présentant votre solution d’une manière qui résonne avec le fonctionnement naturel du cerveau humain. Mais cette connaissance générale doit être affinée par une compétence beaucoup plus personnelle : l’empathie.
Se mettre dans les chaussures de son client
L’empathie, c’est cette capacité à ‘se mettre dans les chaussures de quelqu’un d’autre, faire preuve d’écoute et de compréhension pour pouvoir tout simplement choisir les mots qui vont faire mouche’. Il s’agit de comprendre non pas un ‘segment de marché’ ou un ‘persona’ abstrait, mais l’être humain derrière l’écran. Quelles sont ses frustrations quotidiennes ? Qu’est-ce qui le réveille la nuit ? Quels sont ses espoirs les plus profonds ? Qu’est-ce qui l’empêche d’avancer ? On parle souvent de ‘douleurs’ en marketing, et c’est un terme juste. Un achat est presque toujours une réponse à une forme de douleur, qu’elle soit consciente ou non, qu’il s’agisse d’un problème concret à résoudre ou d’une aspiration à une vie meilleure.
Comprendre la douleur d’acheter
Il y a une douleur que l’on oublie souvent : la douleur d’acheter elle-même. Contrairement à une idée reçue, dépenser de l’argent n’est pas toujours un plaisir. ‘Faire un choix pour votre cerveau, c’est quelque chose qui le met en porte à faux… il a peur de se tromper, il a peur de faire le mauvais choix.’ Chaque décision d’achat est un micro-stress. Est-ce le bon produit ? Est-ce le bon moment ? N’y a-t-il pas une meilleure option ailleurs ? Votre rôle, grâce à l’empathie, est d’anticiper ces freins et de rassurer votre client. C’est en lui montrant que vous comprenez ses doutes, en lui apportant des preuves (témoignages, études de cas), en lui offrant des garanties et en étant transparent que vous l’aiderez à faire un choix serein. C’est en lui parlant de ses problèmes avec ses propres mots qu’il se sentira enfin compris, et c’est ce sentiment de compréhension qui bâtit la confiance nécessaire à la vente.
Développer son empathie est un travail actif. Cela passe par des discussions avec vos clients, la lecture attentive de leurs commentaires, l’analyse des questions qu’ils vous posent. C’est un investissement en temps qui se traduit par un marketing plus juste, plus éthique et infiniment plus performant.
Mettre en place ces trois premières compétences demande du travail. Il faut créer du contenu, écrire des emails, échanger avec son audience… Tout cela peut vite devenir écrasant. Comment gérer cette charge de travail sans s’épuiser ? La réponse se trouve dans notre quatrième compétence, celle qui rend tout le reste possible.
Compétence 4 : L’organisation et l’auto-motivation, le moteur de votre ambition
Avoir les bonnes stratégies, c’est bien. Avoir la capacité de les exécuter de manière constante et efficace, c’est mieux. Pour les indépendants et les dirigeants de petites entreprises, la responsabilité de l’action repose entièrement sur leurs épaules. Il n’y a pas de manager pour fixer des délais, ni de structure d’entreprise pour donner un rythme. Le moteur doit venir de l’intérieur. C’est pourquoi la double compétence de l’organisation et de l’auto-motivation est absolument fondamentale.
Il ne s’agit pas simplement de ‘travailler beaucoup’. Il s’agit de travailler intelligemment. C’est une compétence en soi, qui demande d’apprendre à se connaître. ‘Je pense que l’immense majorité des gens ne savent pas à quel moment ils sont plus efficaces ou moins efficaces, à quel moment ils sont plus motivés ou moins motivés et quels sont les éléments qui vont déclencher cette motivation.’ Prenez le temps de vous observer. Êtes-vous plus créatif le matin ? Plus concentré l’après-midi ? Préférez-vous enchaîner les petites tâches ou vous plonger dans un gros projet pendant plusieurs heures ? Connaître vos propres rythmes d’énergie et de concentration est la première étape pour construire un système d’organisation qui fonctionne pour vous, et non un système générique trouvé dans un livre.
Trouver votre système, pas un système miracle
On nous vend constamment des ‘méthodes d’organisation miracles’. La réalité, c’est qu’il n’y en a pas. La meilleure méthode est celle que vous arriverez à tenir sur la durée. Inspirez-vous des autres, testez des outils (calendrier, gestionnaire de tâches, etc.), mais l’objectif final est de construire votre propre tableau de bord. Un système qui vous donne de la clarté sur vos priorités, qui vous permet de planifier votre travail en fonction de votre énergie, et qui vous libère l’esprit pour vous concentrer sur ce qui compte vraiment. L’organisation n’est pas une fin en soi ; c’est un outil au service de votre motivation et de votre efficacité. Un bon système réduit la friction et le sentiment d’être submergé, ce qui préserve votre énergie mentale pour les tâches à forte valeur ajoutée.
Cultiver l’auto-motivation au quotidien
L’auto-motivation, quant à elle, est le carburant. Elle ne vient pas d’une inspiration divine, mais se cultive au quotidien. Elle est nourrie par la clarté de vos objectifs (votre ‘pourquoi’), par la célébration des petites victoires, et par la discipline de faire ce qui doit être fait, même les jours où l’envie n’est pas là. C’est la capacité à se dire à soi-même : ‘Tiens, il faut que tu fasses ça, vas-y, fais-le maintenant’. Cette force de travail personnelle est ce qui distingue ceux qui rêvent de leur business et ceux qui le construisent, jour après jour. C’est un muscle qui se renforce avec l’usage. En combinant une organisation personnalisée et une auto-motivation cultivée, vous vous dotez du système d’exploitation nécessaire pour transformer vos ambitions en réalité.
Pourtant, même avec la meilleure organisation et la plus grande motivation, tout ne se passera pas toujours comme prévu. Vous lancerez une offre qui ne vendra pas. Vous écrirez un email qui fera un flop. Vous ferez des erreurs. C’est inévitable. Et la manière dont vous réagirez à ces moments difficiles est déterminée par la dernière et peut-être la plus importante de nos cinq compétences.
Compétence 5 : La résilience, l’art de transformer les échecs en carburant
Voici la compétence la plus difficile à acquérir, mais sans doute la plus déterminante pour le succès à long terme : la résilience. Le marketing, comme l’entrepreneuriat, n’est pas une science exacte. C’est un processus d’expérimentation, d’hypothèses et de tests. Et par définition, certaines expériences échouent. Vous allez tomber. C’est une certitude. La vraie question n’est pas de savoir si vous allez tomber, mais à quelle vitesse vous allez vous relever.
‘La différence entre un bon entrepreneur et un moins bon entrepreneur, c’est le temps que va mettre cet entrepreneur à se relever d’un échec.’ La résilience, c’est cette capacité à ne pas voir l’échec comme un jugement sur votre valeur personnelle (‘je suis nul’), mais comme une information précieuse sur votre stratégie (‘cette approche n’a pas fonctionné’). C’est un changement radical de perspective. Un échec n’est plus un mur qui vous arrête, mais un panneau indicateur qui vous montre une autre direction. Il vous dit ce qu’il ne faut pas faire, ce que le marché ne veut pas, et vous oriente ainsi vers le bon chemin. Chaque ‘non’ vous rapproche du ‘oui’.
De la douleur à l’apprentissage : le chemin de la résilience
Face à un échec, la réaction naturelle est souvent de se morfondre, de douter, de procrastiner. C’est humain. L’entrepreneur résilient se donne le droit de ressentir la déception, mais il ne la laisse pas le paralyser. Il active rapidement un processus d’analyse : qu’est-ce que j’ai appris ? Quelles données puis-je tirer de cette expérience ? Qu’est-ce que je ferai différemment la prochaine fois ? Cette compétence à ‘utiliser cet échec pour vous dire ‘Non, cet échec, certes c’est un échec, mais il m’apprend des choses » est ce qui transforme une perte sèche en un investissement pour l’avenir. C’est ce qui vous permet de réduire le temps passé à vous lamenter pour le réinvestir dans l’action constructive.
La résilience se construit. Elle se nourrit de chaque petit échec surmonté. Elle grandit lorsque vous comprenez que votre identité n’est pas liée au succès ou à l’échec d’un projet unique. C’est la compétence ultime qui vous assure de rester dans le jeu assez longtemps pour que vos efforts finissent par payer. C’est le courage de réessayer, encore et encore, armé des leçons du passé. C’est ça, véritablement, être entrepreneur.
Conclusion : Votre feuille de route pour un marketing plus humain et plus efficace
Nous venons de parcourir les cinq compétences qui, pour moi, sont les véritables piliers d’une activité florissante. Résumons-les non pas comme une liste, mais comme un système interdépendant. La construction de votre base email vous donne une plateforme propriétaire et un canal de communication direct. Le copywriting vous donne la voix pour rendre cette communication percutante et persuasive. La psychologie et l’empathie infusent votre voix d’une compréhension authentique, créant une véritable connexion. Votre organisation et votre auto-motivation sont le moteur qui assure la régularité et l’efficacité de vos actions. Enfin, la résilience est le carburant inépuisable qui vous permet de continuer à avancer, malgré les obstacles et les échecs inévitables.
J’ai bien conscience que cela représente du travail. Je n’ai jamais dit que c’était facile, mais je vous garantis que l’investissement dans ces cinq domaines est le plus rentable que vous puissiez faire pour votre entreprise. Plutôt que de vous disperser à courir après la dernière tendance, concentrez-vous sur ces fondations. Choisissez une de ces compétences, celle qui vous semble la plus urgente ou la plus accessible pour vous aujourd’hui, et engagez-vous à la travailler pendant les 90 prochains jours. Vous serez stupéfait de l’impact que cela aura, non seulement sur votre chiffre d’affaires, mais aussi sur votre confiance et votre plaisir à développer votre activité.
Questions fréquentes sur les compétences marketing essentielles
Pourquoi une base email est-elle plus fiable que les réseaux sociaux ?
Une base email est plus fiable car elle vous appartient. Sur les réseaux sociaux, vous êtes un ‘locataire’ soumis aux règles et aux algorithmes d’une plateforme tierce. Votre compte peut être suspendu ou votre visibilité drastiquement réduite du jour au lendemain, vous faisant perdre le contact avec votre audience. Votre liste d’emails, en revanche, est un actif que vous contrôlez. Vous pouvez communiquer directement avec vos abonnés quand vous le souhaitez, sans dépendre d’un intermédiaire. C’est la seule façon de construire une relation durable et sécurisée avec votre communauté.
‘On ne construit pas son business sur une location, il faut être propriétaire de ses fondations. Lorsque l’on construit une base email, on est propriétaire de tout ce qui se passe dans cette base email. Lorsque l’on est sur les réseaux sociaux, on est en location.’
Le copywriting est-il une compétence innée ou peut-on vraiment l’apprendre ?
Le copywriting n’est absolument pas une compétence innée, c’est un artisanat qui s’apprend et se perfectionne avec la pratique. Il ne s’agit pas de ‘bien écrire’ au sens littéraire, mais d’apprendre des structures et des techniques psychologiques pour rendre un texte persuasif. En étudiant des exemples efficaces, en analysant ce qui vous pousse à agir, et surtout en écrivant régulièrement, n’importe qui peut considérablement améliorer ses compétences. C’est une compétence cruciale car à l’ère du digital, presque toute la communication commerciale passe par l’écrit.
‘Votre compétence d’écriture, c’est votre compétence de vente. Donc attention, ne négligez surtout pas cette compétence, elle peut réellement faire changer votre chiffre d’affaires du simple au double au triple, voire plus.’
Comment développer son empathie client de manière concrète ?
Pour développer votre empathie, vous devez passer de la théorie à l’écoute active. Lisez attentivement les commentaires sur vos blogs et réseaux sociaux. Analysez les questions que vos clients vous posent par email. Mieux encore, organisez de courtes interviews avec certains d’entre eux pour comprendre leurs défis avec leurs propres mots. Passez du temps dans les forums et les groupes en ligne où votre audience cible se retrouve. L’objectif est de cesser de supposer ce qu’ils pensent et de commencer à entendre ce qu’ils disent réellement de leurs problèmes et de leurs aspirations.
‘Être capable de se mettre dans les chaussures de votre audience, de votre futur client pour comprendre véritablement où est-ce qu’il accroche, quelles sont ses douleurs, ce dont il a besoin, ce qu’il est et ce qui va le faire agir, c’est-à-dire ce qui va potentiellement le faire acheter.’
J’ai du mal à me motiver seul(e), comment puis-je m’améliorer ?
L’auto-motivation se cultive en comprenant son propre mode de fonctionnement. Commencez par identifier les moments de la journée où votre énergie est la plus haute et réservez-les pour vos tâches les plus importantes. Fixez-vous des objectifs clairs et réalisables à court terme pour créer une dynamique de succès. Surtout, reconnectez-vous régulièrement à votre ‘pourquoi’ : la raison profonde pour laquelle vous avez lancé votre activité. C’est cette mission qui vous servira de carburant lorsque l’envie ou l’énergie manqueront. L’auto-motivation n’est pas une émotion constante, mais une discipline qui se construit.
‘Ça nécessite d’avoir de l’auto-motivation, c’est-à-dire de ne pas avoir besoin d’avoir quelqu’un derrière vous pour vous dire ‘Tiens, il faut que tu fasses ça, vas-y, fais-le maintenant. »
Quelle est la différence entre un échec et une erreur en entrepreneuriat ?
Une erreur est un acte isolé qui n’a pas produit le résultat escompté. Un échec, dans le contexte entrepreneurial, est une erreur que l’on ne transforme pas en apprentissage. La résilience consiste précisément à refuser de considérer une erreur comme un échec final. C’est la capacité d’analyser l’erreur pour en extraire une leçon, une donnée qui vous permettra d’ajuster votre stratégie. Ainsi, une campagne marketing qui ne fonctionne pas n’est un échec que si vous abandonnez. Si vous l’analysez pour comprendre pourquoi et que vous vous en servez pour faire mieux la fois suivante, ce n’est plus un échec, c’est une étape de votre apprentissage.
‘Utilisez cet échec pour vous dire ‘Non, cet échec, certes c’est un échec, mais il m’apprend des choses, il me montre là où ça n’a pas fonctionné… Finalement, il me montre le bon chemin. »
Dois-je maîtriser ces 5 compétences avant de lancer mon activité ?
Absolument pas. Tenter de maîtriser parfaitement ces cinq compétences avant de vous lancer est une forme de procrastination. L’entrepreneuriat est un apprentissage par la pratique. Commencez avec ce que vous avez, et engagez-vous dans un processus d’amélioration continue. Vous pouvez commencer par vous concentrer sur la construction de votre base email, puis travailler votre copywriting pour vos premières newsletters. Vous développerez votre résilience au contact de vos premiers défis. L’important est d’être conscient de l’importance de ces compétences et de chercher activement à les améliorer au fur et à mesure que votre activité grandit.
‘Si vous êtes prêtes à bosser un peu, à refaire les choses jusqu’à ce qu’elles soient bien faites et parfois et bien à attendre que le temps fasse son effet, bah alors je vous propose de partager avec vous les cinq compétences… essentielles pour développer votre activité.’


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