Introduction : Le sprint vers vos futurs clients commence maintenant
Vous avez passé des mois, peut-être des années, à bâtir une expertise solide, à peaufiner votre offre, à construire un site internet qui vous représente. Vous publiez du contenu, vous travaillez votre référencement naturel (SEO) avec patience et détermination, attendant que l’algorithme de Google reconnaisse enfin votre valeur. C’est une stratégie admirable, un véritable marathon pour la visibilité. Mais pendant ce temps, chaque jour, des clients potentiels cherchent activement la solution que vous proposez. Ils ne vous trouvent pas encore, et la frustration monte. Et si vous pouviez prendre un raccourci ? Si vous pouviez vous placer directement devant eux, au moment précis où ils expriment leur besoin ? C’est toute la promesse du SEA (Search Engine Advertising), plus connu sous le nom de Google Ads. Beaucoup d’entrepreneurs y voient une boîte noire, un gouffre financier potentiel rempli de jargon technique. Est-ce vraiment fait pour moi ? Vais-je jeter mon argent par les fenêtres ? Comment rivaliser avec les gros acteurs ? Ces questions sont légitimes. En tant qu’ancien de Google et fondateur d’une agence accompagnant des centaines de clients, j’ai vu ces doutes paralyser de nombreuses entreprises prometteuses. Mon objectif aujourd’hui est simple : démystifier la génération de leads avec Google Ads. Nous n’allons pas seulement survoler les concepts ; nous allons plonger au cœur de la stratégie. Nous verrons pourquoi l’éternel débat SEO vs. SEA est obsolète, comment choisir intelligemment entre Google et les réseaux sociaux, et surtout, comment transformer un simple clic en un client potentiel qualifié. Car la magie n’opère pas seulement dans la campagne, mais aussi, et surtout, sur votre site. Préparez-vous à changer votre vision de l’acquisition client.
SEO ou SEA : Faut-il vraiment choisir son camp pour générer des leads ?
L’une des premières questions qui se posent lorsqu’on veut attirer des clients via les moteurs de recherche est celle de l’éternel duel : SEO contre SEA. D’un côté, le ‘gratuit’, le travail de fond, la crédibilité de l’organique. De l’autre, le payant, l’immédiateté, la visibilité garantie. La tentation est grande de les opposer, de choisir une équipe. Pourtant, cette vision est non seulement réductrice, mais elle est aussi contre-productive pour votre croissance. Comme je l’expliquais à Estelle,
‘pour moi c’est pas binaire, c’est pas l’un ou l’autre, pour moi les deux sont complémentaires’.
Comprendre cette complémentarité, c’est poser la première pierre d’une stratégie d’acquisition client saine et robuste. Il ne s’agit pas de choisir une arme, mais de maîtriser un arsenal complet où chaque outil a un rôle précis, à un moment précis.
Le SEO, le marathon de la visibilité durable
Le référencement naturel est souvent perçu comme la voie royale, car il est ‘gratuit’. C’est une perception erronée. Le SEO n’est pas gratuit ; il se paie en temps, en efforts de création de contenu, et souvent en expertise technique. Son principal atout est sa pérennité. Un article bien positionné peut vous apporter un flux constant de trafic et de leads pendant des années. C’est un actif digital que vous construisez. Cependant, cette construction est lente. Les résultats significatifs prennent des mois, voire plus d’un an dans des secteurs concurrentiels. Attendre uniquement après le SEO, c’est comme décider de traverser un océan à la rame : vous finirez par y arriver, mais vous aurez manqué d’innombrables opportunités en chemin. Le principal inconvénient du SEO est son manque de contrôle direct. Vous suggérez à Google de vous positionner, mais la décision finale ne vous appartient pas. De plus, vos concurrents qui utilisent le SEA peuvent systématiquement apparaître au-dessus de vous, même si votre contenu est meilleur. Ils captent ainsi une part de marché qui vous était destinée, simplement parce qu’ils ont payé pour un emplacement premium. Se priver de SEA, c’est accepter de laisser ses concurrents parler à vos clients potentiels avant vous.
Le SEA, le sprint pour des résultats immédiats
Le Search Engine Advertising, c’est l’exact opposé en termes de temporalité. Vous pouvez lancer une campagne le matin et générer vos premiers leads l’après-midi même. Cette rapidité est son avantage le plus spectaculaire. Elle vous offre un contrôle total : vous choisissez les mots-clés, le message, la page de destination, le budget. Vous êtes aux commandes. Comme je le rappelais,
‘le SEA est au-dessus du SEO. Donc mine de rien en terme de visibilité, bah c’est c’est aussi bien d’être présent vraiment tout en haut des résultats de recherche.’
Cette position dominante est cruciale. Le SEA est l’outil parfait pour ce qu’Estelle appelle des ‘momentum’ : le lancement d’un nouveau produit, une promotion, une saisonnalité forte. Il vous permet de créer un pic d’activité et de visibilité précisément quand vous en avez besoin. La véritable puissance réside dans la synergie : le SEA peut informer votre stratégie SEO en vous montrant rapidement quels mots-clés convertissent le mieux, vous faisant gagner des mois de tâtonnement. En retour, un bon SEO renforce la crédibilité de votre marque et peut même améliorer le ‘Quality Score’ de vos annonces Google, réduisant potentiellement vos coûts. La bonne question n’est donc pas ‘SEO ou SEA ?’, mais ‘Comment orchestrer mon SEO et mon SEA pour créer une machine d’acquisition inarrêtable ?’.
Nous avons donc établi que le SEA est un accélérateur indispensable. Mais l’univers de la publicité payante est vaste. Une autre question cruciale émerge alors : où investir son budget ? Faut-il se concentrer sur Google, là où les gens cherchent activement, ou sur les réseaux sociaux comme Facebook et Instagram, là où ils passent leur temps ? La réponse se trouve dans la psychologie de votre audience.
Google Ads vs Meta Ads : La bataille de l’intention contre l’interruption
Le choix de la plateforme publicitaire est une décision stratégique qui peut faire ou défaire votre campagne. Mettre une annonce pour un service de comptabilité B2B sur TikTok peut s’avérer aussi inefficace que de vendre des planches de surf dans le désert. La clé est de comprendre l’état d’esprit de l’utilisateur sur chaque plateforme. Il s’agit d’une différence fondamentale que j’aime résumer comme la bataille de l’intention (Google) contre l’interruption (Meta). Comme je le soulignais,
‘Google Ads est très puissant dans son approche parce que on affiche la publicité en réponse à une requête de l’internaute, donc en réponse à une intention de sa part.’
Cette distinction est au cœur de la performance en génération de leads. Comprendre cette nuance vous permettra d’allouer votre budget de manière bien plus intelligente et rentable.
Google Ads, le maître de l’intention active (le levier ‘Pull’)
Quand une personne tape ‘agence SEA pour PME’ ou ‘nettoyage de voiture à domicile’ dans Google, elle n’est pas en train de flâner. Elle a un problème, un besoin, une question, et elle cherche activement une solution. MAINTENANT. C’est ce qu’on appelle le marketing ‘Pull’ : vous ne poussez pas votre message, vous attirez à vous quelqu’un qui est déjà en mouvement. Comme l’a très bien synthétisé Estelle,
‘c’est lui qui a déjà fait un pas vers toi finalement.’
Vous intervenez au moment le plus chaud du parcours client, là où l’intention d’achat ou de prise de contact est la plus forte. C’est pourquoi, pour la génération de leads, et particulièrement en B2B où les cycles de décision sont basés sur une problématique claire, Google Ads est souvent un levier incontournable. Ignorer cette plateforme, c’est laisser le champ libre à vos concurrents pour répondre à la place de vos clients potentiels. C’est comme avoir un magasin, mais laisser la porte fermée alors que des clients frappent dessus.
Meta Ads (Facebook/Instagram), l’art de créer le besoin (le levier ‘Push’)
Sur Facebook, Instagram ou TikTok, le paradigme est totalement différent. L’utilisateur n’est pas là pour résoudre un problème. Il est là pour se divertir, se connecter avec ses amis, s’inspirer. Comme le dit Estelle,
‘tu es plus dans la dans l’entertainment’.
Votre publicité vient interrompre son flux de contenu. C’est du marketing ‘Push’ : vous poussez un message vers une audience que vous espérez intéresser. Est-ce que ça veut dire que c’est inefficace ? Absolument pas. Meta est extraordinairement puissant pour faire découvrir un produit ou un service dont les gens ne soupçonnaient pas l’existence ou le besoin. C’est l’outil idéal pour créer la demande, pour du branding, pour toucher des audiences très ciblées sur leurs centres d’intérêt ou leurs données démographiques. Pour des produits B2C visuels, innovants ou basés sur l’impulsion, Meta peut être plus rentable. Mais pour un service répondant à un besoin déjà existant, vous risquez de présenter votre solution à quelqu’un qui n’est absolument pas dans le bon état d’esprit pour l’entendre.
L’intention de l’utilisateur sur Google Ads semble donc être un avantage décisif pour la génération de leads. On pourrait logiquement en déduire que tout le monde devrait s’y précipiter. Cependant, cette forte intention a un prix, et la question du coût et, plus important encore, du retour sur investissement devient centrale. Analysons comment évaluer la rentabilité réelle de vos campagnes.
Au-delà du clic : Comprendre le véritable retour sur investissement (ROI) de vos campagnes
La question du budget est souvent le nerf de la guerre. L’idée de ‘payer pour chaque clic’ peut effrayer, surtout lorsque l’on entend parler de coûts par clic (CPC) pouvant atteindre des sommets dans certains secteurs. Il est vrai qu’il y a une différence de prix significative entre les plateformes. Mais s’arrêter au coût du clic est une erreur d’analyse fondamentale. Un clic à 10€ qui se transforme en un client à 2000€ est infiniment plus rentable qu’une centaine de clics à 0,50€ qui ne mènent à rien. Le véritable enjeu n’est pas de minimiser le coût du clic, mais de maximiser le retour sur investissement global. Pour cela, il faut comprendre la mécanique de facturation et, surtout, mettre en place un suivi précis des conversions.
Le coût par clic (CPC) n’est que la partie visible de l’iceberg
La première distinction à saisir est le modèle de facturation.
‘Sur le les campagnes de recherche sur Google Ads tu es facturé au clic […] Sur Instagram par exemple ou sur Facebook, tu es facturé à l’impression.’
Cette différence est philosophique. Google vous facture quand quelqu’un fait une action, un premier pas vers vous. Meta vous facture pour que votre message soit vu. Cela montre bien l’orientation ‘performance’ de Google face à l’orientation ‘visibilité’ de Meta. Le prix du clic sur Google fonctionne sur un système d’enchères en temps réel. Plus votre secteur est concurrentiel, plus l’enchère monte. J’ai vu des secteurs où le clic se négocie à plusieurs dizaines d’euros. Cela peut paraître exorbitant, mais si la valeur à vie d’un client dans ce secteur se compte en dizaines de milliers d’euros, l’investissement reste pertinent. Le prix n’est qu’une variable ; la rentabilité est l’équation complète.
Mesurer ce qui compte vraiment : la conversion et le ROI
Le clic n’est qu’une étape. La victoire, c’est la conversion.
‘L’important c’est pas uniquement que la personne soit arrivée sur notre site, c’est que derrière elle elle remplisse un formulaire où elle clique sur tel bouton’.
C’est pourquoi la mise en place d’un suivi des conversions (tracking) est la première chose à faire avant de dépenser le moindre euro. Vous devez savoir précisément combien de leads chaque campagne génère, et combien cela vous a coûté pour les obtenir (le coût par acquisition ou CPA). C’est ce CPA que vous comparerez à la valeur moyenne d’un nouveau client pour votre entreprise. Concernant le ROI, mon expérience avec nos clients montre une tendance :
‘si tu as un service qui est plutôt B2B, j’ai tendance à dire que […] Google est plus rentable. Si tu vends un service qui est plutôt B2C, ça va dépendre mais c’est possible que Meta soit plus rentable.’
Bien sûr, le tracking est devenu plus complexe avec le RGPD et les restrictions d’Apple (iOS 14), mais les données sur Google Ads restent globalement plus fiables que sur d’autres plateformes, nous donnant une vision plus juste de la performance réelle.
Nous avons maintenant défini la stratégie, choisi la plateforme et identifié les indicateurs de succès. Tout semble en place. Pourtant, tout ce travail méticuleux peut être réduit à néant en une fraction de seconde, juste après le clic. Car le clic n’est que le début du voyage. La destination, c’est votre landing page, et c’est souvent là que tout se joue.
Votre landing page, le héros méconnu de la génération de leads
On ne le répétera jamais assez : vous pouvez avoir la meilleure campagne Google Ads du monde, un ciblage parfait, un budget conséquent et des annonces percutantes, si votre page de destination est mauvaise, vous jetez votre argent par les fenêtres. C’est l’un des points que je martèle le plus auprès de nos clients.
‘Si derrière tu emmènes les internautes vers un site ou vers une landing page qui n’est pas adaptée ou qui est mal fichue, tu pourras potentiellement avoir un moins de conversion qu’un concurrent qui lui a beaucoup moins de budget’.
La landing page est le pont entre la promesse de votre annonce et la conversion. Si ce pont est bancal, mal indiqué ou peu rassurant, l’internaute fera demi-tour sans hésiter. L’optimisation de cette page n’est pas une option, c’est une composante essentielle et indissociable de votre stratégie SEA.
Les règles d’or d’une landing page qui convertit
L’internaute est impatient et volatile. Vous avez environ trois secondes pour le convaincre qu’il est au bon endroit. Le concept le plus important à maîtriser est celui de la ‘ligne de flottaison’. C’est tout ce qui est visible à l’écran sans avoir à faire défiler la page.
‘Avant même de scroller, donc avant même de toucher à la souris, est-ce qu’on a les informations les plus importantes ?’
Ces informations sont : un titre qui correspond parfaitement au message de votre annonce, un sous-titre qui explique la valeur de votre offre, et un bouton d’appel à l’action (Call to Action ou CTA) clair et visible. Ce dernier point est non-négociable. L’internaute déjà convaincu doit pouvoir agir immédiatement. La cohérence est la clé.
‘Il faut également que le message corresponde à ce qu’on a annoncé dans la publicité.’
Si votre annonce promet des ‘devis gratuits pour la rénovation de salle de bain’ et que votre page parle de ‘solutions d’aménagement intérieur’ de manière générale, vous créez une dissonance cognitive qui fait fuir. Rassurez l’utilisateur : oui, tu as bien cliqué, tu es exactement là où tu dois être.
Rassurer pour convaincre : les éléments de preuve sociale et l’impératif mobile
Une fois que l’utilisateur est rassuré sur le fait qu’il est au bon endroit, il faut le convaincre de passer à l’action. C’est là qu’interviennent les éléments de réassurance. En faisant défiler la page, il doit trouver des preuves que vous êtes crédible et digne de confiance.
‘Pourquoi pas des avis clients, pourquoi pas des logos de clients avec qui tu travailles déjà.’
Des témoignages, des études de cas, des chiffres clés, des certifications… Tout ce qui peut transformer son hésitation en confiance. N’oubliez jamais le contexte d’utilisation.
‘N’oublions pas que on a plus d’une requête sur deux sur Google qui est faite sur mobile.’
Une page magnifique sur ordinateur mais inutilisable sur smartphone est une page qui ne convertira pas. La tendance est même au ‘Mobile First’ : concevoir d’abord l’expérience sur mobile, puis l’adapter à l’ordinateur. C’est une discipline qui force à aller à l’essentiel et à être percutant.
Avec une landing page optimisée et prête à transformer les visiteurs en leads, il est temps de retourner dans le cockpit de Google Ads pour construire la machine. Une structure de compte bien pensée n’est pas un simple détail technique pour spécialistes ; c’est le squelette qui va soutenir toute votre stratégie et vous permettre de la piloter efficacement.
L’architecture du succès : Comment structurer votre compte Google Ads
Lancer des campagnes sur Google Ads sans structure, c’est comme construire une maison sans plan. Vous pouvez empiler quelques briques, mais l’ensemble sera fragile, difficile à gérer et finira par s’écrouler. Une bonne architecture de compte vous apporte de la clarté, du contrôle sur vos investissements et vous permet d’analyser les performances de manière chirurgicale. Si la structure peut varier selon le business, il existe trois types de campagnes qui constituent, pour moi, une base incontournable et robuste pour toute stratégie de génération de leads.
La campagne ‘Marque’ : Votre première ligne de défense
La première campagne à mettre en place, et qui surprend souvent, est une campagne ciblant votre propre nom de marque. ‘Pourquoi payer pour des gens qui me cherchent déjà ?’, me demande-t-on souvent. Pour plusieurs raisons capitales. La première est défensive.
‘Ça sert à s’assurer que si des concurrents se mettent aussi sur ce nom de marque, et ben tu te défends entre guillemets et tu es sûr d’être en première position par rapport à eux.’
Si vous ne le faites pas, vos concurrents, eux, ne se gêneront pas pour acheter votre nom et détourner un trafic qui vous était destiné. Ensuite, cela vous donne un contrôle total sur le message qui apparaît en première position. Enfin, cela renforce votre image.
‘Il y a des études qui ont prouvé que ça donne un un effet auprès de l’internaute comme quoi ta marque est solide parce que il te voit en publicité, il te voit aussi en organique.’
Cette double présence, en payant et en organique, assoit votre crédibilité et maximise votre part d’écran, surtout sur mobile où l’espace est restreint.
Les campagnes ‘Génériques’ : Aller à la rencontre de vos futurs clients
C’est le cœur de votre réacteur à leads. Les campagnes génériques ciblent les mots-clés qui décrivent votre service ou le problème que vous résolvez. L’objectif est simple :
‘on va chercher à vraiment se positionner à se mettre à la place du client, il va être en train de chercher notre service, qu’est-ce que je peux faire pour le choper entre guillemets’.
C’est ici que vous allez intercepter les internautes qui ne vous connaissent pas encore mais qui ont un besoin que vous pouvez combler. Le travail consiste à lister tous les termes de recherche possibles et imaginables que vos clients potentiels pourraient taper : ‘laver ma voiture’, ‘service de lavage auto’, ‘nettoyage intérieur Peugeot 208’… Plus vous serez précis, plus vos annonces seront pertinentes et plus votre taux de conversion sera élevé. Il est courant d’avoir plusieurs campagnes génériques, chacune dédiée à une catégorie de service ou à une intention de recherche spécifique, pour un meilleur contrôle budgétaire et une analyse plus fine.
Performance Max : Faire confiance à l’intelligence artificielle de Google
Enfin, la structure moderne d’un compte Google Ads se doit d’inclure une campagne Performance Max. C’est un type de campagne relativement nouveau, qui change un peu la donne.
‘C’est une campagne qui est quasiment automatisée. C’est Google qui va choisir la répartition budgétaire entre ses différents inventaires, qui va choisir le ciblage, qui va choisir pas mal de choses.’
Vous donnez à l’algorithme vos objectifs de conversion, un budget, des éléments créatifs (textes, images, vidéos), et il se charge de trouver des clients pour vous sur l’ensemble des réseaux de Google (Recherche, YouTube, Display, etc.). C’est un excellent complément aux campagnes manuelles. Elle permet souvent de dénicher des poches de conversions que vous n’auriez pas identifiées vous-même. En laissant l’IA faire une partie du travail, vous bénéficiez de toute la puissance de calcul de Google pour optimiser vos performances.
Conclusion : Devenez l’architecte de votre croissance
Nous avons parcouru un long chemin. Nous avons déconstruit le mythe de l’opposition entre SEO et SEA pour les réconcilier en une puissante alliance stratégique. Nous avons appris à distinguer l’intention captée par Google de l’attention sollicitée par Meta, pour choisir la bonne plateforme au bon moment. Nous avons compris que le clic n’est que le début d’une conversation et que la landing page est l’espace où cette conversation se transforme en relation. Enfin, nous avons dessiné les plans d’une structure de compte Google Ads solide, prête à supporter vos ambitions. La génération de leads via Google Ads n’est pas une formule magique, mais une discipline qui allie psychologie, stratégie et technique. Ce n’est pas une dépense, mais l’un des investissements les plus directs et les plus mesurables que vous puissiez faire dans votre croissance. Les clients que vous rêvez d’avoir sont là, en ce moment même, en train de taper sur leur clavier la description exacte du problème que vous savez résoudre. Ils vous appellent. En appliquant ces principes, vous n’attendrez plus passivement qu’ils vous trouvent. Vous irez à leur rencontre, avec le bon message, au bon moment. La question n’est plus de savoir si vous devez vous lancer, mais quand vous allez commencer à construire votre machine à générer des leads. Le sprint est ouvert.
Questions fréquentes sur la génération de leads avec Google Ads
Dois-je arrêter mon SEO si je commence le SEA avec Google Ads ?
Absolument pas, c’est même le contraire. Il faut voir le SEO et le SEA comme deux alliés qui travaillent ensemble pour votre visibilité. Le SEO est un marathon qui construit votre autorité et votre trafic de fond sur le long terme, un véritable actif digital. Le SEA, lui, est un sprint qui vous apporte des résultats, de la visibilité et des leads quasi instantanément. Ils se nourrissent l’un l’autre : le SEA vous permet de tester rapidement des mots-clés qui pourront ensuite alimenter votre stratégie SEO, tandis qu’un bon SEO renforce la crédibilité globale de votre marque, ce qui bénéficie à la perception de vos annonces.
‘Pour moi c’est pas binaire, c’est pas l’un ou l’autre, pour moi les deux sont complémentaires et d’ailleurs chez chez on accompagne aussi les entreprises sur la partie SEO.’
Mon entreprise est en B2C, Google Ads est-il toujours pertinent face à Meta ?
Oui, Google Ads reste extrêmement pertinent en B2C, même face à la puissance de Meta (Facebook, Instagram). Le choix dépend de la nature de votre produit et de l’intention de l’acheteur. Si votre produit répond à un besoin ou à une recherche active (ex: ‘réparation smartphone Paris’, ‘livraison de fleurs express’), Google Ads sera redoutable. Pour les produits d’impulsion, visuels ou qui créent un nouveau besoin, Meta est souvent très efficace. Idéalement, une stratégie B2C mature utilise les deux : Meta pour la notoriété et la découverte, et Google pour capter la demande finale et le trafic de marque généré.
‘Si tu vends un service qui est plutôt B2C, ça va dépendre mais c’est possible que Meta soit plus rentable. Donc déjà là ça permet peut-être d’aiguiller les auditeurs.’
Quel budget minimum faut-il prévoir pour commencer sur Google Ads ?
Il n’y a pas de réponse universelle, car le budget dépend fortement de la compétitivité de votre secteur et donc du coût par clic (CPC) moyen. Plutôt qu’un budget minimum, il faut penser en termes de budget de test pour recueillir suffisamment de données. Une bonne approche est de calculer le coût pour obtenir au moins 100 clics sur vos mots-clés principaux. Si le CPC moyen est de 2€, un budget de 200€ sera un point de départ pour une première analyse. L’important est de se fixer un coût d’acquisition cible (combien êtes-vous prêt à payer pour un lead ?) et d’ajuster le budget en fonction des premiers résultats.
‘J’ai il y a des il y a des secteurs avec des des des clics à plusieurs dizaines d’euros le clic hein donc c’est très cher.’
Qu’est-ce que la ‘ligne de flottaison’ et pourquoi est-elle si importante ?
La ‘ligne de flottaison’ désigne la partie d’une page web qui est visible à l’écran dès le chargement, sans que l’utilisateur n’ait besoin de faire défiler (‘scroller’) la page. Son importance est capitale car c’est votre seule chance de faire une première bonne impression et de convaincre l’utilisateur en quelques secondes qu’il est au bon endroit. Si les informations essentielles (titre accrocheur, promesse claire, bouton d’appel à l’action) ne sont pas au-dessus de cette ligne, une grande partie des visiteurs risque de quitter la page immédiatement, pensant qu’ils se sont trompés. C’est la zone la plus stratégique de votre landing page.
‘Il faut que tout ça soit au-dessus de ce qu’on appelle la ligne de flottaison. La ligne de flottaison c’est justement […] ce qu’on voit à l’écran avant même de de de de scroller, voilà.’
Pourquoi est-il nécessaire de faire une campagne sur son propre nom de marque ?
Créer une campagne sur son propre nom de marque est une stratégie défensive et offensive. Défensive, car elle vous assure d’occuper la première position et empêche vos concurrents de placer leurs annonces au-dessus de votre résultat organique pour détourner votre trafic. Offensive, car elle vous donne un contrôle total sur le message affiché, vous permettant de mettre en avant une promotion ou une actualité. De plus, voir une annonce payante en plus du résultat naturel renforce l’image de solidité et de crédibilité de votre marque aux yeux des internautes. Le coût de ces clics est généralement très faible, ce qui en fait un investissement très rentable.
‘Ça sert à s’assurer que si des concurrents se mettent aussi sur ce nom de marque, euh et ben tu te tu te défends entre guillemets et tu es sûr d’être en première position par rapport à eux.’
Est-ce que je risque de payer très cher mes clics si mon secteur est concurrentiel ?
Oui, le coût par clic (CPC) est directement lié à la concurrence sur les mots-clés que vous ciblez. Dans des secteurs comme la finance, l’assurance ou certains services juridiques, les enchères peuvent être très élevées. Cependant, un CPC élevé n’est pas forcément synonyme de non-rentabilité. Si la valeur d’un nouveau client pour votre entreprise est très importante, vous pouvez vous permettre de payer un clic cher tout en restant profitable. L’enjeu n’est pas tant le prix du clic que le ratio entre votre coût par acquisition (CPA) et la valeur à vie de votre client (LTV). Une campagne bien optimisée avec une excellente landing page peut être rentable même avec des CPC élevés.
‘Si tu es sur un secteur sur un service où il y a très peu de concurrents, ben tu vas potentiellement ne pas payer cher ton ton coup par clic. et à l’inverse s’il y a beaucoup beaucoup de monde, bah tu vas le payer très très cher.’
Le tracking des conversions est-il encore fiable avec les nouvelles réglementations ?
Le suivi (tracking) des conversions est devenu plus complexe ces dernières années avec le RGPD, les bandeaux de consentement aux cookies et les mises à jour comme celle d’iOS 14 d’Apple. Cependant, il reste suffisamment fiable pour piloter efficacement des campagnes, surtout sur Google. Google a développé des solutions pour modéliser les conversions non mesurées (à cause d’un refus de cookies, par exemple) afin de donner une vision plus complète de la performance. Bien que la précision ne soit plus de 100%, les données restent bien plus justes et exploitables sur Google Ads que sur des plateformes comme Meta, qui ont été plus durement impactées.
‘Le tracking quelles que soient les plateformes aujourd’hui, il reste plus complexe qu’il y a 5 ans, mais j’ai envie de dire que sur Google Ads c’est quand même plus plus juste les chiffres, on a plus confiance, plus confiance aux chiffres sur Google que sur que sur Meta.’
Qu’est-ce qu’une campagne Performance Max et dois-je l’utiliser ?
Une campagne Performance Max (PMax) est un type de campagne ‘tout-en-un’ basé sur l’intelligence artificielle de Google. Vous lui fournissez des objectifs (par exemple, générer des leads), un budget, et des ‘assets’ (textes, images, logos, vidéos). Ensuite, l’algorithme se charge de diffuser vos annonces sur l’ensemble de l’inventaire Google (Search, YouTube, Display, Gmail, etc.) pour trouver les utilisateurs les plus susceptibles de convertir. Il est fortement recommandé de l’utiliser en complément de vos campagnes de recherche classiques (Marque, Génériques). Elle agit comme un filet de sécurité qui va chercher des conversions là où vous ne les attendiez pas forcément.
‘Les campagnes performance Max, c’est un nouveau type de campagne qui est sortie sur Google Ads il y a quelques mois et dont le but est de un peu d’imbriquer les les campagnes, recherche, YouTube, display, shopping […] tout au même endroit.’


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