Logo de l'épisode 10 astuces de moins de 10 secondes pour être impactante - Episode 124 du podcast Le Podcast du Marketing - stratégie digitale, persona, emailing, inbound marketing, webinaire, lead magnet, branding, landing page, copy

10 astuces de moins de 10 secondes pour être impactante – Episode 124

Épisode diffusé le 5 mai 2022 par Estelle Ballot

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Vous savez écrire, mais vos mots ne vendent pas ? La méthode pour enfin avoir de l’impact

Le curseur clignote sur la page blanche. Une angoisse familière s’installe. Vous avez des idées, une expertise, une offre de valeur, mais au moment de les traduire en mots, tout se bloque. Vous entendez cette petite voix : ‘Non mais moi, je ne sais pas écrire’, ‘Si tu n’as pas une agence de com derrière toi, c’est impossible’, ou encore ‘Je veux bien développer ma marque personnelle, mais je ne sais pas comment m’exprimer’. Cette frustration, des milliers d’entrepreneurs et de professionnels la partagent. Ils passent des heures à créer du contenu, à suivre les ‘bonnes pratiques’ sur les réseaux sociaux, pour un résultat décevant : quelques ‘likes’, des vues flatteuses, mais zéro client. Le temps investi semble s’évaporer dans un gouffre d’inefficacité.

Le problème n’est pas votre capacité à aligner des mots. Le véritable enjeu, c’est de maîtriser l’art de la persuasion, de la clarté, de l’impact. C’est l’art du copywriting. Et la bonne nouvelle, c’est que ce n’est pas un don inné réservé à une élite. Comme l’a si bien dit mon invitée, Nina Ramen, ‘c’est comme tout, ça s’apprend’. L’écriture de vente n’est pas de la littérature. Son objectif n’est pas la beauté stylistique, mais l’action. Elle demande du travail et de l’entraînement, certes, mais il existe des raccourcis, des techniques éprouvées qui peuvent vous faire gagner un temps fou et décupler vos résultats. Il s’agit de comprendre comment fonctionne le cerveau de votre lecteur pour le guider, en douceur mais avec conviction, vers votre objectif.

Dans cet article, nous allons plonger au cœur de la méthode de Nina Ramen, la ‘Queen de la copy’. Nous allons décortiquer 10 astuces ultra-concrètes, réparties en trois grands piliers, pour transformer votre manière d’écrire. Vous découvrirez d’abord comment poser des fondations solides en rendant votre message simple et limpide. Ensuite, nous verrons comment ne plus jamais être à court d’idées de contenu. Enfin, nous aborderons les techniques pour marquer durablement l’esprit de vos prospects et les inciter à passer à l’action. Préparez-vous à déconstruire tout ce que l’école vous a appris sur la ‘belle écriture’ pour adopter une approche qui génère enfin des résultats concrets pour votre activité.

Partie 1 : Les fondations d’un message percutant : la simplicité et la clarté

Avant même de penser à vendre, il faut être compris. Cela semble évident, et pourtant, c’est là que la majorité des contenus échouent. Nous avons tendance à compliquer les choses, à utiliser un jargon technique pour paraître plus crédible ou à noyer notre idée principale dans des phrases interminables. C’est une erreur fondamentale. Comme le souligne Nina, ‘souvent les gens en fait sont trop compliqués et c’est ça qui fait que le message est difficile à comprendre’. Le cerveau humain est paresseux par nature. Face à un texte qui demande un effort de déchiffrage, son réflexe est simple : la fuite. Il ira chercher une information plus simple, plus directe, ailleurs. La première partie de notre parcours consiste donc à désapprendre pour revenir à l’essentiel : une communication limpide. C’est la condition sine qua non pour que votre message ait la moindre chance de toucher sa cible. Explorons ensemble les six premières astuces pour y parvenir.

Astuce 1 : Déclamez votre texte à voix haute

Voici un conseil qui peut sembler trivial, mais qui est d’une puissance redoutable. Une fois votre premier jet écrit, ne vous contentez pas de le relire avec les yeux. Isolez-vous et lisez-le à voix haute, comme si vous le présentiez à quelqu’un. Cette technique est un détecteur de mensonges pour l’authenticité. Si vous butez sur une phrase, si vous manquez de souffle avant d’arriver au point, si vous avez l’impression de réciter une notice administrative, c’est que votre texte n’est pas naturel. Comme le dit Nina avec humour :

‘Si tu as l’air ridicule en le disant […] tu vas te sentir ridicule. Je prends un exemple, les annonces d’emploi, tu les lis à haute voix, c’est ridicule. […] Personne ne parle comme ça en fait dans la vraie vie.’

Le but est de se rapprocher au maximum du langage parlé. Pourquoi ? Parce que le langage conversationnel crée un lien de proximité et de confiance. Votre lecteur n’a pas l’impression de lire une brochure publicitaire, mais d’écouter un conseil d’ami. Si vous ne le faites pas, vous tombez dans le piège de ‘l’écriture scolaire’, pleine de tournures alambiquées (‘veuillez agréer’, ‘il convient de noter que…’) qui érigent une barrière invisible entre vous et votre audience. Une astuce complémentaire est d’utiliser la fonction dictée de votre smartphone ou de votre ordinateur pour rédiger vos premiers jets. En parlant directement, vous court-circuitez le ‘censeur scolaire’ qui est dans votre tête et produisez un contenu beaucoup plus spontané et authentique.

Astuce 2 : Assurez-vous qu’un enfant de CP puisse vous comprendre

Cette règle est un garde-fou contre la complexité inutile. Nous avons tendance à surestimer le niveau de connaissance et d’attention de notre audience. En vous fixant comme objectif d’être compris par un enfant de 7 ans, vous vous forcez à éliminer tout ce qui est superflu : le jargon, les acronymes non expliqués, les anglicismes, les concepts abstraits. Attention, ‘simple’ ne veut pas dire ‘simpliste’. Il ne s’agit pas de prendre vos lecteurs pour des idiots, mais de leur faciliter la vie au maximum. Nina l’explique parfaitement :

‘Simple ça veut pas dire simpliste, […] mais ça veut dire OK, en fait, je vais faire en sorte que ce soit accessible au plus grand nombre et en terme de marketing, bah c’est intéressant parce que tu n’exclus pas les gens en fait.’

Chaque mot compliqué, chaque terme technique est un obstacle potentiel. Même si votre lecteur finit par comprendre, son cerveau a dû fournir un micro-effort de traduction. Ces efforts, accumulés, créent une fatigue cognitive qui le pousse à décrocher. Prenons un exemple : au lieu de parler de ‘développer votre personal branding’, parlez de ‘développer votre marque personnelle’. C’est plus direct et plus inclusif. L’exemple de Donald Trump, cité par Nina, est frappant : son slogan ‘Build a wall’ (Construire un mur) est d’une simplicité enfantine. On comprend, on retient, on peut le répéter. C’est l’essence même d’un message marketing puissant. La vulgarisation est un exercice difficile, mais c’est l’un des plus rentables en communication.

Astuce 3 : Revenez à la base : Sujet – Verbe – Complément

L’école nous a appris à construire des phrases complexes, avec des subordonnées, des propositions incises, pour démontrer notre maîtrise de la langue. En copywriting, c’est tout l’inverse. La clarté prime sur la complexité. La structure la plus efficace est la plus simple : Sujet – Verbe – Complément. Une idée par phrase. Une phrase courte. Un point. Pourquoi ? Parce que cela rythme le texte, le rend plus digeste et permet au lecteur d’assimiler l’information bloc par bloc. Nina insiste sur ce point :

‘Il faut prendre l’écriture de vente au sérieux. Point. C’est une discipline du marketing. Point. Elle va vous permettre de générer du chiffre d’affaires. Point.’

Cette structure donne de la force et de l’autorité à votre propos. Au contraire, les phrases à rallonge, pleines de ‘qui’, de ‘que’, de ‘dont’, créent de la confusion. Le lecteur, arrivé à la fin de la phrase, a déjà oublié le début. Un conseil pratique : traquez systématiquement les ‘que’ et les ‘qui’. Demandez-vous si vous ne pouvez pas les remplacer par un point et démarrer une nouvelle phrase. De la même manière, aérez votre texte visuellement. N’hésitez pas à aller à la ligne après chaque phrase ou toutes les deux phrases. Un mur de texte est intimidant. Des paragraphes courts et espacés invitent à la lecture, surtout sur un écran de smartphone. On ne fait pas de l’art, on cherche l’efficacité.

Astuce 4 : Une publication, une seule et unique idée

C’est l’une des erreurs les plus fréquentes sur les réseaux sociaux ou dans les articles de blog : vouloir trop en dire d’un coup. On pense apporter plus de valeur en listant ‘Les 5 raisons de…’ et ‘Les 3 outils pour…’, le tout dans un seul post. Le résultat est contre-productif. Le lecteur est submergé d’informations et n’en retient finalement aucune. La règle d’or est la suivante : une publication doit développer une seule idée, la plus petite possible. C’est ce que Nina appelle ‘l’idée atomique’.

‘Au lieu de faire un post avec trois idées, faites-en trois posts au contraire. Et ça c’est valable partout, essayez d’arriver à ce qu’on appelle la plus petite idée possible, l’idée atomique, vraiment essayez de réduire vos idées.’

Cette approche a un double avantage. Pour le lecteur, c’est beaucoup plus clair. Une seule idée a le temps d’être posée, développée, illustrée par un exemple, argumentée. Elle a plus de chances de s’ancrer dans sa mémoire. Pour vous, en tant que créateur de contenu, c’est une mine d’or. Au lieu de vous creuser la tête pour un seul ‘super post’, vous pouvez décliner une idée générale en plusieurs contenus spécifiques. L’épisode de podcast que nous analysons, avec ses 10 astuces, pourrait ainsi donner lieu à 10 posts LinkedIn distincts, chacun approfondissant un conseil. Cela facilite la régularité et vous assure de ne jamais manquer de sujets.

Astuce 5 : Devenez un sculpteur de mots : enlevez 10% à chaque relecture

La question n’est pas de savoir s’il faut écrire des textes longs ou courts. Comme le dit Nina, ‘Harry Potter c’est le livre le plus lu au monde, il y a 6 tomes’. La vraie question est : votre texte est-il intéressant et concis ? La concision, c’est l’art de dire beaucoup avec peu de mots. Et pour y parvenir, il faut devenir impitoyable avec son propre texte. Une fois votre premier jet terminé, votre travail ne fait que commencer. Le vrai travail, c’est la réécriture. Adoptez cette règle : à chaque relecture, forcez-vous à supprimer au moins 10% du texte.

‘Concise, ça veut dire quoi ? Ça veut dire au lieu de dire ‘il ferma brutalement la porte’, ‘il claqua la porte’. Voilà. OK, plus impact. […] Vous allez voir en fait, il y a beaucoup plus de mots superflus que ce que vous pensez.’

Cette chasse au superflu va vous obliger à questionner chaque mot, chaque phrase. Est-ce que cet adjectif est vraiment utile ? Est-ce que cette phrase apporte une réelle valeur ajoutée ? Est-ce que je peux dire la même chose plus directement ? Ce processus d’élagage, c’est comme sculpter un bloc de marbre. Au début, c’est brut, informe. Puis, à force d’enlever de la matière, on fait apparaître une forme claire et puissante. Si vous n’êtes pas sûr de l’utilité d’une phrase, supprimez-la. Si le texte fonctionne toujours, c’est qu’elle était inutile. Si vous-même doutez de son intérêt, imaginez l’effet sur un lecteur pressé.

Astuce 6 : Résumez votre pensée en une phrase choc

C’est l’arme ultime pour la clarté et l’impact, notamment pour les accroches sur les réseaux sociaux. Avant de développer votre argumentation, forcez-vous à la résumer en une seule phrase affirmative, forte et potentiellement clivante. Cette phrase, c’est votre phare, l’idée maîtresse que vous voulez que votre lecteur retienne. En la plaçant au début de votre publication, vous créez un ‘stop scroller’ : vous arrêtez le défilement frénétique de votre lecteur et le forcez à s’interroger. Nina explique que cet exercice oblige à prendre position :

‘Cette phrase elle sera forcément impactante, elle sera forcément forte. La phrase ça peut pas être ‘faut-il faire une école de commerce ?’ […] C’est une affirmative et forcément ça va t’obliger aussi à prendre des positions et à clarifier ton message.’

Par exemple, au lieu de commencer un post par une longue introduction sur les défis du management, vous pourriez affirmer : ‘Le micro-management est la principale cause de démission des talents’. C’est direct, ça pose un cadre et ça donne envie de lire la suite pour comprendre votre argumentation. Cet exercice vous aide vous-même à clarifier votre pensée. Si vous n’arrivez pas à résumer votre idée en une seule phrase percutante, c’est peut-être que votre idée n’est pas encore assez claire dans votre propre esprit. C’est un excellent test pour vérifier la solidité de votre angle avant de passer des heures à rédiger.

Partie 2 : Vaincre la page blanche : où trouver l’inspiration à l’infini ?

Maintenant que nous avons les clés pour construire un message clair et simple, un autre obstacle majeur se dresse : la peur de la page blanche. ‘Je n’ai rien à dire’, ‘Tous les sujets ont déjà été traités’, ‘Je manque d’idées’… Ces croyances limitantes paralysent de nombreux créateurs de contenu. Pourtant, l’inspiration est partout autour de nous. Il suffit de savoir où regarder et, surtout, de changer notre rapport à l’acte d’écrire. Il ne s’agit pas d’attendre une illumination divine, mais de mettre en place des systèmes et des habitudes pour capter et transformer les idées en contenu. Nina nous livre ici des approches contre-intuitives mais terriblement efficaces pour ne plus jamais être à court de munitions.

Astuce 7 : Écrivez, même si vous trouvez ça nul

C’est le conseil le plus important pour débloquer le syndrome de la page blanche. Le plus grand ennemi de la créativité, c’est le perfectionnisme. On veut que le premier jet soit parfait, que chaque phrase soit magistrale. C’est impossible. Cette pression nous paralyse. La solution ? Accepter, et même embrasser, l’idée d’écrire de la ‘merde’. Donnez-vous la permission d’écrire un premier brouillon incohérent, mal formulé, plein de fautes. L’objectif n’est pas la qualité, mais la quantité. Il s’agit de jeter de la matière sur la page, de vider votre cerveau sans filtre. Comme nous l’avons vu avec l’analogie du sculpteur, on ne peut pas sculpter sans matière première.

‘Il y a de grandes chances pour que ce que tu écris [au début]…’, c’est là que la transcription s’arrête, mais l’idée est claire : le premier jet est rarement bon, et c’est normal.

Fixez-vous un temps ou un nombre de mots (ex: écrire pendant 15 minutes sans s’arrêter, ou écrire 300 mots) et lancez-vous sans jugement. Coupez votre esprit critique. Vous aurez tout le temps, plus tard, d’éditer, de réorganiser, d’améliorer. Cette technique, appelée ‘freewriting’ (écriture libre), permet de court-circuiter le cerveau analytique et de laisser émerger des idées que vous ne soupçonniez pas. C’est en écrivant qu’on trouve ce qu’on veut dire, pas l’inverse. Alors, la prochaine fois que vous êtes bloqué, ouvrez un document et écrivez n’importe quoi sur votre sujet. Vous serez surpris de voir où cela vous mène.

Astuce 8 : Transformez vos conversations en contenu

L’une des sources d’idées les plus riches et les plus sous-exploitées est votre propre quotidien. Les questions que vous posent vos clients, les objections que vous entendez en rendez-vous, les discussions que vous avez avec vos pairs, les problèmes que vous résolvez pour votre équipe… Tout est matière à contenu. Tenez un journal de bord ou une simple note sur votre téléphone où vous notez chaque question intéressante, chaque problème récurrent, chaque ‘aha moment’ que vous vivez. Ces fragments de réel sont bien plus puissants que des théories abstraites.

Par exemple, si un client vous demande pour la troisième fois ‘Quelle est la différence entre le SEO et le SEA ?’, vous tenez là un sujet de post LinkedIn, d’article de blog ou même de vidéo. Pourquoi ? Parce que si trois personnes vous ont posé la question, il y en a probablement 300 qui se la posent sans oser demander. Vous répondez à un besoin réel et concret. De plus, en utilisant les mots exacts de vos clients (‘J’ai l’impression de jeter de l’argent par les fenêtres avec la pub Facebook’), vous créez un contenu qui résonne immédiatement avec votre cible. Elle se sent comprise. Votre communication devient un dialogue, pas un monologue. Arrêtez de chercher des idées complexes, regardez simplement ce qui se passe autour de vous.

Partie 3 : De l’écriture à la vente : comment marquer les esprits durablement

Une fois que votre message est clair et que vous avez une source intarissable d’idées, il reste l’étape finale et cruciale : comment faire en sorte que votre lecteur non seulement comprenne, mais aussi retienne votre message et soit incité à agir ? C’est le cœur du copywriting de vente. Il ne suffit pas d’être clair, il faut être mémorable. Il ne suffit pas d’informer, il faut persuader. Cela passe par la création d’une connexion émotionnelle. Les faits et les chiffres parlent à la raison, mais ce sont les émotions qui déclenchent la décision. Voici les dernières astuces pour graver votre marque dans l’esprit de votre audience et transformer vos mots en un véritable levier de croissance.

Astuce 9 : Racontez des histoires, pas des arguments

Le cerveau humain est câblé pour les histoires. Depuis la nuit des temps, c’est ainsi que nous transmettons le savoir, les valeurs et les émotions. Une bonne histoire est 22 fois plus mémorable qu’un simple fait. Au lieu de lister les caractéristiques de votre produit ou service, racontez l’histoire d’un client qui a réussi grâce à vous. Ne dites pas ‘Mon service de coaching augmente la confiance en soi de 80%’. Dites plutôt : ‘Laissez-moi vous parler de Sarah. Quand elle est venue me voir, elle n’osait pas prendre la parole en réunion. Six semaines plus tard, elle présentait le nouveau plan stratégique devant tout le comité de direction. Voici comment elle a fait…’.

L’histoire rend le bénéfice tangible et relatable. Le lecteur se projette dans la peau du héros (votre client) et visualise sa propre transformation. Le storytelling n’est pas réservé aux grands romanciers. Vos propres échecs, vos réussites, vos doutes, les anecdotes de votre parcours sont des histoires puissantes qui créent de l’authenticité et de l’attachement. Les gens n’achètent pas ce que vous faites, ils achètent pourquoi vous le faites. Et le ‘pourquoi’ se transmet le mieux à travers des récits personnels. Intégrez une micro-histoire dans chaque contenu que vous créez, et vous verrez votre taux d’engagement exploser.

Astuce 10 : Vendez la destination, pas l’avion

C’est une erreur classique de débutant : se concentrer sur les caractéristiques de son offre (‘Mon programme contient 10 modules vidéo, 5 PDF et 2h de coaching’) au lieu de se concentrer sur les bénéfices pour le client. Personne n’achète une perceuse pour avoir une perceuse. On achète une perceuse pour avoir un trou dans le mur. Et on veut un trou dans le mur pour accrocher un tableau qui rendra notre salon plus agréable. Le vrai bénéfice, c’est un salon plus agréable. Votre copywriting doit se focaliser sur cette destination finale. Quels sont les résultats, les émotions, les transformations que votre client va obtenir ?

Utilisez la technique des ‘Et alors ?’. Pour chaque caractéristique de votre offre, posez-vous la question ‘Et alors ?’ jusqu’à arriver à un bénéfice émotionnel profond. Exemple : ‘Je propose un outil d’automatisation sur LinkedIn’. Et alors ? ‘Vous gagnez du temps sur votre prospection’. Et alors ? ‘Vous pouvez vous concentrer sur des tâches à plus forte valeur ajoutée’. Et alors ? ‘Vous signez plus de clients et augmentez votre chiffre d’affaires’. Et alors ? ‘Vous ressentez moins de stress financier et plus de liberté’. Voilà ce que vous vendez : la sérénité et la liberté, pas un logiciel. Parlez le langage des résultats et des émotions, et vous parlerez directement au centre de décision de votre client.

Conclusion : L’écriture est un muscle, entraînez-le

Nous venons de parcourir 10 astuces puissantes pour transformer votre écriture et la rendre véritablement impactante. De la quête obsessionnelle de la simplicité à la chasse aux histoires dans notre quotidien, en passant par l’art de vendre des transformations plutôt que des produits, ces techniques forment un système complet. Retenez ces trois piliers : d’abord, soyez compris en écrivant simplement. Ensuite, ne soyez jamais à court d’idées en observant et en acceptant l’imperfection. Enfin, soyez mémorable en racontant des histoires et en parlant des bénéfices.

Le plus grand changement n’est pas technique, il est mental. Il s’agit d’abandonner l’idée que l’écriture est un don réservé à quelques-uns. Comme l’a si bien dit Nina, c’est une compétence qui se travaille. Chaque email, chaque post, chaque description de produit est une occasion de vous entraîner. Ne visez pas la perfection, visez le progrès. Appliquez une seule de ces astuces dès aujourd’hui. Lisez votre prochain email à voix haute. Résumez votre prochain post en une phrase choc. Enlevez 10% de votre prochaine proposition commerciale. C’est par ces petites actions répétées que vous bâtirez ce muscle de l’écriture. Et c’est ce muscle qui vous permettra, mot après mot, de construire une marque forte, de créer des liens authentiques avec votre audience et, enfin, de générer les résultats que votre expertise mérite.

FAQ : Vos questions sur le copywriting impactant

Quelle est la première étape en copywriting avant même d’écrire ?

La toute première étape, avant même de taper le moindre mot, est la recherche et la compréhension profonde de votre cible, votre ‘persona’. C’est le fondement de tout. Si vous ne savez pas à qui vous parlez, vous ne pouvez pas savoir quels mots utiliser, quelles douleurs adresser ou quelles aspirations viser. Cette phase représente 80% du travail d’un bon copywriter. Il faut s’immerger dans le monde de votre client idéal, comprendre son langage, ses frustrations et ses désirs. Sans cette connaissance, même les meilleures techniques d’écriture tomberont à plat.

‘Ça demande une très très bonne compréhension de ta cible. Donc ça c’est vraiment le travail à faire en amont, c’est les 80 % du travail, c’est vraiment rentrer dans la tête des gens.’

Pourquoi est-il crucial de simplifier son langage en rédaction web ?

Simplifier son langage est crucial car le lecteur sur internet est distrait, pressé et sollicité de toutes parts. Chaque mot compliqué, chaque phrase alambiquée est un obstacle qui augmente la ‘charge cognitive’, c’est-à-dire l’effort que son cerveau doit fournir pour vous comprendre. Face à un effort, le réflexe est de partir. Un langage simple et direct, en revanche, rend votre message accessible au plus grand nombre, évite les malentendus et permet une mémorisation plus facile. L’objectif n’est pas de paraître intelligent, mais de faire en sorte que votre message soit compris et retenu sans effort.

‘Ton message doit être compris par un enfant de CP. […] On a tendance à surestimer le niveau des personnes à qui on s’adresse. Et donc l’idée c’est de se dire que je vais simplifier encore une fois mon message.’

Comment savoir si mon texte est assez simple et naturel ?

L’astuce la plus efficace et la plus simple est de lire votre texte à voix haute. C’est un test infaillible. Si votre lecture est fluide, si les phrases sonnent justes et naturelles à l’oreille, comme si vous étiez en conversation, c’est bon signe. À l’inverse, si vous butez sur des mots, si vous manquez de souffle pour finir une phrase ou si vous avez l’impression de déclamer un texte administratif, c’est que votre écriture est trop complexe ou robotique. Le but est de réduire l’écart entre votre façon de parler et votre façon d’écrire.

‘Déclame ton texte. Si tu as l’air ridicule ou si tu as une voix […] robotique dans ta tête, c’est que c’est une mauvaise nouvelle et qu’il va falloir travailler justement cette partie simplicité.’

Est-ce qu’un texte plus court est toujours meilleur en copywriting ?

Pas nécessairement. La longueur n’est pas le critère principal ; c’est l’intérêt et la concision qui comptent. Un texte long peut être captivant s’il apporte énormément de valeur et maintient l’engagement (comme la saga Harry Potter), tandis qu’un texte court peut être inefficace s’il est vide de sens. L’objectif n’est pas d’être court, mais d’être concis : chaque mot, chaque phrase doit avoir sa place et apporter de la valeur. Il faut élaguer tout le superflu pour ne garder que l’essentiel, ce qui rendra le texte plus dense et percutant, quelle que soit sa longueur finale.

‘Moi je dis souvent qu’il y a pas de long ou de court, il est-ce que c’est intéressant ou pas intéressant. […] Par contre, moi ce que je veux que vous soyez, c’est concis.’

Comment puis-je trouver des idées de contenu quand je n’ai pas d’inspiration ?

Le meilleur remède contre la page blanche est d’arrêter de chercher la perfection dès le premier jet. Accordez-vous le droit d’écrire un brouillon imparfait, juste pour mettre de la matière sur la page. Par ailleurs, les meilleures idées de contenu se trouvent dans votre quotidien : les questions récurrentes de vos clients, les objections que vous rencontrez, les problèmes que vous résolvez. Chaque interaction est une source potentielle. Notez-les systématiquement et vous aurez un réservoir d’idées basé sur des besoins réels de votre audience, ce qui est bien plus pertinent que des sujets abstraits.

Il faut écrire même si tu trouves ça nul. […] Il y a de grandes chances pour que ce que tu écris [soit à retravailler], mais c’est le principe de la sculpture : tu prends ta matière première et ensuite tu lui donnes forme.

Une publication sur les réseaux sociaux doit-elle aborder plusieurs sujets ?

Absolument pas. C’est une erreur très commune qui dilue l’impact de votre message. La règle d’or est : une publication égale une seule et unique idée. Tentez de réduire votre sujet à sa plus petite expression possible, ce qu’on appelle ‘l’idée atomique’. Cela permet à votre audience de se concentrer, de comprendre en profondeur et de retenir le message clé. Si vous avez plusieurs idées, il est bien plus stratégique de créer plusieurs publications distinctes. Cela clarifie votre propos et vous fournit en plus du contenu pour plusieurs jours.

‘Une publication égale une idée. […] Au lieu de faire un post avec trois idées, faites en trois posts au contraire. Et ça c’est valable partout, essayez d’arriver à ce qu’on appelle la plus petite idée possible, l’idée atomique.’

En quoi le copywriting est-il différent de la littérature ?

La différence fondamentale réside dans l’objectif. La littérature est une forme d’art qui vise la beauté, l’esthétique, l’exploration de la condition humaine, la contemplation. Le copywriting, lui, est une discipline du marketing avec un objectif unique et mesurable : la vente, au sens large. Il vise à provoquer une action spécifique chez le lecteur (cliquer, s’inscrire, acheter). C’est pour cette raison que le copywriting privilégie la clarté, la simplicité et l’efficacité sur la complexité stylistique. Les deux disciplines utilisent les mots, mais pour des finalités radicalement différentes.

‘On a étudié beaucoup de littérature et la littérature c’est de l’art. Nous c’est pas de l’art ce qu’on fait, c’est de la vente. […] Nous on a un seul objectif, c’est vendre au sens large du terme.’


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