Le SEO, ce n’est pas pour moi : comment j’ai transformé cette croyance en mon meilleur atout
Je vais être très honnête avec vous. Pendant des années, le SEO, ou l’optimisation pour les moteurs de recherche, m’a semblé être une montagne infranchissable. On m’en parlait comme d’un domaine réservé à une élite, ‘le truc de nerd’, comme le dit si bien Estelle. Une sorte de magie noire où il fallait comprendre des algorithmes secrets et manipuler des lignes de code pour espérer plaire à un dieu tout-puissant nommé Google. Cette perception, beaucoup d’entrepreneurs la partagent. On se dit que c’est trop technique, trop complexe, trop chronophage. On préfère se concentrer sur des leviers plus immédiats comme les réseaux sociaux, en se disant que le simple fait de ‘créer du contenu’ suffira.
Pourtant, cette approche est une erreur stratégique majeure pour la plupart des entreprises. J’ai commencé le SEO en 2008, et si je devais résumer 14 ans d’expérience en une seule phrase, ce serait celle-ci : le SEO n’est pas une science obscure, c’est avant tout une conversation. Une conversation entre vous, votre audience et Google, qui joue le rôle de médiateur. L’objectif n’est pas de ‘tromper’ un algorithme, mais de répondre de la manière la plus claire, pertinente et utile possible aux questions que se posent vos futurs clients. Comme l’a si bien dit Estelle, ‘le marketing, c’est principalement du bon sens’. Le SEO n’y fait pas exception. Il s’agit d’appliquer ce bon sens de manière structurée pour que Google comprenne la valeur que vous apportez.
Dans cet article, je vais vous prendre par la main et déconstruire ce mythe. Oubliez le jargon complexe et les théories abstraites. Nous allons nous concentrer sur les fondamentaux, les actions concrètes et les principes logiques qui vous permettront de bâtir une stratégie SEO solide, même si vous partez de zéro. Vous découvrirez que vous n’avez pas besoin d’être un ‘nerd du SEO’ pour obtenir des résultats. Vous avez juste besoin de comprendre comment Google pense et, plus important encore, comment vos clients pensent. Préparez-vous à changer radicalement votre vision du référencement et à en faire un véritable canal d’acquisition pour votre activité.
Comment fonctionne Google ? La clé pour enfin comprendre ce qu’il attend de vous
Avant de se lancer dans la moindre action, il est primordial de comprendre la philosophie de notre interlocuteur principal : Google. Beaucoup de gens imaginent Google comme une entité complexe et impénétrable. En réalité, son fonctionnement peut se résumer en trois étapes simples. Imaginez que Google est un bibliothécaire géant qui veut organiser toutes les informations du monde pour les rendre accessibles. Pour cela, il envoie des petits robots, qu’on appelle des ‘crawlers’, explorer le web en permanence. C’est la première étape : la découverte.
‘Je suis Google. On va dire que j’ai un petit robot qui va venir finalement sur les pages. Donc dès qu’il a la connaissance d’une page, il va venir regarder un petit peu le contenu. Il va ce qu’on appelle crawler en fait le contenu. Donc en fait il va le visiter.’
Une fois que ce robot a visité votre page, il l’analyse et la range dans une immense base de données, c’est ‘l’indexation’. Il essaie de comprendre de quoi parle la page, quels sujets elle aborde, à quelles questions elle répond. C’est la deuxième étape. Enfin, la troisième et dernière étape, la plus cruciale pour nous, c’est le ‘classement’ (ranking). Lorsqu’un utilisateur tape une recherche, Google pioche dans sa bibliothèque géante (son index) et essaie de proposer les pages les plus pertinentes, en les classant de la première à la dernière. Pour faire ce classement, il utilise son fameux algorithme, qui s’appuie sur plus de 300 critères. Notre travail en SEO, c’est de nous assurer que nos pages cochent un maximum de cases sur cette longue liste de critères pour apparaître le plus haut possible.
La plus grande évolution de ces dernières années, et c’est un point que je martèle sans cesse, c’est que Google n’est plus un simple moteur de recherche. Il est devenu un moteur de réponses. La nuance est fondamentale. Avant, on se contentait de ‘chercher’ des documents. Aujourd’hui, on ‘demande’ des solutions. Quand quelqu’un tape ‘comment faire un bon podcast’, il ne cherche pas juste une liste de sites ; il veut une réponse directe, un guide, une solution à son problème. Google a tellement évolué qu’il comprend le contexte, les synonymes, l’intention derrière les mots. C’est pourquoi le simple fait d’écrire sur un sujet que l’on maîtrise, avec ses propres mots, est déjà une excellente base. Vous n’avez plus besoin de ‘bourrer’ votre page avec des mots-clés. Vous devez avant tout répondre à un besoin. C’est le changement de mentalité essentiel à opérer : ne pensez pas ‘mots-clés’, pensez ‘problèmes et solutions’.
‘On a tendance à dire que c’est plus un moteur de recherche mais surtout un moteur de réponse en fait finalement, il va directement essayer de te proposer lui la réponse aux besoins internaute.’
Les 4 piliers d’une stratégie SEO qui traverse le temps
Le monde du SEO est en constante évolution, avec de nouvelles tendances chaque année. Pourtant, les fondations, elles, ne changent pas. Depuis que j’ai commencé en 2008, je vois les mêmes piliers revenir, encore et encore. La répartition de leur importance peut varier légèrement selon les experts, mais si vous travaillez consciencieusement sur ces quatre domaines, votre succès est quasiment garanti. Pensez à votre site comme à la construction d’une maison : il vous faut des fondations solides (la technique), des murs et des pièces bien agencées (la sémantique), une bonne réputation dans le quartier (le netlinking) et des gens qui en parlent positivement (le social).
Le pilier technique : les fondations invisibles de votre visibilité
La technique, c’est tout ce qui se passe ‘sous le capot’ de votre site. C’est souvent la partie qui fait le plus peur, mais les bases sont en réalité très logiques. La première chose, c’est la structure de votre site. Est-ce que la navigation est claire ? Est-ce que vos pages sont bien reliées entre elles par des liens internes ? Un site bien structuré est plus facile à comprendre pour Google, mais surtout pour vos visiteurs. Ils doivent pouvoir trouver l’information qu’ils cherchent en quelques clics. Si votre site est un labyrinthe, les utilisateurs partiront, et Google le remarquera. Le deuxième point technique crucial est la vitesse de chargement. Nous sommes tous devenus impatients. Si une page met plus de quelques secondes à s’afficher, on la quitte. Google le sait et pénalise les sites lents, surtout sur mobile, qui est aujourd’hui le principal support de navigation. Une des causes majeures de lenteur, ce sont les images trop lourdes. Un réflexe simple à adopter est de toujours compresser vos images avant de les mettre sur votre site. Des outils comme TinyPNG ou Squoosh de Google, que j’adore, peuvent réduire le poids d’une image de plus de 90% sans perte de qualité visible.
Le pilier sémantique : le cœur de votre conversation avec l’audience
C’est ici que la magie opère. La sémantique, c’est tout simplement votre contenu. C’est le texte, les images, les vidéos que vous proposez. Comme je le disais, Google cherche à apporter des réponses. Votre contenu doit donc être la meilleure réponse possible à une question donnée. Il ne s’agit pas d’écrire pour écrire. Chaque page de votre site doit avoir un objectif précis et répondre à une intention de recherche. C’est là qu’il faut faire très attention à ce que j’appelle les ‘pages pauvres’. Une page avec seulement quelques lignes de texte et une image n’apporte aucune valeur. Pour Google, c’est une page inutile qui consomme son temps de ‘crawl’ pour rien. Il peut alors décider de la pénaliser, voire de considérer votre site entier comme étant de faible qualité. Chaque page, que ce soit une page de service, une fiche produit ou un article de blog, doit être riche, détaillée et apporter une information complète. N’ayez pas peur d’entrer dans les détails, de donner des exemples, de structurer votre texte avec des titres et des sous-titres pour faciliter la lecture. Le but est de nourrir Google, mais surtout de satisfaire la curiosité et le besoin d’information de votre internaute.
Le pilier du netlinking : construire votre autorité et votre réputation
Le netlinking, ou l’acquisition de liens entrants (backlinks), est le pilier de la popularité. C’est l’un des facteurs de classement les plus puissants. J’aime utiliser une analogie simple : imaginez que vous cherchez un bon restaurant dans une ville que vous ne connaissez pas. Allez-vous faire confiance à un restaurant dont personne ne parle, ou à celui qui est recommandé par plusieurs guides, blogs locaux et amis ? La réponse est évidente. Pour Google, c’est exactement la même chose. Un ‘backlink’, c’est un lien depuis un autre site web qui pointe vers le vôtre. Chaque lien est perçu par Google comme une recommandation, un vote de confiance. Plus vous avez de liens provenant de sites de qualité et pertinents par rapport à votre thématique, plus Google considère votre site comme une référence digne de confiance. Il va donc naturellement le faire remonter dans les résultats de recherche. Obtenir ces liens demande du temps et une stratégie, mais c’est un investissement indispensable pour asseoir votre autorité sur le long terme.
‘Plus le site reçoit de liens, plus il a l’impression en tout cas qu’il y a une popularité qui est intéressante.’
Le pilier social : le signal humain qui influence de plus en plus les robots
C’est le petit dernier, mais son importance ne cesse de croître. Google n’a jamais réussi à créer son propre réseau social viable, mais il est très attentif à ce qui se passe sur les plateformes existantes. Les signaux sociaux, ce sont les partages, les ‘likes’, les commentaires que votre contenu génère sur les réseaux comme LinkedIn, Facebook, Twitter, etc. Comment Google le sait-il ? C’est simple : via nos comptes Google, le navigateur Chrome, ou encore Google Analytics installé sur nos sites. Il peut voir qu’un article de votre blog a été massivement partagé sur LinkedIn et que cela a généré beaucoup de trafic. C’est un indicateur fort que votre contenu est pertinent et apprécié par une communauté. Cela ne remplace pas les autres piliers, mais ça les complète. Un bon contenu (sémantique) qui obtient des recommandations (netlinking) et qui est partagé par les humains (social) sur un site bien construit (technique) : c’est la recette gagnante d’une stratégie SEO complète.
Vos premiers pas concrets : la checklist pour démarrer en SEO dès aujourd’hui
Assez de théorie, passons à la pratique. Si vous êtes convaincu de l’importance du SEO mais que vous ne savez pas par où commencer, voici une feuille de route simple et actionnable. Ces actions sont les fondations sur lesquelles vous pourrez ensuite construire une stratégie plus avancée. Considérez cela comme votre kit de démarrage essentiel.
Action n°1 : Installez la Google Search Console, votre ligne directe avec Google
Si vous ne devez retenir qu’une seule chose de cet article, c’est celle-ci. La Google Search Console (GSC) est un outil gratuit fourni par Google qui vous permet de suivre les performances de votre site et de communiquer avec le moteur de recherche. C’est absolument indispensable. Le plus important à savoir est que les données ne sont pas rétroactives. Si vous l’installez aujourd’hui, vous commencerez à collecter des informations à partir d’aujourd’hui seulement. N’attendez pas ! La GSC est une mine d’or : elle vous montre les mots-clés sur lesquels votre site apparaît, les pages qui fonctionnent le mieux, les erreurs techniques (comme les fameuses erreurs 404), les problèmes de compatibilité mobile, et bien plus encore. C’est votre tableau de bord de santé SEO. Ignorer cet outil, c’est comme conduire une voiture les yeux fermés.
‘Déjà il y a un outil que je vous invite à installer au plus tôt parce que c’est pas rétroactif les informations qu’on a sur cet outil. Il vient de Google et il est gratuit. Il s’appelle la Google Search Console.’
Action n°2 : Structurez votre site avec la méthode des 4 cercles
Une erreur fréquente est de créer un site sans réfléchir à son architecture. On ajoute des pages au fur et à mesure, sans vision d’ensemble. Pour éviter cela, j’utilise une méthode que j’ai appelée les ‘quatre cercles’. Elle vous aide à structurer votre site de manière logique, en pensant d’abord à votre client.
- Cercle 1 : L’ADN. C’est votre page d’accueil. Elle doit répondre en une seconde à la question : ‘Qui êtes-vous et que faites-vous ?’. Par exemple : ‘Agence de référencement pour e-commerçants’.
- Cercle 2 : Les expertises. Ce sont vos services ou catégories de produits principaux. Il faut créer une page dédiée pour chaque expertise. Ne mettez pas tout sur une seule page ‘Services’. Par exemple : ‘SEO technique’, ‘Stratégie de contenu’, ‘Netlinking’.
- Cercle 3 : La différenciation. Qu’est-ce qui vous rend unique ? Qu’est-ce que vous proposez de plus ou de différent par rapport à vos concurrents ? Cela peut être une méthode de travail, une spécialisation, une garantie. Créez des pages qui mettent en avant ces atouts.
- Cercle 4 : La douleur. C’est le plus important. Quelles sont les problématiques, les questions, les ‘douleurs’ de vos clients ? C’est ici que votre blog prend tout son sens. Rédigez des articles qui répondent précisément à ces douleurs. Par exemple : ‘Pourquoi mon site ne génère aucun client ?’, ‘Checklist SEO pour lancer son site e-commerce’.
En suivant cette structure, vous créez un site qui est non seulement clair pour Google, mais surtout incroyablement pertinent pour vos visiteurs, les guidant naturellement de leur problème vers votre solution.
Action n°3 : Faites le ménage et traquez les erreurs 404
Une erreur 404, c’est une page qui n’existe plus. C’est extrêmement frustrant pour un utilisateur de cliquer sur un lien et d’atterrir sur une ‘page non trouvée’. C’est aussi un mauvais signal envoyé à Google. Cela lui indique que votre site n’est pas bien entretenu. Heureusement, la Google Search Console vous liste toutes les erreurs 404 qu’elle a détectées. Votre mission, si vous l’acceptez, est de consulter ce rapport régulièrement (une fois par semaine suffit amplement) et de corriger ces erreurs. La solution la plus simple est de mettre en place des ‘redirections 301’. C’est une instruction qui dit à Google et aux navigateurs : ‘Cette ancienne page n’existe plus, veuillez maintenant aller sur cette nouvelle page qui la remplace’. C’est une tâche simple mais essentielle pour maintenir un site en bonne santé et offrir une expérience utilisateur impeccable.
Conclusion : Le SEO est un marathon, pas un sprint
Nous avons parcouru ensemble les bases essentielles pour démarrer une stratégie SEO efficace. Si vous avez suivi, vous avez compris que le référencement naturel n’est pas une formule magique, mais une discipline basée sur le bon sens, la patience et la rigueur. Il ne s’agit pas de trouver la dernière astuce à la mode pour ‘hacker’ l’algorithme, mais de construire des fondations solides et durables pour votre présence en ligne. Retenez les points clés : le SEO est un choix stratégique, pas une obligation ; Google est un moteur de réponses qui valorise le contenu utile ; et votre succès repose sur l’équilibre entre la technique, la sémantique, la popularité et les signaux sociaux.
N’ayez pas peur de vous lancer. La première étape est la plus difficile, mais les actions que nous avons vues – installer la Search Console, structurer votre site avec les 4 cercles, optimiser la vitesse et corriger les erreurs – sont à la portée de tous. Le SEO est un marathon, pas un sprint. Les résultats ne sont pas immédiats, mais l’effort que vous investissez aujourd’hui portera ses fruits pendant des mois, voire des années, en vous apportant un trafic qualifié et constant, sans dépendre exclusivement de la publicité ou des réseaux sociaux. Alors, arrêtez de vous dire que ‘le SEO, c’est pas pour moi’. C’est pour vous, et le meilleur moment pour commencer, c’était hier. Le deuxième meilleur moment, c’est maintenant.
Foire aux questions sur la stratégie SEO pour débutants
Le SEO est-il vraiment indispensable pour mon activité ?
Pas nécessairement, et c’est une question cruciale à se poser avant d’investir du temps et des ressources. Le SEO est un canal d’acquisition parmi d’autres. La première étape est d’analyser votre audience : où se trouve-t-elle ? Comment cherche-t-elle des solutions à ses problèmes ? Si vos clients potentiels utilisent activement Google pour trouver des services ou des produits comme les vôtres, alors le SEO est probablement un levier très puissant. En revanche, si votre business repose entièrement sur le bouche-à-oreille ou sur des interactions directes via les réseaux sociaux, le SEO peut n’être qu’une ‘petite brique’ de votre stratégie globale, servant principalement à asseoir votre crédibilité. Il faut le voir comme un investissement stratégique et non comme une case à cocher par défaut.
‘À mon sens, on n’est pas nous, ça nous est déjà arrivé de refuser des clients parce qu’on estimait pour eux en fait que le besoin SEO était pas là. En fait, en tout cas que l’argent à mettre à un moment donné était pas forcément dans ce dans ce levier. Ce qui est très important, c’est de se dire comment est composé mon audience et comment elle va me rechercher.’
Quels sont les 3 piliers principaux du SEO à retenir ?
Depuis plus d’une décennie, les fondamentaux du SEO reposent sur un triptyque immuable. Premièrement, la technique : c’est la structure de votre site, son architecture, sa vitesse de chargement et son accessibilité pour les robots de Google. C’est la fondation de votre maison. Deuxièmement, la sémantique : c’est votre contenu, la qualité et la pertinence des informations que vous proposez pour répondre aux besoins des internautes. Ce sont les murs et les pièces de votre maison. Troisièmement, le netlinking (ou off-site) : c’est votre popularité, mesurée par le nombre et la qualité des liens d’autres sites qui pointent vers le vôtre. C’est votre réputation dans le quartier. Maîtriser ces trois piliers est la garantie d’une stratégie SEO qui fonctionne sur le long terme.
‘Finalement ce qu’il faut travailler, c’est vraiment la structure du site, donc l’arborescence, les menus, les liens entre les pages, très important également la partie contenu parce que Google il faut bien le nourrir (…) et puis la partie net linking, ce qu’on appelle le net linking, c’est vraiment le offsite, c’est-à-dire comment je vais donner de la popularité à mon site.’
Dois-je être un expert technique pour faire du SEO ?
Absolument pas. Bien que le SEO comporte une dimension technique, les bases sont accessibles à tous. Il ne s’agit pas d’apprendre à coder, mais de comprendre des principes logiques. Par exemple, s’assurer que son site charge rapidement est du bon sens : personne n’aime attendre. Des actions simples comme compresser ses images avant de les publier peuvent avoir un impact énorme. De même, organiser son site avec une navigation claire et des menus logiques relève plus de l’organisation que de la technique pure. De nombreux outils et plateformes (comme WordPress et ses extensions) simplifient énormément ces aspects. L’important est de comprendre les grands principes pour pouvoir ensuite utiliser les bons outils ou déléguer en connaissance de cause.
‘Le SEO, ce n’est pas nécessairement compliqué, mais ça demande des connaissances techniques, ça demande de comprendre le fonctionnement des algorithmes. Parfois, ça demande d’avoir accès à des outils (…) Bref, dans le marketing le SEO pour moi, c’est un peu le truc de nerd.’
Comment savoir sur quoi écrire pour plaire à Google ?
La clé est de ne pas chercher à ‘plaire à Google’, mais à ‘répondre à vos clients’. Google est devenu un moteur de réponses. Votre mission est d’identifier les questions, les problèmes et les ‘douleurs’ de votre audience. La méthode des 4 cercles est parfaite pour cela. Une fois que vous avez défini votre ADN, vos expertises et votre différenciation, concentrez-vous sur le cercle de la douleur. Listez toutes les questions que vos clients vous posent. Utilisez des outils de recherche de mots-clés pour voir comment les gens formulent leurs recherches. Chaque question est une idée d’article de blog ou de page de contenu. En répondant de manière exhaustive et utile à ces problématiques, vous plairez naturellement à votre audience, et par conséquent, à Google.
‘Le cercle 4 qui est le plus important à mon sens, c’est la douleur. La douleur c’est quoi ? C’est comment on va répondre à la problématique d’un internaute. Finalement toi tu vois par rapport au podcast, si sur ton ton univers sur ton site tu écris un article de quel matériel pour faire un bon podcast, bah c’est vrai qu’il y a quelqu’un qui veut se lancer dedans, ça va forcément l’intéresser.’
Est-ce grave si mon site a des pages avec peu de contenu ?
Oui, c’est un point de vigilance majeur. Google n’aime pas le ‘contenu pauvre’ ou ‘thin content’. Une page avec seulement quelques lignes de texte est considérée comme ayant peu de valeur ajoutée. Si votre site contient de nombreuses pages de ce type, Google peut le percevoir comme un site de faible qualité dans son ensemble et pénaliser votre classement général. Chaque page que vous publiez doit avoir une raison d’être et un contenu substantiel. Avant de créer une page, demandez-vous : ‘Est-ce que j’ai suffisamment de choses intéressantes à dire sur ce sujet pour créer une page dédiée ?’. Si la réponse est non, il est peut-être préférable de regrouper cette information sur une page plus générale et plus riche.
‘Ce qui est très important, c’est de pas créer une page avec simplement bah finalement qu’atling parce que derrière pour le moteur, c’est ce qu’on appelle une page pauvre et là on risque de prendre un petit tir en fait finalement parce que lui il va aller visiter finalement cette page pour pas grand chose.’
Les réseaux sociaux ont-ils un impact direct sur mon SEO ?
Oui, et c’est un pilier de plus en plus pris en compte. Bien que les partages et les ‘likes’ ne soient pas des facteurs de classement directs comme les backlinks, ils envoient des signaux sociaux très forts à Google. Un contenu qui est massivement partagé et qui génère de l’engagement et du trafic depuis les réseaux sociaux est un indicateur de pertinence et de popularité. Google voit cette activité et en déduit que votre contenu intéresse les gens. Cela peut influencer indirectement votre classement, notamment via des plateformes comme Google Discover qui se basent sur les centres d’intérêt des utilisateurs. Intégrer une dimension sociale à votre stratégie de contenu est donc devenu incontournable.
‘Je rajouterai un petit dernier (…) c’est vrai qu’il y a une grosse dimension sociale qui est importante également parce que les moteurs de plus en plus vont s’intéresser aux centres d’intérêt notamment avec un petit nouveau chez Google qui s’appelle Google Discover qui est un nouvel algorithme en fait là-dessus.’

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