Logo de l'épisode 95. Comment vendre sur Instagram grâce aux stories (sans avoir l’impression de forcer) avec Larissa Lorenzoni du podcast Entrepreneure Née pour Impacter

95. Comment vendre sur Instagram grâce aux stories (sans avoir l’impression de forcer) avec Larissa Lorenzoni

Épisode diffusé le 21 octobre 2025 par Aurélie Gauthey

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Vous en avez marre des réseaux sociaux ? Et si le problème n’était pas la plateforme, mais la façon de l’utiliser ?

Le sentiment est familier pour beaucoup d’entrepreneures en ligne. Cette lassitude, ce ‘ras-le-bol’ de devoir créer pour des algorithmes impersonnels, de voir défiler les mêmes tendances, les mêmes musiques, les mêmes messages, où seule la tête de la personne change. Vous vous sentez peut-être prise au piège dans un système qui vous demande de produire toujours plus, de vous conformer à des formats qui ne vous ressemblent pas, au risque de perdre votre âme, votre unicité. C’est un épuisement que je connais bien. Après huit ans à créer du contenu sur toutes les plateformes imaginables, j’ai moi-même frôlé le burn-out créatif. Il y a environ deux ans, j’ai dit stop.

‘J’en avais marre de créer pour répondre à des algorithmes, de voir défiler chaque jour les mêmes traînes, les mêmes messages, les mêmes vidéos. C’est juste la tête de la personne qui change, mais il y a un truc qui sort, tout le monde fait pareil. Je ne peux plus saquer ces postes qui se ressemblent tous, ce manque d’âme, ce manque de personnalité, ce manque d’unicité.’

Cette frustration n’est pas une fatalité. C’est un signal. Le signal qu’il est temps de revenir à l’essentiel : vous. Votre message, vos convictions, votre personnalité. Le marketing d’aujourd’hui ne récompense plus les machines à contenu, mais les voix authentiques qui créent une connexion réelle. Les réseaux sociaux ne sont pas l’ennemi ; ils sont une scène publique gratuite, une chance inouïe de toucher les personnes qui ont besoin de vous. La vraie question n’est pas ‘faut-il être présent en ligne ?’ – la réponse est un oui non négociable – mais ‘comment y être présent sans se trahir ?’. C’est pour explorer cette question cruciale que j’ai invité Larissa Lorenzoni, une experte qui a fait des stories Instagram son terrain de jeu pour vendre avec cœur et authenticité. Ensemble, nous allons vous montrer comment transformer cet outil, souvent sous-estimé, en votre meilleur allié pour bâtir une communauté engagée et attirer des clientes qui vous choisissent pour qui vous êtes vraiment.

Le grand virage : de la course aux algorithmes à la quête de sens

Le monde de la création de contenu a radicalement changé. Il y a sept ou huit ans, la règle était simple : le volume. Pour être visible, il fallait être partout, tout le temps. Je me souviens de cette époque où produire jusqu’à dix contenus par jour était la norme. Nous étions des ‘machines de guerre’, animées par la passion des débuts et un environnement moins saturé. Mais ce rythme est intenable et, surtout, il nous déconnecte de notre pourquoi. À force de vouloir plaire à l’algorithme, on finit par créer des contenus lisses, interchangeables, qui manquent cruellement de profondeur. On se retrouve à faire la même danse que tout le monde, à utiliser la même musique tendance, en espérant capter une fraction de seconde d’attention. Le résultat ? Un océan de contenus similaires où il est impossible de se démarquer et, pire encore, un sentiment de vide intérieur.

Viralité ou clients de cœur : le choix qui définit votre business

C’est la question fondamentale que je pose à toutes mes clientes, ces femmes entrepreneures multipotentielles, créatives et sensibles : ‘Vous voulez beaucoup de likes et de la viralité ou vous voulez avoir des clients qui vous correspondent ?’ La réponse semble évidente, mais nos actions sur les réseaux trahissent souvent une quête de validation externe. Courir après les likes, c’est comme se nourrir de bonbons : ça donne un pic de plaisir éphémère, mais ça ne nourrit pas en profondeur. Avoir des clients qui vous choisissent avec amour, qui résonnent avec votre message, c’est construire une entreprise sur des fondations solides et durables. Cela demande un changement de paradigme : cesser de regarder ce que font les autres et ce que ‘veut’ l’algorithme pour se tourner vers l’intérieur. Qu’est-ce que j’ai vraiment envie de dire aujourd’hui ? Quel est le message que je veux passer au monde ?

‘C’est ça que j’apprends à mes clientes dans mes accompagnements. […] Qu’ont plus envie de rentrer dans des cases, qu’ont plus envie de rentrer dans la norme, qu’ont envie de pouvoir créer à partir d’elles, de leur convictions puissantes, de leur message profond et plus à partir d’un algorithme ou d’injonction extérieure à tu dois faire ça.’

Pourquoi les stories sont votre meilleur outil de connexion authentique

Dans cette quête de sens, je me suis moi-même interrogée : ‘Qu’est-ce que j’aime vraiment dans les réseaux ?’ La réponse a été une révélation : les lives et les stories. Pourquoi ? Parce que ce sont des formats bruts, humains, instantanés. Les stories, en particulier, sont un espace de liberté exceptionnel. Il n’y a pas de montage complexe, pas de filtre obligatoire, pas de script parfait. C’est une connexion directe, émotionnelle et sincère avec votre communauté. C’est là que vous pouvez montrer les coulisses, partager une réflexion spontanée, poser une question, célébrer une victoire ou avouer une difficulté. C’est dans cet espace ‘imparfait’ que la confiance se tisse. Vos abonnés ne veulent pas voir une version parfaite et lissée de vous-même ; ils veulent se connecter à un être humain. Les stories permettent de construire cette relation au quotidien, de manière simple et fluide. Elles sont le pont entre votre contenu ‘officiel’ (posts, articles, podcasts) et la personne que vous êtes vraiment, créant ainsi un lien indéfectible.

Oser être soi-même : comment vaincre la peur paralysante du jugement

L’idée de se montrer en vidéo, de parler face caméra, peut être terrifiante. C’est souvent le plus grand obstacle pour les entrepreneures qui souhaitent se lancer. Cette peur n’est pas irrationnelle ; elle est profondément humaine. La peur d’être jugée, critiquée, moquée. La peur de ne pas être assez professionnelle, assez parfaite, assez intéressante. Larissa Lorenzoni, aujourd’hui experte reconnue des stories, a elle-même connu cette angoisse à ses débuts. Son expérience est un puissant rappel que même les plus à l’aise ont commencé en tremblant.

‘Je me souviens que la première story que j’ai fait de toute ma vie, facecam […] je me sentais ultra mal à l’aise et et après quand j’ai commencé vraiment mon compte, bah les premières stories pareil, trop mal à l’aise, je me souviens d’avoir pleuré une fois avec une envie de me cacher sous mon lit, tellement j’avais l’impression d’être nul devant tout le monde quoi.’

Cette vulnérabilité est le point de départ. Personne ne naît expert de la prise de parole en public. Ce sentiment d’être ‘nul’ est une étape quasi obligatoire. La question n’est pas de savoir si vous aurez peur, mais ce que vous ferez de cette peur. Allez-vous la laisser vous paralyser sous votre lit, ou allez-vous l’utiliser comme carburant pour avancer ?

La thérapie par la décomplexion de l’échec : la stratégie de l’action massive

Face à cette peur, Larissa a adopté une stratégie radicale et incroyablement efficace : l’immersion totale. Plutôt que d’y aller à petits pas, elle a décidé de plonger la tête la première dans l’inconfort. Son approche ? Une thérapie de choc auto-imposée pour désacraliser l’échec et la perfection. C’est ce qu’elle appelle la ‘thérapie par la décomplexion de l’échec’.

‘Le premier mois que j’ai créé du contenu, j’ai fait trois postes par jour, une vidéo par jour, des stories tous les jours, je me suis dit allez, c’est soit c’est la la thérapie par la décomplexer de l’échec, on y va quoi. […] Soit tu fais vraiment au max jusqu’à ce que tu t’habitues, soit à faire petit peu par petit peu, tu arriveras jamais.’

Cette méthode repose sur un principe simple : la répétition anesthésie la peur. Plus vous faites quelque chose, moins cela devient impressionnant. La première story est la plus dure. La dixième est plus simple. La centième devient une seconde nature. L’action massive court-circuite le perfectionnisme. En s’obligeant à produire, on n’a plus le temps de sur-analyser chaque détail, chaque mèche de cheveux, chaque hésitation. On publie, on apprend, on ajuste. En un mois, Larissa était déjà beaucoup plus à l’aise. Non pas parfaite, mais suffisamment en confiance pour continuer. C’est un enseignement majeur : la confiance n’est pas un prérequis à l’action, elle en est la conséquence.

Votre message est plus important que votre peur

Au fond, la peur du jugement se résume à une chose : mettre le focus sur soi (‘qu’est-ce qu’on va penser de moi ?’) plutôt que sur son message (‘qui a besoin d’entendre ça aujourd’hui ?’). Le véritable déclic se produit lorsque votre mission devient plus grande que votre ego. Lorsque vous réalisez que votre message a le pouvoir d’aider, d’inspirer, de transformer la vie de quelqu’un, la peur de ce que pensera votre cousine ou un inconnu sur Internet devient soudainement secondaire.

‘Moi je pense qu’à un moment donné, il faut se dire que notre message il doit être beaucoup plus fort que nos peurs. […] Quand vous allumez la caméra, OK, je suis une putain d’opportunité. J’ai un message à transmettre. Il y a des femmes qui ont besoin de moi, j’y vais. Oui, ça sera imparfait. […] Mais les gens ne cherchent pas ça, ils s’en tape royal de notre mèche, de notre ce qu’ils veulent, c’est notre message.’

Adoptez ce mantra. Avant chaque story, rappelez-vous que vous êtes une opportunité pour quelqu’un. Vous n’êtes pas là pour un concours de beauté ou d’éloquence. Vous êtes là pour servir. Cette simple bascule de perspective change radicalement l’énergie avec laquelle vous vous présentez au monde. Vous n’êtes plus une victime potentielle du jugement, mais une leader qui ose prendre la parole.

Les rituels des entrepreneures à succès : simplicité, joie et mouvement

La constance dans la création de contenu ne vient pas de la discipline seule, mais d’un écosystème intérieur qui la soutient. On pense souvent qu’il faut des stratégies complexes et des outils sophistiqués pour réussir. Larissa nous rappelle que la puissance réside souvent dans un retour aux fondamentaux, à l’essentiel. Sa révélation récente est d’une simplicité désarmante mais profondément éclairante : le succès de son entreprise repose sur les mêmes piliers que ceux de notre éducation primaire.

‘Pour moi aujourd’hui, c’est écrire, lire, apprendre. Les choses que tu fais à l’école depuis que du coup tu as 3 ans quoi. […] Quand je lis, ça me donne des idées, quand j’apprends, je suis créative, j’ai envie de transmettre. Quand j’écris aussi ça me donne plein de matière pour mes contenus et en fait quand je bouge, ça me donne de la motivation.’

Ces quatre verbes – lire, écrire, apprendre, bouger – sont le socle sur lequel tout le reste est construit. Ce ne sont pas des tâches à ajouter à une to-do list déjà surchargée, mais des pratiques qui nourrissent l’esprit et le corps, générant naturellement l’énergie et les idées nécessaires pour créer. Lire ouvre de nouvelles perspectives. Apprendre stimule la créativité. Écrire clarifie la pensée et prépare le contenu. Bouger libère les blocages et dynamise le corps. C’est un cercle vertueux : en nourrissant votre être, vous nourrissez votre business.

Le rituel de ‘prise de confiance’ pour oser se montrer

Au-delà de ces fondamentaux, il y a des rituels quotidiens qui agissent comme des déclencheurs de confiance. Pour beaucoup, la réticence à faire des stories vient d’un inconfort avec sa propre image. ‘Je ne me sens pas belle’, ‘mon intérieur n’est pas instagrammable’… Ces blocages sont réels. La solution n’est pas d’attendre de se sentir parfaite, mais de créer les conditions pour se sentir bien, ici et maintenant. Larissa a mis en place ce qu’elle appelle son ‘rituel de prise de confiance’.

‘Tous les matins, je vais me maquiller, je vais mettre des habits que je sais que je me sens bien que je me sens ‘Wouah, ça y est, je suis rempli de pouvoir.’ Euh je vais euh bah voilà, me faire une coiffure et même je mets du parfum alors que je suis chez moi. […] Le matin peut-être que je me réveille, je suis au bout de ma life, j’ai pas envie, je fais ça et ça y est, directement le mode il change.’

Ce n’est pas de la superficialité, c’est de la psychologie appliquée. C’est prendre soin de son état interne en agissant sur son état externe. S’habiller pour le succès, même quand on travaille de chez soi. Mettre de la musique pour changer son énergie. Danser pour se réveiller. Ce sont des actes simples qui envoient un message puissant à votre cerveau : ‘Aujourd’hui, je suis prête à impacter’. C’est décider consciemment de son état d’esprit plutôt que de le subir.

Bâtir une communauté, pas une audience : le secret de la connexion humaine

L’un des plus grands malentendus sur les réseaux sociaux est la confusion entre le nombre d’abonnés et la force d’une communauté. Vous pouvez avoir des dizaines de milliers de followers et vous sentir seule, avec un business qui stagne. À l’inverse, vous pouvez avoir quelques centaines de personnes vraiment connectées à vous et construire une entreprise florissante. La différence ? L’interaction humaine. Un abonné est un chiffre. Un membre de votre communauté est une personne avec qui vous avez tissé un lien.

‘Une erreur que les gens font beaucoup sur Insta, c’est de confondre abonnés et communauté. Oui, tu peux avoir plein d’abonnés, mais ces gens n’ont aucun lien avec toi. Par contre, tu peux avoir une vraie communauté et c’est cette communauté, c’est vraiment ces gens qui te voient tous les jours, avec qui tu parles, à qui tu envoies un petit DM […].’

Oublions le terme ‘réseau social’ et pensons ‘espace de conversation’. Votre objectif n’est pas de poster et de disparaître, mais d’initier et de participer à des dialogues. C’est un changement fondamental de posture : vous n’êtes pas sur une scène à déclamer un monologue, vous êtes dans un café à discuter avec des amies. Cela signifie répondre personnellement à vos messages privés, poser des questions et s’intéresser sincèrement aux réponses, se souvenir des détails que les gens partagent avec vous. C’est cet investissement humain qui transforme un follower passif en un ambassadeur loyal.

L’authenticité radicale comme aimant à clients

Comment créer ce lien profond ? En partageant qui vous êtes, au-delà de votre expertise. Les gens n’achètent pas seulement ce que vous faites, ils achètent qui vous êtes et pourquoi vous le faites. Partager vos rituels, vos passions, vos valeurs, vos doutes, vos victoires, c’est donner des points d’ancrage à votre communauté pour se connecter à vous sur un plan humain. C’est ce qui fait que les gens pensent à vous dans leur quotidien.

‘Moi je partage tout ce que je fais au quotidien. Je partage parce que comme ça les gens disent ‘Ah, j’ai écouté cette musique, j’ai pensé à toi. […] j’ai vu le Brésil passer quelque part, j’ai pensé à toi.’ Bah oui parce qu’au final je partage tellement moi mes rituels que derrière les gens ils m’associent à ça et en m’associant à ça, ils pensent à moi quoi.’

Cette approche crée un effet de ‘top of mind’ incroyablement puissant. Lorsque quelqu’un pensera à son problème, si vous avez créé une connexion forte, c’est votre nom qui viendra naturellement à l’esprit. N’oubliez jamais les ‘membres fantômes’, ces 80% de votre audience qui regardent tout, absorbent tout, mais n’interagissent jamais. Ils sont là, ils écoutent. Et le jour où ils seront prêts, c’est vers vous qu’ils se tourneront, parce que vous aurez bâti cette confiance jour après jour, story après story.

Si vous deviez tout recommencer aujourd’hui : la stratégie Instagram gagnante

Imaginez repartir de zéro. Pas de followers, pas de contenu, juste une page blanche. Que feriez-vous en premier ? Cette question est essentielle car elle nous force à nous concentrer sur les actions à plus fort impact. La première étape, selon Larissa, n’est pas technique, mais intérieure : travailler sur ses croyances et ses peurs. Sans ce travail de fond, les meilleures stratégies du monde resteront lettre morte. Vous trouverez toujours une excuse pour ne pas passer à l’action. Une fois cet état d’esprit en place, la deuxième étape est l’analyse.

‘Quitte à à commencer, bah en fait, analyse un peu ce qui se fait parce qu’il y a quand même des règles à suivre. C’est pas n’importe quel poste, c’est pas de n’importe quelle manière, ça va t’entraîner certes, mais si tu as vraiment envie de avoir des résultats, c’est bien de déjà commencer par par analyser les choses.’

Cela ne signifie pas copier, mais comprendre. Comprendre le fonctionnement de la plateforme, identifier les formats qui fonctionnent dans votre niche, analyser les types de contenu que votre audience cible aime consommer. Aujourd’hui, avec les outils d’IA, cette analyse est plus simple que jamais. Il s’agit de commencer avec une intention claire plutôt que de naviguer à vue. En comprenant les codes, vous pouvez ensuite les adapter à votre propre style, à votre propre message.

L’erreur coûteuse de ne pas surfer sur les opportunités

Larissa partage un regret qui est une leçon pour nous toutes : ne pas avoir surfé sur la vague des Reels à leurs débuts, par peur. À l’époque, les Reels offraient une visibilité organique massive. C’était une opportunité en or pour se faire connaître rapidement. Mais la peur, le syndrome de l’imposteur, l’inconfort de ce nouveau format l’ont paralysée.

‘Moi par peur et peur du regard des autres, peur, je savais pas comment faire. En fait, il y avait mon corps qui refusait ça. Bah du coup, je l’ai baissé. Donc j’ai loupé un gros gap. […] ce que je regrette, c’est parce que je sais que j’ai fait par peur. Et du coup, ben au final, j’ai loupé cette opportunité.’

Cependant, cette histoire a une double lecture fascinante. Oui, elle a peut-être ‘perdu’ une opportunité de visibilité rapide. Mais en se concentrant sur ce qui était aligné pour elle – les stories – elle est devenue une véritable experte dans ce domaine. C’est peut-être là que réside la leçon la plus profonde : identifiez les opportunités, oui, mais choisissez celles qui résonnent avec vos forces et votre personnalité. Mieux vaut être excellente dans un format qui vous plaît que médiocre dans une tendance qui vous épuise. Votre énergie est votre atout le plus précieux. Ne la gaspillez pas à essayer de rentrer dans un moule qui n’est pas le vôtre. Votre succès durable viendra de l’alignement, pas de l’imitation.

Conclusion : Votre authenticité est votre meilleure stratégie

Au terme de cet échange riche et inspirant, un message clair émerge : l’ère du marketing de performance à tout prix est révolue. Pour vendre sur Instagram aujourd’hui, et plus largement pour bâtir une entreprise qui a du sens, la clé est de revenir à l’humain. Cessez de vous battre contre les algorithmes et commencez à construire des ponts avec votre communauté. Les stories Instagram ne sont pas qu’un simple format ; elles sont une philosophie. C’est l’invitation à être vous-même, de manière imparfaite, spontanée et sincère. C’est dans cette vulnérabilité que réside votre plus grande force de connexion et, par conséquent, de conversion.

Les enseignements de Larissa sont des piliers sur lesquels vous pouvez vous appuyer dès aujourd’hui : reconnaissez vos peurs, mais ne les laissez pas dicter vos actions. Adoptez la ‘thérapie par la décomplexion de l’échec’ en passant massivement à l’action. Nourrissez votre créativité avec des rituels simples et puissants. Et surtout, souvenez-vous que votre mission est de servir. Votre message est plus important que la peur du jugement. Alors, prenez votre téléphone, ouvrez Instagram, et partagez une bribe de votre vérité. Pas pour les likes, pas pour l’algorithme, mais pour cette seule personne qui a besoin de l’entendre aujourd’hui. C’est comme ça que l’on passe d’une simple créatrice de contenu à une leader qui impacte.


Foire Aux Questions (FAQ)

1. Quelle est la plus grosse erreur à éviter quand on veut vendre avec les stories Instagram ?

La plus grande erreur est de confondre ‘abonnés’ et ‘communauté’. Beaucoup se concentrent sur l’augmentation du nombre de followers en pensant que cela mènera automatiquement à plus de ventes. En réalité, une vente sur les réseaux sociaux est le fruit d’une relation de confiance. L’erreur est donc de poster du contenu de manière unilatérale, sans chercher à créer une véritable conversation. Il faut interagir, répondre aux messages, poser des questions et s’intéresser sincèrement aux gens. Une petite communauté engagée et connectée sera toujours plus rentable qu’une grande audience passive.

‘Une erreur que les gens font beaucoup sur Insta, c’est de confondre abonnés et communauté. Oui, tu peux avoir plein d’abonnés, mais ces gens n’ont aucun lien avec toi. Par contre, tu peux avoir une vraie communauté […].’

2. Comment rester authentique sur les réseaux sociaux sans trop en dévoiler ?

L’authenticité n’est pas la transparence totale. Il ne s’agit pas de tout dévoiler de votre vie privée, mais d’être cohérent entre vos valeurs, votre message et la manière dont vous vous présentez. Vous pouvez être authentique en partageant vos réflexions professionnelles, les coulisses de votre travail, vos rituels matinaux, un livre qui vous a inspirée ou une difficulté que vous avez surmontée. L’idée est de montrer l’humain derrière l’expert, de créer des points de connexion qui vont au-delà de votre offre. L’authenticité, c’est l’alignement, pas l’exhibition.

‘Plus tu es authentique, plus tu es vrai, plus tu es naturel, bah mieux c’est. Donc tu as même pas à jouer un rôle.’

3. J’ai peur du jugement de mes proches, comment commencer à me montrer en vidéo ?

Cette peur est très commune et légitime. Le regard de ceux que nous connaissons est souvent plus intimidant que celui d’inconnus. La première étape est de vous rappeler que votre mission est plus grande que cette peur. Deuxièmement, vous pouvez en parler ouvertement à vos proches en leur expliquant votre démarche et en leur demandant leur soutien. Si certains restent critiques ou bloquants, n’hésitez pas à utiliser la fonction ‘bloquer’ ou ‘restreindre’. Votre bien-être mental est prioritaire. Enfin, rappelez-vous que vous osez faire quelque chose que 98% des gens n’osent pas. Vous êtes déjà une leader.

‘Si au début mais personne je suis d’accord qu’il y a des gens dans ta famille, tes proches qui vont peut-être trouver ça étrange, bizarre […] soit ça te dérange vraiment et ça t’empêche d’avancer, bah dans ce cas-là, tu les bloques.’

4. Faut-il absolument suivre les tendances (comme les Reels) pour être visible sur Instagram ?

Non, ce n’est pas une obligation. S’il est intelligent de comprendre les opportunités qu’offre la plateforme, il est contre-productif de se forcer à suivre une tendance qui ne vous correspond pas ou qui vous draine de votre énergie. Comme le montre l’expérience de Larissa, il est préférable de devenir excellente dans un format qui vous est naturel (comme les stories) plutôt que de vous épuiser à créer des contenus qui ne vous ressemblent pas. Le plus important est la constance et l’alignement. Votre audience sentira si vous n’êtes pas à l’aise, et le message perdra de son impact. Concentrez-vous sur vos forces.

‘Ça ne m’a pas empêché quand même de construire ma communauté ou quoi, mais ça m’aurait pas mal aidé je pense, mais je l’ai et en fait, je me dis ce que je regrette, c’est parce que je sais que j’ai fait par peur.’

5. Comment transformer de simples abonnés en une véritable communauté engagée ?

La transformation s’opère par l’interaction humaine et le partage authentique. Cessez de voir les gens comme des chiffres. Prenez le temps de répondre personnellement aux DM, de réagir à leurs stories, de vous souvenir de leurs noms ou de détails qu’ils ont partagés. Initiez des conversations dans vos propres stories avec des sondages, des questions, des quiz. Partagez régulièrement des aspects de votre personnalité, de vos valeurs et de votre quotidien pour que les gens puissent s’identifier et s’attacher à vous, l’humain, et pas seulement à vous, la professionnelle. La communauté se construit dans l’échange, pas dans la diffusion.

‘C’est moi vraiment qui réponds à mes DM, même si des fois je prends un peu de temps, je suis là. En fait, c’est dans cette énergie de bah je suis là pour connecter réellement avec les gens.’

6. Quels rituels simples puis-je mettre en place pour être plus créative et constante ?

La clé est de revenir aux fondamentaux qui nourrissent l’esprit et le corps. Larissa suggère un quatuor puissant : lire, écrire, apprendre et bouger. Consacrez ne serait-ce que 15 minutes par jour à chacune de ces activités. Lisez pour avoir de nouvelles idées, écrivez pour clarifier vos pensées, suivez une formation ou écoutez un podcast pour apprendre, et bougez votre corps (danse, marche, yoga) pour libérer l’énergie. En parallèle, créez un ‘rituel de prise de confiance’ le matin : écouter de la musique entraînante, bien vous habiller même à la maison, pour vous mettre dans une énergie de succès.

‘J’ai eu la révélation, ce que je dis essentiel, c’est vraiment la base de la base. Pour moi aujourd’hui, c’est écrire, lire, apprendre. […] et que je bouge quoi.’

7. Comment savoir si mon message est assez ‘fort’ pour être partagé ?

Votre message n’a pas besoin d’être révolutionnaire, il a juste besoin d’être le vôtre et de venir du cœur. Il devient ‘fort’ dès lors qu’il peut aider ne serait-ce qu’une seule personne. La force d’un message ne réside pas dans sa complexité, mais dans sa sincérité et sa capacité à créer une résonance. Si vous avez une conviction, une expérience, une expertise qui peut éclairer, simplifier ou améliorer la vie de quelqu’un d’autre, alors votre message est assez fort. Le vrai secret est de décider que votre désir d’aider est plus puissant que votre peur d’être jugée.

‘Moi je pense qu’à un moment donné, il faut se dire que notre message il doit être beaucoup plus fort que nos peurs. Je sais que c’est facile à dire mais tu l’as dit, tu l’as montré dans l’exemple, c’est la répétition de chaque jour qui a fait que tu es devenu de plus en plus à l’aise […].’


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