Logo de l'épisode 90. Ton business, tes règles : choisir l'audace et l'intuition VS les peurs et les conseils extérieurs du podcast Entrepreneure Née pour Impacter

90. Ton business, tes règles : choisir l’audace et l’intuition VS les peurs et les conseils extérieurs

Épisode diffusé le 2 octobre 2025 par Aurélie Gauthey

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Votre business, vos règles : et si vous arrêtiez d’écouter les autres pour enfin suivre votre intuition ?

Hello à toi, leader d’impact. Vous êtes-vous déjà sentie submergée, presque paralysée, par un flot incessant de conseils ? D’un côté, les experts vous disent de suivre une méthode éprouvée, un chemin balisé qui garantit la sécurité. De l’autre, une petite voix intérieure, votre intuition, vous murmure une tout autre histoire, une voie audacieuse qui ne ressemble à aucune autre. C’est le dilemme de tant d’entrepreneures : choisir entre la peur, déguisée en sagesse conventionnelle, et l’audace, portée par une conviction profonde. Aujourd’hui, je vous ouvre les portes des coulisses d’un mastermind de haut niveau, un de ces lieux où les stratégies à plusieurs millions d’euros se dessinent. Mais au-delà des stratégies, je veux vous partager la prise de conscience la plus puissante de toutes : la souveraineté. C’est le droit que vous avez, que vous devez vous accorder, de déclarer : ‘mon business, mes règles’. Dans les lignes qui suivent, nous allons explorer ensemble comment naviguer dans ce monde de conseils contradictoires, comment faire de votre intuition votre boussole la plus fiable et comment construire une entreprise qui n’est pas seulement rentable, mais profondément ‘jouissive’ et alignée avec qui vous êtes. Préparez-vous à remettre en question les ‘il faut’ et les ‘je dois’ pour laisser place à ce qui est véritablement juste pour vous.

L’art de ne pas forcer : la première règle d’un business aligné

L’un des messages les plus puissants qui a résonné durant ces trois jours de mastermind, et qui est un pilier de ma propre philosophie, peut se résumer en une phrase simple : arrêtez de forcer. Cette idée peut sembler contre-intuitive dans un monde entrepreneurial qui glorifie l’acharnement et le ‘hustle’. Pourtant, c’est la clé d’un succès durable et joyeux. Forcer, c’est agir à partir d’un espace de manque, de peur ou d’obligation. C’est se dire ‘je dois’ envoyer cet email, ‘il faut’ que je sois présente sur ce réseau, ‘je dois’ accepter cette cliente même si je ne le sens pas. C’est ignorer cette fatigue qui pèse sur vos épaules et vous pousser quand même, parce que c’est ce qu’on attend de vous. Je l’ai moi-même vécu : épuisée après des jours intenses, l’ancienne version de moi se serait forcée à enregistrer un message pour ma communauté. Aujourd’hui, je ne le fais plus. Comme je l’ai partagé, ‘honnêtement j’étais épuisé et et je me force plus, il y a longtemps que je me force plus’.

Quelles sont les conséquences de cette culture du forcing ? Elles sont multiples et dévastatrices. Sur le plan personnel, c’est le chemin le plus court vers l’épuisement professionnel, le fameux burnout. Votre corps et votre esprit vous envoient des signaux que vous ignorez, jusqu’à ce qu’ils crient. Sur le plan business, forcer mène à des relations désalignées. Vous forcez une vente ? Vous attirez une cliente qui n’est pas idéale. Vous forcez une collaboration ? Elle se révèle énergivore et peu productive. Vous forcez votre créativité ? Vous produisez un contenu fade, sans âme, qui ne connecte avec personne. Le véritable pouvoir réside dans l’attraction, pas dans la pression. Il s’agit de cultiver un état intérieur d’alignement et de confiance, un espace où vous savez que vous êtes exactement au bon endroit, et que les bonnes personnes, les bonnes opportunités et les bonnes idées viendront naturellement à vous. C’est un changement de paradigme radical : passer de la lutte à la fluidité, de l’obligation au désir. La prochaine fois que vous sentez une résistance, une lourdeur, posez-vous la question : suis-je en train de forcer ? Et si la réponse est oui, autorisez-vous à lâcher prise. C’est souvent dans cet espace de non-action que les meilleures décisions émergent.

Pourquoi votre entourage est le miroir de votre ambition (et comment le choisir)

L’une des raisons fondamentales pour lesquelles j’investis des sommes importantes dans des masterminds est la qualité de l’entourage. C’est une vérité que l’on sous-estime souvent : les personnes avec qui vous passez le plus de temps façonnent vos pensées, vos croyances et, in fine, votre niveau de succès. Un business ne se construit pas en vase clos. Il a besoin d’un écosystème pour respirer, grandir et s’épanouir. Cet écosystème, c’est votre entourage. C’est pourquoi le choix de cet entourage n’est pas un détail, mais un acte stratégique fondamental pour toute leader qui vise l’excellence et l’expansion.

Le piège de l’isolement et le pouvoir des conversations qui nourrissent

Être entrepreneure, c’est souvent un chemin solitaire. Vos amis, votre famille, même les plus bienveillants, ne comprennent pas toujours les subtilités de votre quotidien. Comme le disaient avec humour des participants au mastermind : ‘avec vous au moins l’avantage c’est que je peux vous parler pendant 24 heures de business et vous allez pas en avoir marre’. Cette phrase, lancée comme une boutade, révèle une vérité profonde. Combien de fois vous êtes-vous sentie seule avec vos doutes, vos victoires, vos questions sur la fidélisation client ou votre prochain modèle de vente ? Combien de fois avez-vous senti que vous ‘saouliez’ votre entourage avec des problématiques qui leur semblent abstraites ? C’est normal. ‘Ils ont pas choisi eux le business, c’est nous qui l’avons choisi’. Un mastermind brise cet isolement. Il vous place dans une pièce, physique ou virtuelle, avec des pairs qui parlent le même langage. Ce ne sont pas juste des conversations, ce sont des catalyseurs. Chaque échange, chaque partage d’expérience, chaque conseil est une graine plantée dans votre esprit. C’est un lieu où vos ambitions ne sont pas jugées ‘trop grandes’, mais encouragées. C’est un miroir qui vous renvoie une image de ce qui est possible, qui vous tire vers le haut et vous empêche de vous contenter de la médiocrité.

Investir avant la crise : la stratégie contre-intuitive des leaders

Une erreur commune que j’observe est d’attendre d’avoir un ‘gros problème’ pour rejoindre un accompagnement ou un mastermind. On se dit : ‘pour l’instant, ça va, j’attends d’être vraiment coincée’. C’est une vision réactive du business, une posture de pompier qui éteint des incendies. Les leaders les plus avisés adoptent une posture proactive. ‘Il faut pas attendre d’avoir des grosses problématiques pour rejoindre un accompagnement, un mastermind ou autre’. Pourquoi ? Parce que la véritable croissance ne se trouve pas dans la résolution de problèmes, mais dans l’expansion des possibilités. Rejoindre un groupe de haut niveau lorsque tout va ‘bien’, c’est s’offrir de l’inspiration, de nouvelles perspectives, des stratégies que vous n’auriez jamais envisagées seule. C’est anticiper les défis futurs et construire les fondations de votre prochain niveau de croissance avant même d’en ressentir le besoin. C’est aussi une question de momentum. Si vous attendez la crise, votre énergie est basse, vous êtes en mode survie. Si vous investissez lorsque vous êtes en pleine possession de vos moyens, vous utilisez l’énergie du groupe pour vous propulser encore plus haut. Ne pas avoir de problématique immédiate ne signifie pas que vous êtes arrivée au sommet ; cela signifie peut-être simplement que vous êtes dans une zone de confort, et le confort est le plus grand ennemi de l’excellence.

‘Ton business, tes règles’ : le courage de créer une offre qui vous ressemble (même si on vous dit le contraire)

C’est ici que la théorie rencontre la réalité. C’est le moment où votre souveraineté est mise à l’épreuve. J’ai vécu cette épreuve de manière très concrète lors de ce mastermind. J’ai partagé mon nouveau concept, une offre unique basée sur une valeur qui m’est chère : la liberté. Un programme pour les entrepreneures déjà avancées, où elles peuvent entrer et sortir comme elles le désirent, sans engagement long et contraignant. Une idée qui va à l’encontre de toutes les règles marketing traditionnelles. La réaction a été un parfait microcosme des défis que rencontre toute leader visionnaire.

L’épreuve du feu : quand les experts vous déconseillent votre propre idée

Imaginez la scène. Vous êtes entourée d’entrepreneurs qui génèrent entre 200 000 et plusieurs millions d’euros par an. Des personnes qui ‘connaissent le business’. Vous présentez votre idée. D’abord, l’enthousiasme : ‘c’est un truc de ouf que j’aurais rêvé d’avoir’, ‘c’est incroyable, je rêverai d’avoir ça’. L’intuition est validée, le besoin du marché est là. Puis vient le ‘mais’. La voix de la raison, de la prudence, de la peur. Plusieurs personnes, des experts aguerris, m’ont dit avec la plus grande bienveillance : ‘ou là, moi je te déconseille direct de faire ça’, ‘Aurélie, je suis pas sûr que ce soit une bonne idée’, ‘tu te tires une balle dans le pied’. Leur argumentaire était logique, basé sur des années d’expérience : sans engagement, les clients partent plus facilement, ce qui crée une insécurité financière pour l’entrepreneur. J’avais deux options : soit douter et me ranger à leur avis, soit écouter cette autre voix, plus profonde. ‘Et ben comme je vous l’ai dit, je souriais en me disant : bah c’est exactement ce que je vais faire’. Ce sourire n’était pas de l’arrogance, mais l’expression d’une sécurité intérieure, d’une conviction inébranlable que mon chemin était le bon, pour moi.

Liberté vs Sécurité : le dilemme de l’entrepreneur avancé

Ce qui se jouait dans cette conversation, c’était le conflit éternel entre la liberté et la sécurité. Le modèle traditionnel, avec des engagements de 9 mois, un an ou plus, est conçu pour sécuriser l’entrepreneur. Il garantit un revenu récurrent et une prévisibilité. C’est un modèle qui part d’une peur sous-jacente : la peur que le client ne reste pas si on lui en laisse le choix. Mon concept, lui, part d’un postulat inverse. Il part d’un espace de confiance absolue en la valeur que je délivre. Ma conviction est la suivante : ‘j’estime qu’à partir du moment où tu reçois de la qualité, […] en fait, tu as plus envie de partir’. Je choisis de baser la rétention de mes clientes non pas sur un contrat, mais sur l’excellence de l’expérience. C’est un pari audacieux. C’est choisir la confiance plutôt que le contrôle. C’est un message puissant envoyé au marché et à mes clientes : je vous respecte suffisamment pour vous laisser libres, car je sais que ce que je propose est si transformateur que vous choisirez de rester. C’est un choix de valeurs. Ma valeur numéro un est la liberté, et je ne peux pas prôner la liberté pour mes clientes si je les enferme dans des programmes contraignants.

L’antidote à la peur : agir depuis un espace de confiance et d’expérimentation

Face aux doutes extérieurs, la tentation du perfectionnisme est immense. On pourrait passer des mois, des années, à ‘réfléchir au concept’ pour qu’il soit parfait dès le début, pour ne surtout pas se planter. C’est un piège. Ma réponse est l’action et l’expérimentation. Je pars d’un espace de ‘aujourd’hui, je sais ce qui est juste for moi’. Je vais lancer ce concept tel que je le ressens dans mes tripes. Et ensuite ? Je vais laisser la vie et le marché me donner les réponses. ‘Il est toujours possible de reculer, d’arrêter et de changer’. Peut-être que dans trois mois, je réaliserai qu’un ajustement est nécessaire. Peut-être que dans un an, le succès sera tel que je devrai changer les conditions d’accès. Rien n’est gravé dans le marbre. Cette flexibilité est une force immense. Elle me libère de la pression de devoir tout réussir du premier coup. Elle me permet d’agir depuis un espace de curiosité et de service, plutôt qu’un espace de contraction et de peur. C’est la quintessence de ‘ton business, tes règles’ : vous êtes le capitaine de votre navire, vous pouvez changer de cap à tout moment. L’important n’est pas d’avoir la carte parfaite, mais de hisser les voiles et de se lancer.

L’art subtil de filtrer les conseils pour ne garder que l’or

Recevoir des conseils, c’est bien. Savoir les trier, c’est un super-pouvoir. L’une des erreurs que j’ai commises à mes débuts dans les masterminds était de vouloir tout appliquer. Je repartais avec des carnets remplis d’idées, de stratégies, de ‘tu devrais faire ça’. Le résultat ? La confusion totale. ‘Ça m’a perdu’, tout simplement. J’ai appris avec le temps que tous les conseils ne se valent pas, et surtout, qu’un conseil génial pour quelqu’un peut être un poison pour quelqu’un d’autre. Développer un filtre personnel est donc une compétence non négociable pour naviguer avec sérénité et efficacité dans le monde de l’entrepreneuriat.

Le ‘check-list’ du conseil pertinent : niveau, valeurs et ambitions

Aujourd’hui, quand j’écoute un conseil, je le passe à travers un filtre à trois niveaux. C’est un processus conscient que je vous invite à adopter. Premièrement, le niveau : la personne qui me donne ce conseil a-t-elle le niveau de succès, de business, de vie que je désire atteindre dans ce domaine précis ? Deuxièmement, les valeurs : cette personne partage-t-elle mes valeurs fondamentales ? Pour moi, c’est ‘l’humain au service de tout mon business, liberté de voyager, d’être moi et authenticité’. Un conseil qui implique de ‘rayer le parquet pour réussir’ sera immédiatement écarté, même s’il vient de la personne la plus ‘successful’ de la pièce. Troisièmement, les ambitions : nos visions de la réussite sont-elles compatibles ? Quelqu’un qui rêve de gérer une équipe de 50 personnes n’aura pas les mêmes stratégies que moi qui privilégie une structure légère et agile. Ce filtre me permet de ne pas me sentir ‘ébranlée par la vie extérieure’ et de choisir avec justesse à qui je pose mes questions et de qui j’écoute attentivement les réponses. Ce n’est pas un jugement de valeur sur les autres, mais une clarification de ce qui est juste pour moi.

Démasquer les ‘conseils de surface’ et pourquoi ils vous paralysent

Il existe une catégorie de conseils particulièrement dangereux : les conseils de surface. Dans un mastermind, le format est souvent rapide : ‘voilà ma problématique du jour’, et tout le monde y va de sa suggestion. C’est généreux, mais souvent superficiel. L’exemple parfait est celui de cette entrepreneure très connue qui fait ‘quatre lives par semaine’ et dont c’est la clé du succès. Pour elle, c’est génial, car elle a lié cela à sa passion pour le sport. Mais si vous entendez ce conseil de manière brute – ‘fais plus de lives pour réussir’ – et que cela ne correspond ni à votre personnalité ni à votre style de vie, vous allez droit au burnout. ‘Quand j’ai entendu ça à table, je me suis décomposée. Je me suis dit mais en fait j’aurais l’impression d’être dans une prison’. C’est ça, un conseil de surface. Il ne tient pas compte de qui vous êtes, de votre écosystème, de vos valeurs. Il plaque une solution externe sur votre réalité interne. Le vrai travail, le coaching de haut niveau, c’est d’aller ‘mettre les mains dans le capot’ de votre business. C’est de comprendre votre modèle de vente, vos emails, vos valeurs, vos ambitions, pour vous donner un conseil chirurgical, adapté, qui sera un véritable accélérateur et non une source de paralysie supplémentaire.

De l’aide à l’audit : savoir quand donner et quand valoriser son expertise

Le dernier enseignement majeur de ce séjour touche à une question délicate que toute entrepreneure de service se pose un jour : la frontière entre donner généreusement et valoriser son expertise. C’est un équilibre subtil, souvent teinté par nos peurs : peur de ne pas être aimée, d’être jugée, de paraître trop ‘business’. L’anecdote avec cette consœur du mastermind qui m’a demandé un audit illustre parfaitement ce cheminement intérieur.

Le moment de bascule : quand l’aide gratuite atteint ses limites

Pendant un an, dans le cadre du mastermind, nous nous sommes toutes entraidées. J’ai donné, comme les autres, énormément de conseils. C’est le principe de ce genre de groupe, un espace de don et de réception. Mais à la fin de cette année, cette entrepreneure est venue me voir spécifiquement, réalisant que les ‘conseils de surface’ reçus par le groupe ne suffisaient plus. ‘Je sens qu’il y a quelque chose qui va pas’, m’a-t-elle dit. Elle avait compris qu’elle avait besoin de plus, d’un regard d’expert qui irait en profondeur dans son business. C’est le moment de bascule. C’est le moment où l’aide informelle entre pairs atteint sa limite et où un véritable travail de mentoring ou d’audit doit commencer. Reconnaître ce moment est crucial. Continuer à donner des conseils gratuits à ce stade serait un mauvais service pour la personne, car elle a besoin d’un cadre, d’un engagement et d’une expertise dédiée pour vraiment avancer. Et pour moi, ce serait ne pas honorer la valeur de mon travail.

Naviguer le dilemme ‘gratuit vs payant’ sans la peur du jugement

Quand elle m’a demandé cet audit, un conflit intérieur s’est joué en moi. Une part de moi, environ 30%, s’est dit ‘je dois donner’. C’est la voix de la ‘petite fille qui n’assume pas’, celle qui a peur d’être jugée. La peur qu’elle se dise ‘ah ouais quand même’ si je lui annonce un tarif. Si j’avais agi depuis cet espace de peur, j’aurais immédiatement offert la séance. Mais j’ai appris à faire une pause, à revenir à moi et à me demander : qu’est-ce qui est juste ? Et la réponse a été claire : ‘c’était de lui faire payer la séance d’audit’. Pourquoi ? Parce que ‘j’ai donné gratuitement, j’ai tout donné des conseils de haut niveau pendant 1 an, bah là c’est la suite et à un moment donné où la suite bah c’est payant’. C’est une question de justice, pour moi et pour elle. Pour moi, car un travail approfondi mérite rémunération. Pour elle, car l’investissement financier crée un engagement et une valorisation des conseils reçus qui sont bien plus puissants. ‘Pour que la personne ait la valeur des conseils que je donne, bah elle a besoin d’investir’. C’est une posture de leader que de pouvoir tenir cet espace, d’affirmer sa valeur sans agressivité mais avec une conviction tranquille, en se détachant complètement du besoin d’être aimée ou approuvée par l’extérieur.

Conclusion : osez devenir la seule autorité de votre business

Au terme de ce voyage dans les coulisses de l’entrepreneuriat de haut niveau, le message essentiel est d’une simplicité radicale : la seule personne qui détient la vérité sur votre business, c’est vous. Nous avons vu l’importance de s’entourer, non pas pour récolter des ordres, mais pour trouver l’inspiration et le soutien. Nous avons exploré le courage qu’il faut pour suivre une intuition, même quand elle va à l’encontre des dogmes établis. Nous avons appris à construire un filtre puissant pour ne laisser passer que les conseils qui nous nourrissent et à écarter le bruit qui nous paralyse. Enfin, nous avons touché à l’importance de valoriser notre propre expertise, en se libérant de la peur du jugement. Chaque étape de ce parcours converge vers un seul point : votre souveraineté. Bâtir un ‘business jouissif’ ne dépend pas de la meilleure stratégie marketing à la mode, mais de votre capacité à vous écouter profondément, à honorer vos valeurs et à prendre des décisions alignées. Alors, aujourd’hui, je vous pose la question : quelle est la règle que vous vous imposez et qui ne vous appartient pas ? Quelle est la décision que vous repoussez par peur du ‘qu’en-dira-t-on’ ? Il est temps de reprendre les rênes. Votre business, vos règles. C’est votre jeu, et vous êtes la seule à pouvoir le gagner à votre manière.

Foire aux questions (FAQ)

Comment choisir le bon mastermind pour son business ?

Choisir un mastermind est une décision stratégique qui va au-delà du simple contenu. Le critère principal est l’alignement. D’abord, vérifiez le niveau des participants et de l’organisateur. Sont-ils là où vous aspirez à être ? Ensuite, et c’est crucial, analysez les valeurs. Si votre moteur est la liberté et l’authenticité, un groupe axé uniquement sur la performance brute pourrait ne pas vous convenir. Enfin, assurez-vous que les ambitions sont partagées. Vous devez vous sentir tirée vers le haut, dans un environnement qui vous comprend et vous challenge sainement. Ne choisissez pas seulement un programme, choisissez un écosystème humain dans lequel vous pourrez grandir en toute confiance.

‘L’objectif pour moi, c’est d’être toujours à un niveau d’excellence puisque tout ce que j’apprends me sert pour développer, expanser mon message, ma visibilité, mon entreprise. Et forcément, pour l’offrir à mes clientes.’

Comment faire confiance à son intuition quand des experts disent le contraire ?

Faire confiance à son intuition face à des avis d’experts est un muscle qui se développe. La première étape est de reconnaître que leur expertise est basée sur leur propre chemin, leurs propres peurs et leurs propres valeurs, qui ne sont pas forcément les vôtres. Écoutez leurs conseils comme des données, pas comme des ordres. Ensuite, revenez à vous. Qu’est-ce qui vous semble le plus juste, le plus excitant, même si c’est effrayant ? L’intuition s’accompagne souvent d’un sentiment de ‘justesse’ profonde. Souriez intérieurement à leurs doutes, remerciez-les pour leur perspective, puis ancrez-vous dans votre propre conviction. Rappelez-vous que vous êtes la seule experte de votre propre vision.

‘Je les regardais en écoutant parce que j’écoute toujours mais je souriais. Je souriais en me disant : c’est ton jeu, tes règles, ton business, tes règles, ta vie tes règles, tes envies, tes règles.’

Quelle est la différence entre un bon conseil et un ‘conseil de surface’ ?

Un conseil de surface est une solution générique, une ‘recette’ appliquée sans tenir compte de votre contexte unique. Par exemple, ‘fais quatre lives par semaine pour réussir’. C’est une tactique, pas une stratégie. Un bon conseil, en revanche, est profondément personnalisé. Il découle d’une compréhension fine de votre business, de vos objectifs, de vos valeurs, de votre rythme de vie et de votre personnalité. Il ne vous dit pas ‘quoi’ faire, mais vous aide à comprendre ‘pourquoi’ une certaine approche pourrait fonctionner pour vous. Un bon conseil vous donne du pouvoir, tandis qu’un conseil de surface vous fait souvent vous sentir inadéquate si vous n’arrivez pas à l’appliquer.

‘Personne n’est allé mettre les mains dans ton capot. C’est pour ça que moi dans mes mentoring, dans mes mastermind, dans mes expériences, je crée toujours des expériences VIP où on vient connaître ton business.’

Est-ce une erreur d’attendre d’avoir de gros problèmes pour investir dans un coaching ?

Oui, c’est l’une des plus grandes erreurs stratégiques. Attendre d’être en crise pour chercher de l’aide, c’est agir en mode réactif, souvent avec une énergie basse et des options limitées. Investir dans un coaching ou un mastermind de haut niveau lorsque les choses vont bien est un acte de leadership proactif. Cela vous permet d’utiliser votre momentum pour accélérer, d’anticiper les futurs plafonds de verre, de vous inspirer de nouvelles possibilités et de construire des fondations solides pour votre prochaine étape de croissance. La croissance la plus puissante n’est pas celle qui répare, mais celle qui prépare et qui expanse.

‘En réalité, il faut pas attendre d’avoir des grosses problématiques pour rejoindre un accompagnement, un mastermind ou autre. Pourquoi ? Parce que euh déjà il y en a régulièrement, c’est normal. Si tu en as pas, c’est peut-être que tu te dépasses pas ou que tu restes dans ta zone de confort.’

Comment créer un modèle de vente qui respecte la liberté des clients ?

Créer un modèle de vente basé sur la liberté exige un changement de paradigme : passer de la rétention par contrat à la rétention par la valeur. Le fondement est une confiance absolue en la qualité de votre offre. Si votre expérience client, votre coaching, votre produit est exceptionnel, vos clients n’auront pas envie de partir. Concrètement, cela peut se traduire par des abonnements mensuels sans engagement, des programmes où l’on peut entrer et sortir, ou des offres modulaires. La clé est de communiquer clairement sur cette liberté, en en faisant un argument de vente qui attire des clients matures et responsabilisés. C’est un pari sur l’excellence, pas sur la contrainte.

‘J’estime qu’à partir du moment où tu reçois de la qualité ou tu as du coaching de qualité, des membres de qualité, une expérience de qualité, en fait, tu as plus envie de partir. Donc je fais confiance dans la qualité de ce que je délivre pour que les membres aient envie de rester.’

Comment gérer la transition entre donner des conseils gratuits et vendre son expertise ?

La transition se fait en posant des limites claires, basées sur ce qui vous semble juste. Il est normal et généreux de donner des conseils dans un cadre informel (réseautage, mastermind). Le basculement se produit lorsque la demande devient spécifique, qu’elle exige un temps et une expertise dédiés, comme un audit ou une séance de stratégie. À ce moment, il faut se détacher de la peur d’être jugée et se connecter à la valeur de son travail. Vous pouvez dire : ‘J’adore échanger avec toi sur ce sujet. Pour aller en profondeur sur ta problématique, ça sort du cadre de nos échanges informels. Je propose des séances d’audit pour ça, voici comment ça fonctionne’. C’est une posture professionnelle qui honore à la fois la personne et votre propre expertise.

‘J’ai donné gratuitement, j’ai tout donné des conseils de haut niveau pendant 1 an, bah là c’est la suite et à un moment donné où la suite bah c’est payant et pour que la personne ait la valeur des conseils que je donne, bah elle a besoin d’investir.’

Pourquoi est-il si important de ne pas ‘forcer’ les choses en business ?

Ne pas forcer les choses est une philosophie qui préserve votre énergie et assure un alignement à long terme. Forcer (une vente, une relation, un projet) vient d’une énergie de manque et de contrôle, ce qui mène inévitablement à l’épuisement et à des résultats médiocres ou désalignés. Agir sans forcer signifie être à l’écoute de votre rythme, de votre intuition et des signaux du marché. C’est remplacer l’acharnement par la fluidité. Cela ne veut pas dire être passive, mais choisir des actions inspirées qui semblent légères et justes. Un business construit sur cette base est non seulement plus durable, mais aussi beaucoup plus joyeux et magnétique.

‘Ça a été un maitre mot pendant ces 3 jours et moi c’est un maitre mot dans ma vie dans mon business, c’est que il faut pas forcer. Faut pas forcer les relations amoureuses, amicales, équipe, clientes.’

Comment savoir quels conseils d’entrepreneurs écouter ?

Pour filtrer efficacement les conseils, utilisez un triptyque : Niveau, Valeurs, Ambitions. Premièrement, le niveau : la personne a-t-elle déjà atteint ce que vous visez ? Un conseil sur la gestion d’une équipe de dix personnes n’est pas pertinent si vous êtes solopreneure. Deuxièmement, les valeurs : cette personne incarne-t-elle le style de vie et les principes qui vous sont chers (liberté, éthique, équilibre) ? Troisièmement, les ambitions : sa définition du succès est-elle la même que la vôtre ? Le succès n’est pas universel. En appliquant ce filtre, vous ne garderez que les pépites d’or qui sont réellement adaptées à votre chemin unique, évitant ainsi la confusion et la paralysie.

‘Aujourd’hui quand je vais dans ces événements, je regarde qui sont les personnes qui ont le niveau que je désire atteindre, qui ont mes valeurs […] et je vais choisir les personnes à qui je pose mes questions. Je vais aussi choisir de qui j’écoute les conseils.’


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