Vous sentez-vous coincée ? Et si le vrai blocage était votre propre identité ?
Allô à toi, ma leader d’impact. Commençons par un moment de beauté, un moment pour soi. Ce bouquet de fleurs à côté de moi n’est pas un simple décor. C’est un rappel, une déclaration. Une déclaration que la liberté, celle que vous cherchez dans votre entreprise, commence par l’amour de soi. Pour moi, m’honorer, c’est m’offrir des fleurs. C’est un acte simple qui me rappelle de sortir des attentes, des obligations, des contractions. C’est un acte d’amour qui nourrit mon énergie et, par extension, mon business. Et aujourd’hui, j’avais envie de partager cette énergie avec vous, car elle est intimement liée à notre sujet.
Vous êtes ici parce que, certainement, vous sentez que quelque chose coince. Vous stagnez. Malgré tout ce que vous tentez, ce palier de croissance financière reste hors de portée. Vous rêvez d’attirer une nouvelle clientèle, plus consciente, plus avancée, mais vous attirez toujours les mêmes profils. Ce chiffre d’affaires que vous désirez tant dépasser semble être un mur invisible. Vous avez tout donné, vous avez suivi les stratégies, et pourtant, les résultats ne sont pas à la hauteur de vos efforts. La frustration monte, le doute s’installe. ‘Aurélie, je comprends pas, je donne tout et ça marche pas’. Cette phrase, je l’entends si souvent.
La prise de conscience que je veux vous offrir aujourd’hui est d’une valeur inestimable, car elle est la clé qui peut tout déverrouiller. Ce blocage n’est probablement pas une question de stratégie, mais une question d’identité. Il y a des identités profondes, des rôles intérieurs que vous endossez inconsciemment et qui vous maintiennent prisonnière. La sauveuse, la rebelle, la femme forte, la bonne élève… Ces masques, que vous avez portés pour survivre et vous construire, sont devenus aujourd’hui vos propres cages dorées. Ils vous ont servi, il est temps de les honorer et de les laisser partir pour enfin ouvrir les vannes de l’abondance. Dans cet article, nous allons plonger au cœur de ce shift identitaire. Vous allez apprendre à reconnaître ces rôles, à comprendre comment ils sabotent votre succès et, surtout, à initier la transformation pour devenir la leader qui attire naturellement la croissance que vous méritez.
Pourquoi vous stagnez réellement : au-delà des stratégies marketing
Quand on fait face à un plateau dans son business, le premier réflexe est souvent de chercher une nouvelle stratégie, un nouvel outil, une nouvelle technique marketing. On se dit qu’il nous manque une compétence, une information. Et parfois, c’est le cas. Mais bien plus souvent, la racine du problème est plus profonde, plus subtile. Il existe plusieurs niveaux de blocage, et comprendre où vous vous situez est la première étape pour vous libérer.
Le manque de connaissances : le blocage technique
Le premier niveau est le plus concret. Il est possible que vous manquiez simplement de connaissances en marketing ou en gestion d’entreprise. Si vous lancez votre activité et que vous ne vous êtes jamais formée à la vente, à la création d’offres ou à la communication en ligne, il est normal de ne pas savoir comment faire. C’est un manque de compétences qui se comble par l’apprentissage. Cependant, beaucoup d’entrepreneures, et c’est peut-être votre cas, tombent dans le piège inverse : l’accumulation de savoir. Vous avez acheté des dizaines de formations, lu d’innombrables livres, vous avez les connaissances, mais vous vous sentez toujours bloquée. Vous êtes alors face à un autre type de problème.
Le besoin d’un regard extérieur : quand l’expertise fait la différence
C’est le cas de beaucoup de mes clientes au niveau mastermind. Elles ont une connaissance immense, mais elles n’arrivent plus à décoller. Pourquoi ? Parce qu’elles ont besoin d’une experte qui vienne ‘mettre les mains dans le capot’. Quand on est seule, la tête dans le guidon, on ne voit plus les nœuds dans notre propre système. Un regard extérieur, chirurgical, peut identifier précisément là où ça coince. C’est un travail de précision où l’on analyse votre système, vos ambitions, vos actions et où l’on détecte la faille, le petit grain de sable qui enraye toute la machine. Comme je le fais lors de mes coachings, il s’agit de voir les messages invisibles dans la matière. Parfois, ce qui semble être un problème de vente est en réalité un problème de posture ou de structure d’offre. Sans ce regard expert, on peut continuer à tourner en rond pendant des mois, voire des années.
Le décalage énergétique : le blocage le plus puissant
Et puis, il y a le troisième niveau, le plus profond et le plus transformateur : le niveau énergétique. Vous avez les connaissances, vous avez peut-être même un coach, mais rien ne bouge. La raison est simple : vous ne vibrez pas ce que vous désirez. C’est exactement ce qui m’est arrivé. Il y a quelques années, je voulais attirer une clientèle plus avancée, des entrepreneures qui généraient déjà un chiffre d’affaires confortable et qui voulaient scaler. Je voyais ces clientes exister, je les croisais dans des événements, mais elles ne me voyaient pas. Elles ne venaient pas à moi. Pourquoi ? Parce que je ne vibrais pas à la bonne fréquence. Une part de moi était encore accrochée à d’anciennes identités.
‘J’avais pas lâché des identités encore toutes contractées, peut-être de ‘oui, mais je veux sauver les femmes qui y arrivent pas. Oui, mais je veux aider celles qui ont souffert dans leur vie’.’
Mon adulte disait : ‘Je veux des clientes qui investissent et qui sont autonomes’. Mais mon système intérieur, mon identité profonde de ‘sauveuse’, continuait de vibrer pour celles qui avaient besoin d’être aidées. Et l’univers répond à votre vibration, pas à vos mots. Le jour où j’ai compris que je n’avais pas été ‘aidée’ mais que je m’étais ‘aidée moi-même’ en investissant, en travaillant dur, j’ai pu faire la paix. J’ai compris qu’en voulant ‘sauver’ les autres, je leur retirais leur pouvoir. Ce jour-là, en lâchant cette identité, ma vibration a changé. Et comme par magie, les clientes que je désirais ont commencé à arriver. Votre abondance est bloquée parce que vous vous accrochez à une version de vous qui ne correspond plus à la femme que vous voulez devenir.
Les 10 identités qui sabotent votre croissance financière
Tout au long de notre vie, on nous colle des étiquettes et, pire encore, on se les colle nous-mêmes. Ces rôles deviennent une seconde nature, au point qu’on ne se rend même plus compte qu’on les joue. Mais dans votre business, ils agissent comme des freins à main invisibles. Je vais vous présenter les 10 identités les plus courantes chez les entrepreneures. Lisez attentivement et observez, sans jugement, dans laquelle vous vous reconnaissez le plus. C’est la première étape essentielle du shift identitaire.
1. La Bonne Élève : la quête de validation qui paralyse
La bonne élève est celle qui fait tout ‘comme il faut’. Elle suit les méthodes à la lettre, applique chaque conseil sans jamais oser dévier. Sa plus grande peur est de mal faire, de sortir du cadre. Dans son business, elle n’innove pas, elle n’ose pas tester une idée ‘folle’ si elle n’est pas dans le manuel. Son plafond de verre est la dépendance. Elle attend constamment la validation de son coach, de ses pairs, du marché. Elle n’incarne pas son propre leadership. Pour shifter, elle doit oser l’indécence : lancer un projet sans objectif précis, juste pour le plaisir, tester une approche qui lui est propre même si personne ne le fait. Elle doit apprendre à se faire confiance plus qu’à n’importe quel expert extérieur.
2. La Femme Forte : le masque de l’invincibilité qui mène à l’épuisement
La femme forte est celle qui prend tout sur ses épaules. Elle a traversé des épreuves, elle ‘en a chié’ et elle en est fière. Sa devise : ‘T’inquiète, je gère’. Dans son business, elle refuse de déléguer, persuadée que personne ne fera aussi bien qu’elle. Elle a du mal à investir dans des accompagnements haut de gamme, se disant ‘je vais y arriver toute seule, je suis pas plus bête que les autres’. Son plafond de verre est double : un chiffre d’affaires qui plafonne car on ne peut pas scaler seule, et le burnout qui la guette. Pour shifter, elle doit apprendre la vulnérabilité : accepter de demander de l’aide, investir dans des espaces où elle se sentira ‘la plus nulle de la salle’, et commencer, petit à petit, à faire confiance.
3. La Perfectionniste : l’art de repousser l’abondance
Proche de la femme forte, la perfectionniste est celle pour qui ‘ce n’est jamais assez bien’. Elle tourne 50 fois la même vidéo, réécrit son texte 100 fois, retarde ses lancements car sa plateforme de formation n’est pas ‘parfaite’. Elle est dans une quête d’amélioration constante qui devient une procrastination déguisée. Son plafond de verre est évident : elle retarde son abondance. Pire, en ne se lançant jamais, elle ne reçoit jamais de retours positifs qui pourraient nourrir sa confiance. C’est un cercle vicieux. Pour shifter, il n’y a qu’une seule solution : lancer maintenant, même si c’est imparfait. Annoncez ce projet que vous repoussez. Vous ajusterez au fur et à mesure. L’action précède la confiance.
4. La Petite Fille : la peur de déranger qui maintient des tarifs bas
La petite fille attend l’approbation et a une peur panique de décevoir ou de déranger. Dans son business, elle n’ose pas affirmer ses prix, elle a du mal à prendre sa place, elle attend que sa cliente valide sa valeur. Son plafond de verre est financier : elle reste coincée dans des tarifs trop bas. Elle attire des clientes qui testent sans arrêt ses limites, que ce soit des profils autoritaires ou des perfectionnistes exigeantes. La vie lui envoie des tests pour voir si elle va enfin prendre sa posture d’adulte. Pour shifter, elle doit définir et affirmer son cadre. Quels sont ses non-négociables ? Qu’est-ce qui est OK et pas OK ? Elle doit apprendre à dire non, même si ça fait peur.
5. La Maman Autoritaire : le contrôle qui étouffe l’expansion
À l’opposé de la petite fille, on trouve la maman autoritaire. Elle veut tout cadrer, tout contrôler. Elle décide à la place de sa cliente, pensant savoir mieux qu’elle ce qui est bon pour elle. Son approche est rigide, sérieuse, et peut emprisonner au lieu de libérer. Son plafond de verre est la résistance. En ne laissant pas d’espace à ses clientes, elle limite leur expansion et, par ricochet, la sienne. Elle crée des relations de pouvoir au lieu de co-créer. Pour shifter, elle doit apprendre à faire confiance, à laisser de l’espace à l’autre, à ramener constamment sa cliente à son propre pouvoir personnel. Son rôle n’est pas de diriger, mais de guider.
6. La Sauveuse : le besoin d’aider qui crée la dépendance
La sauveuse veut régler les problèmes de tout le monde, car elle aurait aimé être sauvée elle-même. Dans son business, elle en fait trop, elle compense pour ses clientes, elle les pousse, elle veut leur réussite plus qu’elles-mêmes. J’ai longtemps été cette femme. Le plafond de verre de la sauveuse est l’épuisement et l’attraction de relations de dépendance. Elle attire des clientes qui ne sont pas autonomes, qui la vident de son énergie. Pour shifter, elle doit intégrer une vérité fondamentale : ses clientes sont 100% responsables de leurs résultats. Son rôle est de fournir les moyens, pas de garantir le résultat. Elle doit laisser l’autre tomber, car c’est en se relevant qu’on devient plus fort.
7. La Gentille Petite Fille : le ‘oui’ systématique qui mène à la frustration
Celle-ci dit oui à tout. Elle fait des rabais, prolonge les accompagnements sans frais, rajoute des bonus non prévus, offre des cadeaux… Elle est ‘gentille’. Mais derrière cette gentillesse se cache la peur de ne pas être aimée ou d’être rejetée. Son plafond de verre est la colère et la frustration rentrée. À chaque fois qu’elle offre plus sans retour, elle se sent utilisée, non respectée. Elle attire des clientes qui ne respectent pas sa valeur, car elle-même ne la respecte pas. Pour shifter, la solution est simple mais terrifiante : pratiquer le ‘non’. Dire non à une demande de rabais. Dire non à une séance supplémentaire gratuite. Le ‘non’ est un muscle qui se travaille.
8. Le Clown : l’humour comme bouclier contre la profondeur
Le clown cache ses doutes et ses peurs derrière un masque de légèreté et d’humour. En surface, tout va toujours bien. Son entreprise ? ‘Ça roule’. Ses clientes ? ‘Géniales’. Mais à l’intérieur, c’est le chaos. Elle prend tout à la légère, y compris son rôle de chef d’entreprise. Son plafond de verre est le manque de connexion. En restant toujours en surface, elle n’attire pas les clients qui cherchent de la profondeur et de la transformation. Elle se déconnecte de la réalité de son business. Pour shifter, elle doit s’autoriser à montrer sa vulnérabilité, à partager ses vraies émotions, à assumer son rôle de CEO avec le sérieux que cela implique parfois, sans perdre sa joie.
9. La Psy Improvisée : le conseil non sollicité qui déresponsabilise
La psy de comptoir est celle qui conseille toujours, même quand on ne lui a rien demandé. Elle a une soif d’apprendre et un besoin de partager son savoir. Dès qu’une personne évoque un problème, elle dégaine une liste de solutions. J’ai été cette personne. Le problème, c’est qu’en faisant cela, elle sort de son cadre de coach ou de mentor pour devenir une thérapeute ou une confidente. Elle enlève à sa cliente le pouvoir de trouver ses propres solutions. Son plafond de verre est un positionnement flou et un manque de respect de ses propres limites. Pour shifter, elle doit apprendre à se taire, à poser des questions plutôt que de donner des réponses, et à rester dans son rôle, à sa place.
10. La Sage : la posture qui crée la distance
La sage est celle qui prend une posture ‘au-dessus’. Elle est inspirante, mais peut manquer d’authenticité et de chaleur humaine. Elle a peur de montrer ses failles, de dire qu’elle est fatiguée ou qu’elle en a marre. Tout est parfaitement maîtrisé, presque trop. Son plafond de verre est la distance qu’elle crée avec ses clientes. Elle inspire l’admiration, mais pas forcément la connexion ou la co-création. Pour shifter, elle doit ramener de l’humanité, partager ses vulnérabilités, montrer ses parts plus drôles ou plus cash. Le vrai leadership n’est pas d’être parfaite, mais d’être réelle.
Le processus en 3 étapes pour incarner votre nouvelle identité de leader
Reconnaître ces identités est une étape puissante, mais ce n’est que le début. Comme je le dis souvent, comprendre intellectuellement ne suffit pas. C’est dans la matière, dans l’action, que la véritable transformation opère. Pour sortir de ces jeux de rôles qui vous limitent, vous devez suivre un processus conscient et intentionnel. Il ne s’agit pas de rejeter violemment ces parts de vous, mais de les accompagner avec amour vers la sortie pour laisser la place à la leader que vous désirez incarner. Voici le processus en trois étapes que j’utilise avec mes clientes et pour moi-même.
Étape 1 : Honorer et remercier l’ancienne identité
La première réaction face à une identité limitante est souvent le rejet ou la colère. ‘Je ne veux plus être cette sauveuse !’ ‘Je déteste être la bonne élève !’. Mais se battre contre une partie de soi est une perte d’énergie. Cette identité, qu’elle soit celle de la femme forte ou de la petite fille, vous a servi à un moment de votre vie. Elle a été une stratégie de survie, une protection. La femme forte vous a peut-être permis de surmonter des épreuves terribles. La bonne élève vous a permis d’obtenir la reconnaissance dont vous aviez besoin. L’étape 1 consiste donc à regarder cette part de vous avec gratitude. Prenez un temps pour lui dire merci. ‘Merci, femme forte, de m’avoir aidée à tenir bon. Grâce à toi, je suis là aujourd’hui. Mais maintenant, je n’ai plus besoin de toi pour avancer. Je peux être forte ET vulnérable’. En faisant la paix, vous cessez la lutte intérieure.
Étape 2 : Lâcher consciemment ce qui ne sert plus
Une fois que vous avez remercié cette identité, l’étape suivante est de prendre la décision ferme et consciente de la laisser partir. Pour que cette décision soit ancrée, il est essentiel de comprendre pourquoi c’est bénéfique pour vous. Prenez une feuille et faites une liste de tout ce que vous gagnerez en lâchant ce rôle. Par exemple, si vous lâchez la sauveuse : ‘Je gagnerai en énergie. J’attirerai des clientes plus autonomes. Je me sentirai moins responsable de leur succès. J’aurai plus de temps pour moi. Mon business sera plus léger et plus joyeux.’ Cette liste ancre dans votre esprit les bénéfices concrets de ce lâcher-prise. Il ne s’agit plus d’une perte, mais d’un gain immense. Vous faites le deuil de qui vous étiez pour accueillir qui vous devenez.
Étape 3 : Définir et incarner la nouvelle leader que vous êtes
C’est l’étape la plus cruciale et la plus active. La nature a horreur du vide. Vous ne pouvez pas simplement ‘arrêter’ d’être la perfectionniste. Vous devez activement ‘devenir’ quelqu’un d’autre. Quelle est l’identité que vous désirez profondément incarner ? Décrivez-la avec le plus de détails possible. Comment pense cette nouvelle leader ? Comment prend-elle ses décisions ? Comment gère-t-elle son temps ? Comment parle-t-elle à ses clients ? Ressentez-la dans votre cœur, dans vos tripes. Ensuite, et c’est là que tout se joue, vous devez l’expérimenter au quotidien. N’oubliez jamais ceci :
‘Ce que tu dis avec ta bouche n’est pas ce que tu expérimentes. (…) Ta bouche dit mais tes actes font autre chose.’
Si vous voulez incarner la leader qui ose, lancez ce projet imparfait AUJOURD’HUI. Si vous voulez incarner la leader qui valorise son temps, refusez cette demande qui dépasse votre cadre DEMAIN. Chaque petite action alignée avec votre nouvelle identité la renforce, jusqu’à ce qu’elle devienne votre nouvelle nature.
Conclusion : Votre prochaine étape vers une liberté indécente
Nous avons voyagé au cœur de vos mécanismes intérieurs, de ces identités qui, comme de vieilles amies bien intentionnées, vous retiennent dans un confort qui est devenu une prison. La bonne élève, la femme forte, la sauveuse… Vous les avez reconnues, peut-être avec un sourire, peut-être avec une larme. Ce n’est pas grave. La prise de conscience est la graine de toute transformation. Vous comprenez maintenant que la stagnation de votre chiffre d’affaires n’est pas une fatalité ni un manque de compétence, mais le reflet d’une vibration intérieure qui demande à être mise à jour. Votre entreprise ne pourra jamais grandir au-delà de la personne que vous êtes.
Le shift identitaire n’est pas un concept intellectuel, c’est un engagement viscéral. C’est le courage de regarder en face ce qui doit mourir en vous pour que la prochaine version de votre leadership puisse naître. C’est honorer le passé sans le laisser dicter votre avenir. C’est lâcher le contrôle pour embrasser l’expansion. C’est choisir d’incarner, par des actions quotidiennes, la femme qui a déjà le succès, la joie et l’abondance que vous désirez. C’est un chemin qui demande du courage, de la conscience et de l’action. Rappelez-vous ce bouquet de fleurs. Votre liberté, votre impact, votre abondance commencent par cet acte d’amour envers vous-même : celui de vous autoriser à évoluer, à vous libérer de ce qui ne vous sert plus, et à fleurir pleinement dans votre puissance. Le monde attend la vraie vous, la leader libérée de ses anciennes peaux. Il est temps de la laisser éclore.
FAQ : Vos questions sur le shift identitaire et la croissance financière
Qu’est-ce qu’un shift identitaire et pourquoi est-ce crucial pour une entrepreneure ?
Un shift identitaire est un processus de transformation profonde où l’on abandonne consciemment les anciens rôles, croyances et comportements (comme la ‘sauveuse’ ou la ‘perfectionniste’) qui ne servent plus notre croissance. C’est crucial pour une entrepreneure car son entreprise est le miroir de qui elle est. Pour atteindre de nouveaux paliers de succès, attirer des clients plus avancés ou augmenter ses revenus, elle doit d’abord devenir intérieurement la personne capable de gérer ce nouveau niveau de réalité. Stagner, c’est souvent le signe que notre identité actuelle est devenue trop petite pour nos ambitions.
‘Tant qu’on s’accroche à nos anciennes identités, elles nous retiennent dans des vieux schémas et dans des niveaux d’abondance, de succès, de réussite (…) qui ne nous conviennent plus.’
Comment savoir quelle identité me bloque le plus dans ma croissance financière ?
Pour identifier l’identité la plus bloquante, observez vos frustrations récurrentes. Si vous vous épuisez et attirez des clients qui manquent d’autonomie, c’est probablement la ‘sauveuse’ ou la ‘femme forte’. Si vous repoussez sans cesse vos lancements, la ‘perfectionniste’ est en jeu. Si vous avez du mal à vendre à vos prix et à poser des limites, cherchez la ‘gentille petite fille’. L’identité dominante est celle qui se manifeste le plus dans les situations où vous vous sentez contractée, frustrée ou impuissante dans votre business. Posez-vous cette question simple :
‘Quand tu penses à ton dernier échange avec une cliente (…) que tu ne désirais pas vraiment ou à ta façon de gérer ton business, dans quelle identité tu te reconnais le plus ?’
En quoi l’identité de la ‘sauveuse’ m’empêche-t-elle d’attirer les bonnes clientes ?
L’identité de la ‘sauveuse’ vous empêche d’attirer des clientes autonomes et avancées car vous ne vibrez pas à leur fréquence. La ‘sauveuse’ émet une énergie de ‘besoin d’aider’, ce qui attire magnétiquement des personnes qui ont ‘besoin d’être sauvées’. Les clientes qui sont déjà dans leur puissance ne recherchent pas une sauveuse, mais une guide ou une partenaire de co-création. En voulant sauver, vous maintenez inconsciemment un cadre qui ne peut pas accueillir des leaders. Vous restez embourbée dans des schémas de dépendance qui vous épuisent et limitent votre propre expansion.
‘Tu t’épuises, tu crées des relations de dépendance, tu attires des clientes qui te correspondent pas, qui te fatiguent, qui sont pas du niveau que tu veux.’
Quelle est la première étape concrète pour sortir du rôle de la ‘femme forte’ qui s’épuise ?
La première étape concrète est d’accepter de demander de l’aide sur une petite chose, même si cela vous semble inconfortable. Il ne s’agit pas de tout déléguer du jour au lendemain, mais de briser le schéma du ‘je gère tout toute seule’. Cela peut être déléguer une tâche administrative simple, investir dans un petit coaching pour avoir un regard extérieur, ou simplement demander de l’aide à une amie entrepreneure. Cet acte symbolique commence à déconstruire la croyance que vous devez tout porter sur vos épaules et ouvre la porte à plus de soutien et de légèreté.
‘Comment shifter ça, c’est accepter de demander de l’aide, investir dans des lieux, des accompagnements (…) où tu te dis ‘waouh, ça c’est 100 pas au-dessus de moi’, accepter de déléguer, de t’entourer et de commencer à faire confiance.’
Le perfectionnisme est-il toujours un défaut en business ?
Le perfectionnisme n’est pas un défaut en soi ; le désir de faire un travail de qualité est une force. Il devient un blocage majeur lorsqu’il se transforme en procrastination et vous empêche de passer à l’action. Le problème n’est pas de vouloir améliorer, mais de croire qu’une offre, un contenu ou un lancement doit être ‘parfait’ pour exister. Cette quête de la perfection retarde votre abondance et vous prive de retours concrets du marché, qui sont essentiels pour vraiment vous améliorer et prendre confiance. Le mantra à adopter est ‘mieux vaut fait que parfait’.
‘Son plafond de verre, c’est de retarder son abondance, forcément et aussi de retarder le fait qu’elle prenne confiance en elle (…) parce qu’elle reste dans la perfection, elle a jamais une réponse de quelqu’un qui lui dit ‘mais c’était génial’.’
Comment fixer des limites (non-négociables) sans avoir peur de perdre des clients ?
Pour fixer des limites sans peur, vous devez d’abord ancrer en vous que votre valeur n’est pas conditionnée à votre flexibilité ou votre ‘gentillesse’. La peur de perdre un client vient souvent d’un espace de manque. Agissez plutôt depuis un espace de confiance en votre valeur et en l’abondance. Affirmez votre cadre non pas comme une confrontation, mais comme une clarification de ‘comment ça se passe quand on travaille avec moi’. C’est une posture d’adulte. Si un client part parce que vous posez un cadre sain, c’est qu’il n’était pas le bon client pour vous et qu’il vous libère de la place pour un autre qui respectera votre valeur.
‘J’ai affirmé mon cadre, j’ai posé mes conditions comme une adulte qui n’a rien à prouver et qui n’a pas la peur de perdre, de décevoir, de déranger. (…) Je suis à l’aise, je suis OK que ça s’arrête ou que ça continue.’
Pourquoi est-ce que je comprends intellectuellement mes blocages mais n’arrive pas à changer ?
La compréhension intellectuelle n’est que la première étape. Le changement réel se produit lorsque vous incarnez cette compréhension dans la matière, à travers de nouveaux comportements. Vous n’arrivez pas à changer car vos anciennes identités sont ancrées dans votre système nerveux comme des habitudes. Pour les déloger, il faut sécuriser intérieurement les parts de vous qui ont peur du changement. C’est un travail qui combine prise de conscience, passages à l’action concrets (même petits) et sécurisation émotionnelle. C’est précisément ce travail en profondeur qui permet de passer de ‘je sais’ à ‘je suis’.
‘On peut comprendre (…) mais vous venez pas les travailler dans la matière. Et moi avec mes clientes, je les mets face à la réalité et là elles se disent ‘ouh, OK, je me vois faire. OK, je réagis autrement’. Venir shifter, c’est venir profondément changer tes comportements et pas juste comprendre.’
Comment aligner ma ‘vibration’ pour attirer une clientèle plus avancée ?
Aligner votre vibration, c’est vous assurer que votre énergie interne correspond à la réalité que vous souhaitez créer. Pour attirer une clientèle plus avancée, vous devez vous-même penser, décider et agir comme la leader qui sert déjà ce type de clients. Cela passe par le lâcher-prise des identités qui vous maintiennent à un niveau inférieur (comme la ‘sauveuse’). Concrètement, cela signifie : élever la qualité de vos contenus, affirmer des tarifs qui reflètent la valeur que vous apportez à cette clientèle, poser un cadre très clair et, surtout, travailler sur votre propre mindset pour vous sentir légitime et à votre place dans ces nouveaux espaces.
‘Ces clientes que tu désires c’est qu’elles ne te voient même pas parce que tu ne vibres pas encore à la hauteur de ce qu’elles regardent. (…) La vibration, c’est au-delà des mots. C’est en toi et quand c’est en toi et que c’est fort, tu rayonnes vers l’extérieur.’




