Logo de l'épisode [Best Episode] Les pubs facebook qui marchent avec Danilo Duchesnes - Episode 138 du podcast Le Podcast du Marketing - stratégie digitale, persona, emailing, inbound marketing, webinaire, lead magnet, branding, landing page, copy

[Best Episode] Les pubs facebook qui marchent avec Danilo Duchesnes – Episode 138

Épisode diffusé le 18 novembre 2024 par Estelle Ballot

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L’illusion du réglage parfait : pourquoi votre créa est la seule vraie clé du succès sur Facebook Ads

Vous avez passé des heures à peaufiner vos audiences dans le Facebook Ads Manager. Vous avez défini des cibles ultra-précises, ajusté les budgets au centime près, programmé la diffusion aux moments optimaux. Vous lancez votre campagne, le cœur battant, persuadé que cette fois, c’est la bonne. Et puis… rien. Ou presque. Quelques likes, peut-être quelques vues, mais zéro conversion, zéro client. Cette frustration, beaucoup d’entrepreneurs la connaissent. On nous a tellement répété que la réussite d’une campagne publicitaire résidait dans la maîtrise technique de l’outil, dans ce fameux ‘bon paramétrage’. C’est une idée reçue tenace, et pourtant, c’est une impasse. J’ai longtemps cru, comme Estelle le souligne en introduction, que le secret se cachait dans les méandres de l’Ads Manager. Mais l’expérience, acquise au fil de milliers de campagnes gérées pour mes clients, m’a appris une vérité fondamentale et bien plus simple.

La technique est un prérequis, une base nécessaire, mais elle ne fera jamais décoller une mauvaise publicité. Le véritable moteur de la performance, le cœur du réacteur, c’est la créa. C’est-à-dire l’ensemble formé par votre visuel et votre texte. C’est ce que votre prospect voit, ce qui l’interpelle (ou pas) dans son fil d’actualité surchargé. Pensez-y : l’Ads Manager est la voiture de course, mais la créa, c’est le pilote et le carburant. Sans une bonne créa, même la plus belle des mécaniques restera au garage. Comme je le disais à Estelle, cette réalité est sans appel :

Vous pouvez avoir le meilleur paramétrage du monde, si vous n’avez pas la bonne créa, ça ne sert à rien, mais à rien du tout.

Cette prise de conscience est la première étape pour transformer vos dépenses publicitaires en un véritable investissement rentable. Arrêtons de nous cacher derrière la complexité de l’outil et concentrons-nous sur l’essentiel : créer un message qui résonne, une image qui captive et une offre qui convainc. Dans cet article, nous allons décortiquer ensemble, pas à pas, les piliers d’une créa Facebook Ads qui non seulement attire l’œil, mais surtout, qui convertit. Oubliez les réglages complexes pour un instant, et plongeons dans l’art et la science de la création publicitaire.

Le visuel qui arrête le défilement : faut-il vraiment ajouter du texte sur vos images de pub ?

Imaginez le fil d’actualité de votre client idéal : un flot incessant de photos de vacances, de vidéos de chats, de nouvelles de ses amis et… de publicités. Dans cette jungle d’informations, votre annonce dispose de moins d’une seconde pour capter l’attention. La première chose qui peut y parvenir, bien avant le texte ou le titre, c’est votre visuel. C’est le premier point de contact, l’hameçon initial. Si l’image est banale, générique ou confuse, l’utilisateur continuera de faire défiler son écran sans même vous accorder une pensée. C’est pourquoi la question du visuel est absolument centrale. Il doit être à la fois esthétique, clair et surtout, il doit parler à votre cible. Une des questions qui revient le plus souvent est celle de l’ajout de texte sur ce visuel. Est-ce une bonne pratique ou une surcharge inutile ? La réponse, comme souvent en marketing, est nuancée, mais suit une logique très claire.

L’image, premier messager de votre valeur

Le visuel est la première chose que l’on voit. Il doit donc communiquer un maximum d’informations le plus rapidement possible. C’est ce que j’expliquais durant notre échange :

Si c’est ce que tu vois en premier, il faut que ça te parle, faut que ça attire ton œil.

Pour certains produits, l’image se suffit à elle-même. Un produit très visuel, comme une paire de chaussures au design unique ou un vêtement à la coupe parfaite, peut vendre par sa seule esthétique. Le désir est immédiat, l’attrait est purement visuel. Dans ce cas, surcharger l’image de texte peut être contre-productif. Cependant, pour une immense majorité d’offres, et particulièrement dans le domaine des services, des formations ou des produits aux bénéfices intangibles, l’image seule est insuffisante. Elle montre le ‘quoi’, mais rarement le ‘pourquoi’ ou le ‘comment’. Un guide PDF, un logiciel, une séance de coaching… comment représenter visuellement la transformation que vous promettez ? C’est là que le texte sur l’image devient non seulement utile, mais indispensable.

Le texte sur l’image : le catalyseur qui transforme l’intérêt en compréhension

Le texte superposé sur votre visuel agit comme un pont entre l’image et votre message principal. Il apporte le contexte qui manque et formule la promesse. Prenons l’exemple que j’ai donné à Estelle :

Si aujourd’hui toi en tant que créatrice de contenu, tu vends un guide sur comment lancer un super podcast, j’invente, c’est bien que sur ton image où tu présentes ton guide, bah tu aies une proposition de valeur qui soit claire du type ‘Comment lancer un podcast à succès en 3 mois’.

Cette simple phrase transforme une image générique d’un micro ou d’un document en une solution concrète à un problème. Le texte sur l’image peut servir plusieurs objectifs stratégiques :
1. Clarifier la proposition de valeur : Indiquer clairement le bénéfice principal de votre offre.
2. Segmenter votre audience : Une question comme ‘Consultant ? Augmentez vos revenus de 30%’ s’adresse directement à une cible précise.
3. Ajouter de la preuve sociale : Une note (ex: ‘4.8/5 étoiles’) ou un court témoignage peut rassurer instantanément.
4. Créer l’urgence : Des mentions comme ‘Offre limitée’ ou ‘Dernières places’ incitent à l’action.
L’idée n’est pas d’écrire un roman, mais d’utiliser quelques mots percutants qui complètent le visuel et donnent envie au prospect de s’arrêter pour lire le reste de votre publicité. C’est ce texte qui accroche l’œil et prépare le terrain pour le copywriting qui suit.

Le débat de l’incarnation : devez-vous montrer votre visage dans vos publicités ?

Une fois le principe du visuel percutant établi, une autre question se pose, surtout pour les solopreneurs, coachs, consultants et créateurs de contenu : faut-il se montrer ? Mettre son visage sur ses publicités est un acte qui peut sembler intimidant pour certains, mais qui est souvent présenté comme une clé de la réussite. L’idée, comme le soulignait Estelle, est que ‘l’émotion qui fait vendre’. Et quoi de plus humain, de plus apte à transmettre une émotion, qu’un visage ? L’incarnation de sa marque est un levier psychologique puissant. Elle transforme une entité commerciale abstraite en une personne réelle, avec qui l’on peut créer un lien. Mais est-ce une règle d’or absolue ou existe-t-il des situations où une approche différente peut être tout aussi, voire plus, efficace ? L’expérience montre que si l’humain est un atout majeur, la performance réside, encore et toujours, dans le test et l’adaptation.

Le pouvoir de l’humain pour créer une connexion authentique

Dans 90% des cas, surtout quand on vend son expertise, se montrer est un avantage considérable. Un visage souriant, confiant, professionnel, crée instantanément un sentiment de confiance et de proximité. Votre audience ne voit plus une ‘page’ ou une ‘marque’, mais une personne. Cela est particulièrement vrai pour les publicités de retargeting, où vous vous adressez à une audience qui vous connaît déjà un peu. Mon expérience personnelle le confirme :

De mon expérience avec les créa que enfin avec mon compte à moi souvent les créa qui ont été les plus performantes que ce soit envers un public chaud ou froid, c’est des créa où tu me vois. Donc soit en vidéo, soit en image, ça a souvent très bien performé.

Cette performance s’explique par la psychologie humaine. Nous sommes câblés pour réagir aux visages. Ils captent notre attention, nous permettent d’interpréter des émotions et de juger de la sincérité. En montrant qui vous êtes, vous baissez les barrières de méfiance et vous engagez une conversation plus personnelle avec votre prospect. C’est un moyen simple et efficace de sortir du lot des publicités impersonnelles et corporate.

Quand l’anonymat fonctionne : les exceptions qui prouvent l’importance des tests

Cependant, il ne faut jamais être dogmatique en marketing. J’ai vu de nombreuses campagnes réussir sans jamais montrer le visage du créateur. Parfois, une image très conceptuelle, un visuel centré sur le résultat du produit ou même une simple capture d’écran peuvent surperformer des photos professionnelles. Le plus important est de rester ouvert et de tester. Ne présumez jamais de ce qui va fonctionner. L’exemple le plus frappant que j’ai est celui d’une de mes propres publicités :

Ce visuel ici que je te montre finalement où tu as beaucoup de texte, ça a super bien marché, c’est ridicule hein quand tu vois la créa c’est littéralement une prise de note où j’ai où j’ai noté du texte, j’ai fait une capture d’écran et j’en ai fait une créa. Comme quoi tu peux vraiment te débrouiller sans budget. Euh, elles ont apporté des résultats incroyables.

Cette anecdote est cruciale. Elle nous apprend que l’authenticité et la clarté du message priment parfois sur l’esthétique et l’incarnation. Estelle a d’ailleurs partagé une règle d’or issue de son expérience : ‘ça n’est jamais la créa que je pense être la créa gagnante qui gagne’. C’est exactement ça. Votre intuition est un bon point de départ, mais seules les données, issues de vos tests, vous diront la vérité. Alors, mon conseil est simple : commencez par tester des visuels où vous apparaissez, car c’est souvent un bon pari. Mais en parallèle, testez d’autres approches : une image de votre produit en action, un graphique illustrant un bénéfice clé, un visuel textuel fort. Laissez votre audience décider ce qui résonne le plus avec elle.

Le copywriting qui convertit : comment rédiger le texte parfait pour votre pub Facebook

Votre visuel a fait son travail : il a stoppé le défilement et capté l’attention. Maintenant, le relais est passé au texte, au copywriting. C’est lui qui doit transformer cette curiosité initiale en un désir réel, puis en une action concrète : un clic. Un bon texte de publicité n’est pas une simple description de produit. C’est une conversation, une argumentation concise et persuasive qui doit, en quelques lignes, adresser un problème, présenter une solution et donner une raison irrésistible de passer à l’étape suivante. Il existe de nombreuses formules de copywriting, mais pour la publicité sur les réseaux sociaux, une structure simple et éprouvée se révèle particulièrement efficace. Elle permet de guider le lecteur de manière logique et émotionnelle vers votre appel à l’action.

La structure en 4 étapes pour un texte irrésistible

La méthode que j’utilise et que je recommande est un grand classique du marketing direct, adapté à la brièveté des formats digitaux. Elle se décompose en quatre phases claires :

Tu vas commencer ta publicité par une phrase d’accroche qui souvent va être une question qui va soulever un problème, une frustration, une peur, un besoin ou un désir chez les clients. […] Et puis après tu vas enchaîner sur bah ta solution. […] Ensuite, tu vas parler des bénéfices. […] Et tu termines par un call to action.

Décortiquons ces quatre piliers :
1. L’Accroche (Hook) : Les premières lignes sont les plus importantes. Elles doivent immédiatement parler à votre cible en touchant un point de douleur ou un désir profond. Une question ouverte est souvent très efficace (‘Vous avez du mal à…?’), tout comme une affirmation audacieuse (‘La plupart des entrepreneurs font cette erreur…’). L’objectif est de faire en sorte que votre prospect se dise : ‘Oui, ça me concerne’.
2. La Solution : Une fois le problème posé, vous introduisez votre offre comme la solution évidente. Soyez direct et clair. ‘C’est pourquoi nous avons créé notre formation X’ ou ‘Découvrez notre outil Y qui résout ce problème’. C’est le pont entre la frustration du lecteur et l’espoir que vous lui apportez.
3. Les Bénéfices : C’est le cœur de votre argumentation. Ne listez pas simplement les caractéristiques de votre produit, mais traduisez-les en bénéfices concrets pour le client. Au lieu de dire ‘Notre formation contient 10 modules vidéo’, dites ‘En 10 modules vidéo, vous apprendrez à doubler votre nombre de clients et à gagner en sérénité’. Parlez du résultat, de la transformation finale.
4. L’Appel à l’Action (Call to Action – CTA) : Terminez toujours en disant explicitement au lecteur ce que vous attendez de lui. Soyez précis et directif : ‘Cliquez sur le lien ci-dessous pour vous inscrire’, ‘Téléchargez votre guide gratuit maintenant’, ‘Rejoignez la masterclass ici’.

Texte long ou texte court : le dilemme de la longueur

Une fois la structure en place, la question de la longueur se pose. Faut-il un texte court et percutant ou un texte long et détaillé ? La plateforme elle-même a son avis sur la question, et il est bon de l’écouter.

D’après eux [Facebook], les textes qui permettent d’avoir les meilleurs résultats, c’est les textes qui font moins de 280 caractères. […] Facebook va vous mettre un petit point d’exclamation et dire attention vous dépassez les 280 caractères. Vous pouvez le faire mais attention, vous allez perdre en performance.

Cette recommandation est basée sur des milliards de données et sur le comportement des utilisateurs, qui privilégient la rapidité. Dans la plupart des cas, un texte court est donc à privilégier. Cependant, il existe une exception majeure à cette règle, comme je l’ai précisé :

Plus ton produit est complexe et il est cher, plus tu dois passer du temps à éduquer le prospect sur ce produit et donc à en parler.

Si vous vendez un t-shirt, quelques lignes suffisent. Mais si vous vendez un programme de coaching à 2000€, votre prospect aura besoin de beaucoup plus d’informations pour être convaincu de cliquer. Un texte plus long permet de lever les objections, de raconter une histoire, de détailler les bénéfices et de justifier l’investissement. Il agit comme un filtre : seules les personnes vraiment intéressées liront jusqu’au bout, mais celles qui le feront seront des prospects bien plus qualifiés lorsqu’elles arriveront sur votre page de vente.

Image, vidéo, carrousel : quel format choisir pour maximiser vos résultats ?

Le choix du format de votre publicité est une décision stratégique qui influence directement la manière dont votre message est perçu et consommé par votre audience. Facebook et Instagram proposent une palette de formats variés : l’image simple, la vidéo, le carrousel (plusieurs images ou vidéos à faire défiler), la collection… Chacun a ses forces et ses faiblesses. S’il est tentant de chercher ‘le’ format qui fonctionne le mieux, la réalité est qu’une bonne stratégie publicitaire jongle intelligemment entre plusieurs d’entre eux. Cependant, les tendances actuelles et les mécanismes des plateformes nous donnent des pistes claires sur les formats à privilégier pour l’engagement et ceux qui sont idéaux pour tester et itérer rapidement.

La vidéo, le format roi de l’engagement

Il est impossible de l’ignorer : la vidéo est aujourd’hui le format dominant sur les réseaux sociaux. Les plateformes comme Meta la poussent activement car elle retient l’attention des utilisateurs plus longtemps. Pour un annonceur, c’est une opportunité en or.

Le format qui est le plus populaire aujourd’hui sur Facebook et Instagram, on va pas se cacher, c’est la vidéo parce que c’est celui que que Meta aime bien sur ses plateformes.

La force de la vidéo réside dans sa capacité à raconter une histoire et à transmettre des émotions de manière bien plus immersive qu’une image statique. Elle permet de créer un lien plus fort et plus rapide avec l’audience. De plus, la vidéo est extrêmement versatile. Il ne s’agit pas seulement de produire des spots publicitaires ultra-léchés. Vous pouvez utiliser de multiples approches :
Des vidéos face caméra : Idéales pour les coachs et experts qui partagent un conseil et présentent leur offre.
Des témoignages clients (UGC) : La preuve sociale ultime. Voir un vrai client parler de son expérience est incroyablement puissant.
Des démonstrations de produit : Montrez votre produit en action, levez les doutes sur son utilisation.
Des ‘unboxing’ : Créez de l’anticipation et montrez l’expérience client dès la réception du produit.
Même si la production vidéo peut sembler plus complexe, les résultats en valent souvent l’investissement en temps et en énergie. Une vidéo authentique, même filmée avec un smartphone, peut largement surperformer une image trop lisse.

L’image, votre meilleure alliée pour le testing rapide et efficace

Alors, faut-il abandonner les images ? Absolument pas. Si la vidéo est le marathonien de l’engagement, l’image est le sprinteur de l’itération. Son principal avantage est sa simplicité de production, qui en fait l’outil parfait pour tester massivement et rapidement différentes hypothèses.

Format image, ce qui est bien, c’est que c’est un format qui est très versatile et idéal pour faire du testing et des itérations rapides. […] Comme les images sont plus simples à produire, tu peux […] faire plus d’images qu’une vidéo. Donc ça te permettra de tester beaucoup plus.

Avec un outil comme Canva, vous pouvez créer des dizaines de variations d’une même publicité en quelques minutes. Testez différents visuels, différentes accroches textuelles sur l’image, différentes couleurs, différentes mises en page… Cette agilité vous permet de collecter rapidement des données sur ce qui résonne avec votre audience. Une fois que vous avez identifié une image ou un angle qui ‘cartonne’, vous avez une base solide. Vous pouvez alors décider de décliner ce concept gagnant en format vidéo, en minimisant ainsi les risques. La stratégie la plus intelligente est donc de ne pas opposer les formats, mais de les utiliser en synergie : utilisez les images pour découvrir ce qui marche, et utilisez la vidéo pour capitaliser sur ces découvertes et maximiser l’engagement.

Conclusion : Devenez l’architecte de vos propres succès publicitaires

Nous avons parcouru les piliers essentiels d’une publicité Facebook qui fonctionne vraiment. Et si vous deviez ne retenir qu’une seule chose, ce serait celle-ci : le succès de vos campagnes ne se cache pas dans un obscur paramétrage technique, mais dans votre capacité à créer un message qui résonne humainement avec votre audience. C’est un changement de perspective fondamental. Vous n’êtes pas un simple opérateur de l’Ads Manager, vous êtes un créatif, un stratège du message. Récapitulons les clés que nous avons explorées : la créa prime sur la technique, un visuel doit arrêter le défilement et son message doit être clarifié par un texte percutant. L’incarnation, le fait de vous montrer, est un puissant levier de confiance, mais la règle d’or reste de tout tester. Votre texte doit suivre une structure logique qui guide le prospect de la curiosité à l’action, en privilégiant la brièveté sauf si votre offre complexe nécessite d’éduquer. Enfin, utilisez l’agilité de l’image pour tester vos idées et la puissance de la vidéo pour amplifier ce qui fonctionne.

La meilleure nouvelle dans tout ça ? Vous avez le contrôle. Créer de bonnes pubs est une compétence qui s’apprend et se perfectionne. N’ayez pas peur d’expérimenter, de vous tromper, d’itérer. Inspirez-vous ! Utilisez des outils comme la Bibliothèque publicitaire de Facebook (facebook.com/ads/library) pour observer ce que font les meilleurs dans votre secteur. Analysez, comprenez, mais ne copiez pas : adaptez les principes à votre propre voix, à votre propre offre. Lancez-vous, testez une nouvelle accroche, un nouveau visuel. Chaque campagne est une occasion d’apprendre. C’est en devenant ce créateur curieux et audacieux que vous transformerez enfin vos publicités Facebook en un moteur de croissance fiable et prévisible pour votre activité.

FAQ : Vos questions sur la création de pubs Facebook performantes

Quelle est la plus grosse erreur à éviter en publicité Facebook ?

La plus grande erreur est de se focaliser quasi exclusivement sur le paramétrage technique de la campagne (ciblage, budget, placements) en négligeant la qualité de la créa, c’est-à-dire le visuel et le texte. Beaucoup pensent qu’un ciblage parfait peut sauver une mauvaise publicité, mais c’est l’inverse qui est vrai. Une excellente créa peut performer même avec un ciblage plus large, car elle saura captiver et persuader la bonne audience. L’obsession pour la technique fait oublier l’essentiel : la communication humaine. Concentrez 80% de vos efforts sur le message et le visuel, et 20% sur les réglages.

Évidemment, pour qu’une pub fonctionne, il faut que vous ayez paramétré correctement votre Facebook Ad Manager, mais pardon, ça suffira absolument pas à avoir une bonne pub. Et c’est d’ailleurs une des grosses erreurs que l’on fait.

Comment savoir si je dois mettre du texte sur mon image de pub ?

La règle est simple : si la valeur ou la nature de votre offre n’est pas immédiatement et parfaitement compréhensible par la seule image, vous devez ajouter du texte. Pour un produit purement esthétique comme un vêtement, l’image peut suffire. Mais pour un service, un logiciel, une formation ou un produit dont les bénéfices sont intangibles, le texte est crucial. Il sert à formuler votre proposition de valeur, à poser une question qui interpelle votre cible ou à mettre en avant un bénéfice clé. Le texte transforme une simple illustration en un message publicitaire clair et direct.

Dans la majorité des cas, ça te permet d’ajouter du contexte sur ce que tu vends […] si aujourd’hui toi […] tu vends un guide sur comment lancer un super podcast […] c’est bien que sur ton image […] tu aies une proposition de valeur qui soit claire.

Est-il vraiment obligatoire de me montrer en photo ou vidéo pour vendre mes services ?

Ce n’est pas une obligation absolue, mais c’est fortement recommandé, surtout si vous vendez votre propre expertise (coaching, conseil, formation). Montrer votre visage humanise votre marque, crée un lien de confiance instantané et permet de transmettre des émotions, ce qui est un puissant levier de vente. Cependant, des publicités sans incarnation peuvent très bien fonctionner si le concept visuel est fort ou si le message est particulièrement percutant. La seule vérité se trouve dans les tests : essayez des créas avec votre visage et d’autres sans, et analysez les performances pour voir ce qui résonne le mieux avec votre audience.

C’est pas obligatoire. Ça peut marcher sans et tu le vois là dans mon dans les publicités que je montre […] tu as un peu de tout, tu as des photos où tu me vois, tu as des photos où tu me vois pas et si elles sont là, c’est qu’elles marchent.

Quelle est la structure de texte la plus efficace pour une pub Facebook ?

Une structure classique et très efficace en quatre temps permet de guider le lecteur logiquement vers l’action. Premièrement, une accroche forte qui capte l’attention en évoquant un problème, un désir ou une frustration de votre cible. Deuxièmement, la présentation de votre offre comme la solution à ce problème. Troisièmement, la liste des bénéfices concrets et des transformations que votre client obtiendra grâce à votre solution. Enfin, un appel à l’action (CTA) clair et direct qui indique précisément ce que l’utilisateur doit faire ensuite.

Tu vas toujours avoir pour répéter : accroche, solution, bénéfice, appel à l’action.

Dois-je écrire un texte long ou court pour ma pub ?

Facebook recommande des textes courts, de moins de 280 caractères, car ils sont mieux adaptés à la consommation rapide sur mobile et génèrent souvent de meilleures performances globales. C’est un excellent point de départ pour la plupart des produits. Cependant, un texte plus long est justifié et même nécessaire si votre produit est complexe, cher, ou s’il requiert une phase d’éducation importante. Un texte long permet de construire la confiance, de répondre aux objections et de qualifier plus fortement les prospects avant qu’ils ne cliquent.

Plus ton produit est complexe et il est cher, plus tu dois passer du temps à éduquer le prospect sur ce produit et donc à en parler.

Quel format publicitaire fonctionne le mieux : image ou vidéo ?

La vidéo est actuellement le format le plus populaire et le plus poussé par les algorithmes de Meta, car elle favorise l’engagement et la rétention d’attention. Elle est excellente pour raconter une histoire et créer une connexion émotionnelle. Cependant, l’image reste un format extrêmement performant et indispensable. Son grand avantage est sa facilité de création, qui la rend idéale pour mener des tests rapides et à grande échelle. Vous pouvez tester de nombreux angles et messages avec des images pour identifier ce qui fonctionne, avant d’investir du temps dans la production d’une vidéo basée sur ce concept gagnant.

Tu as pas vraiment un format qui fonctionne mieux que d’autres, tu as juste des formats qui sont plus en vogue comme la vidéo et d’un côté je je trouve que le format image il il fait vraiment sens si tu es dans une approche de testing et itération rapide.

Comment puis-je trouver des idées de créas qui fonctionnent ?

Une méthode simple et incroyablement efficace est d’utiliser la Bibliothèque Publicitaire de Facebook (‘Facebook Ads Library’). Cet outil gratuit vous permet de voir toutes les publicités actuellement diffusées par n’importe quelle page. Tapez le nom de vos concurrents ou de marques que vous admirez dans votre secteur. Analysez leurs visuels, leurs accroches, les formats qu’ils utilisent (surtout des vidéos ? des images ?). Ne copiez pas bêtement, mais inspirez-vous des angles, des structures et des idées qui semblent bien fonctionner pour eux, puis adaptez-les à votre propre marque et à votre message.

Tu vas sur facebook.com/ads/library, tu mets la page que tu veux. Donc par exemple Emmy Porterfield, tu verras que la majorité des formats, c’est des images des des vidéos. […] Ça veut dire quoi ? Ça veut dire que c’est ce qui fonctionne.

Pourquoi mes pubs avec beaucoup de likes ne me rapportent-elles aucun client ?

C’est une frustration classique qui illustre parfaitement la différence entre les ‘vanity metrics’ (indicateurs de vanité comme les likes, les commentaires, les vues) et les indicateurs de performance réels (clics, conversions, ventes). Des likes signifient que votre créa est engageante ou divertissante, mais pas forcément qu’elle est persuasive ou qu’elle incite à l’achat. Une pub peut être très aimée sans pour autant s’adresser à la bonne cible ou sans avoir un appel à l’action clair. Le véritable objectif n’est pas de récolter des likes, mais de générer des résultats concrets pour votre entreprise.

Je postais, je commentais. Du coup, je récoltais des vues et des likes, j’avais l’impression de faire tout bien comme il faut, sauf qu’en réalité, ça me rapportait zéro clients.


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