Publicité Facebook : Le guide complet pour transformer 1€ par jour en de véritables clients
Vous avez passé des semaines, peut-être des mois, à peaufiner votre projet. Vous avez identifié un besoin, créé une marque qui vous ressemble, et peut-être même monté un site internet dont vous êtes fier. Vous publiez du contenu, vous essayez de grandir de manière ‘organique’, mais vous vous heurtez à un mur invisible. La visibilité ne décolle pas. Cette frustration, décrite par Estelle Ballot dans l’introduction de son podcast, est le quotidien de milliers d’entrepreneurs. C’est ce moment où l’on réalise qu’avoir le meilleur produit du monde ne sert à rien si personne ne sait qu’il existe. C’est là qu’intervient la publicité Facebook, souvent perçue comme une jungle complexe et coûteuse, réservée aux grandes marques.
Pourtant, et si je vous disais que cette jungle est en réalité un terrain de jeu incroyablement puissant pour les petites entreprises ? Et si, pour le prix d’un café par jour, vous pouviez non seulement toucher un millier de nouvelles personnes, mais surtout, les bonnes personnes ? C’est toute la promesse des Facebook Ads. Mais comme Estelle, vous avez peut-être déjà essayé de ‘bricoler’, de ‘booster’ une publication, pour obtenir des résultats décevants et le sentiment d’avoir jeté de l’argent par les fenêtres. Vous voyez toutes les possibilités, mais vous ne comprenez pas ‘pourquoi parfois ça marchait et parfois non’.
Ce sentiment est normal. La publicité Facebook n’est pas intuitive au premier abord. C’est pourquoi j’ai décidé de retranscrire et d’enrichir ma conversation avec Estelle pour créer ce guide complet. Je suis Joseph Donyo, consultant et formateur spécialisé en Facebook Ads, et je passe mes journées à démystifier cet outil pour des entrepreneurs comme vous. Dans cet article, nous n’allons pas seulement survoler les bases. Nous allons plonger au cœur de la stratégie, déconstruire les mythes qui vous paralysent, identifier les erreurs qui coûtent cher, et vous donner une feuille de route claire pour lancer des campagnes rentables, même avec un budget serré. Oubliez le ‘bricolage’ : à la fin de cette lecture, vous aurez les clés pour aborder la publicité Facebook avec la confiance et la méthode d’un professionnel.
Pourquoi la publicité Facebook n’est plus une option, mais une nécessité
La première question que l’on me pose est souvent : ‘Est-ce que je dois vraiment payer pour être visible sur Facebook ?’. Ma réponse est directe et sans ambiguïté : oui, absolument. Pour comprendre pourquoi, il faut accepter une dure réalité du marketing digital moderne : l’âge d’or de la portée organique est révolu. Il y a quelques années, il suffisait de publier du contenu sur sa page pour que la majorité de ses abonnés le voient. Aujourd’hui, ce n’est plus qu’un lointain souvenir.
Comme je l’expliquais à Estelle, ‘le reach organique sur Facebook, donc la portée organique quand on a une page et qu’on publie à destination de ses fans, […] cette portée organique est quasiment nulle aujourd’hui’. Ce n’est pas une opinion, c’est un fait mécanique. Facebook est devenu un espace incroyablement concurrentiel. Entre les publications de vos amis, de votre famille, des groupes que vous suivez, des médias, des artistes et de toutes les autres entreprises, l’algorithme doit faire un tri drastique. Il est estimé qu’un utilisateur moyen pourrait voir entre 1500 et 2000 publications par jour. Pour éviter cette indigestion de contenu, l’algorithme en filtre plus de 95% pour ne vous montrer que ce qu’il juge le plus pertinent pour vous. Conséquence ? La publication de votre page a une chance infime d’apparaître dans le fil d’actualité de vos propres fans, ceux-là mêmes qui ont fait la démarche de vous suivre. C’est un paradoxe frustrant : vous avez bâti une audience, mais vous ne pouvez plus lui parler directement sans payer.
C’est ici que la publicité change la donne. Elle ne sert pas seulement à toucher de nouvelles personnes, mais elle est d’abord le seul moyen garanti de toucher votre propre communauté. Payer pour une publicité, c’est acheter une assurance de visibilité. C’est dire à Facebook : ‘Cette information est importante, je veux que mes fans, et d’autres personnes qui leur ressemblent, la voient’. Sans cela, vous parlez dans le vide. La bonne nouvelle, c’est que cet ‘droit de passage’ est bien plus accessible qu’on ne l’imagine.
La puissance d’un ciblage ultra-précis à la portée de tous
Le véritable pouvoir de la publicité Facebook ne réside pas seulement dans sa capacité à garantir la diffusion, mais dans sa précision chirurgicale. Oubliez les méthodes traditionnelles comme la publicité à la télévision ou à la radio, où vous payez des fortunes pour toucher une audience très large en espérant que quelques personnes soient intéressées. Comme le soulignait Estelle, ‘là tu vas avoir un ticket d’entrée à des centaines de milliers d’euros’. Facebook a démocratisé l’accès à un niveau de ciblage qui était autrefois réservé aux multinationales. Vous pouvez désormais, depuis votre ordinateur, tout faire vous-même.
La plateforme vous permet de définir votre audience idéale avec une granularité impressionnante. Vous pouvez cibler par critères démographiques (âge, sexe, lieu de résidence), mais surtout par centres d’intérêt (les pages qu’ils aiment, les sujets qui les passionnent) et par comportements (leurs habitudes d’achat en ligne, les appareils qu’ils utilisent, s’ils sont des voyageurs fréquents, etc.). Vous vendez des bijoux faits main ? Ciblez les femmes de 25 à 45 ans qui aiment les marques de créateurs, qui s’intéressent à l’artisanat et qui ont récemment acheté des accessoires de mode en ligne. Vous êtes coach sportif ? Ciblez les hommes qui vivent à moins de 10 km de votre salle, qui s’intéressent à la nutrition et qui suivent des influenceurs fitness. Cette précision signifie que chaque euro dépensé est investi pour atteindre une personne potentiellement intéressée, maximisant ainsi votre retour sur investissement.
Un ticket d’entrée accessible, même pour les plus petits budgets
Cette précision de ciblage ne servirait à rien si elle était hors de prix. C’est le deuxième avantage majeur de la plateforme : son accessibilité financière. Le mythe du budget publicitaire à cinq chiffres est tenace, mais totalement faux dans le contexte de Facebook. Comme je le dis souvent, ‘le ticket d’entrée est très faible’. Vous n’avez pas besoin de milliers d’euros pour commencer. En fait, la plupart des campagnes peuvent être lancées avec un budget minimum de 1€ par jour.
Pour vous donner un ordre de grandeur concret, j’aime utiliser cette estimation simple : ‘tu sais que tu vas toucher à peu près 1000 personnes chaque fois que tu dépenses 5 €’. Imaginez l’impact. Avec un budget de 30€ par mois, soit 1€ par jour, vous pouvez potentiellement mettre votre message devant les yeux de 6000 personnes ciblées. Pour un blogueur qui débute et qui peine à attirer 20 visiteurs par jour, en obtenir 30 ou 40 de plus quotidiennement grâce à un euro est tout simplement transformateur. Cela change complètement la dynamique de croissance. L’idée n’est pas de se ruiner, mais de commencer petit, de mesurer ce qui fonctionne, et de réinvestir intelligemment les bénéfices. C’est un outil qui s’adapte à votre croissance, et non l’inverse.
Maintenant que vous êtes, je l’espère, convaincu de la puissance et de l’accessibilité des publicités Facebook, il est temps de s’attaquer aux blocages mentaux et aux fausses croyances qui empêchent 90% des entrepreneurs de se lancer correctement. Ces mythes tenaces sont souvent la première source d’échec et de gaspillage d’argent. Démystifions ensemble ces idées reçues pour partir sur des bases saines.
Démarrer sur Facebook Ads : les 3 mythes qui vous freinent (et comment les surmonter)
L’un des plus grands obstacles au succès sur Facebook Ads n’est pas technique, il est psychologique. Ce sont ces ‘on-dit’ et ces idées préconçues qui créent une barrière avant même d’avoir commencé. Abordons de front les trois mythes les plus courants qui vous coûtent probablement déjà des clients.
Mythe n°1 : ‘Il faut un gros budget pour avoir des résultats’
Nous avons déjà effleuré ce point, mais il est si fondamental qu’il mérite d’être approfondi. La peur de ne pas avoir ‘assez’ d’argent est paralysante. Beaucoup d’entrepreneurs pensent qu’il faut un budget conséquent pour rivaliser et obtenir des résultats significatifs. C’est une erreur de perspective. Le but, quand on débute, n’est pas de générer des milliers de ventes immédiatement. Le but est d’apprendre. Votre budget initial n’est pas un budget de vente, c’est un budget de ‘data’. Vous payez pour obtenir des informations précieuses : quelle audience réagit le mieux ? Quelle image attire le plus de clics ? Quel message convertit le mieux ?
Mon conseil est toujours le même : ‘commencer avec un petit budget, en gros quelque chose qui va pas faire mal au porte-monnaie’. Si vous êtes à l’aise avec 50€ par mois, commencez avec 50€. Cette somme ne doit pas mettre en péril votre activité. Voyez-la comme un investissement en recherche et développement. Avec 50€, vous pouvez tester deux audiences différentes avec 25€ chacune, ou cinq visuels différents avec 10€ chacun. Vous apprendrez infiniment plus sur votre marché qu’en ne faisant rien. Une fois que vous identifiez une combinaison (audience + visuel + texte) qui fonctionne, même à petite échelle, vous pouvez alors décider d’augmenter progressivement le budget sur cette combinaison gagnante. C’est une approche scientifique, pas un pari au casino.
Mythe n°2 : ‘Je n’ai pas de site web, donc je ne peux pas faire de pub’
C’est un autre frein majeur, surtout pour ceux qui sont au tout début de leur aventure entrepreneuriale. L’idée qu’une publicité doit forcément rediriger vers un site de vente est une vision très limitée de ce que la plateforme peut accomplir. En réalité, c’est même une erreur stratégique d’attendre d’avoir un site parfait pour commencer à communiquer.
Facebook propose une multitude d’objectifs de campagne qui ne nécessitent aucun site web. Prenons l’exemple que j’ai donné à Estelle, celui d’une créatrice de bijoux qui n’a pas encore sa boutique en ligne. Que peut-elle faire ? Elle peut lancer une campagne de ‘Vues de vidéo’ pour montrer les coulisses de son atelier et créer un lien émotionnel. Elle peut lancer une campagne d’ ‘Interactions’ sur ses publications Instagram pour faire grandir sa communauté. Elle peut même utiliser l’objectif ‘Génération de prospects’ pour collecter des adresses e-mail via un formulaire directement intégré à Facebook, en promettant une offre spéciale pour le lancement. Comme je l’expliquais, ‘c’est judicieux de faire ça plutôt que de lancer un site de e-commerce et de te dire bon, j’ai mon site, maintenant à qui je vais vendre ?’. En agissant ainsi, elle ne construit pas seulement une audience ; elle valide son concept, affine son message en fonction des retours, et se constitue une liste de futurs clients impatients d’acheter le jour du lancement. C’est infiniment plus puissant que de lancer un site dans le vide.
Mythe n°3 : ‘Le bouton ‘Booster la publication’ est la solution la plus simple’
Ah, le fameux bouton bleu ! Facebook le met sous votre nez en permanence, vous promettant de toucher des milliers de personnes en deux clics. C’est tentant, facile, et c’est précisément pour cela qu’il faut s’en méfier. Ce bouton est l’outil le plus rentable… pour Facebook. Pour vous, c’est rarement la meilleure option.
Je le décris souvent comme ‘Facebook Ads pour les nuls’, sans aucune condescendance, car nous avons tous commencé par là. Il permet de se familiariser avec le principe de payer pour de la portée. Cependant, en l’utilisant, vous renoncez à 90% de la puissance de l’outil publicitaire. Le ‘boost’ vous offre des options de ciblage très limitées, aucun contrôle sur l’endroit où votre pub sera diffusée (placements), et des analyses de performance très pauvres. C’est comme vouloir piloter un avion de chasse en utilisant uniquement le klaxon. Le véritable cockpit, c’est le ‘Gestionnaire de Publicités’ (Ads Manager). C’est une interface plus complexe, certes, mais c’est là que vous pouvez définir des objectifs précis, créer des audiences sur-mesure, choisir vos placements, et surtout, faire de l’A/B testing pour optimiser scientifiquement vos dépenses. Passer du bouton ‘Booster’ au Gestionnaire de Publicités, c’est passer du statut d’amateur à celui de pilote averti.
Vous avez maintenant dépassé les blocages mentaux. Vous êtes prêt à ouvrir le Gestionnaire de Publicités. Mais avant de cliquer sur ‘Créer’, un dernier avertissement. Le succès d’une publicité ne réside pas dans l’outil, mais dans la stratégie. Voici les erreurs de débutant qui coûtent le plus cher et comment les éviter dès le départ pour construire vos campagnes sur des fondations solides.
Les 3 erreurs capitales du débutant sur Facebook Ads (et comment les éviter)
Entrer dans le Gestionnaire de Publicités pour la première fois peut être intimidant. Il y a des menus, des options, un jargon technique… Mais ne vous laissez pas impressionner. La complexité de l’outil cache une logique très simple. Cependant, ignorer cette logique fondamentale mène à des erreurs coûteuses. Concentrons-nous sur les trois erreurs les plus critiques que je vois tous les jours.
Erreur n°1 : Confondre ‘une pub’ avec ‘une campagne’
Le langage que nous utilisons façonne notre pensée. Quand j’entends quelqu’un dire ‘je vais lancer ma première pub Facebook’, je sais déjà qu’il y a un risque d’erreur stratégique. Comme je l’ai expliqué à Estelle, ‘une pub Facebook c’est juste la partie émergée de l’iceberg’. La pub, c’est ce que l’utilisateur final voit : l’image, le texte. Mais ce n’est que la dernière brique d’un édifice beaucoup plus grand : la campagne.
Penser en termes de ‘campagne’ vous force à adopter une vision stratégique. L’outil est d’ailleurs structuré de cette manière, en trois niveaux hiérarchiques :
- La Campagne : C’est le niveau le plus élevé. Ici, vous ne choisissez qu’UNE SEULE chose : votre objectif. Qu’est-ce que vous voulez accomplir ? Du trafic sur votre site ? Des vues de vidéo ? Des ventes ? Ce choix est le plus important de tous car il dicte à l’algorithme de Facebook quel type de personnes il doit chercher pour vous.
- L’Ensemble de publicités (Ad Set) : C’est le deuxième niveau. Pour un même objectif de campagne, vous pouvez créer plusieurs ensembles de publicités. C’est ici que vous définissez le ‘QUI’ (votre audience, votre ciblage), le ‘OÙ’ (les placements : fil Facebook, stories Instagram, etc.) et le ‘COMBIEN’ (le budget). C’est l’étage idéal pour tester différentes audiences. Par exemple, un ensemble de publicités pour les femmes de 20-30 ans et un autre pour les femmes de plus de 40 ans.
- La Publicité (Ad) : C’est le dernier niveau, à l’intérieur d’un ensemble de publicités. C’est le contenu créatif. Pour une même audience, vous pouvez tester plusieurs publicités. Par exemple, une pub avec une photo et une autre avec une vidéo, ou deux pubs avec la même image mais des textes d’accroche différents.
Cette structure est la clé du succès. Elle vous permet de tester méthodiquement vos hypothèses. Mon exemple chiffré était : 1 campagne (objectif), 2 ensembles de publicités (audiences) avec 4 publicités (créatifs) dans chacun. Cela fait 8 publicités au total, mais organisées de manière logique pour identifier ce qui fonctionne le mieux.
Erreur n°2 : Naviguer sans boussole : l’absence d’un objectif clair
Cette erreur découle directement de la première. Si vous ne pensez pas en termes de campagne, vous ne vous posez pas la question la plus importante, celle que le vieux directeur marketing d’Estelle lui posait sans cesse : ‘c’est quoi l’objectif ?’. Beaucoup de débutants se lancent en voulant ‘plus de followers, plus de trafic ET plus de ventes’ avec une seule campagne. C’est le meilleur moyen de n’obtenir aucun des trois.
Comme je l’ai martelé, ‘trois objectifs, ça veut dire trois campagnes’. Pourquoi ? Parce que l’algorithme de Facebook est un élève très doué mais très littéral. Si vous lui demandez de trouver des gens qui cliquent (objectif ‘Trafic’), il va optimiser la diffusion pour trouver des ‘cliqueurs en série’, qui ne sont pas forcément des acheteurs. Si vous lui demandez de trouver des acheteurs (objectif ‘Conversions’), il va chercher des profils de personnes qui ont un historique d’achat en ligne, même s’ils cliquent moins souvent. Chaque objectif active une partie différente de l’intelligence artificielle de Facebook. Choisir le mauvais objectif, c’est donner les mauvaises instructions à votre employé le plus puissant. Avant de créer quoi que ce soit, posez-vous cette question simple : ‘Quelle est LA SEULE action que je veux que l’utilisateur fasse après avoir vu ma pub ?’. La réponse sera votre objectif de campagne.
Erreur n°3 : Voler à l’aveugle : ignorer le Pixel Facebook
C’est l’erreur la plus technique, mais potentiellement la plus dévastatrice si votre objectif est lié à votre site web. Ne pas installer le Pixel Facebook, c’est comme essayer de piloter un avion les yeux bandés. Vous envoyez des gens vers votre site, mais vous n’avez aucune idée de ce qu’ils y font, ni si vos pubs ont réellement généré des ventes.
Le fameux Pixel, ce n’est rien de plus qu’un ‘petit bout de code que Facebook fournit à chaque annonceur’ et qu’il faut installer sur toutes les pages de son site. Si le terme ‘code’ vous fait peur, sachez que toutes les plateformes modernes (Shopify, WordPress, Wix…) ont des intégrations simplifiées. Ce petit espion est le cerveau de vos campagnes et remplit trois missions vitales :
- Mesurer : C’est sa fonction la plus évidente. Il relie l’action sur Facebook (le clic sur la pub) à l’action sur votre site (l’achat, l’inscription). Sans lui, vous ne pouvez pas calculer votre retour sur investissement. Vous ne saurez jamais si la campagne A, qui vous a coûté 50€, vous a rapporté 200€ de ventes.
- Cibler (Retargeting) : Le Pixel enregistre les visiteurs de votre site. Cela vous permet de créer des audiences personnalisées pour les recibler. C’est la fameuse publicité qui vous ‘poursuit’ après avoir visité un site. Comme je l’expliquais, ‘on peut dire toute personne qui est venue sur mon e-shop dans les sept derniers jours […] je vais lui montrer une pub’. Ces campagnes de retargeting sont souvent les plus rentables car vous vous adressez à une audience ‘chaude’, déjà intéressée.
- Optimiser : C’est sa fonction la plus magique. Une fois que le Pixel a enregistré suffisamment d’événements (par exemple, 50 ventes), vous pouvez créer des ‘audiences similaires’ (Lookalike). Vous demandez à Facebook : ‘Analyse le profil de mes 50 derniers clients et trouve-moi des milliers d’autres personnes en France qui leur ressemblent’. L’algorithme se charge alors de trouver vos futurs meilleurs clients. C’est la clé pour scaler ses campagnes.
Mon conseil le plus important à ce sujet : ‘j’encourage les gens qui créent un site […] de quand même installer le Pixel Facebook tout de suite’. Même si vous ne prévoyez pas de faire de la pub avant 6 mois. Pendant ce temps, il accumulera des données précieuses sur vos visiteurs, ce qui vous donnera une base de données inestimable le jour où vous déciderez de vous lancer.
Conclusion : Votre prochaine étape vers le succès
Nous avons parcouru un long chemin. De la prise de conscience de la mort de la portée organique à la compréhension de la structure d’une campagne professionnelle, en passant par la démystification des mythes et l’identification des erreurs critiques. La publicité Facebook peut sembler être une montagne, mais j’espère que vous la voyez maintenant comme un escalier, où chaque marche est une étape logique et atteignable.
Résumons les principes clés : la publicité n’est plus un luxe, mais une nécessité. Vous pouvez commencer avec un budget que vous maîtrisez, même minime, et même sans site web. L’essentiel est de le faire avec stratégie. Oubliez le bouton ‘Booster’ et adoptez le Gestionnaire de Publicités. Pensez en termes de ‘campagnes’ avec un objectif unique et clair. Testez méthodiquement vos audiences et vos créatifs. Et surtout, installez ce fameux Pixel Facebook dès aujourd’hui. Il est le système nerveux central de votre future réussite publicitaire.
L’époque où il fallait des centaines de milliers d’euros pour construire une marque visible est révolue. Aujourd’hui, un entrepreneur armé d’une bonne stratégie, d’une pincée de créativité et de quelques dizaines d’euros peut commencer à rivaliser avec les plus grands. L’outil est là, accessible, plus puissant que jamais. Il ne s’agit pas d’un bouton magique, mais d’un levier extraordinaire pour qui prend le temps de le comprendre. La seule question qui reste n’est plus ‘dois-je le faire ?’, mais ‘quand est-ce que je commence ?’. Votre premier client potentiel vous attend peut-être de l’autre côté de votre première campagne bien construite.
Foire Aux Questions sur la Publicité Facebook
Quel budget faut-il prévoir pour une publicité Facebook quand on débute ?
Il n’y a pas de budget minimum imposé au-delà de quelques euros, l’important est de commencer avec une somme que vous êtes à l’aise de dépenser pour apprendre. Le but n’est pas d’investir massivement dès le départ, mais de se fixer un budget ‘test’, par exemple 50€ ou 100€ par mois, pour recueillir des données sur ce qui fonctionne. Cette approche permet de limiter les risques tout en optimisant progressivement ses investissements sur les campagnes les plus performantes. L’accessibilité est l’un des plus grands atouts de la plateforme.
‘Moi je conseille toujours aux gens de ne pas se mettre de pression financière et de commencer avec un petit budget en gros quelque chose qui va pas faire mal au porte-monnaie. Donc si vous êtes à l’aise avec 50 € par mois, ben mettez 50 € par mois pendant 1 mois, 2 mois.’
Est-il vraiment possible de faire de la publicité Facebook sans avoir de site internet ?
Oui, absolument. C’est une idée reçue très courante mais fausse. Facebook propose de nombreux objectifs de campagne qui fonctionnent sans site web. Vous pouvez créer des publicités pour augmenter le nombre de fans de votre page, promouvoir une publication pour générer des interactions (likes, commentaires), augmenter les vues d’une vidéo, ou encore inciter les gens à vous envoyer un message sur Messenger. C’est une stratégie très pertinente pour construire et engager une communauté avant même le lancement d’un produit ou d’un site.
‘Parmi tous ces objectifs, on peut simplement faire des campagnes qui n’ont rien à voir avec un site web. Par exemple, on fait une campagne pour avoir plus de fans Facebook sur sa page. On peut faire une campagne pour promouvoir des contenus, des posts Instagram.’
Quelle est la différence entre ‘booster une publication’ et créer une campagne dans le Gestionnaire de Publicités ?
Le bouton ‘Booster la publication’ est une version très simplifiée et limitée de l’outil publicitaire de Facebook. Il est facile à utiliser mais offre peu de contrôle sur le ciblage, les placements et les objectifs. Le Gestionnaire de Publicités est l’outil professionnel complet qui vous donne accès à toutes les options. Il permet de structurer des campagnes complexes, de réaliser des tests A/B, de choisir des objectifs précis (comme les conversions) et d’analyser les performances en détail pour un meilleur retour sur investissement.
‘Pour moi le bouton booster la publication, c’est un peu […] Facebook Ads pour les nuls. […] il faut faire les choses un peu dans les règles de l’art et aller dans le gestionnaire de pub, créer une campagne, créer un vrai ciblage, créer plusieurs pubs.’
Pourquoi est-il crucial de définir un seul objectif par campagne Facebook ?
Définir un seul objectif par campagne est fondamental car cela dicte à l’algorithme de Facebook le type de personnes à cibler. L’algorithme optimise la diffusion pour atteindre le résultat que vous avez choisi. Si vous voulez des ventes (objectif ‘Conversions’), il cherchera des acheteurs. Si vous voulez des clics (objectif ‘Trafic’), il cherchera des cliqueurs. Mélanger les objectifs dans une seule campagne brouille les pistes et empêche l’algorithme de travailler efficacement, ce qui mène à des performances médiocres et à un gaspillage de budget.
‘Des fois les gens ils se disent ‘OK, je vais faire de la pub Facebook parce que je voudrais avoir plus de followers sur Instagram et de visiteurs sur mon site et générer des ventes’. Ça pour moi c’est trois objectifs. […] trois objectifs, ça veut dire trois campagnes.’
À quoi sert concrètement le Pixel Facebook et pourquoi l’installer immédiatement ?
Le Pixel Facebook est un petit morceau de code à installer sur votre site. Il remplit trois rôles cruciaux : 1) Mesurer l’efficacité de vos pubs en reliant un clic à une vente. 2) Créer des audiences de retargeting en ciblant les personnes qui ont déjà visité votre site. 3) Optimiser vos campagnes en permettant à Facebook de trouver des personnes similaires à vos clients existants. Il faut l’installer le plus tôt possible, même avant de faire de la publicité, pour qu’il commence à collecter des données sur vos visiteurs, ce qui sera une mine d’or pour vos futures campagnes.
‘J’encourage les gens qui créent un site même s’ils ne font pas de la pub Facebook tout de suite de quand même installer le Pixel Facebook tout de suite et si dans 6 mois cette personne se dit ‘je vais faire de la pub’, le Pixel aura traqué pendant 6 mois les gens qui sont venus sur le site.’
Le retargeting sur Facebook, est-ce que ça fonctionne vraiment ?
Oui, le retargeting (ou reciblage publicitaire) est l’une des stratégies les plus efficaces et rentables. Elle consiste à montrer des publicités spécifiques aux personnes qui ont déjà interagi avec votre marque, par exemple en visitant votre site web sans acheter. Comme ces personnes vous connaissent déjà et ont montré un intérêt, elles sont beaucoup plus susceptibles de passer à l’action. C’est un excellent moyen de les faire revenir, de lever leurs derniers freins à l’achat et d’augmenter significativement vos taux de conversion.
‘C’est les campagnes les plus efficaces en général où on investit le moins d’argent et on a les meilleures performances, on a le retour sur investissement parfois avec des ratios de fois 10, fois 20, fois 30. Pour 10 € investi, on peut générer 200 € de vente parce que c’est des gens qui sont déjà assez chauds.’


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