Logo de l'épisode 94. Et si la clé n’était pas de tester 1000 modèles qui t’éparpillent, mais de revenir à toi pour attirer l’abondance : Coaching live du podcast Entrepreneure Née pour Impacter

94. Et si la clé n’était pas de tester 1000 modèles qui t’éparpillent, mais de revenir à toi pour attirer l’abondance : Coaching live

Épisode diffusé le 16 octobre 2025 par Aurélie Gauthey

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Et si la clé de votre succès n’était pas une nouvelle stratégie, mais plus d’espace pour vous ?

Vous êtes devant votre ordinateur, une liste de tâches longue comme le bras. Vous avez testé le dernier challenge à la mode, peaufiné votre lead magnet, réécrit vos newsletters pour la dixième fois. Pourtant, les résultats stagnent. Une petite voix frustrée murmure : ‘Je ne sais plus quoi tester, quoi essayer’. Vous vous sentez perdue, déçue, peut-être même un peu noyée. Cette sensation, Nancy, une entrepreneure et maman de trois enfants, la connaît trop bien. En arrivant en coaching, son problème semblait purement stratégique : attirer de nouveaux prospects, faire décoller une newsletter qui fait ‘un flop total’. Mais très vite, la conversation a basculé. Et si le problème n’était pas le ‘quoi faire’ mais le ‘comment être’ ? Et si la solution pour débloquer votre business ne se trouvait pas dans un nouveau modèle à copier, mais dans l’espace que vous vous refusez à prendre ?

Cet échange est une plongée au cœur d’une vérité que beaucoup d’entrepreneures, surtout les mamans, ignorent : le manque d’espace personnel est le plus grand frein à la croissance. Il étouffe la créativité, nourrit la culpabilité et transforme la passion en un fardeau. À travers le coaching de Nancy, nous allons explorer pourquoi le ‘faire plus’ mène souvent au ‘gagner moins’, comment la quête incessante de la bonne stratégie nous éloigne de notre propre génie, et comment un simple mot – ‘espace’ – peut tout changer. Préparez-vous à déconstruire vos croyances sur la productivité et à découvrir que pour que votre entreprise respire et grandisse, vous devez d’abord vous autoriser à respirer vous-même. Ce n’est pas un article sur une nouvelle technique marketing, c’est une invitation à revenir à l’essentiel : vous.

Le piège du ‘toujours plus’ : quand l’éparpillement stratégique vous vide de votre essence

Le parcours de l’entrepreneure moderne ressemble souvent à une course effrénée. Une course pour trouver LA bonne stratégie, LE bon modèle, LE tunnel de vente qui convertit à coup sûr. Nancy l’exprime parfaitement au début de notre échange : ‘Je ne sais plus quoi tester, quoi essayer justement comme je disais pour attirer des nouveaux prospects dans mon écosystème’. Cette phrase résonne chez tant de créatrices d’entreprise. On se sent submergée par un océan de possibilités : challenges, webinaires, publicités, marketing de contenu, partenariats… Chaque expert prêche pour sa paroisse, chaque nouvelle méthode semble être la clé manquante. Alors, on teste. On essaie tout. On s’éparpille.

Le véritable danger de cette approche n’est pas seulement la perte de temps ou d’argent. Le vrai risque, c’est la perte de soi. En cherchant constamment la solution à l’extérieur, on se déconnecte de notre voix intérieure, de notre unicité. C’est ce que j’ai immédiatement ressenti chez Nancy. Son énergie trahissait une forme de lassitude, comme si elle cherchait à enfiler un costume qui n’était pas le sien. Je lui ai demandé : ‘Est-ce que tu es attirée par il existe ça ça ça, lequel modèle je choisis ?’ Sa réponse a été honnête : ‘Un petit peu, ouais’. C’est le symptôme classique d’une entrepreneure qui a perdu le contact avec sa propre source créative. Le problème n’est pas qu’elle manque d’idées, mais que le bruit extérieur est devenu si fort qu’elle n’entend plus les siennes.

Cette noyade dans le ‘faire, faire, faire’ a des conséquences dévastatrices. On devient occupée, mais pas productive. On coche des cases, mais on ne fait pas avancer les projets qui comptent vraiment. Pire encore, on perd la joie, le ‘fun’ qui nous a poussées à entreprendre au départ. Nancy a eu une lueur lorsqu’elle a parlé du challenge qu’elle a testé : ‘c’est ce qui a été le plus le où je me suis plus amusé et ce qui a été le plus porteur et le plus marché’. Cette phrase est fondamentale. Le succès a suivi la joie, et non l’inverse. Pourtant, au lieu de creuser ce sillon, son réflexe a été de se demander quelle autre stratégie extérieure elle pourrait bien tester. C’est un cycle épuisant qui mène inévitablement au burnout et à la stagnation. La première étape pour en sortir n’est pas d’ajouter une nouvelle stratégie à la liste, mais de faire une pause et de regarder à l’intérieur.

La révélation : le véritable blocage n’est jamais là où on le cherche

Quand une entrepreneure me parle de stratégie, de newsletters ou de prospects, je sais que nous ne sommes souvent qu’à la surface. Le véritable enjeu est ailleurs, enfoui sous des couches de ‘il faut que’ et de ‘je dois’. Pour atteindre ce noyau, il faut poser des questions qui court-circuitent le mental. C’est pourquoi j’ai demandé à Nancy : ‘C’est quoi ta quête ?’ Sa réponse, ‘allumer des lumières, activer des lumières’, nous a déjà rapprochées de son ‘pourquoi’ profond. Mais le véritable électrochoc est venu avec la question suivante : ‘Quelle est l’action que tu sais que tu dois faire pour ton business mais que tu ne fais pas ?’

Après un instant de flottement, où son mental cherchait une réponse ‘business’, la vérité a jailli, simple et puissante : ‘Reprendre de l’espace pour moi.’ Voilà. Le blocage n’était pas dans son marketing, il était dans son agenda. Il n’était pas dans ses e-mails, il était dans son incapacité à s’offrir des moments de vide. Cette prise de conscience est le pivot de tout coaching efficace. C’est le moment où l’on cesse de chercher des solutions complexes à l’extérieur pour trouver une réponse simple à l’intérieur. Et cette réponse est souvent intimement liée à notre état physique et émotionnel.

L’image qui m’est venue pour Nancy était d’une violence symbolique incroyable : ‘j’ai vu […] des poids sur le dos mais plein de cartons sur le bas du dos […] et je te voyais pleurer et dire mais je dois y aller.’ Ce poids n’était pas une simple métaphore. Nancy a révélé s’être blessée au coccyx après une chute de cheval. Le corps ne ment jamais. Il matérialise nos fardeaux invisibles. Ce poids sur le bas du dos, sur le chakra sacré, centre de la création, de la puissance et de l’enfantement de projets, n’était pas un hasard. Il symbolisait tout ce qu’elle portait : les responsabilités de mère, la pression de l’entreprise, la culpabilité. C’est une leçon fondamentale : on peut avoir les meilleures stratégies du monde, si on avance avec un poids énergétique aussi lourd, chaque pas est une lutte. Le premier travail n’est donc pas d’apprendre à mieux courir, mais d’apprendre à poser les cartons.

Maman, entrepreneure, femme : déconstruire la culpabilité pour réclamer son espace

Pourquoi est-il si difficile de ‘reprendre de l’espace pour soi’ ? Pour de nombreuses femmes, et particulièrement les mères entrepreneures, la réponse tient en un mot : la culpabilité. C’est le ciment invisible qui nous maintient prisonnières d’un agenda surchargé et d’une charge mentale écrasante. Nancy l’a verbalisé avec une clarté désarmante : son besoin était ‘de plus devoir m’excuser de prendre cet espace là pour moi’. Cette excuse, elle ne la devait pas seulement à l’extérieur, à son conjoint ou à sa famille, mais avant tout à elle-même.

La société nous pousse dans un grand écart permanent. Nous devons être une ‘bonne maman’, disponible et attentive, et une ‘bonne entrepreneure’, productive et ambitieuse. Tenter de tenir ces deux rôles à la perfection, sans jamais faillir, est une recette pour l’épuisement. Une part de nous, comme chez Nancy, se demande : ‘Ouais, mais est-ce que vraiment c’est possible sans faire un burnout ou un épuisement d’arriver à tout tenir ?’. Cette question est un piège. Elle sous-entend qu’il faut ‘tout tenir’, comme si nous étions des jongleuses dans un cirque. La véritable question est : comment organiser notre vie pour ne pas avoir à ‘tenir’, mais à ‘vivre’ pleinement chaque facette de notre identité ?

Le changement le plus profond se situe au niveau de nos croyances sur ce que nous méritons. J’ai pointé une subtilité dans le langage de Nancy qui révèle tout. Elle a dit : ‘je mérite de recevoir même si je ne m’épuise pas.’ C’est un bon début, mais le mot ‘épuiser’ est encore présent. La véritable libération vient quand on transforme cette phrase en : ‘Je mérite de recevoir une abondance financière même quand je joue avec mes enfants. Je mérite de recevoir même quand je dors.’ Cela change tout. L’abondance n’est plus la récompense d’un sacrifice, mais le résultat naturel d’une vie alignée et joyeuse. C’est un travail intérieur qui consiste à ‘s’honorer dans son centre’. C’est se dire à soi, avant de le dire au monde, ‘Bien sûr que je peux avoir les deux.’ Non pas en faisant tout parfaitement, mais en créant un équilibre sain, avec des règles et des limites qui nous protègent et nourrissent toutes les parties de nous.

L’art de ‘l’espace du rien’ : comment le vide devient votre plus puissant allié créatif

Une fois la culpabilité identifiée, il faut passer à l’action. Mais quelle action ? La réponse est contre-intuitive : l’action de ne rien faire. J’ai demandé à Nancy où se situait ‘l’espace pour le rien’ dans sa vie. Sa réaction a été un silence radio, un ‘bip’ révélateur. Elle avait bien planifié des temps pour sa famille et même pour sa passion, les chevaux, mais le vide, le vrai, n’existait pas. C’est pourtant dans ce vide que la magie opère.

‘L’espace du rien’ n’est pas du temps perdu. C’est un investissement stratégique dans votre bien-être et votre créativité. C’est dans ces moments où notre cerveau n’est pas focalisé sur une tâche précise qu’il peut faire des connexions inattendues, générer des idées nouvelles et résoudre des problèmes complexes. C’est la raison pour laquelle vos meilleures idées vous viennent souvent sous la douche, en voiture ou en vous promenant. En surchargeant notre emploi du temps, nous nous privons de ces moments de génie spontané.

Beaucoup d’entrepreneures passionnées objectent : ‘Mais j’adore mon travail, ça ne me dérange pas de travailler le soir !’ C’est un argument que j’entends souvent. Mais comme je l’ai expliqué à Nancy, le problème n’est pas la passion. C’est l’absence de frontières. Quand on est toujours ‘un peu’ en train de travailler, dans ce ‘flou artistique’, notre cerveau ne déconnecte jamais vraiment. Il reste en filigrane, en alerte. Résultat : on avance ‘un milliard de fois moins vite que si tu étais une heure assise à ton bureau à un moment où ton énergie est là pour ça’. Une heure de travail concentré le matin, quand l’énergie est haute, vaut bien plus que trois heures de ‘bidouillage’ le soir, entrecoupées par la télé et la vie de famille. Créer des frontières claires entre le pro et le perso, c’est offrir à son cerveau de véritables plages de repos. Et un cerveau reposé est un cerveau infiniment plus créatif, productif et efficace. L’espace du rien n’est donc pas l’ennemi de votre productivité ; il en est le carburant essentiel.

S’engager envers soi : passer de la prise de conscience à l’action concrète

Une séance de coaching peut être une révélation, un moment d’une puissance incroyable. Mais le véritable défi commence après. L’enthousiasme de la prise de conscience peut vite être balayé par le retour du quotidien. Comme je l’ai dit à Nancy, le risque est que ‘dans 15 jours tu as complètement zappé parce que tout le reste est venu te pouf pouf pouf pouf pouf.’ Pour que la transformation s’ancre dans la durée, il faut un engagement concret envers soi-même.

La première étape est de matérialiser cette nouvelle priorité. Il ne s’agit pas de révolutionner tout son agenda du jour au lendemain, mais de commencer par un pas, un seul. ‘Qu’est-ce qui me ferait déjà du bien ?’ Si c’est deux heures par semaine, alors il faut les bloquer. Pas seulement pour la semaine prochaine, mais pour plusieurs mois. Les inscrire dans l’agenda comme le rendez-vous le plus important de la semaine. L’écrire sur un post-it collé sur le frigo. Se créer un mantra. Pour Nancy, le mantra qui est venu était : ‘Je suis en sécurité dans l’espace du rien.’ Ce mot, ‘sécurité’, est crucial. Il vient apaiser la peur sous-jacente : peur que tout s’écroule si on lâche le contrôle, peur de ne pas être à la hauteur, peur de l’inconnu.

Au-delà de l’espace pour soi, il y a un autre niveau d’écoute à cultiver : l’espace pour son entreprise. Traiter son business non pas comme une machine à faire tourner, mais comme une entité vivante, avec une âme et un cœur. Prendre le temps de s’asseoir en silence et de lui demander : ‘Comment tu vas en ce moment ? Qu’est-ce qui est pas juste pour toi ?’ Au début, le silence peut être assourdissant. Notre impatience moderne veut une réponse immédiate. Mais c’est une pratique, un muscle à développer. Accepter le ‘slow’, ralentir, permet de laisser l’espace nécessaire pour que les réponses émergent. C’est dans ce dialogue silencieux que l’on trouve les ajustements les plus justes, bien plus puissants que n’importe quel modèle marketing extérieur. S’engager envers soi, c’est s’engager à cultiver ces temps de silence et d’écoute, pour soi et pour son projet.

Conclusion : Votre renaissance commence là où le ‘faire’ s’arrête

Le parcours de Nancy en l’espace de quelques minutes est emblématique du chemin que chaque entrepreneure est appelée à faire. Nous arrivons avec un problème technique, une question de stratégie, et nous repartons avec une quête personnelle, une invitation à transformer notre manière d’être. La leçon est profonde : la clé de la croissance, de l’abondance et de la joie dans l’entrepreneuriat ne se trouve pas dans une nouvelle formation ou un nouveau logiciel. Elle se trouve dans le silence, dans le vide, dans cet ‘espace du rien’ que nous fuyons si souvent.

Arrêter de tester mille modèles qui vous éparpillent pour revenir à vous n’est pas un signe de faiblesse, c’est le plus grand acte de leadership que vous puissiez poser pour votre entreprise. C’est reconnaître que votre énergie est votre capital le plus précieux. En vous autorisant à poser les fardeaux de la culpabilité, en définissant des frontières saines et en réclamant votre droit au repos et à la légèreté, vous ne faites pas que vous sauver du burnout. Vous créez les conditions fertiles pour que votre créativité explose, pour que vos idées les plus brillantes émergent et pour que vos clients de cœur soient attirés magnétiquement par votre énergie renouvelée.

Alors, aujourd’hui, posez-vous la même question que Nancy : ‘Quelle est l’action que je sais que je dois faire pour moi, mais que je ne fais pas ?’ Écoutez la réponse, sans jugement. Et engagez-vous à faire un petit pas. Bloquez une heure dans votre agenda. Collez ce post-it. Car, comme je l’ai dit à Nancy pour conclure : ‘Prends soin de toi par amour pour toi et tu verras que les autres ils seront encore plus heureux.’ Votre entreprise y comprise.

FAQ : Vos questions sur l’équilibre vie pro/perso et l’espace personnel

Pourquoi ai-je l’impression de stagner dans mon business malgré tous mes efforts ?

Cette sensation de stagnation, souvent vécue comme un ‘flop total’ malgré une intense activité, provient rarement d’un manque de stratégies. Le plus souvent, elle est le symptôme d’un blocage énergétique plus profond. Vous êtes peut-être, comme beaucoup, ‘noyée dans du faire faire faire’, en testant des modèles extérieurs qui vous déconnectent de votre propre énergie et de votre message unique. La stagnation est un signal que votre entreprise vous envoie : il est temps d’arrêter de chercher des solutions à l’extérieur et de revenir à l’intérieur, de vous créer de l’espace pour vous ressourcer et retrouver votre élan créatif authentique.

‘J’ai fait tellement de choses, je pense que je me suis noyée dans du faire faire faire et que là quand tu me dis qu’est-ce que tu sais que tu dois faire? là je dis j’ai plus d’idées là.’

Comment trouver un véritable équilibre entre ma vie de maman et mon rôle d’entrepreneure ?

L’équilibre ne se trouve pas en essayant d’être parfaite dans chaque rôle, mais en s’autorisant à être pleinement présente dans l’un puis dans l’autre, grâce à des frontières claires. Cela commence par un travail intérieur : cesser de ‘s’excuser de prendre cet espace’ pour son travail ou pour soi. Il faut se donner la permission d’être les deux, une mère et une entrepreneure, sans que l’un n’empiète constamment sur l’autre. Concrètement, cela signifie définir des horaires de travail précis (ex: 9h-17h) et s’y tenir, pour ensuite pouvoir être totalement disponible pour sa famille, sans avoir l’esprit encore au travail. C’est un engagement envers soi avant d’être une organisation externe.

‘De pas avoir à choisir comme tu disais de dire est-ce qu’on est une bonne maman, une bonne entrepreneur, de dire je peux être les deux. faites-moi confiance, je peux gérer les deux.’

Qu’est-ce que ‘l’espace du rien’ et pourquoi est-ce si important pour une entrepreneure ?

‘L’espace du rien’ est un temps non structuré, sans objectif de productivité, où vous vous autorisez simplement à ‘être’. Ce n’est ni le temps de travail, ni le temps familial, ni même un loisir planifié. C’est un moment de vide intentionnel : méditer, regarder par la fenêtre, danser dans son salon, etc. Son importance est cruciale car c’est dans ces moments que votre cerveau déconnecte du mode ‘tâches’ pour passer en mode ‘créatif’. C’est là que les idées neuves émergent et que les problèmes complexes se résolvent. Sans cet espace, votre cerveau reste en surcharge constante, ce qui mène à l’épuisement créatif et à la prise de décisions moins pertinentes.

‘À quel moment il y a un espace pour le rien ? Euh Bip La connexion est coupé. Nous avons Ah nous avons été coupés, il y a plus.’

Comment gérer la culpabilité de ne pas travailler constamment sur son entreprise ?

La culpabilité est souvent liée à une croyance erronée selon laquelle l’abondance est directement proportionnelle au temps de travail et au sacrifice. Pour la gérer, il faut reprogrammer cette croyance. Affirmez-vous que vous méritez de réussir et de recevoir de l’abondance, même lorsque vous vous reposez ou passez du temps avec vos proches. Comprenez que le repos n’est pas de la paresse, mais une partie intégrante de la performance durable. C’est un investissement stratégique. La culpabilité est une énergie qui vous pèse et vous tire vers le bas ; en la remplaçant par la confiance en votre valeur, vous libérez une énergie immense pour être plus efficace lorsque vous travaillez réellement.

‘C’est bon, je suis pas obligé de me mettre charrette pour que ça réussisse. comme on disait, je mérite de recevoir même si je ne m’épuise pas ou que je me mets pas comme tu dis voilà, à bout de souffle.’

Mon corps m’envoie des signaux (douleur, fatigue), comment les interpréter pour mon business ?

Votre corps est un baromètre incroyablement fiable de votre état intérieur et de la santé de votre business. Des douleurs, surtout dans des zones symboliques comme le bas du dos (chakra sacré, lié à la création, la sécurité), sont rarement un hasard. Une blessure ou une fatigue chronique peuvent être le signe que vous portez un poids trop lourd, que vous êtes désalignée ou que vous forcez dans une direction qui n’est pas juste pour vous. Prenez le temps d’écouter ces signaux. Au lieu de les ignorer, demandez-vous : ‘Quel message mon corps essaie-t-il de me faire passer ? Où est-ce que je porte trop de poids dans ma vie ou mon entreprise ?’

‘Je me suis fait une petite chute de cheval il y a pas longtemps […] et je me suis fait le le coxis. Donc en question du poids du dos, tu vois, je le sens mais le corps m’en a pris à 200 %. Il m’a dit ‘Ouais, je crois qu’il y a un sacré message, il y en a trop derrière’.

Je suis passionnée par mon travail, est-ce vraiment un problème de travailler le soir ou le week-end ?

La passion est votre moteur, mais sans cadre, elle peut vous consumer. Le problème n’est pas de travailler le soir par passion de temps en temps, mais de vivre dans un ‘flou artistique’ permanent où les frontières entre pro et perso n’existent plus. Dans ce mode, votre cerveau ne se régénère jamais complètement. Vous êtes moins efficace, moins créative et vous vous dirigez vers l’épuisement, même si vous aimez ce que vous faites. Fixer des limites claires n’éteint pas la passion, au contraire. Cela la protège en vous assurant d’avoir l’énergie nécessaire pour la nourrir sur le long terme. Une soirée de déconnexion totale vous rendra bien plus performante le lendemain.

‘Quand on ne s’engage pas envers soi-même et l’amour de soi-même d’avoir des limites et des frontières entre le pro et le perso, on est toujours dans cette espèce de flou qui artistique qui fait qu’à un moment donné ton cerveau n’a pas le vrai espace.’

Comment puis-je me reconnecter à mon intuition pour prendre de meilleures décisions business ?

La reconnexion à l’intuition passe par le silence et le ralentissement (‘le slow’). Votre intuition est une voix subtile, impossible à entendre dans le bruit incessant de l’action et de la pensée stratégique. Pratiquez des moments de silence où vous ne cherchez rien. Vous pouvez aussi dialoguer avec l’âme de votre entreprise : asseyez-vous, fermez les yeux, et posez-lui des questions simples comme ‘De quoi as-tu besoin en ce moment ?’. Ne cherchez pas une réponse immédiate. Soyez patiente. C’est en créant régulièrement ces espaces d’écoute que vous affinerez votre capacité à recevoir des messages intuitifs clairs pour guider vos décisions.

‘On prend pas le temps de lui dire comment tu vas en ce moment. Qu’est-ce qui est pas juste pour toi en ce moment ? et ça parle. Ça parle. Si on prend le temps de l’écouter, de faire le silence.’

Quelle est la première action concrète à mettre en place pour commencer à se créer plus d’espace ?

La première action doit être simple, réaliste et non négociable. Ne visez pas une transformation radicale du jour au lendemain. Identifiez une seule chose qui vous ferait du bien et engagez-vous à la faire. Par exemple, bloquez deux heures dans votre agenda chaque semaine pour les mois à venir, avec l’intitulé ‘Mon Espace’. Ces deux heures sont sanctuarisées. C’est un rendez-vous avec vous-même, aussi important qu’un rendez-vous client. L’acte de le planifier et de le visualiser dans votre agenda est un message puissant que vous vous envoyez : ‘Je suis une priorité’. C’est le premier pas pour passer de la prise de conscience à une nouvelle réalité.

‘Qu’est-ce qui me ferait déjà du bien ? Si c’est d’avoir 2 heures par semaine un temps pour toi à rien faire, à méditer, à colorier, à danser […] mets le déjà dans ton agenda pour plusieurs mois.’


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