Logo de l'épisode Comment créer son planning édiorial – épisode 9 du podcast Le Podcast du Marketing - stratégie digitale, persona, emailing, inbound marketing, webinaire, lead magnet, branding, landing page, copy

Comment créer son planning édiorial – épisode 9

Épisode diffusé le 9 mai 2019 par Estelle Ballot

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L’organisation, le défi n°1 de l’entrepreneur solo : et si la solution tenait dans un calendrier ?

Quand on est seul à la barre de son entreprise, le quotidien ressemble souvent à un jonglage permanent. Entre la gestion des clients, l’administratif, la prospection et la stratégie, une sensation de submersion peut vite s’installer. Parmi toutes ces tâches, il y en a une qui est à la fois vitale et terriblement chronophage : la création de contenu. C’est le moteur de notre visibilité, le premier point de contact avec nos futurs clients. Pourtant, c’est souvent la première variable d’ajustement quand le temps manque. On repousse, on se dit ‘la semaine prochaine’, et la peur de la page blanche s’installe insidieusement.

Je connais parfaitement ce sentiment. Comme je le confiais dans mon podcast, il y a des matins où tout s’accélère :

‘J’enregistre cet épisode bah le matin juste avant d’aller travailler. J’ai pris un peu de retard sur mon planning et mais bon, je me suis engagée à publier toutes les semaines donc pas le choix.’

Cette discipline, cet engagement, n’est pas une contrainte que je m’inflige par plaisir, mais bien le fondement de mon activité. C’est ce qui crée le lien, la confiance et la croissance. Mais pour tenir cet engagement sans sombrer dans le stress, il n’y a pas de secret : il faut un système. Un système qui nous libère l’esprit, qui anticipe les imprévus et qui transforme la création de contenu d’une corvée angoissante en un processus fluide et maîtrisé. Ce système, c’est le calendrier éditorial. Dans cet article, nous allons plonger au cœur de cette méthode pour construire, pas à pas, votre propre planning de contenu sur trois mois. Vous découvrirez un plan infaillible pour ne plus jamais être à court d’idées, des techniques pour trouver des sujets qui passionneront votre audience et un modèle prêt à l’emploi pour enfin avoir l’esprit tranquille et vous concentrer sur ce qui compte vraiment : partager votre expertise.

Pourquoi la régularité est le pilier non négociable de votre succès en ligne

Avant même de parler d’outils et de planning, il est fondamental de comprendre pourquoi cette quête de régularité est si importante. Publier du contenu de qualité à intervalles réguliers n’est pas une simple recommandation, c’est une règle d’or du marketing digital. Imaginez votre contenu comme une porte d’entrée vers votre univers. Chaque article, chaque podcast, chaque vidéo est une nouvelle chance pour quelqu’un de vous découvrir. Comme je l’explique souvent,

‘Votre poste hebdomadaire, c’est bien souvent le premier contact d’une personne avec votre site. C’est en fait une porte d’entrée vers votre site.’

Si cette porte n’ouvre que rarement, vous limitez drastiquement vos chances d’attirer de nouvelles personnes. Pire encore, si un visiteur potentiel arrive sur un blog ou une chaîne YouTube dont le dernier contenu date de plusieurs mois, quel message cela envoie-t-il ? Probablement que le projet est à l’abandon ou manque de sérieux. L’incohérence érode la confiance avant même qu’elle n’ait eu la chance de naître.

Au-delà de cette première impression, la régularité est un signal puissant envoyé à deux acteurs clés : Google et votre audience. Pour Google, un site qui publie fréquemment du contenu frais et pertinent est un site vivant, actif et digne d’intérêt. Cela favorise votre référencement naturel et aide l’algorithme à mieux vous identifier comme une autorité dans votre domaine. Pour votre audience, c’est encore plus essentiel. La régularité crée une habitude, un rendez-vous. Vos abonnés savent que chaque mardi, par exemple, ils auront leur dose de conseils, d’inspiration ou d’analyse. Ce rendez-vous est le ciment de votre communauté. C’est ainsi que de simples lecteurs se transforment en fans, puis en ambassadeurs, et enfin, en clients.

‘En fait, c’est la régularité qui va vous permettre de créer votre communauté. Les personnes qui vont vraiment vous suivre régulièrement, bah ce sera vos meilleurs ambassadeurs et très probablement vos tout premiers clients.’

Ne pas être régulier, c’est comme essayer de remplir une baignoire avec le bouchon ouvert. Vous pouvez verser beaucoup d’eau (d’efforts), mais le niveau ne montera jamais. Chaque publication sporadique est une goutte d’eau qui se perd, alors qu’une publication régulière permet de créer un flux constant qui, petit à petit, remplit la baignoire et crée un véritable élan.

Le calendrier éditorial : votre bouclier anti-chaos et anti-page blanche

Maintenant que nous sommes convaincus de l’importance de la régularité, la question est : comment y parvenir concrètement quand on a déjà un emploi du temps surchargé ? La réponse est la planification. Prendre un engagement est une chose, mais le tenir sur le long terme en est une autre. Les imprévus, les urgences, la fatigue… les raisons de déroger à la règle sont nombreuses. C’est là que le calendrier éditorial entre en jeu, non pas comme un simple tableau Excel, mais comme un véritable allié stratégique.

Son premier rôle est de vous libérer d’une charge mentale colossale : la question ‘De quoi vais-je bien pouvoir parler cette semaine ?’. Cette question, si elle est posée chaque semaine dans l’urgence, est une source de stress immense et le meilleur moyen de succomber au fameux syndrome de la page blanche. Le calendrier éditorial élimine ce problème à la racine. En planifiant vos sujets sur trois mois, vous n’avez plus à réfléchir au ‘quoi’, mais uniquement au ‘comment’. Votre énergie créative est ainsi focalisée sur la production de l’article, pas sur la recherche désespérée d’une idée.

‘Dernier point et pas des moindres, ça vous permet d’éviter le fameux syndrome de la page blanche. Vous savez, c’est quand on se retrouve devant son ordinateur et que franchement on est en train de se demander mais de quoi je vais bien pouvoir parler aujourd’hui.’

Le deuxième super-pouvoir du calendrier éditorial est la motivation. Avoir une feuille de route claire, savoir exactement où l’on va pour les douze prochaines semaines, est incroyablement stimulant. Chaque case cochée est une petite victoire qui alimente votre dynamique. C’est un engagement que vous prenez envers vous-même et votre audience, matérialisé dans un document concret. Cela rend l’objectif beaucoup plus tangible et vous aide à ‘revenir très très vite dans le droit chemin’ lorsque vous dérapez. Sans ce plan, un imprévu peut vous faire dérailler pendant des semaines. Avec ce plan, un imprévu n’est qu’un léger ajustement dans un système qui, lui, reste solide.

Enfin, un bon calendrier éditorial est plus qu’une liste de sujets. C’est une vision stratégique de votre contenu. Il vous permet de créer des séries thématiques, d’alterner les formats, de planifier vos lancements de produits en amont et d’aligner votre contenu sur les temps forts de votre activité (les fameux ‘marronniers’). Il transforme une suite de publications réactives en une véritable stratégie de contenu proactive et cohérente. C’est la différence entre tirer des flèches au hasard en espérant toucher une cible, et viser précisément le centre à chaque fois.

Préparez le terrain : la session de créativité d’une heure qui va tout changer

L’idée de remplir un calendrier pour trois mois peut sembler intimidante. Douze sujets à trouver d’un coup ! Mais la clé du succès réside dans l’approche. Il ne s’agit pas de trouver douze idées parfaites en grattant le fond de votre cerveau, mais de créer les conditions optimales pour que ces idées émergent naturellement. Pour cela, je vous propose une méthode simple mais redoutablement efficace : bloquer une seule heure, une heure sacrée, dans votre agenda. Mais attention, pas n’importe quelle heure.

‘C’est pas une heure juste après le déjeuner où vous êtes en train de digérer ou juste avant un coup de fil important que vous aurez envie de préparer. Non, il va vous falloir une heure pleine et complète où votre esprit est totalement engagé sur la génération d’idées de contenu.’

Cette heure de créativité est un investissement. Choisissez le moment où votre énergie est à son comble : tôt le matin pour certains, en fin de journée pour d’autres. L’important est de vous isoler, de couper les notifications et de vous dédier entièrement à cette tâche. C’est un rendez-vous avec votre stratégie, traitez-le comme tel. Le but de cette session n’est pas de rédiger, mais uniquement de générer des idées brutes. C’est une phase de divergence, où l’on ouvre le champ des possibles au maximum.

Pour que cette heure soit la plus productive possible, il faut l’alimenter en amont. Les meilleures idées ne naissent pas toujours sur commande. Elles surgissent souvent au moment où l’on s’y attend le moins. C’est pourquoi il est essentiel de prendre une habitude simple : capturer toutes les idées, tout le temps.

‘Les idées peuvent venir constamment quand vous êtes en voiture, quand vous travaillez, quand vous faites du sport ou je sais pas même quand vous promenez votre chien. Le truc, c’est de pas perdre ses idées parce qu’en général elles partent aussi vite qu’elles sont venues.’

Personnellement, j’utilise une section ‘Idée podcast’ dans l’application de notes de mon téléphone. Que ce soit une note écrite ou une note vocale enregistrée à la volée, l’important est d’avoir un réceptacle unique et toujours accessible. Pour d’autres, ce sera un carnet. Peu importe l’outil, l’essentiel est de transformer votre cerveau en une machine à idées et d’avoir un filet pour les attraper avant qu’elles ne s’envolent. Ainsi, lorsque vous vous assiérez pour votre session de créativité d’une heure, vous ne partirez pas de zéro, mais d’une liste déjà prometteuse de thèmes potentiels à explorer et à affiner.

4+1 techniques infaillibles pour remplir votre calendrier éditorial

Votre heure est bloquée, votre esprit est prêt. Il est temps de passer à l’action. L’objectif est simple : sortir de cette session avec au moins 12 sujets pour vos 12 prochaines semaines. Pour y parvenir, je vous propose de combiner plusieurs techniques, chacune ayant un objectif précis et une durée limitée. N’oubliez pas de mettre un minuteur pour chaque exercice ; la contrainte de temps est un puissant stimulant pour la créativité.

Méthode 1 : La technique du post-it (5 minutes pour libérer votre cerveau)

C’est ma méthode préférée pour démarrer. Elle est parfaite pour briser la glace et contourner notre censeur intérieur. Prenez un bloc de post-it et un stylo. Réglez votre minuteur sur 5 minutes. L’unique règle est : une idée par post-it, et aucune idée n’est mauvaise. Pensez à votre client idéal et notez tout ce qui vous passe par la tête : quels sont ses problèmes ? Ses questions ? Ses désirs ? Quelles questions vous a-t-on déjà posées ? Ne cherchez pas à formuler des titres parfaits, quelques mots suffisent. C’est un exercice de pure association d’idées.

‘Le but du post-it et ça vaut pour à peu près toutes les sessions de créativité, c’est qu’on ne se met aucune contrainte, aucun jugement. On ne cherche pas à contrôler les idées, on les laisse venir à nous librement.’

Cette technique sert de ‘purge’. En vous autorisant à avoir de mauvaises idées, vous ouvrez les vannes de la créativité. Une fois les 5 minutes écoulées, collez tous vos post-it sur un mur ou une grande table. Commencez à les regrouper par thèmes. Vous verrez émerger des catégories, des idées qui se complètent, et peut-être même des séries de contenus. Il est très probable que rien qu’avec cet exercice, vous ayez déjà une bonne partie de vos 12 sujets.

Méthode 2 : Le questionnaire (20 minutes pour sonder votre audience)

La meilleure source d’idées de contenu, c’est votre audience elle-même. Pourquoi deviner ce qui les intéresse quand on peut simplement leur poser la question ? Cette méthode consiste à préparer un court questionnaire à envoyer à votre liste email ou à partager sur vos réseaux sociaux. Des outils comme SurveyMonkey ou Google Forms permettent de le faire gratuitement et très facilement.

‘L’idée ici, c’est tout simplement de demander à votre audience quels sont les sujets d’intérêt, quels sont les problèmes ? Comment est-ce que vous pouvez l’aider ?’

Gardez le questionnaire court (5-6 questions maximum) pour garantir un bon taux de réponse. Mélangez questions fermées et ouvertes. Par exemple : ‘Quel est votre plus grand défi concernant [votre domaine] en ce moment ?’ ou ‘Sur quel sujet aimeriez-vous que je crée plus de contenu ?’. Les réponses aux questions ouvertes sont une mine d’or : non seulement elles vous donnent des thèmes, mais elles vous livrent aussi les mots exacts de votre audience, que vous pourrez réutiliser dans vos titres et vos textes pour une connexion encore plus forte.

Méthode 3 : Le marronnier (15 minutes pour surfer sur les événements)

Un ‘marronnier’ est un calendrier des événements récurrents qui rythment l’année. Intégrer ces événements dans votre stratégie de contenu est un excellent moyen de varier votre discours et de vous connecter à l’actualité de vos clients. Il ne s’agit pas de parler de Noël si vous êtes coach en productivité, mais de trouver des angles pertinents.

‘On note ces fêtes et ses événements pour les utiliser comme excuse pour prendre la parole. C’est juste pour briser la glace, c’est une bonne occasion mais en fait, c’est très utile pour varier le discours.’

Prenez un calendrier et listez tous les événements pertinents pour votre secteur et pour la vie de vos clients sur les trois prochains mois. Si vous travaillez dans l’éducation, la rentrée est un moment clé. Si vous êtes dans le bien-être, le changement de saison peut être un bon prétexte pour parler de nouvelles routines. Pour chaque événement, demandez-vous : quel contenu puis-je créer pour aider mon audience à ce moment précis ?

Méthode 4 : Le recyclage intelligent (20 minutes pour capitaliser sur vos succès)

Vous avez déjà créé du contenu. Il est temps d’analyser ce qui a le mieux fonctionné. Plongez dans les statistiques de votre blog, de votre chaîne YouTube ou de vos réseaux sociaux. Identifiez les 3 à 5 publications qui ont généré le plus de vues, de commentaires ou de partages. Ce sont des sujets validés par votre audience.

‘L’idée c’est évidemment pas de reprendre ses articles et de les publier une nouvelle fois. Ça aurait pas grand intérêt. Mais en revanche, vous pouvez sûrement approfondir un élément ou trouver un autre angle.’

Un post sur les réseaux sociaux qui a suscité beaucoup de questions peut être transformé en un article de blog détaillé. Un article de blog qui a cartonné peut être décliné en une ‘mini-série’ de trois épisodes, où chaque partie explore un sous-thème en profondeur. C’est une façon extrêmement efficace de créer du contenu de grande valeur en capitalisant sur des bases solides.

Méthode bonus : Laissez Google devenir votre meilleur assistant (15 minutes)

Enfin, utilisez l’outil de recherche le plus puissant du monde pour trouver l’inspiration. Mettez-vous dans la peau de votre client idéal et tapez dans Google les questions qu’il se pose. Par exemple : ‘comment apprendre l’espagnol en ligne ?’. Observez les premiers résultats, mais surtout, faites défiler la page jusqu’en bas pour trouver la section ‘Recherches associées’.

‘Et là vous allez trouver des choses du type comment apprendre rapidement l’espagnol et gratuitement. Comment puis-je apprendre l’espagnol seul ? […] vous voyez la logique et puis surtout vous voyez comment les sujets petit à petit vont se multiplier.’

Cette section est une mine d’or. Ce sont les propres suggestions de Google basées sur des milliers de recherches d’utilisateurs. Chaque recherche associée est une idée de contenu potentielle. Notez les plus pertinentes et vous aurez rapidement de quoi alimenter votre calendrier.

De l’idée à la publication : structurer votre semaine pour une productivité maximale

Félicitations ! Vous avez maintenant une liste de 12 sujets prometteurs pour les trois prochains mois. Votre calendrier éditorial est rempli d’idées. Mais le travail ne fait que commencer. Un plan, aussi brillant soit-il, ne vaut rien sans exécution. La dernière étape, et peut-être la plus importante, est d’intégrer la production de ce contenu dans votre routine hebdomadaire. C’est le seul moyen de transformer vos intentions en publications réelles.

‘Une fois que vous aurez fait tout ça […] ben il va falloir les écrire ces articles. Et puis il faudra communiquer dessus, faire en sorte que votre site soit prêt à les accueillir. Bref, bah le plus gros reste à faire.’

Pour cela, vous devez décomposer le processus de création en tâches spécifiques et leur assigner des créneaux horaires fixes dans votre semaine. C’est ce que j’appelle le ‘planning hebdomadaire de production’. Pour vous donner un exemple concret, voici mon propre rythme :

  • Lundi et mardi soir : Rédaction et préparation du contenu. C’est le temps dédié à la recherche, à la structuration et à l’écriture brute.
  • Mercredi soir : Enregistrement et montage de l’épisode de podcast.
  • Jeudi : Mise en ligne sur le site, préparation de la newsletter et de l’article associé.
  • Une fois par mois : Préparation en bloc des publications pour les réseaux sociaux pour le mois à venir.

Ce planning est le mien, il est adapté à mes contraintes et à mon rythme. L’essentiel pour vous est de trouver le vôtre.

‘C’est mon planning à moi et là ben c’est à vous de trouver le rythme qui vous convient et que vous êtes prête à tenir toutes les semaines. Parce que quoi qu’il arrive, vous vous êtes engagés à publier un post ou un épisode de podcast ou une vidéo toutes les semaines.’

Peut-être préférerez-vous dédier une demi-journée entière à la création de contenu plutôt que plusieurs soirées. Peut-être ferez-vous la rédaction une semaine et l’enregistrement la semaine suivante. L’important est de définir des blocs de temps récurrents et de les protéger comme s’il s’agissait de rendez-vous clients. C’est cet engagement envers le processus qui garantira votre régularité et vous permettra de tenir la promesse faite à votre audience et à vous-même.

Conclusion : Passez de l’intention à l’action, dès aujourd’hui

Nous avons parcouru ensemble le chemin qui mène de l’angoisse de la page blanche à la sérénité d’un plan d’action clair sur trois mois. Nous avons vu que la régularité n’est pas une option mais le fondement de votre relation avec votre audience et votre visibilité. Nous avons compris que le calendrier éditorial est bien plus qu’un outil : c’est votre allié stratégique pour rester motivé, cohérent et serein. Grâce à des techniques simples et rapides, vous avez maintenant toutes les cartes en main pour générer une abondance d’idées de contenu pertinentes.

Mais la connaissance sans l’action ne mène nulle part. Le plus grand risque est de fermer cette page en vous disant ‘c’est une super idée, je le ferai plus tard’. Le ‘plus tard’ est souvent le meilleur ami de la procrastination. L’élan que vous ressentez maintenant est précieux. Alors, je vous lance un défi : ne laissez pas cet élan s’éteindre. Prenez votre agenda, là, maintenant, et bloquez cette heure de créativité. Une seule heure pour vous offrir trois mois de tranquillité d’esprit. C’est sans doute l’heure la mieux investie de votre trimestre.

Ensuite, téléchargez le modèle de calendrier éditorial que je vous propose. Remplissez-le. Définissez votre planning de production hebdomadaire. Engagez-vous. Le chemin de l’entrepreneuriat est un marathon, pas un sprint. Et des outils comme le calendrier éditorial sont les points de ravitaillement qui vous permettent de tenir la distance, de garder le cap et de construire, semaine après semaine, une activité solide et pérenne. Le plus gros du travail reste à faire, mais la bonne nouvelle, c’est que vous savez désormais exactement quoi faire. À vous de jouer !

Foire aux questions sur le calendrier éditorial

Combien de temps faut-il vraiment pour créer un calendrier éditorial sur 3 mois ?

La beauté de cette méthode est son efficacité. Si vous suivez les étapes, le processus complet peut être réalisé en une seule session concentrée. Il suffit de bloquer une heure de travail ininterrompu dans votre agenda. Cette heure sera dédiée à la génération d’idées en utilisant les techniques proposées. En vous y tenant, vous aurez largement assez de matière pour planifier vos 12 prochains contenus. C’est un petit investissement en temps pour un gain énorme en sérénité et en productivité sur le long terme.

‘Ce que je vous propose aujourd’hui, c’est de créer un calendrier éditorial sur 3 mois avec l’ensemble des sujets que vous allez aborder. C’est 3 mois planifié en une fois pour qu’après vous ayez l’esprit tranquille.’

Que faire si je n’ai aucune idée de contenu, même avec ces techniques ?

C’est une peur courante, mais souvent infondée si l’on applique la méthode. La technique du post-it, en particulier, est conçue pour ‘purger’ le cerveau et faire sortir les idées sans jugement. Si vous êtes vraiment bloqué, concentrez-vous sur la méthode la plus fiable : interroger votre audience. Un simple sondage ou une question ouverte sur les réseaux sociaux peut vous donner plus d’idées que vous ne pourrez en traiter. N’oubliez pas non plus d’analyser vos anciens contenus : vos succès passés sont le meilleur indicateur de ce qui intéresse votre communauté.

‘On se fiche que ce soit possible ou impossible, cohérent ou incohérent, ça n’a aucune importance. Le fait de se défouler comme ça pendant ne serait-ce que 5 minutes, ben ça permet à votre esprit de s’ouvrir au champ des possibles.’

Un calendrier éditorial est-il aussi utile pour les réseaux sociaux ?

Absolument ! C’est même essentiel. Un bon calendrier éditorial ne se limite pas à votre contenu principal (blog, podcast, vidéo). Il doit intégrer un volet pour les réseaux sociaux. Vous pouvez y planifier les types de publications pour chaque jour de la semaine afin de créer une routine. Par exemple, le jour de la sortie de votre contenu principal, vous publiez l’annonce. Le lendemain, un extrait ou un focus sur un point précis. Le surlendemain, une question en lien avec le thème pour engager la conversation. Cela vous évite de devoir improviser chaque jour.

‘Mon calendrier éditorial à moi, il est un peu plus précis que ça. […] il détaille […] un planning éditorial type pour les réseaux sociaux, c’est-à-dire le nombre de postes sur Facebook, sur Instagram ou peu importe, que je vais mettre par semaine mais également le type de poste.’

Comment rester motivé(e) pour suivre son planning éditorial sur le long terme ?

La motivation vient de plusieurs facteurs. Premièrement, le fait d’avoir un plan clair est en soi une source de motivation. Vous savez où vous allez. Deuxièmement, intégrez la création de contenu comme un rendez-vous non négociable dans votre agenda. C’est en créant une routine que la discipline devient plus facile. Enfin, observez vos résultats : voir votre audience grandir, recevoir des commentaires positifs, et constater l’impact de votre régularité est le meilleur carburant pour continuer. Le calendrier est là pour vous aider les jours où la motivation faiblit.

‘D’une part ça motive parce que vous savez où vous allez et ce que vous avez à faire et puis lorsque vous dérapez comme moi ce matin, ben ça vous permet de revenir très très vite dans le droit chemin.’

Est-il grave de déroger à son calendrier éditorial en cas d’imprévu ?

Pas du tout ! Le calendrier éditorial est un guide, pas une prison. Son but est de vous aider, pas de vous ajouter du stress. Si un imprévu majeur survient ou si une actualité brûlante dans votre secteur nécessite une réaction rapide, il est tout à fait possible et même souhaitable d’ajuster votre planning. L’avantage d’avoir planifié à l’avance, c’est que vous pouvez facilement intervertir deux sujets ou décaler une publication d’une semaine sans que tout votre système ne s’effondre. Il apporte de la flexibilité, pas de la rigidité.

‘Bon mais prendre un engagement, c’est bien beau mais on sait bien comment ça se passe, il y a un imprévu une urgence au boulot puis hop, pas besoin de grand chose, on déroge à la règle. Donc pour tenir cet engagement sur le long terme, il faut le planifier.’

Quelle est la différence entre un calendrier éditorial et une simple liste d’idées ?

Une liste d’idées est un inventaire brut, une sorte de ‘parking’ à concepts. Un calendrier éditorial est un outil de planification stratégique. Il prend ces idées et leur donne un contexte : une date de publication, un ordre logique, un format, et une place dans votre stratégie globale. Il vous permet d’orchestrer votre communication, de créer des thématiques, et d’aligner votre contenu avec vos objectifs commerciaux. La liste est le ‘quoi’, le calendrier est le ‘quand’, le ‘comment’ et le ‘pourquoi’.

‘A la fin de cet épisode, vous aurez trois choses en tête. Un plan infaillible pour créer du contenu de qualité mes quatre méthodes préférées pour choisir des sujets […] et un modèle de calendrier qui est prêt à remplir.’

Dois-je planifier uniquement les titres ou plus de détails dans mon calendrier ?

Le niveau de détail dépend de vous, mais je recommande d’aller un peu plus loin que le simple titre. Pour chaque sujet, vous pouvez ajouter quelques points clés que vous souhaitez aborder, le type de format (interview, tutoriel, analyse…), l’appel à l’action que vous intégrerez, et éventuellement le ‘cadeau bonus’ ou lead magnet associé. Plus vous ajouterez de détails lors de la planification, plus la phase de rédaction sera rapide et facile, car une grande partie du travail de structuration aura déjà été faite.

‘Mon calendrier éditorial à moi, il est un peu plus précis que ça. Alors bien sûr, il contient les prochains thèmes que je souhaite aborder pour le podcast mais en plus il détaille les plages horaires que je dédie dans la semaine à la création du contenu.’

Comment savoir si les sujets de mon calendrier vont vraiment intéresser mon audience ?

C’est le cœur de la démarche ! Plusieurs des techniques proposées visent justement à valider l’intérêt des sujets. La méthode du questionnaire consiste à demander directement à votre audience ce qu’elle veut. L’analyse de vos contenus existants vous permet de capitaliser sur des thèmes qui ont déjà prouvé leur succès. L’utilisation des ‘recherches associées’ de Google vous montre ce que les gens recherchent activement. En combinant ces approches, vous ne choisissez pas vos sujets au hasard, mais sur la base de données et de retours concrets, ce qui maximise vos chances de toucher juste.

‘Utilisez ce que vous savez de votre client idéal pour identifier des thèmes d’intérêt pour lui. […] Si vous avez déjà des clients très bien, essayez de penser aux questions qu’ils vous posent.’


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