Logo de l'épisode [Best Episode] Etre efficace avec The One Thing (résumé du livre) - Episode 205 du podcast Le Podcast du Marketing - stratégie digitale, persona, emailing, inbound marketing, webinaire, lead magnet, branding, landing page, copy

[Best Episode] Etre efficace avec The One Thing (résumé du livre) – Episode 205

Épisode diffusé le 1 septembre 2025 par Estelle Ballot

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The One Thing : Et si une seule chose pouvait tout changer dans votre business ?

Bonjour et bienvenue ! Je suis Estelle Ballot, et je suis absolument ravie de vous retrouver. En tant qu’entrepreneurs, nous partageons tous ce même défi : une liste de tâches qui s’allonge à l’infini, un sentiment d’urgence permanent et cette question lancinante : ‘Par où commencer ?’. On se sent souvent submergé, jonglant entre la stratégie marketing, la gestion client, la comptabilité et la création de contenu. On a l’impression de courir un marathon sans jamais voir la ligne d’arrivée. C’est un sentiment que je connais bien. Il y a quelque temps, lors d’un long trajet en voiture, j’ai écouté un livre audio qui a provoqué un véritable électrochoc. Comme je le disais dans le podcast, ‘j’ai écouté un livre qui m’a assez percuté, je dois dire. En tout cas, qui m’a fait beaucoup réfléchir’. Ce livre, c’est un monument dans l’univers de l’entrepreneuriat : ‘The One Thing’ de Gary Keller et Jay Papasan.

Ce n’est pas juste un livre de plus sur la productivité. C’est une philosophie, une boussole pour naviguer dans le chaos de nos vies professionnelles. L’idée centrale est si simple qu’elle en est révolutionnaire : le succès exceptionnel ne vient pas en faisant cent choses de manière passable, mais en faisant UNE seule chose de manière exceptionnelle. Cette ‘unique chose’ a le pouvoir de créer un effet domino, rendant tout le reste plus simple, voire inutile. Mais comment identifier cette chose ? Comment lui faire de la place quand tout semble prioritaire ? Et comment maintenir le cap sans s’épuiser ? C’est précisément ce que nous allons explorer ensemble. Dans cet article, je vous propose de plonger au cœur des enseignements de ‘The One Thing’. Bien plus qu’un simple résumé, c’est une invitation à repenser radicalement votre façon de travailler, de définir vos objectifs et, finalement, de construire le succès que vous méritez. Préparez-vous, car les idées que nous allons aborder pourraient bien changer votre perspective à tout jamais.

Penser grand : la première pierre de votre succès extraordinaire

Avant même de parler de tâches, de listes ou de priorités, Gary Keller et Jay Papasan nous interpellent sur un point fondamental : la taille de nos ambitions. Ils affirment que ‘pour avoir des résultats extraordinaires, et ben il faut des actions basées sur une pensée ambitieuse’. Cette idée peut sembler intimidante. Souvent, nous sommes nos propres censeurs. On se dit : ‘Qui suis-je pour viser si haut ?’, ‘Soyons réalistes’, ‘Commençons petit’. C’est ce que les auteurs appellent les ‘pensées réduites’, et elles sont le plus grand frein à notre potentiel. En nous fixant des objectifs modestes par peur de l’échec ou du jugement, nous construisons nous-mêmes les barreaux de notre propre cage. On s’auto-limite avant même d’avoir commencé. Cette prudence, qui semble être de la sagesse, est en réalité une porte ouverte à la médiocrité.

L’exemple de J.K. Rowling, que j’évoque dans l’épisode, est incroyablement parlant. Elle n’a pas seulement écrit un livre pour enfants. Elle a imaginé un univers entier, une saga en sept tomes. C’est fascinant de savoir que ‘lorsqu’elle a proposé le premier tome d’Harry Potter, elle avait déjà commencé les premiers chapitres du 7e tome’. Elle a vu grand, très grand, alors même que des dizaines d’éditeurs lui claquaient la porte au nez. Sa vision était si claire et si puissante qu’elle a nourri sa persévérance. C’est ça, la puissance de ‘penser grand’. Ce n’est pas de l’arrogance ; c’est se donner la permission de rêver et de construire une vision qui nous inspire et nous tire vers le haut, même dans l’adversité. En tant qu’entrepreneur, votre ‘grande pensée’ est votre étoile du Nord. C’est la mission de votre entreprise, l’impact que vous voulez avoir. Sans cette vision ambitieuse, vos actions quotidiennes manquent de direction et de sens. Penser grand, ce n’est pas simplement fixer un chiffre d’affaires élevé ; c’est définir la personne que vous voulez devenir et la trace que vous voulez laisser. C’est le carburant qui vous fera avancer quand l’énergie manquera et que les doutes s’installeront.

La peur de penser grand et comment la surmonter

Accepter de penser grand est souvent un combat contre soi-même. La peur de l’échec est paralysante. ‘Et si je n’y arrive pas ? Je serai ridicule.’ Cette petite voix nous pousse à rester dans notre zone de confort. De plus, il y a la peur du succès. ‘Si j’y arrive, est-ce que je serai à la hauteur ? Est-ce que ma vie va changer ?’ Ces questions nous maintiennent dans un état de stase. Pour surmonter cela, il faut comprendre que penser grand ne signifie pas réussir du premier coup. Cela signifie se donner le droit d’essayer, d’échouer, d’apprendre et de grandir. L’échec n’est pas l’opposé du succès, il en fait partie intégrante. Chaque ‘non’ reçu par J.K. Rowling l’a rapprochée du ‘oui’ qui a changé sa vie. Pour commencer à cultiver cette pensée ambitieuse, entourez-vous de personnes qui voient grand, lisez des biographies de personnes qui ont accompli des choses extraordinaires, et surtout, posez-vous la question : ‘Si je ne pouvais pas échouer, qu’est-ce que j’essaierais d’accomplir ?’. La réponse à cette question est probablement bien plus grande que les objectifs que vous vous fixez aujourd’hui.

La question de la concentration : votre boussole pour une efficacité radicale

Une fois que vous vous êtes autorisé à penser grand, une nouvelle question se pose : ‘Concrètement, je fais quoi maintenant ?’. La vision est inspirante, mais elle peut aussi être paralysante par son immensité. C’est là qu’intervient le cœur de la méthode ‘The One Thing’ : la question de la concentration. C’est l’outil qui fait le pont entre votre ambition démesurée et votre action immédiate. La question est la suivante, et je vous invite à la noter et à l’afficher partout : ‘Quelle est la SEULE chose que je puisse faire, de telle sorte qu’en la faisant, tout le reste deviendra plus facile ou inutile ?’. Cette question est un filtre surpuissant. Face à votre montagne de tâches, elle vous force à ignorer tout ce qui est simplement ‘urgent’ ou ‘important’ pour vous concentrer sur ce qui est essentiel. C’est une quête, celle de la première pièce du domino. Si vous parvenez à identifier et à faire tomber ce premier domino, il en entraînera d’autres, créant un élan et une dynamique de succès.

La beauté de cette question est qu’elle s’applique à tous les niveaux de votre vie et de votre business. Comme je l’explique, il y a une application macro et une application micro.

Le macro : définir votre ‘One Thing’ de carrière

Au niveau macro, la question de la concentration vous aide à définir votre cap à long terme. ‘Quelle est la SEULE chose que je peux maîtriser pour que ma carrière décolle ?’ Peut-être que c’est devenir un expert reconnu en SEO, développer une compétence unique en copywriting, ou construire une audience ultra-engagée sur une plateforme spécifique. Ce ‘One Thing’ à long terme devient votre objectif principal. Toutes vos grandes décisions stratégiques doivent alors être évaluées à l’aune de cette question : ‘Est-ce que cette nouvelle offre, ce nouveau projet, me rapproche de mon ‘One Thing’ principal ?’. Cela apporte une clarté incroyable et vous évite de vous disperser dans des opportunités qui semblent intéressantes à court terme mais vous éloignent de votre but ultime.

Le micro : choisir votre ‘One Thing’ de la journée

Au niveau micro, cette question devient votre rituel quotidien, voire horaire. Chaque matin, face à votre to-do list, vous vous demandez : ‘Quelle est la SEULE chose que je puisse faire AUJOURD’HUI pour avancer vers mon objectif principal, de telle sorte qu’en la faisant, tout le reste devienne plus facile ou inutile ?’. La réponse n’est probablement pas ‘répondre à mes emails’ ou ‘faire ma comptabilité’. Ce sera peut-être ‘écrire le premier chapitre de mon livre’, ‘contacter les 5 prospects les plus importants’ ou ‘finaliser la page de vente de ma nouvelle formation’. Cette tâche devient votre priorité absolue. Vous devez la protéger, lui allouer votre meilleure énergie, généralement le matin, et ne rien faire d’autre avant qu’elle ne soit terminée. C’est le principe des petits pas, mais des petits pas qui comptent vraiment. C’est en enchaînant ces ‘One Thing’ quotidiennes que vous construisez, jour après jour, le chemin vers votre grande vision.

Le pouvoir des habitudes séquentielles : la discipline sans effort

C’est l’un des passages du livre qui m’a le plus marquée, un véritable ‘aha moment’. Nous pensons souvent que pour réussir, il faut une discipline de fer, une volonté surhumaine pour se forcer à faire les choses difficiles jour après jour. Mais comme je l’explique, ‘la discipline, c’est très très très dur à suivre’. Pensez aux résolutions du Nouvel An qui s’évaporent avant la fin du mois de janvier. C’est la preuve que compter uniquement sur la motivation et la discipline est une stratégie perdante à long terme. L’alternative proposée par Keller et Papasan est beaucoup plus puissante et réaliste : la formation séquentielle d’habitudes. L’idée est de ne pas chercher à être discipliné en permanence, mais d’utiliser une dose de discipline sur une période courte pour installer une habitude essentielle. Une fois que cette habitude est ancrée, elle devient quasi automatique et ne requiert presque plus d’énergie mentale ou de volonté. C’est comme se brosser les dents : vous ne vous demandez pas si vous êtes motivé, vous le faites, c’est tout.

Le processus est simple mais exige de la patience. Vous identifiez la ‘SEULE’ habitude qui aura le plus grand impact sur votre ‘One Thing’. Par exemple, si votre ‘One Thing’ est d’écrire un livre, votre habitude pourrait être ‘écrire 300 mots chaque matin avant d’ouvrir mes emails’. Vous vous concentrez alors UNIQUEMENT sur la mise en place de cette habitude. Oubliez les 10 autres bonnes habitudes que vous vouliez prendre. Une seule à la fois. Selon le livre, il faut en moyenne 66 jours pour qu’une nouvelle habitude devienne automatique. Pendant ces deux mois, oui, il faudra de la discipline. Il faudra vous ‘forcer’ un peu. Mais c’est un investissement. Vous investissez de la volonté sur une période définie pour un retour sur investissement à vie. Une fois que l’habitude est installée, elle fait partie de vous. Vous pouvez alors passer à la suivante. C’est ça, la ‘formation séquentielle’. En un an, vous pouvez installer 5 ou 6 habitudes fondamentales qui transformeront radicalement votre business et votre vie, sans jamais avoir l’impression de vous battre constamment contre vous-même. C’est un changement de paradigme total : on ne vise pas la discipline, on vise l’automaticité.

Démystifier le multitâche et gérer votre volonté comme un trésor

Dans notre monde hyperconnecté, le multitâche est souvent perçu comme une compétence, un signe d’efficacité. On répond à un email pendant une réunion, tout en gardant un œil sur les notifications des réseaux sociaux. La vérité, comme le martèle ‘The One Thing’, est que le multitâche est un mythe. C’est en réalité une succession rapide de changements de tâches uniques, et chaque changement a un coût. Comme je le souligne, ‘à chaque fois que notre cerveau va devoir passer d’une tâche à l’autre, et bien, il perd un certain temps à se réapproprier cette tâche’. Ce ‘coût du changement’ n’est pas seulement une perte de temps cumulée, qui peut être énorme sur une journée. C’est aussi une perte de profondeur, de concentration et de qualité. Quand vous êtes focalisé sur une seule chose, vous entrez dans un état de ‘flow’ où votre créativité et votre efficacité sont décuplées. Le multitâche vous empêche d’atteindre cet état. Le résultat est sans appel : un travail de moins bonne qualité, réalisé plus lentement et avec un niveau de stress bien plus élevé.

Votre volonté : une ressource précieuse à protéger

Cette idée est directement liée à un autre concept crucial du livre : la gestion de la volonté. La volonté n’est pas une qualité morale inépuisable ; c’est une ressource limitée, comme la batterie d’un téléphone. Chaque décision que vous prenez, chaque tentation à laquelle vous résistez, chaque émotion que vous gérez, puise dans cette batterie. Le matin, votre batterie est à 100%. À la fin de la journée, après des centaines de micro-décisions, elle est presque vide. C’est pourquoi il est plus facile de craquer pour une pizza le soir que le matin. L’étude sur les juges que je mentionne est éclairante : ils prennent des décisions plus clémentes après une pause, quand leur volonté a été rechargée. Qu’est-ce que cela signifie pour nous, entrepreneurs ? Cela signifie que nous devons protéger notre volonté et l’allouer intelligemment. Il faut absolument réserver les premières heures de la journée, lorsque notre volonté est à son maximum, à notre ‘One Thing’. C’est le moment où nous sommes le plus à même de nous attaquer aux tâches complexes, créatives et stratégiques. Répondre aux emails ou faire des tâches administratives le matin, c’est comme utiliser une grue pour soulever une plume. C’est un gaspillage monumental de votre ressource la plus précieuse. Structurez votre journée pour faire le travail le plus important en premier, et gardez les tâches moins exigeantes pour l’après-midi, lorsque votre batterie de volonté est plus faible.

L’art de dire ‘non’ et de protéger votre sanctuaire

Même avec la meilleure organisation du monde, il y a un ennemi extérieur qui menace constamment votre ‘One Thing’ : les sollicitations des autres. Les demandes de collègues, les ‘opportunités’ qui se présentent, les réunions imprévues… Si vous ne savez pas vous protéger, votre temps et votre énergie seront dévorés par les priorités des autres. C’est pourquoi ‘The One Thing’ insiste sur une compétence souvent redoutée : l’art de dire ‘non’. Dire ‘non’ n’est pas de l’égoïsme ; c’est un acte de clarté stratégique. Chaque ‘oui’ que vous donnez à une tâche secondaire est un ‘non’ implicite à votre ‘One Thing’. L’exemple de Steve Jobs chez Apple est parfait : son génie n’a pas été seulement d’inventer de nouveaux produits, mais aussi d’éliminer drastiquement la gamme existante pour se concentrer sur quelques produits d’exception. Il a dit ‘non’ à des centaines de ‘bonnes’ idées pour pouvoir dire un immense ‘oui’ à quelques idées ‘géniales’.

Dire ‘non’ est difficile, surtout pour des personnalités comme la mienne qui aiment aider et faire plaisir. Mais il existe des stratégies pour le faire avec élégance. La plus efficace est celle de la redirection, que j’illustre avec l’exemple de l’éducation de mon chiot : ‘Floup, on redirige vers un petit jeu à croquer et ça marche très très bien. C’est la même logique.’ Plutôt qu’un ‘non’ sec, vous pouvez proposer une alternative. ‘Je ne peux pas m’occuper de cela maintenant, mais voici une ressource qui pourrait t’aider’, ou ‘Cette idée est intéressante, mais elle ne correspond pas à ma priorité actuelle. Pourrions-nous en reparler le trimestre prochain ?’, ou encore ‘Je ne suis pas la bonne personne pour cette tâche, mais je pense que [Nom] serait plus compétent’. Vous protégez votre temps tout en restant constructif et en préservant la relation. Apprendre à dire ‘non’, c’est construire une forteresse autour de votre priorité la plus importante. C’est un muscle qui se renforce avec la pratique et qui est absolument indispensable pour atteindre des résultats extraordinaires.

La vision et l’équilibre : le carburant et le cadre de votre succès

Enfin, ‘The One Thing’ nous rappelle que la productivité n’est pas une fin en soi. Elle doit être au service d’un but plus grand et s’inscrire dans une vie équilibrée. Sans un ‘pourquoi’ puissant, la meilleure des méthodes finit par s’essouffler.

Visualiser le succès pour mieux l’atteindre

Avoir un but clair, votre grande vision, donne un sens à vos efforts quotidiens. C’est ce qui vous motive lorsque les défis apparaissent. Le livre va plus loin en insistant sur le pouvoir de la visualisation. Il ne s’agit pas de pensée magique, mais de préparation mentale. L’étude que je cite sur les étudiants est formelle : ceux qui ont visualisé non pas le résultat (une bonne note), mais le *processus* pour y arriver (les sessions de révision, la concentration pendant l’examen) ont obtenu de meilleurs résultats. En visualisant les étapes qui vous mènent à votre ‘One Thing’, vous préparez votre cerveau. Vous anticipez les obstacles, vous renforcez votre motivation et vous clarifiez le chemin à suivre. Lorsque vous vous lancez dans votre tâche, votre cerveau est déjà en terrain connu. C’est une technique utilisée par tous les grands athlètes, et elle est tout aussi puissante pour les entrepreneurs.

L’équilibre vie pro / vie perso : la priorité ultime

C’est peut-être le message le plus humain et le plus important du livre. Dans la quête du succès, il est tentant de tout sacrifier sur l’autel du travail. ‘The One Thing’ nous met en garde : c’est une erreur fondamentale. Un succès professionnel construit sur les ruines de votre vie personnelle n’est pas un succès, c’est un échec. La performance durable est impossible sans bien-être, sans temps pour ses proches, pour sa santé et pour ses passions. Comme je le dis avec conviction dans l’épisode, la grande différence est que ‘le professionnel, on va toujours pouvoir le rattraper là où le personnel… c’est pas récupérable. Une fois que c’est passé, c’est passé point.’ On ne peut pas revivre les premiers pas de son enfant. Le véritable objectif de la méthode ‘The One Thing’ n’est pas de travailler plus, mais de travailler mieux, de manière plus intense et concentrée sur ce qui compte vraiment, afin de libérer du temps et de l’espace mental pour ce qui est irremplaçable : votre vie. En étant impitoyable avec vos priorités au travail, vous vous offrez le plus beau des cadeaux : la disponibilité et la présence dans votre vie personnelle.

Conclusion : Quelle est votre ‘One Thing’ dès maintenant ?

En refermant (ou en terminant d’écouter) ‘The One Thing’, on ne retient pas une liste complexe de techniques, mais une philosophie d’une simplicité désarmante. Le succès n’est pas une question d’addition, mais de soustraction. Il ne s’agit pas de faire plus, mais de faire moins, de manière plus ciblée. Il s’agit d’avoir le courage de penser grand, la clarté d’identifier le premier domino, la discipline de construire une seule habitude à la fois, la sagesse de protéger son énergie, et la fermeté de dire ‘non’ à tout ce qui n’est pas l’essentiel. C’est un chemin exigeant qui demande de la réflexion et de l’introspection, mais c’est le seul chemin qui mène à des résultats qui sortent de l’ordinaire, sans y laisser sa santé ou sa vie personnelle.

Alors, je vous pose la question. En lisant ces lignes, quelle est la SEULE chose que vous pourriez faire dès aujourd’hui, ou demain matin, qui rendrait tout le reste plus facile ou inutile pour atteindre votre plus grand objectif ? Ne cherchez pas la réponse parfaite. Cherchez la première action, le premier petit domino. Identifiez-le, planifiez-le, et exécutez-le. C’est ainsi que l’on transforme une grande vision en une réalité tangible. J’espère que ce voyage au cœur de ‘The One Thing’ vous a inspiré autant que moi. Maintenant, à vous de jouer.


Questions fréquentes sur la méthode ‘The One Thing’

1. Quelle est la ‘question de la concentration’ de ‘The One Thing’ et comment l’appliquer concrètement ?

La ‘question de la concentration’ est le pilier de la méthode. Elle se formule ainsi : ‘Quelle est la SEULE chose que je puisse faire, de telle sorte qu’en la faisant, tout le reste deviendra plus facile ou inutile ?’. Pour l’appliquer, utilisez-la à deux niveaux. Au niveau ‘macro’, posez-la pour définir votre objectif principal de l’année ou de votre carrière (ex: ‘Quelle est la seule compétence à maîtriser…’). Au niveau ‘micro’, utilisez-la chaque matin pour définir votre priorité absolue de la journée, la tâche sur laquelle vous devez vous concentrer avant toute autre chose pour avancer significativement vers votre objectif macro.

‘si vous regardez toutes les choses que vous avez à faire… il y en a une qu’on doit identifier qui va nous permettre de faciliter, voir de rendre caduque toutes les autres choses. Donc c’est cette chose-là, The one thing, cette chose-là qu’il va falloir identifier.’

2. Pourquoi le multitâche est-il considéré comme inefficace par Gary Keller ?

Le multitâche est considéré comme un mythe car notre cerveau est incapable de se concentrer sur plusieurs tâches complexes simultanément. Ce que nous appelons multitâche est en réalité un changement constant et rapide entre différentes tâches. Chaque changement entraîne un ‘coût de changement de tâche’ : une perte de temps et d’énergie mentale pour se réadapter au nouveau contexte. Cette fragmentation de l’attention diminue considérablement la qualité du travail, augmente le temps nécessaire pour accomplir les tâches et génère un stress inutile. Se concentrer sur une seule chose à la fois permet d’atteindre un état de concentration profonde (‘flow’), menant à de meilleurs résultats, plus rapidement.

‘se concentrer sur une tâche à la fois, et ben ça peut considérablement améliorer notre performance, mais aussi réduire notre stress et augmenter la qualité du travail. Donc ça pour le coup, c’est vraiment extrêmement intéressant.’

3. Comment créer une habitude durable pour améliorer sa productivité ?

La clé est la ‘formation séquentielle d’habitudes’. Plutôt que de compter sur une discipline faillible, il faut utiliser une dose de discipline sur une période limitée (environ 66 jours selon le livre) pour installer UNE seule habitude à la fois. Choisissez l’habitude la plus importante liée à votre ‘One Thing’. Concentrez toute votre énergie à la réaliser quotidiennement jusqu’à ce qu’elle devienne automatique et ne demande plus d’effort conscient. Une fois cette première habitude solidement ancrée, et seulement à ce moment-là, vous pouvez commencer à travailler sur la suivante. C’est une approche patiente mais extrêmement puissante pour construire un système de productivité durable.

‘c’est beaucoup beaucoup plus facile de créer des habitudes que d’essayer de se motiver… il va falloir se motiver, mais une fois qu’on aura créé cette habitude… ben il y aura plus besoin de se motiver. Et le principe, c’est de dire et ben on va faire une habitude à la fois.’

4. En quoi ‘penser grand’ est-il essentiel pour un entrepreneur selon cette philosophie ?

‘Penser grand’ est le point de départ de tout succès extraordinaire. Si vous vous fixez des objectifs modestes, même en les atteignant, vos résultats resteront modestes. Les pensées limitantes (‘je ne suis pas capable’, ‘c’est trop ambitieux’) créent une auto-censure qui bride votre potentiel avant même d’avoir agi. Penser grand, c’est se donner la permission de viser des objectifs qui vous inspirent et vous poussent à vous dépasser. Cette vision ambitieuse agit comme une boussole et une source de motivation puissante, vous aidant à persévérer face aux obstacles et à prendre des décisions alignées avec un futur exceptionnel plutôt qu’un présent confortable.

‘si on n’a pas cette appétence à aller chercher l’indescriptible, le fabuleux, le merveilleux, ça va être compliqué d’aller le toucher. Ça c’est sûr. Et de fait, si on se dit ‘Mais non, je peux pas imaginer un jour faire ci ou faire ça’… et bien nécessairement, on va se restreindre.’

5. Comment gérer sa volonté et son énergie au quotidien pour être plus efficace ?

La méthode insiste sur le fait que la volonté est une ressource limitée qui s’épuise au fil de la journée. Chaque décision, même mineure, puise dans cette ‘batterie’. Pour être efficace, il faut donc gérer cette énergie stratégiquement. La règle d’or est de planifier votre ‘One Thing’ — la tâche la plus importante et la plus exigeante de votre journée — le plus tôt possible, idéalement le matin, lorsque votre volonté est à son maximum. Réservez les tâches moins importantes, administratives ou routinières pour l’après-midi, lorsque votre niveau d’énergie est naturellement plus bas. Protéger vos matinées pour le travail de fond est l’une des clés de la haute performance.

‘votre volonté varie pendant la journée et il va falloir apprendre à la gérer… cette volonté, c’est une ressource limitée qui s’épuise à force de l’utiliser. Donc il faut et ben réfléchir à comment est-ce qu’on veut l’utiliser pour ne pas la gaspiller.’

6. Comment apprendre à dire ‘non’ sans nuire à ses relations professionnelles ?

Savoir dire ‘non’ est crucial pour protéger votre ‘One Thing’. Pour le faire sans brusquer, évitez le ‘non’ direct et privilégiez des stratégies de redirection. Vous pouvez proposer une alternative, suggérer une autre personne plus compétente, ou expliquer que votre priorité actuelle ne vous permet pas de vous engager mais que vous pourriez en reparler plus tard. L’objectif est de refuser la demande, pas la personne. En expliquant brièvement votre besoin de concentration sur vos objectifs clés, vous montrez que votre refus n’est pas personnel mais stratégique, ce qui est souvent bien compris dans un contexte professionnel. C’est une façon de rester aidant tout en protégeant votre temps.

‘plutôt que de dire un simple nom et débrouillez-vous, et bien on va rediriger vers une autre personne qui va pouvoir aider… ou on va pouvoir rediriger vers une autre option, une autre façon de travailler.’

7. Quel est le lien entre l’équilibre vie pro/vie perso et le succès d’après ‘The One Thing’ ?

Loin d’être opposés, l’équilibre et le succès sont interdépendants. Le livre soutient qu’un succès professionnel durable est impossible si la vie personnelle est sacrifiée. Une vie personnelle épanouie (temps pour la famille, la santé, les loisirs) recharge vos batteries et vous donne l’énergie et la clarté d’esprit nécessaires pour performer au travail. La méthode ‘The One Thing’ vise justement à être si efficace et concentré pendant les heures de travail que l’on peut ensuite se déconnecter complètement et être pleinement présent dans sa vie personnelle. Les moments personnels sont uniques et irremplaçables, contrairement aux tâches professionnelles qui peuvent souvent être rattrapées ou déléguées.

‘si on priorise pas sa vie personnelle, si on priorise pas son bien-être… et bien on n’arrivera pas à travailler au mieux, à être le plus efficace… il faut qu’on laisse du temps à sa vie personnelle.’


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