Ce sentiment familier du dimanche soir… Et s’il existait une autre voie ?
Ce poids dans la poitrine, cette boule au ventre qui monte doucement à mesure que le week-end s’achève. Pour beaucoup, c’est le signal que la routine reprend ses droits, que la semaine de travail recommence. J’entends si souvent des gens dire qu’ils n’aiment pas leur travail. Ils le font parce qu’il le faut, parce qu’il y a des factures à payer, une vie à faire tourner. Mais au fond, ils comptent les jours, les heures, qui les séparent des prochains congés. Comme je le disais dans mon podcast, ‘les dimanches soirs sont un supplice parce qu’ils annoncent le retour au bureau. Quand on y pense, c’est juste horrible.’ C’est une réalité brutale, mais partagée par un nombre effrayant de personnes.
Cette situation est d’autant plus tragique quand on prend un peu de recul. Pensez-y : où passons-nous la majorité de notre temps éveillé ? Au travail. Bien plus de temps qu’avec notre conjoint, nos enfants, nos amis les plus chers. La plupart des gens s’accordent à dire que le bonheur réside dans les moments partagés avec ceux qu’on aime. Je suis la première à le penser. Mais alors, comment peut-on aspirer à un bonheur complet, à un véritable épanouissement, si l’activité qui occupe la plus grande partie de nos journées est une source de frustration, d’ennui ou de stress ? C’est une dissonance fondamentale qui mine notre bien-être à la racine.
C’est précisément cette prise de conscience qui m’a menée, après des années de salariat, même dans des postes confortables avec de beaux avantages, à plonger dans le grand bain de l’entrepreneuriat. Pour moi, créer son entreprise est une démarche presque magique. Ce n’est pas seulement monter un projet, c’est se donner la permission de redéfinir les règles du jeu. C’est décider activement non seulement de ce que l’on fait, mais aussi de ce que l’on ne fait plus, et surtout, de la manière dont on le fait. C’est s’offrir la liberté ultime : celle d’aligner son travail, ses envies profondes et ses valeurs fondamentales. Dans cet article, je souhaite partager avec vous ma méthode en trois points pour construire cette harmonie, pour que votre activité professionnelle devienne enfin le reflet de qui vous êtes vraiment.
Pilier 1 : Identifier votre ‘Pourquoi’ pour une motivation inébranlable
Avant même de parler de stratégie, de produit ou de client, il y a une question fondamentale à se poser, une fondation sur laquelle tout le reste doit reposer : Pourquoi ? Pourquoi faites-vous ce que vous faites ? Et je ne parle pas de la réponse de surface, celle qui vient immédiatement à l’esprit. Comme je l’expliquais, il faut aller au-delà de la nécessité de ‘gagner sa vie pour pouvoir payer son loyer’. Ce besoin est une base, un prérequis, mais il ne peut pas être le moteur. Le véritable ‘Pourquoi’, c’est la raison profonde, la flamme intérieure qui vous pousse à vous lever chaque matin avec une énergie qui transcende les simples obligations financières.
Comprendre la véritable nature de votre ‘Pourquoi’
La nuance la plus importante, et souvent la plus difficile à saisir, est celle-ci : votre ‘Pourquoi’ n’est pas votre métier. Ce n’est pas ‘je suis coach’ ou ‘je suis développeur web’. La distinction est plus subtile et bien plus puissante. Comme je l’ai partagé, il faut inverser la perspective : ‘Le pourquoi, c’est ce que votre activité fait pour vous et pas ce que vous vous faites comme activité.’ C’est une phrase qui mérite qu’on s’y arrête. Votre activité est un véhicule, un outil. Le ‘Pourquoi’ est la destination, le but ultime que cet outil vous permet d’atteindre dans votre vie. Pour ma part, mon ‘Pourquoi’ est limpide : ce sont mes enfants. Mon entreprise, ce podcast, mes formations, tout cela est conçu pour me permettre d’être disponible pour eux, d’aller les chercher à l’école, de m’arrêter sans stress s’ils sont malades. C’est cette vision, celle d’une mère présente, qui donne un sens à chaque heure de travail. L’activité n’est pas la fin en soi ; elle est le moyen de vivre en accord avec ma valeur la plus chère : ma famille.
Comment dénicher votre propre ‘Pourquoi’ ?
Identifier son ‘Pourquoi’ n’est pas toujours une évidence. Pour certains, c’est un flash, une révélation. Pour d’autres, c’est un travail d’introspection, une véritable enquête sur soi-même. Si vous vous sentez perdu, commencez par vous poser et par vous demander, avec une honnêteté radicale : ‘Qu’est-ce qui compte VRAIMENT pour moi ?’ Oubliez le regard des autres, les attentes de la société, les ‘il faut’ et les ‘je devrais’. Qu’est-ce qui, au fond de vous, est non négociable ? Est-ce la liberté de voyager et de travailler depuis n’importe où dans le monde ? Est-ce le besoin de ne plus avoir de hiérarchie et d’être votre propre capitaine ? Est-ce l’envie de créer un impact positif sur votre communauté ? Listez tout ce qui vous vient, sans filtre. Ensuite, hiérarchisez. La vie est une série de choix, et votre ‘Pourquoi’ doit être le choix prioritaire. Il ne peut y en avoir quinze. Il vous faut l’élément fondateur, la pierre angulaire de votre motivation. Et surtout, donnez-vous la permission de rêver grand. ‘Donnez-vous le droit de créer vos propres règles.’ Votre ‘Pourquoi’ n’a pas à ressembler à celui des entrepreneurs à la mode qui visent le million d’euros avant 30 ans. Votre ‘Pourquoi’ est le vôtre, il est intime, et c’est sa seule et unique source de légitimité.
Pilier 2 : Redonner un sens profond à votre activité au-delà du revenu
Une fois votre ‘Pourquoi’ identifié, le deuxième pilier consiste à insuffler ce sens dans la structure même de votre travail. Nous avons été conditionnés, depuis l’école, à voir le travail sous un angle très spécifique : la réussite. Grimper les échelons, obtenir la reconnaissance, augmenter son salaire… Ces marqueurs externes sont devenus la mesure par défaut du succès. Pourtant, cette vision est incroyablement réductrice et, pour beaucoup, profondément insatisfaisante. Aligner son business à ses valeurs, c’est oser affirmer que l’objectif peut être plus grand que la simple réussite sociale ou financière. C’est décider que notre travail doit nourrir notre âme autant qu’il remplit notre compte en banque.
De ‘gagner sa vie’ à ‘construire sa vie’
Cette expression, ‘gagner sa vie’, est révélatrice. Elle implique une lutte, une transaction où notre temps et notre énergie sont échangés contre de quoi survivre. Et si nous changions de paradigme ? Si l’objectif n’était plus de ‘gagner sa vie’, mais de ‘construire sa vie’ ? La différence est colossale. Construire sa vie, c’est utiliser son activité professionnelle comme un outil pour bâtir quelque chose qui a du sens pour nous, quelque chose qui va au-delà de notre propre personne. C’est se demander : quel impact je veux avoir ? Quelle trace je veux laisser ? Cela peut prendre mille formes : aider les autres à travers ses services, créer des produits qui respectent l’environnement, s’engager pour une cause sociale, transmettre un savoir… Dans cette perspective, le revenu change complètement de statut. ‘Le revenu devient un moyen et pas le but.’ Il devient le carburant qui permet de faire avancer le projet, de nourrir sa famille, de vivre confortablement, mais il n’est plus la finalité. La finalité, c’est la construction de cette vie riche de sens. Ce changement de perspective libère d’une pression immense et ouvre un champ des possibles bien plus vaste.
Incarner ses valeurs au quotidien
Donner du sens à son travail ne se résume pas à une grande déclaration de mission. C’est un engagement qui se traduit dans les actions quotidiennes. Si votre valeur principale est l’écologie, comment cela se manifeste-t-il dans vos choix de fournisseurs, dans vos emballages, dans votre consommation d’énergie ? Si c’est la bienveillance, comment traitez-vous vos clients, vos partenaires, et vous-même lorsque vous faites une erreur ? L’alignement est un exercice constant qui demande de la cohérence. Il s’agit de s’assurer que le ‘comment’ (vos processus, vos méthodes, votre communication) est aussi aligné avec vos valeurs que le ‘quoi’ (votre produit ou service). C’est cette intégrité qui rend votre projet authentique et solide. C’est elle qui attirera à vous des clients et des partenaires qui partagent ces mêmes valeurs, créant un écosystème vertueux et épanouissant. Le sens n’est pas une destination, c’est un chemin que l’on choisit d’emprunter chaque jour.
Pilier 3 : Le moteur du changement : L’action comme révélateur de clarté
Avoir défini son ‘Pourquoi’ et sa vision d’un travail porteur de sens est une étape cruciale. Mais ces concepts, aussi puissants soient-ils, peuvent rester abstraits, flottant dans le monde des idées. Le risque est de tomber dans le piège de la ‘paralyse par l’analyse’, de réfléchir indéfiniment à l’activité parfaite sans jamais faire le premier pas. Or, la plus grande leçon que j’ai apprise dans mon parcours entrepreneurial est simple : rêver c’est bien, mais agir c’est mieux. C’est le troisième pilier, celui qui transforme l’intention en réalité. L’action n’est pas seulement le résultat de la clarté ; elle en est la source. C’est en se mettant en mouvement que le chemin se dessine.
La clarté naît du mouvement, pas de la méditation
On pense souvent à tort qu’il faut avoir un plan parfait, une vision cristalline de chaque étape avant de se lancer. La réalité est tout autre. Il est presque impossible de tout anticiper depuis son canapé. Le monde est complexe, et nos propres désirs le sont tout autant. C’est pourquoi j’insiste sur ce point : ‘La clarté vient avec l’action.’ Se mettre en mouvement, même de manière imparfaite, même avec une petite action, enclenche un processus puissant. Chaque pas, chaque test, chaque conversation vous apporte un flot d’informations réelles et concrètes. Vous découvrez ce qui vous plaît vraiment, ce qui fonctionne, ce que le marché attend. Votre cerveau, confronté à ces nouvelles données, commence à raisonner différemment, à voir de nouvelles options, à trouver des solutions que la simple réflexion n’aurait jamais pu imaginer. L’action est un dialogue avec la réalité, et c’est dans ce dialogue que votre projet s’affine et prend sa forme véritable.
Créer des opportunités en devenant visible
Le second effet magique de l’action est qu’elle vous sort de l’isolement. En commençant à faire des choses, même à petite échelle, vous devenez visible. Vous parlez de votre projet, vous montrez une première version, vous contactez des gens. Et c’est là que les opportunités apparaissent. Comme je l’expliquais, ‘le fait de vous mettre en action va vous rendre visible d’autres. Et ces autres, et bien, ils vont créer des opportunités.’ Une rencontre inattendue peut vous ouvrir une porte, une question d’un prospect peut vous faire pivoter vers une offre plus pertinente, un partenaire peut vous proposer une collaboration que vous n’auriez jamais envisagée. Le destin, la chance, les synchronicités… appelez cela comme vous voulez, mais ces phénomènes favorisent ceux qui sont en mouvement. Rester dans sa tête, c’est rester seul. Agir, c’est s’ouvrir au monde et à ses infinies possibilités. C’est ainsi que votre activité initiale évoluera, parfois de manière spectaculaire, pour se rapprocher de plus en plus de cet alignement parfait entre qui vous êtes et ce que vous faites.
Conclusion : Votre travail doit être une source de joie, pas un supplice
Le chemin vers un travail aligné avec ses valeurs est une réflexion profonde, un véritable voyage intérieur. Nous avons vu qu’il repose sur trois piliers indissociables : d’abord, creuser au plus profond de soi pour identifier son ‘Pourquoi’, cette raison d’être qui sera votre boussole dans la tempête. Ensuite, redéfinir le succès pour donner un sens à votre activité qui dépasse le simple cadre financier, en visant à ‘construire votre vie’ plutôt qu’à simplement la ‘gagner’. Enfin, comprendre que toute cette belle architecture intérieure ne prendra vie que par l’action, car c’est en faisant, en testant et en avançant que la clarté se fait et que les portes s’ouvrent.
Cet épisode était différent, plus personnel, car je suis convaincue que cette quête de sens est au cœur de notre épanouissement. Si cet article résonne en vous, si vous sentez cette dissonance entre vos aspirations et votre quotidien, ne l’ignorez pas. C’est peut-être le signal qu’il est temps de changer quelque chose. Le chemin peut faire peur, c’est certain. Comme je le disais, c’est un peu comme sauter dans le grand bain sans savoir nager. Mais la peur est aussi le signe que vous êtes sur le point de faire quelque chose de différent, quelque chose qui compte vraiment. Je vous le redis pour conclure, car c’est ma conviction la plus profonde : ‘c’est au travail qu’on va passer la majorité de notre vie, donc autant aimer ce que l’on fait.’ Je vous souhaite de trouver cette joie, cet alignement, et de construire une activité qui vous rend profondément heureux.
Foire aux questions (FAQ)
1. Concrètement, comment faire pour trouver son ‘Pourquoi’ si on est complètement perdu ?
Si vous vous sentez perdu, la première étape est de vous déconnecter du bruit extérieur et de vous reconnecter à vous-même. Prenez un carnet et accordez-vous du temps sans distraction. Posez-vous des questions simples mais puissantes : Qu’est-ce que j’adorais faire quand j’étais enfant ? Quels sont les sujets qui me passionnent au point que je pourrais en parler des heures ? Si l’argent n’était pas un problème, que ferais-je de mes journées ? L’idée est de regarder honnêtement ce qui compte pour vous, au-delà des attentes sociales. C’est un exercice d’honnêteté radicale envers soi-même.
‘Il faut réussir à se poser et regarder honnêtement ce qui compte vraiment pour nous. (…) Il va falloir faire des choix et identifier quelle est vraiment la raison d’être principale, l’élément fondateur, l’élément le plus important pour vous.’
2. Est-il vraiment possible de créer une entreprise qui ne soit pas centrée sur le profit ?
Absolument. Il est essentiel de changer de perspective : le profit n’est pas l’objectif, mais un moyen. Une entreprise a besoin d’être rentable pour survivre et se développer, mais sa raison d’être peut être tout autre : l’impact social, la création artistique, la préservation de l’environnement, l’épanouissement des personnes. Dans ce modèle, le revenu est le carburant qui permet de réaliser la mission. Le but n’est plus l’accumulation pour l’accumulation, mais la génération de ressources pour servir un objectif plus grand.
‘Dans ce cas-là, ce qui est très intéressant, c’est que le revenu devient un moyen et pas le but. Et là on change pas mal la donne et on vient vraiment mettre le sens au cœur de notre activité.’
3. J’ai peur de me lancer et de faire une erreur. Comment l’action peut-elle m’aider ?
La peur est une réaction normale face à l’inconnu. L’action est justement le meilleur antidote à cette peur. Au lieu de voir le ‘lancement’ comme un saut immense et risqué, décomposez-le en toutes petites actions. Testez votre idée à une échelle minuscule, parlez-en à trois personnes de confiance, créez une simple page pour présenter votre concept. Chaque petite action vous donne des informations, renforce votre confiance et démystifie l’échec. L’erreur n’est plus une catastrophe, mais un apprentissage qui vous permet d’ajuster votre trajectoire.
‘La peur peut être un très bon signe. C’est le signe qu’on fait quelque chose de différent. Et si on veut que les choses changent, on a plutôt intérêt à faire des choses différemment justement.’
4. Mon ‘Pourquoi’ peut-il changer avec le temps ?
Oui, et c’est tout à fait sain. Votre ‘Pourquoi’ est lié à vos valeurs et à vos priorités de vie, qui évoluent naturellement. Un jeune entrepreneur peut être mû par la liberté et l’aventure. Dix ans plus tard, après la naissance d’enfants, son ‘Pourquoi’ peut se recentrer sur la stabilité et la disponibilité pour sa famille, comme c’est mon cas. L’important n’est pas d’avoir un ‘Pourquoi’ gravé dans le marbre, mais de prendre le temps régulièrement de vérifier si votre activité est toujours alignée avec ce qui compte le plus pour vous à l’instant T.
‘On a tous probablement des pourquoi différents. Je sais qu’il y a beaucoup de de jeunes parents qui sont dans mon cas hein, les enfants changent souvent la donne dans les dans les priorités dans la vie.’
5. L’alignement des valeurs est-il réservé aux entrepreneurs ou est-ce possible en tant que salarié ?
Bien que l’entrepreneuriat offre une liberté maximale pour créer son propre cadre, la quête d’alignement est tout à fait possible et nécessaire dans le salariat. Il s’agit de choisir une entreprise dont la mission et la culture résonnent avec vos valeurs, de trouver un poste qui vous permet d’utiliser vos talents pour une cause qui a du sens pour vous, ou même d’initier des projets en interne qui sont porteurs de sens. Le ‘Pourquoi’ existe aussi dans le salariat ; il s’agit de trouver la raison profonde qui vous motive au-delà du salaire.
‘Le pourquoi, d’ailleurs, n’est pas que dans la création d’entreprise hein, le pourquoi peut tout à fait exister et d’ailleurs existe quand on est salarié, bien sûr.’
6. Quelle est la différence entre ‘gagner sa vie’ et ‘construire sa vie’ ?
‘Gagner sa vie’ est une vision transactionnelle du travail : un échange de temps et de compétences contre un revenu pour subvenir à ses besoins. C’est une posture souvent subie. ‘Construire sa vie’, c’est adopter une posture active et intentionnelle. Le travail devient un des outils (parmi d’autres) pour bâtir une existence qui correspond à ses aspirations profondes : avoir un impact, laisser une trace, apprendre, créer des liens. Le focus se déplace de la survie matérielle à l’épanouissement global.
‘On nous a toujours dit qu’il fallait gagner sa vie alors que notre objectif pourrait être non pas de gagner sa vie, mais de construire sa vie. (…) Ça peut être d’avoir un impact sur d’autres personnes ou sur notre environnement, par exemple.’
7. Comment savoir si je suis vraiment aligné avec mes valeurs dans mon travail actuel ?
L’alignement se ressent plus qu’il ne se mesure. Posez-vous ces questions : Éprouvez-vous de la fierté en parlant de votre travail ? Ressentez-vous de l’énergie et de la motivation la plupart des matins (même les lundis) ? Avez-vous le sentiment que ce que vous faites contribue à quelque chose d’important pour vous ? Si les réponses sont majoritairement négatives, si vous ressentez un décalage constant, de la frustration ou un manque de sens, c’est un signe fort de désalignement. Votre intuition et vos émotions sont vos meilleurs guides.
‘C’est là que je trouve l’entrepreneuriat absolument magique. (…) Créer son entreprise, c’est se donner la liberté d’aligner son travail, ses envies et ses valeurs.’


![[Best Episode] Comment fixer ses tarifs avec Insaff El Hassini - Episode 228 - on parle de prix, rémunération, devis 4 Logo de l'épisode [Best Episode] Comment fixer ses tarifs avec Insaff El Hassini - Episode 228 - on parle de prix, rémunération, devis du podcast Le Podcast du Marketing - stratégie digitale, persona, emailing, inbound marketing, webinaire, lead magnet, branding, landing page, copy](https://podcast-marketing.fr/wp-content/uploads/2025/10/le-podcast-du-marketing-strategie-digitale-persona-emailing-inbound-marketing-we-best-episode-comment-fixer-ses-tarifs-avec-insaff-el-hassini-episode-228-on-parle-de-prix-remun-1024x1024.jpeg)

