Logo de l'épisode Comment se fixer des objectifs – Episode 55 du podcast Le Podcast du Marketing - stratégie digitale, persona, emailing, inbound marketing, webinaire, lead magnet, branding, landing page, copy

Comment se fixer des objectifs – Episode 55

Épisode diffusé le 7 janvier 2021 par Estelle Ballot

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Introduction : Pourquoi la destination est plus importante que la vitesse

Bienvenue ! Je suis Estelle Ballot, et je suis ravie de vous retrouver. On y est, une nouvelle année s’ouvre devant nous. Ce sentiment est toujours un peu particulier, n’est-ce pas ? Un mélange d’excitation, d’espoir, et peut-être d’une pointe d’appréhension. On se dit que cette fois, ce sera différent, que cette année sera celle de l’explosion pour notre activité. Mais comme je le dis souvent, ‘c’est pas le fait de changer de numéro qui va révolutionner nos vies’. Le vrai changement, la véritable transformation de votre business, ne viendra pas du calendrier, mais des actions que vous allez mener.

Le problème, c’est que l’on a souvent tendance, surtout quand on est entrepreneur ou à la tête d’une petite équipe, à sauter dans l’action tête baissée. On est pris par le tourbillon du quotidien, les urgences, les nouvelles idées qui fusent. On court, on court très vite, mais sait-on vraiment vers où ? C’est toute la question. Avant de choisir la route la plus rapide, il faut avoir une destination claire en tête. Et cette destination, ce sont vos objectifs. C’est le phare qui vous guidera dans la tempête, la boussole qui vous indiquera le nord lorsque vous serez perdu dans la jungle des opportunités marketing.

Trop souvent, on néglige cette étape cruciale. On se dit : ‘Mes objectifs ? Facile, faire plus de chiffre d’affaires que l’an dernier !’. Et on croit que c’est suffisant. Mais c’est une erreur. C’est comme dire à un GPS ’emmène-moi quelque part de mieux qu’hier’. Il ne saura pas quoi faire. Fixer des objectifs précis, réfléchis et inspirants est probablement l’exercice le plus rentable que vous puissiez faire pour votre entreprise. Cela ne prend pas un temps fou, mais cela demande de se poser, de réfléchir honnêtement et de s’engager avec soi-même. Dans cet article, je vous propose de faire cet exercice ensemble. Nous allons voir pas à pas comment transformer vos ambitions en un plan d’action concret, en commençant par une étape que trop de gens oublient : regarder dans le rétroviseur.

L’étape fondamentale : Faire le bilan, la fondation de vos futurs succès

Avant même de penser à l’avenir, il est impératif de comprendre le passé. Je sais, l’année qui vient de s’écouler a pu être complexe, pleine de défis inattendus. On pourrait être tenté de tourner la page rapidement et de ne plus y penser. Mais ce serait une grave erreur. C’est justement dans les périodes ‘différentes’ que l’on trouve de nouvelles stratégies, de nouvelles manières de fonctionner qui peuvent devenir des piliers pour notre croissance future. Le bilan n’est pas un jugement, c’est une collecte de données précieuses sur votre propre activité. C’est la matière première de votre future stratégie.

Analyser vos réussites : Plus qu’une tape virtuelle sur l’épaule

Commençons par le positif. Si vous aviez fixé des objectifs l’an dernier et que vous les avez atteints, bravo ! C’est une excellente nouvelle. Mais le travail ne s’arrête pas là. Le plus important est de comprendre *pourquoi* vous avez réussi. Trop souvent, on savoure la victoire sans la décortiquer. Le risque ? Que ce succès soit un ‘one shot’, un coup de chance que l’on n’arrive pas à reproduire. Identifiez précisément les actions qui ont porté leurs fruits. Était-ce cette nouvelle offre ? Le lancement de votre newsletter ? Une collaboration stratégique ? Votre régularité sur un réseau social ?

L’idée est de transformer un succès ponctuel en un système. Si vous avez identifié qu’une action spécifique a généré des résultats significatifs, comment pouvez-vous l’intégrer durablement dans votre stratégie ? Comment pouvez-vous l’optimiser, la systématiser pour qu’elle continue de produire de la valeur ? C’est en répondant à ces questions que vous construisez des fondations solides, un socle sur lequel vous pourrez vous appuyer pour aller encore plus haut l’année prochaine. La réussite ne doit pas être un accident, mais la conséquence d’un système que vous maîtrisez.

Quand les objectifs ne sont pas atteints : Une mine d’or d’apprentissages

C’est le scénario que l’on redoute, mais c’est peut-être le plus riche en enseignements. Si vous n’avez pas atteint vos objectifs, la première chose à faire est de déculpabiliser. L’échec fait partie intégrante du parcours entrepreneurial. La vraie question n’est pas ‘pourquoi ai-je échoué ?’ mais plutôt ‘qu’est-ce qui a freiné ma progression ?’. Il faut être radicalement honnête avec soi-même. Étiez-vous assez concentré ? Avez-vous alloué les bonnes ressources (temps, argent) ? Votre stratégie était-elle la bonne ? Le marché a-t-il évolué plus vite que vous ?

Posez-vous cette question puissante : ‘Que feriez-vous autrement avec le recul ?’. Cet exercice de gymnastique intellectuelle est incroyablement formateur. Il ne s’agit pas de se lamenter sur le passé, mais de s’entraîner à penser différemment, à trouver des solutions alternatives. C’est en analysant ce qui n’a pas fonctionné que vous identifiez les goulets d’étranglement de votre business. Peut-être que vous passez trop de temps sur des tâches à faible valeur ajoutée, ou que votre message n’est pas assez clair pour votre cible. Chaque ‘échec’ est une flèche qui vous indique une zone d’amélioration prioritaire pour l’année à venir.

Le piège de l’objectif dépassé : Avez-vous été assez ambitieux ?

Le cas de figure le plus agréable, en apparence. Vous avez pulvérisé vos objectifs. C’est fantastique, mais cela doit aussi vous interroger. Étaient-ils à la bonne hauteur ? Comme je l’avoue moi-même, j’ai tendance à la jouer ‘safe’ pour ne pas être déçue. C’est un trait très humain. Mais en entrepreneuriat, ce confort peut être un poison. ‘Ça nous laisse dans une zone de confort qui est bien sûr agréable en soi, mais sur le long terme, c’est le déclin assuré’.

Si vous dépassez systématiquement et facilement vos objectifs, il est peut-être temps de viser plus haut. Se sous-estimer, c’est se priver de l’énergie incroyable que procure un défi ambitieux. C’est refuser d’aller chercher des ressources insoupçonnées en soi. L’entrepreneuriat est l’art de sortir de sa zone de confort. Alors, si l’an dernier a été ‘trop facile’, voyez-le comme un signe qu’il est temps de relever la barre, de vous fixer un objectif qui vous fait un peu peur, mais qui vous excite tout autant. C’est là que la vraie croissance se produit.

Le ‘Pourquoi’ derrière l’objectif : Bien plus qu’une simple to-do list

Une fois le bilan posé, on pourrait être tenté de se jeter sur la définition des nouveaux chiffres. Mais arrêtons-nous un instant. Pourquoi est-ce si fondamental de se fixer des objectifs, surtout quand on est une petite structure ? On pourrait penser que c’est une pratique de ‘grosse boîte’, un cadre rigide inadapté à notre agilité. C’est tout le contraire. Pour une petite structure, les objectifs sont peut-être même encore plus vitaux. Ils sont le squelette sur lequel tout le reste va venir se greffer.

Donner un cap pour naviguer avec sérénité

La vie d’entrepreneur est un océan d’incertitudes. Avoir un objectif clair, c’est comme avoir une étoile Polaire. Peu importe la force des vagues ou la direction du vent, vous savez où se trouve le nord. ‘Savoir où l’on va, eh bien ça apporte une certaine sérénité’. Attention, cela ne règle pas tous les problèmes par magie. Le chemin sera semé d’embûches. Mais avoir un cap clair réduit drastiquement le stress lié à la décision. Face à une nouvelle opportunité, une nouvelle idée, la question devient simple : ‘Est-ce que cela me rapproche de ma destination ?’. Si la réponse est non, la décision de refuser devient évidente et sans regret. Cette clarté mentale est un luxe inestimable qui libère une énergie considérable pour se concentrer sur l’essentiel.

Mesurer le chemin parcouru pour nourrir la motivation

Les grands projets sont des marathons, pas des sprints. Le résultat final peut parfois sembler très lointain, et c’est une source potentielle de découragement. Avoir des objectifs clairs, et surtout des objectifs intermédiaires, permet de se voir avancer. Chaque petite étape validée est une victoire qui nourrit le moral. C’est un point de repère tangible. ‘C’est super important de voir que ce qu’on fait a un impact sur notre projet, de voir en fait qu’on ne travaille pas pour rien’. C’est ce qui permet de tenir dans la durée. Sans ces jalons, on a l’impression de brasser de l’air, même si l’on travaille d’arrache-pied. Célébrer ces petites avancées est le carburant qui vous permettra de courir tout le marathon et de franchir la ligne d’arrivée.

Un garde-fou contre la dispersion

Le marketing digital est un univers infini de possibilités. Chaque jour, une nouvelle tactique, un nouvel outil, une nouvelle plateforme. C’est excitant, mais c’est aussi le piège absolu de la dispersion, ce que l’on appelle le ‘syndrome de l’objet brillant’. On veut tout tester, tout essayer, de peur de passer à côté de quelque chose. Mais la réalité est simple : ‘on ne peut pas tout faire. Il faut choisir quelques actions à mettre en place et s’y tenir pour pouvoir les faire correctement’. Vos objectifs sont votre meilleur filtre. Ils vous obligent à faire des choix. Quand vous avez un chemin clair tracé vers votre but, vous voyez immédiatement quand vous êtes en train de faire un détour inutile. Cela ne veut pas dire que l’idée est mauvaise, mais simplement que ce n’est pas le bon chemin pour *cet* objectif-là, *maintenant*. Avoir des objectifs définis vous fait gagner un temps fou en vous forçant à prioriser les actions qui génèrent un impact réel sur ce qui compte pour vous.

De l’idée à la réalité : Le pouvoir insoupçonné de l’écriture

Très bien, vous êtes convaincu de l’utilité des objectifs. Vous avez une idée de la direction à prendre. Maintenant, comment s’assurer que cette belle intention ne reste pas une simple pensée fugace qui s’évaporera d’ici quelques semaines ? La solution est d’une simplicité déconcertante, et pourtant, son pouvoir est scientifiquement prouvé : il faut écrire vos objectifs. Les coucher sur le papier ou dans un document les fait passer du monde des idées au monde matériel. C’est un acte d’engagement envers vous-même.

L’acte d’écrire : Transformer le vague en concret

Tant qu’un objectif reste dans votre tête, il est malléable, flou, négociable. Votre cerveau peut facilement le mettre de côté. Mais dès l’instant où vous l’écrivez, il devient tangible. ‘S’il est écrit, il est réel’. Il existe en dehors de vous. C’est un contrat que vous passez avec votre ambition. Ce simple geste crée une connexion neurologique plus forte. Vous le voyez, vous le lisez, il s’ancre plus profondément dans votre conscience. Il devient une référence, un point de retour. Je vous encourage vivement à ne pas sauter cette étape. Prenez un carnet, un post-it, un document Word ou un fichier Excel, peu importe le support, mais écrivez-les noir sur blanc. Et surtout, placez ce document à un endroit où vous le verrez régulièrement.

Mettre en place un système de suivi : Votre tableau de bord personnel

Écrire ses objectifs, c’est bien. Les suivre, c’est mieux. C’est là que la discipline entre en jeu. Inspirée de mes années en grande entreprise, je me suis créé un outil simple mais redoutable : un fichier Excel de suivi. Chaque mois, je me pose seule avec moi-même et je confronte mes résultats à ce que j’avais prévu. ‘Ça m’oblige d’une part à regarder mes résultats de façon objective et d’autre part, à me questionner sur pourquoi les choses marchent quand ça marche et pourquoi elles ne marchent pas quand ça ne marche pas’. Ce rendez-vous mensuel est non négociable. C’est mon conseil d’administration personnel. C’est ce qui me permet d’être agile, de corriger ma trajectoire rapidement et d’apprendre en continu. Pour vous aider, je vous propose de télécharger le modèle que j’utilise personnellement. C’est un ‘dashboard’ simple qui vous aidera à visualiser vos progrès et à rester sur les rails. Vous le trouverez sur mon site : lepodcastdumarketing.com/cadeau55.

Aller plus loin : La visualisation comme moteur de réussite

Pour ceux qui veulent ajouter une couche de puissance psychologique, je partage une technique que j’ai récemment adoptée. En plus de mon objectif ‘normal’ et de mon objectif ‘ambitieux’, je définis un troisième niveau : l’objectif de rêve. Celui qui semble totalement inatteignable. Et pour m’aider à y croire, je me suis programmé une alarme sur mon téléphone. ‘Tous les jours à 15h, j’ai un message qui s’affiche sur mon téléphone et qui me dit que j’ai atteint cet objectif, celui qui est inatteignable. Je le mets au présent volontairement’. Cela peut paraître un peu fou, mais le fait de lire cette phrase chaque jour crée quelque chose. Au pire, ça me fait sourire. Au mieux, ça laisse germer l’idée dans mon cerveau que c’est possible. Avant de réussir quelque chose, il faut d’abord croire que c’est possible. La visualisation est un outil puissant pour conditionner votre esprit au succès. Essayez, vous n’avez rien à perdre !

Comment définir des objectifs qui vous ressemblent (et qui fonctionnent)

Nous arrivons au cœur du sujet : comment, concrètement, choisir et formuler ses objectifs ? Il n’y a pas de méthode universelle gravée dans le marbre, mais plutôt une combinaison de bon sens, d’analyse et, soyons honnêtes, d’un peu d’intuition. Il s’agit de trouver le bon équilibre pour qu’ils soient à la fois stimulants et pertinents pour votre activité.

Explorer les différents types d’objectifs

La première erreur est de penser qu’un objectif est forcément un chiffre d’affaires. C’est un indicateur important, mais loin d’être le seul. Soyez créatif ! Voici quelques catégories pour vous inspirer :
Les objectifs numéraires : Les plus classiques. Il peut s’agir du chiffre d’affaires, d’un pourcentage de croissance, du nombre de clients, du nombre d’abonnés à votre liste email, etc.
La réalisation d’une action : L’objectif est l’action elle-même, indépendamment de son résultat chiffré immédiat. Par exemple : lancer un nouveau produit, ouvrir une boutique, recruter son premier salarié, écrire un livre. Ce sont des jalons majeurs qui transforment votre structure.
Les objectifs immatériels : Ils concernent souvent votre qualité de vie d’entrepreneur. Par exemple : ‘gagner une demi-journée de libre par semaine’, ‘réduire le temps passé en réunion de 20%’, ‘automatiser la facturation pour ne plus y passer que 10 minutes par semaine’. Ces objectifs sont cruciaux pour la pérennité de votre énergie.
Les objectifs éco-conscients : De plus en plus d’entrepreneurs souhaitent aligner leur activité avec leurs valeurs. Pourquoi ne pas en faire un objectif formel ? Par exemple : ‘réduire l’empreinte carbone de mon activité de 15%’, ‘passer à un hébergement web vert’, ‘ne travailler qu’avec des fournisseurs locaux’.

La méthode concrète : Du global au séquencé

Une fois que vous avez identifié vos grands objectifs pour l’année (je conseille de ne pas en avoir plus de 3 à 5 majeurs pour rester focalisé), il faut les découper. Un objectif annuel est trop lointain pour être actionnable au quotidien. La clé est le séquençage. Prenez chaque objectif annuel et demandez-vous : que dois-je avoir accompli à la fin du premier trimestre pour être sur la bonne voie ? Et à la fin de chaque mois ? Puis de chaque semaine ?
Par exemple, si votre objectif est de ‘lancer ma formation en ligne en septembre’, votre objectif pour le premier trimestre pourrait être ‘finaliser le plan détaillé de la formation et tourner les 3 premiers modules’. L’objectif de janvier serait ‘sonder mon audience et définir le plan détaillé’. Et ainsi de suite. Cette décomposition transforme une montagne intimidante en une série de petites collines franchissables. C’est ce que l’on appelle un rétro-planning, un outil que j’adore et qui rend n’importe quel projet gérable.

Fixer les chiffres : Entre analyse et intuition

Pour les objectifs chiffrés, la question qui tue est toujours : ‘quel chiffre viser ?’. Si vous avez un historique, c’est le point de départ le plus simple. Regardez votre croissance passée et appliquez un taux. Ce taux peut être basé sur vos performances antérieures, ou vous pouvez le nourrir avec des recherches sur la croissance de votre marché. Si vous partez de zéro, il va falloir ‘inventer’ un chiffre. Ne vous bloquez pas sur cette étape. Le but n’est pas d’avoir une boule de cristal, mais de se fixer un cap. ‘Rien ne vous empêchera de le modifier en cours de route si vous êtes complètement déconnecté de la réalité’. L’important est d’avoir un document de référence qui vous engage, qui vous oblige à trouver des solutions et, surtout, à prioriser. Votre cerveau cherchera toujours le chemin le plus facile. Vos objectifs écrits et chiffrés sont là pour lui rappeler gentiment vers quoi il doit concentrer son attention.

Conclusion : Vos objectifs, le premier pas vers la stratégie qui vous ressemble

Nous avons parcouru ensemble le chemin complet de la définition d’objectifs. Si je devais résumer, tout part d’un bilan honnête. On analyse le passé pour construire l’avenir. Ensuite, on définit une destination claire, non pas pour se mettre une pression inutile, mais pour s’offrir la sérénité d’un cap, la motivation de voir le progrès et l’efficacité de rester concentré. On ancre cette destination dans la réalité en l’écrivant, en la rendant tangible, et on se donne toutes les chances de l’atteindre en la suivant de près, mois après mois.

N’oubliez pas que vos objectifs peuvent prendre de multiples formes. L’important est qu’ils vous inspirent et qu’ils servent la vision que vous avez pour votre entreprise et pour votre vie. Fixer des objectifs n’est pas une simple formalité de début d’année. C’est l’acte fondateur de votre stratégie. C’est à partir de ces objectifs que vous pourrez ensuite choisir les bonnes actions marketing, les bons canaux de communication, les bons produits à développer. Sans objectifs, toute stratégie est vaine. C’est la première pierre de l’édifice qui vous mènera au succès.

Alors, j’espère vous avoir convaincu de prendre ce temps pour vous et votre activité. Posez-vous, faites le bilan, et rêvez un peu. Quels sont les objectifs qui vous feraient vibrer cette année ? Je vous invite à partager vos réflexions, peut-être sur LinkedIn. Cela pourrait inspirer d’autres entrepreneurs à être plus créatifs que la simple croissance du chiffre d’affaires. Lancez-vous, c’est le meilleur investissement que vous puissiez faire aujourd’hui pour votre réussite de demain.

Foire Aux Questions (FAQ) sur la fixation d’objectifs

Quel est le meilleur moment pour fixer ses objectifs professionnels ?

Idéalement, le début d’année civile ou fiscale est un moment naturel et propice à cet exercice car il marque un nouveau cycle. Cependant, il n’y a pas de mauvais moment pour prendre de la hauteur. Si vous ressentez une perte de cap ou de motivation en cours d’année, n’hésitez pas à refaire l’exercice. Le plus important est de le faire après avoir réalisé un bilan de la période écoulée, que ce soit un trimestre ou un semestre. L’essentiel est de créer un rituel qui fonctionne pour vous et votre activité.

‘On est tout début janvier, c’est le bon moment pour le faire. Alors, quand on est indépendant ou quand on a une petite équipe, on a souvent tendance à zapper cette étape.’

Pourquoi est-il si important de faire le bilan de l’année passée avant de se projeter ?

Faire le bilan est l’étape la plus cruciale car elle fournit les données objectives pour construire une stratégie future réaliste et efficace. Sans bilan, vous risquez de répéter les mêmes erreurs ou de ne pas capitaliser sur ce qui a bien fonctionné. C’est un exercice d’apprentissage qui vous permet de comprendre les véritables leviers de votre croissance et les freins qui vous bloquent. Ignorer cette étape, c’est comme construire une maison sans étudier le terrain : les fondations risquent d’être instables.

‘Ne négligez pas cette étape, c’est probablement la plus importante pour faire évoluer votre activité sur le long terme. Elle vous évite de réinventer la roue à chaque fois.’

Est-ce que seuls les objectifs chiffrés (comme le chiffre d’affaires) sont valables ?

Absolument pas. C’est une erreur commune de se focaliser uniquement sur les objectifs numéraires. Un objectif peut tout à fait être la réalisation d’une action concrète (lancer un podcast, recruter), un objectif immatériel (améliorer son équilibre vie pro/vie perso) ou même un objectif éco-conscient (réduire son impact carbone). La diversification de vos objectifs vous permet d’avoir une vision plus holistique et plus motivante du succès de votre entreprise, qui ne se résume pas à un seul indicateur financier.

‘On peut être créatif dans le choix de ses objectifs, on n’est pas obligé de se focaliser sur une croissance de chiffre d’affaires, même si en soi, c’est évidemment une info très intéressante.’

Comment rester motivé quand on n’atteint pas ses objectifs intermédiaires ?

C’est une situation fréquente. La clé est de considérer chaque écart non pas comme un échec, mais comme une information. Le suivi régulier sert justement à ça : identifier rapidement les déviations pour comprendre pourquoi et ajuster le tir. Peut-être que l’objectif était trop ambitieux pour la période, ou que la stratégie choisie n’était pas la bonne. L’important est de se questionner, d’ajuster son plan d’action pour la période suivante, et de se souvenir que l’objectif final reste le cap, même si le chemin pour y arriver est sinueux.

‘Savoir où l’on va, ça permet de très vite se rendre compte qu’on a dévié du chemin… Ça veut juste dire que c’est pas le bon chemin pour atteindre l’objectif qu’on s’est fixé.’

Faut-il fixer des objectifs ambitieux ou réalistes ?

Le meilleur équilibre se situe entre les deux. Un objectif doit être suffisamment ambitieux pour vous sortir de votre zone de confort et vous motiver à vous dépasser. Cependant, il doit rester atteignable pour ne pas être décourageant dès le départ. Une bonne pratique est de définir plusieurs niveaux : un objectif réaliste (le ‘plan’), un objectif ambitieux (le ‘stretch’) et pourquoi pas, un objectif de rêve. Cela vous permet de viser haut tout en sécurisant une base de réussite.

‘Je me demanderais si j’ai été assez ambitieuse… Ça nous permet pas d’aller chercher l’énergie de la croissance. Ça nous laisse dans une zone de confort.’

Quelle est la différence entre un objectif et une stratégie ?

C’est une distinction fondamentale. L’objectif est la destination : c’est le ‘QUOI’ et le ‘POURQUOI’. Il définit ce que vous voulez atteindre (ex: ‘Augmenter mon chiffre d’affaires de 30%’). La stratégie est le chemin que vous choisissez pour y arriver : c’est le ‘COMMENT’. Elle décrit les grands axes que vous allez suivre (ex: ‘En pénétrant un nouveau marché et en développant une offre premium’). On fixe d’abord l’objectif, puis on choisit la stratégie la plus pertinente pour l’atteindre.

‘Avant de choisir la route, on commence par choisir la destination et la destination, bah c’est bien l’objectif ou les objectifs que vous vous fixez.’

Comment la visualisation peut-elle concrètement aider à atteindre ses buts ?

La visualisation, comme le fait de relire ses objectifs ou de s’imaginer les avoir atteints, agit sur le cerveau de plusieurs manières. Premièrement, elle renforce l’idée que l’objectif est possible, ce qui augmente la confiance en soi. Deuxièmement, elle maintient l’objectif ‘top of mind’, ce qui aide le cerveau à filtrer les opportunités et les informations pertinentes pour l’atteindre. Enfin, elle peut générer des émotions positives (fierté, joie), qui agissent comme un puissant moteur de motivation au quotidien.

‘Visualiser cette réussite m’aura mis dans un état d’esprit positif, ça m’aura donné une certaine confiance ou en tout cas, ça aura laissé germer l’idée dans mon cerveau que c’est possible.’


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