‘Ton business, tes règles’ : Oser l’intuition face au bruit des conventions
Hello à toi, leader d’impact. Te sens-tu parfois submergée par un flot incessant de conseils, d’injonctions, de ‘il faut’ et de ‘je dois’ ? Dans le monde de l’entrepreneuriat, surtout lorsqu’on aspire à un certain niveau d’excellence, le bruit extérieur peut devenir assourdissant. On rejoint des masterminds prestigieux, on s’entoure de personnes qui réalisent des chiffres d’affaires à six ou sept chiffres, et on se retrouve avec des carnets remplis de stratégies, de ‘bonnes pratiques’ et de chemins tout tracés vers le succès. Pourtant, au fond de nous, une petite voix, notre intuition, murmure parfois une tout autre histoire. Une histoire qui ne correspond pas au modèle, une idée qui semble ‘trop risquée’, une envie qui va à contre-courant de ce que tous les experts recommandent.
C’est précisément ce dilemme que je veux explorer avec toi aujourd’hui, en te partageant les coulisses d’un mastermind que j’ai récemment vécu. Un séjour intense, dans un lieu d’exception, entourée d’entrepreneurs brillants. Un terreau fertile pour la croissance, mais aussi un véritable test pour sa propre conviction. La problématique est simple mais profonde : comment naviguer entre les conseils avisés de ceux qui ont ‘réussi’ et la fidélité à sa propre vision, à ses valeurs, à cette flamme intérieure qui nous rend unique ? Comment construire un business qui soit non seulement profitable, mais surtout ‘jouissif’, un business qui incarne notre valeur première, comme la liberté ?
Dans cet article, je ne vais pas te donner une formule magique. Je vais plutôt te livrer mes prises de conscience brutes, mes doutes et mes décisions. Nous allons voir pourquoi s’entourer est fondamental, mais aussi pourquoi il faut apprendre à filtrer drastiquement les informations. Je te raconterai comment j’ai décidé de lancer un concept que plusieurs entrepreneurs à succès m’ont formellement déconseillé, et pourquoi j’ai choisi d’écouter mon intuition plutôt que leur peur. Car au final, tout se résume à une seule et unique vérité, une phrase qui doit devenir ton mantra :
‘C’est ton jeu, tes règles. Ton business tes règles. Ta vie tes règles. Tes envies tes règles et absolument rien n’est irrémédiable.’
Prépare-toi à plonger au cœur de la souveraineté entrepreneuriale, là où le courage et l’intuition l’emportent sur la peur et la conformité.
Le pouvoir de l’entourage : Pourquoi s’immerger dans un mastermind est non négociable
Avant de plonger dans l’art de désobéir aux conseils, il est essentiel de comprendre pourquoi il est si important de se placer, en premier lieu, dans des environnements où ces conseils fusent. Beaucoup d’entrepreneurs, particulièrement au début ou lorsqu’ils se sentent isolés, sous-estiment la puissance transformative d’un mastermind. Ils le voient comme une dépense, un luxe, ou quelque chose à envisager ‘plus tard’, quand ils auront de ‘vrais’ problèmes. C’est une erreur fondamentale de perspective qui freine leur croissance bien plus qu’ils ne l’imaginent.
Au-delà de la résolution de problèmes : L’énergie d’un groupe qui vous comprend enfin
La première valeur, et peut-être la plus sous-estimée, d’un mastermind n’est pas tactique, elle est humaine et énergétique. Combien de fois t’es-tu sentie seule avec tes ambitions, tes doutes, tes victoires ? Combien de fois as-tu essayé de partager une problématique de business avec tes amis ou ta famille, pour ne recevoir en retour que des regards vides ou des conseils bienveillants mais complètement déconnectés de ta réalité ? C’est une expérience universelle pour l’entrepreneur. On se sent en décalage, parfois même un peu fou. Le mastermind brise cet isolement de la manière la plus radicale qui soit. Soudain, tu es dans une pièce où tout le monde parle ton langage.
Comme le disaient avec humour certains participants :
‘Oh mais avec vous au moins l’avantage c’est que je peux vous parler pendant 24 heures de business et vous allez pas en avoir marre’.
C’est exactement ça. C’est un espace où ton ambition est non seulement comprise, mais elle est la norme. Parler de chiffre d’affaires, de stratégie de lancement, de management d’équipe ou de tes plus grandes peurs n’est plus un tabou, c’est le cœur des conversations. Cette validation implicite est un carburant incroyable. Elle te donne la permission de voir plus grand, de normaliser tes objectifs les plus fous et de te sentir soutenue dans une aventure qui, par nature, est solitaire. C’est un investissement dans ta santé mentale et motivationnelle autant que dans ton business.
L’erreur d’attendre la crise pour investir en soi
Une autre croyance limitante très répandue est celle qui consiste à attendre d’avoir un problème majeur pour rejoindre un accompagnement de haut niveau. ‘Je n’ai pas de grosse problématique en ce moment, donc j’attends’. C’est une vision réactive de la croissance. C’est comme attendre que le moteur de sa voiture explose pour l’emmener au garage. Agir de manière proactive est infiniment plus puissant. Rejoindre un mastermind quand ‘tout va bien’ est peut-être le meilleur moment pour le faire.
Pourquoi ? Parce que c’est dans ces moments que tu as l’espace mental pour penser à l’étape d’après, pour anticiper les futurs plafonds de verre et pour t’inspirer de nouvelles stratégies que tu n’aurais jamais envisagées. Comme nous en avons discuté durant ces trois jours :
‘Il faut pas attendre d’avoir des grosses problématiques pour rejoindre un accompagnement, un mastermind ou autre. Pourquoi ? Parce que, euh déjà il y en a régulièrement. C’est normal. Si tu en as pas, c’est peut-être que tu te dépasses pas ou que tu restes dans ta zone de confort’.
Un bon mastermind ne sert pas qu’à éteindre des incendies. Il sert à construire une structure anti-feu. Il t’expose à des niveaux de réflexion supérieurs, te fait voir les angles morts de ton entreprise et te prépare aux défis inhérents à chaque nouveau palier de croissance. C’est un investissement dans la prévention et l’expansion, pas seulement dans la réparation.
Cette immersion dans un collectif puissant est donc la première étape. Elle vous nourrit, vous challenge et vous ouvre l’esprit. Mais paradoxalement, cette richesse d’informations peut aussi devenir un piège. Une fois que vous baignez dans cet océan de possibilités et de conseils, une nouvelle compétence devient vitale : l’art de la navigation et du filtrage pour ne pas vous noyer.
Naviguer dans l’océan des conseils : L’art de filtrer pour ne pas se noyer
Avoir accès à un groupe d’entrepreneurs brillants est une bénédiction, mais elle vient avec une responsabilité : celle de ne pas tout prendre pour argent comptant. Mes premiers masterminds ont été une leçon difficile. Je sortais de ces événements avec des dizaines de pages de notes, une to-do list longue comme le bras, et un sentiment de paralysie totale. Je voulais tout mettre en place, tout appliquer, car chaque conseil venait de quelqu’un de ‘plus avancé’. Résultat ? Je me suis perdue. J’ai dilué mon énergie et perdu de vue ma propre direction. Aujourd’hui, mon approche est radicalement différente. J’écoute tout, mais je n’entends que ce qui résonne avec ma propre musique intérieure.
De qui écoutez-vous réellement les conseils ? Définir son filtre de pertinence
La première clé pour ne pas se sentir ‘complètement tétanisé et perdue’ est de développer un filtre de pertinence extrêmement rigoureux. Tous les conseils ne se valent pas, non pas parce qu’ils sont mauvais, mais parce qu’ils ne sont pas forcément adaptés à *vous*. Mon filtre personnel repose sur trois piliers : le niveau, les valeurs et les ambitions. Avant d’intégrer un conseil, je me pose ces questions :
1. **Le niveau :** La personne qui donne ce conseil a-t-elle déjà atteint le niveau que je vise dans le domaine concerné ? Son expérience est-elle pertinente pour mon stade de développement actuel ?
2. **Les valeurs :** Cette stratégie est-elle alignée avec mes valeurs profondes ? Est-ce que je suis prête à payer le prix (en termes de temps, d’énergie, de style de vie) qu’elle implique ?
3. **Les ambitions :** Nos visions du succès sont-elles similaires ? Voulons-nous le même type d’entreprise, le même impact, le même équilibre de vie ?
L’exemple parfait vécu lors de ce séjour fut cette discussion autour d’une entrepreneure très connue qui fait quatre lives par semaine. Sa stratégie est un succès indéniable, générant des résultats incroyables. Pour elle, c’est une source de joie :
‘Elle a lié le fait qu’elle adore faire du sport à bah ‘Pendant que je fais mes séances de sport, bah je le fais en direct. Ça me sert moi et ça sert mes clientes. »
Pour moi, en entendant cela, la réaction a été viscérale :
‘Je me suis décomposée. Je me suis dit ‘Mais en fait, j’aurais l’impression d’être dans une prison où je dois être présente quatre soirs par semaine pour faire des lives. »
Son conseil, aussi efficace soit-il pour elle, est un poison pour moi car il heurte de plein fouet ma valeur de liberté. Sans ce filtre, j’aurais pu culpabiliser de ne pas ‘faire ce qu’il faut’ pour réussir. Avec ce filtre, je reconnais simplement que son chemin n’est pas le mien.
La distinction cruciale entre le conseil de surface et l’accompagnement en profondeur
Le deuxième niveau de filtrage concerne la nature même du conseil. Dans un format de groupe rapide, la plupart des retours sont des ‘conseils de surface’. Quelqu’un expose une problématique, et tout le monde y va de son idée. ‘Fais plus de pub’, ‘Change le titre de ta masterclass’, ‘Poste plus sur Instagram’. C’est généreux, ça peut débloquer une idée, mais c’est rarement la solution de fond. C’est comme mettre un pansement sur une fracture ouverte. Le vrai travail, la vraie transformation, se passe quand quelqu’un accepte de ‘mettre les mains dans le capot’ de votre business.
J’ai vu une entrepreneure de notre groupe se débattre pendant un an avec son modèle de vente. Elle a reçu une quantité astronomique de conseils de surface, est rentrée chez elle ‘tétanisée’ après chaque rencontre, et n’a jamais vraiment résolu son problème. Pourquoi ? Parce que personne n’avait pris le temps de faire un véritable audit. Personne n’était allé voir ses e-mails, sa page de vente, le parcours de ses clients. Le problème n’était peut-être pas le taux de présence à sa masterclass, mais un détail dans ses deux premiers emails. Un accompagnement en profondeur, c’est un ‘accélérateur de prise de conscience, un accélérateur de décision, un accélérateur de passage à l’action, un accélérateur de résultat’. C’est passer du ‘voici une idée’ à ‘voici ce qui ne fonctionne pas spécifiquement chez TOI et comment le corriger’. C’est là que réside la véritable valeur du mentorat.
Cette capacité à filtrer l’information et à rechercher la profondeur est une compétence qui se développe. Elle vous protège du bruit et vous permet de rester ancrée. Et c’est cette ancre qui devient votre plus grande force lorsque vous décidez de lancer une idée qui, justement, va à l’encontre de tous les conseils de surface que vous avez reçus.
Le test ultime de la conviction : Lancer une offre que tout le monde vous déconseille
C’est une chose de filtrer les conseils sur des aspects tactiques. C’en est une autre de maintenir son cap lorsque votre vision stratégique, le cœur même de votre nouvelle offre, est remise en question par des entrepreneurs que vous respectez. C’est le test ultime de la conviction et de la sécurité intérieure. C’est exactement la situation que j’ai vécue en présentant le nouveau concept que je m’apprête à lancer, un concept qui incarne ma valeur la plus chère : la liberté.
La naissance d’un concept basé sur la liberté et la confiance
Depuis des mois, je mûris une nouvelle offre destinée aux entrepreneurs qui ont déjà des bases solides (disons, plus de 2000 € par mois) mais qui se sentent à l’étroit dans les programmes d’accompagnement traditionnels. Ma vision est simple : créer un espace de croissance où l’engagement n’est pas une contrainte de temps. Un lieu où l’on peut venir puiser de l’inspiration, du coaching de haut niveau, et repartir quand on le souhaite, en suivant son intuition.
‘Tu viens, tu pars comme tu le désires, tu suis ton intuition, ta liberté.’
Pour moi, c’est l’évolution logique du coaching pour des personnes déjà autonomes. On allège, on simplifie, on fait confiance. L’accueil initial de quelques personnes a été dithyrambique : ‘Wow, c’est incroyable ! Je rêverais d’avoir ça.’ C’était la confirmation que je touchais à un besoin réel, une soif de souveraineté chez les entrepreneurs avancés.
‘Tu te tires une balle dans le pied’ : Faire face à la peur et à l’insécurité projetées par les autres
Puis sont venus les avertissements. Plusieurs entrepreneurs à succès, avec une logique business parfaitement rodée, m’ont tiré la sonnette d’alarme. Leurs retours étaient unanimes et clairs :
‘Ouh là ! Moi, je te déconseille direct de faire ça. […] Aurélie, je suis pas sûr que ce soit une bonne idée de laisser autant de liberté, qu’il y ait pas d’engagement, que les personnes viennent et partent comme elles veulent.’
Leur raisonnement était implacable d’un point de vue marketing traditionnel. Un client non engagé sur la durée est un client volatile. Laisser la porte de sortie grande ouverte, c’est prendre un risque financier énorme. C’est ne pas sécuriser son chiffre d’affaires. C’est, selon leurs mots, ‘se tirer une balle dans le pied’.
À cet instant précis, j’avais deux options. La première : paniquer. Me dire qu’ils ont raison, qu’ils connaissent le business mieux que moi, et réviser mon concept pour y intégrer des engagements de 6 ou 12 mois, comme tout le monde. La deuxième option, celle que j’ai choisie : sourire. J’écoutais attentivement leurs arguments, je les respectais, mais intérieurement, une conviction profonde me disait de tenir bon. Je ne laissais pas leur peur, leur besoin de sécurité, devenir les miens. Ma conviction reposait sur un paradigme différent :
‘J’estime qu’à partir du moment où tu reçois de la qualité […], une expérience de qualité, en fait tu as plus envie de partir. Donc je fais confiance dans la qualité de ce que je délivre pour que les membres aient envie de rester.’
C’était un choix conscient de bâtir mon modèle sur la confiance et l’excellence, plutôt que sur la contrainte et la peur du manque.
L’antidote au perfectionnisme : Lancer, apprendre et ajuster en continu
Cette décision de maintenir le cap m’a aussi libérée d’un autre fléau : le perfectionnisme. Si j’avais écouté les doutes, j’aurais passé des mois, voire des années, à ‘réfléchir au concept parfait’ pour minimiser les risques. J’aurais été paralysée par la peur de me planter. Au lieu de cela, j’ai adopté une approche totalement différente, une approche d’expérimentation vivante. Je pars du principe que ma première version ne sera pas parfaite, et c’est OK.
‘Je le lance comme je l’imagine et comme je le ressens dans mes tripes, et que je vais le laisser dérouler et que si ça se trouve, 3 mois après je me dis que j’ai fait une énorme connerie’.
Et alors ? Absolument rien n’est irrémédiable. Si le modèle de liberté totale ne fonctionne pas, je l’ajusterai. Si le succès est tel que je suis dépassée, j’augmenterai les prix ou je modifierai les conditions d’accès. L’entreprise est une matière vivante, pas une sculpture de marbre figée pour l’éternité. Cette posture m’offre une agilité et une sérénité incroyables. Je n’agis pas depuis un espace de contraction et de peur, mais depuis un espace d’expansion et de curiosité.
Cette confiance en la valeur de ce que l’on propose et en sa capacité à s’adapter est fondamentale. Elle ne s’arrête pas à la conception d’une offre ; elle infuse chaque aspect du business, y compris les interactions les plus délicates, comme celles où l’on doit décider de la juste valeur de son expertise.
La juste valeur de votre expertise : Le dilemme entre donner et vendre
Affirmer sa vision et ses règles face aux autres est une chose. Le faire dans une transaction financière directe avec un pair en est une autre. C’est souvent là que nos insécurités les plus profondes refont surface : la peur de paraître cupide, la peur d’être jugée, le syndrome de l’imposteur. La situation s’est présentée très concrètement lors de ce mastermind, me forçant à mettre en pratique cette sécurité intérieure que je prône.
Le moment de vérité : Quand une demande d’aide devient une transaction
Vers la fin du séjour, une entrepreneure avec qui j’étais dans le groupe depuis un an est venue me voir. Elle me dit : ‘Écoute, j’aurais besoin de toi, j’aurais besoin d’un audit. […] Je sens qu’il y a quelque chose qui ne va pas’. C’était la femme dont je parlais plus tôt, celle qui se débattait avec son modèle de vente. Sa demande était un signe de confiance immense. Et immédiatement, un dilemme intérieur s’est posé :
‘Qu’est-ce que je fais ? Est-ce que je lui donne ou est-ce que je lui vends ?’
Une partie de moi, environ 30 %, a immédiatement pensé : ‘Je dois donner’. Après tout, nous sommes dans un mastermind, un espace d’entraide. L’offrir semblait être la chose ‘gentille’ à faire. C’est là qu’intervient le travail sur soi. J’ai reconnu cette pensée pour ce qu’elle était : une réaction issue de la peur.
‘Si j’étais partie d’un espace de j’ai besoin d’être aimé, de ne pas être jugé, j’aurais dit que c’était gratuit immédiatement parce que c’est ce qui m’arrangeait dans un espace de peur, de petite fille qui n’assume pas.’
J’ai donc pris un temps de recul. Je ne lui ai donné aucune réponse immédiate. J’ai laissé décanter pour répondre depuis un espace de justesse, et non de réactivité émotionnelle.
Pourquoi faire payer est un acte de respect (pour vous et votre client)
Après réflexion, ma décision était claire : cet audit serait payant. Et ma conviction était ancrée dans plusieurs raisons qui vont bien au-delà de l’aspect financier. Premièrement, la notion de juste équilibre. Pendant un an, j’avais donné énormément de conseils gratuitement dans le cadre du mastermind. C’était l’espace prévu pour cela, et c’était juste. Sa demande d’audit représentait une étape supérieure, un travail personnalisé et approfondi qui sortait de ce cadre.
‘Tout travail mérite son retour financier pour moi.’
C’est une question de respect pour mon propre temps, mon énergie et mon expertise.
Deuxièmement, et c’est peut-être le plus important, c’est un service que je rendais à ma cliente. L’investissement financier crée un engagement et une perception de la valeur radicalement différents.
‘Pour que la personne ait la valeur des conseils que je donne, bah elle a besoin d’investir.’
Quand on paie pour quelque chose, on l’écoute différemment. On l’applique avec plus de sérieux. On honore le processus. Offrir cet audit gratuitement aurait dévalué mon travail à ses yeux et, paradoxalement, aurait probablement diminué l’impact des conseils que je lui aurais donnés. En fixant un prix, je l’invite à prendre ce travail au sérieux et à s’investir pleinement pour obtenir des résultats. C’est un acte de respect mutuel qui pose les bases d’une collaboration saine et puissante.
Conclusion : Incarnez la leader de votre business : Votre intuition comme unique boussole
Au terme de ce partage, si une seule idée doit rester gravée en vous, c’est celle-ci : vous êtes la seule et unique leader de votre entreprise. Le chemin entrepreneurial est un voyage initiatique qui nous demande de développer non seulement des compétences business, mais surtout une colonne vertébrale intérieure inébranlable. Nous avons vu l’importance cruciale de s’entourer, de s’immerger dans des écosystèmes qui nous élèvent et nous challengent. Mais nous avons aussi vu que cette richesse extérieure ne doit jamais supplanter notre sagesse intérieure. L’art consiste à écouter tout le monde, mais à n’obéir qu’à sa propre intuition.
Nous avons exploré la nécessité de créer des filtres puissants pour ne pas se noyer sous le poids des conseils, en alignant chaque décision avec nos valeurs, notre niveau et nos ambitions uniques. Nous avons vu que l’audace de lancer une offre que personne ne comprend, mais qui résonne au plus profond de nos tripes, est souvent le chemin vers une innovation véritable et un business qui nous ressemble. Enfin, nous avons touché à la question fondamentale de la valeur, en comprenant que faire payer pour notre expertise n’est pas un acte de cupidité, mais un acte de respect et d’intégrité.
Alors aujourd’hui, je vous invite à faire une pause. Éteignez le bruit extérieur. Posez vos carnets remplis de stratégies ‘éprouvées’. Et écoutez. Écoutez cette voix en vous qui sait. Elle connaît le prochain pas juste pour vous, le modèle de vente qui vous met en joie, le type de client que vous rêvez de servir. Faites-lui confiance. Osez désobéir aux conventions. Osez être la créatrice de vos propres règles. Car un business ‘jouissif’, libre et impactant ne se construit pas en copiant les autres, mais en incarnant pleinement qui vous êtes. Votre intuition est votre meilleure stratège, votre conviction votre plus grand capital. C’est votre jeu. Jouez-le selon vos règles.
Foire Aux Questions (FAQ)
1. Pourquoi est-il crucial de rejoindre un mastermind même sans problème business urgent ?
Rejoindre un mastermind de manière proactive, même lorsque tout semble aller bien, est un investissement stratégique dans votre croissance future. Cela vous sort de votre zone de confort et prévient la stagnation. Au lieu de réagir aux crises, vous anticipez les prochains défis en vous exposant à des niveaux de réflexion plus élevés et à des stratégies que vous n’auriez pas envisagées seule. C’est un environnement qui normalise l’ambition, vous pousse à vous dépasser et vous prépare aux plafonds de verre avant même qu’ils n’apparaissent. C’est passer d’une posture de pompier à une posture d’architecte de votre succès.
‘Il faut pas attendre d’avoir des grosses problématiques pour rejoindre un accompagnement, un mastermind ou autre. […] Si tu en as pas, c’est peut-être que tu te dépasses pas ou que tu restes dans ta zone de confort.’
2. Comment savoir quels conseils d’entrepreneur écouter et lesquels ignorer ?
Pour filtrer efficacement les conseils, il faut développer un ‘filtre de pertinence’ basé sur trois critères essentiels : le niveau, les valeurs et les ambitions de la personne qui vous conseille. Demandez-vous si cette personne a atteint le niveau que vous visez, si sa stratégie est alignée avec vos valeurs profondes (style de vie, éthique, etc.), et si sa vision du succès ressemble à la vôtre. Un conseil peut être excellent pour quelqu’un mais toxique pour vous s’il heurte vos valeurs fondamentales, comme l’équilibre vie pro/vie perso ou la liberté. Écoutez tout, mais n’intégrez que ce qui résonne avec votre propre projet.
‘Aujourd’hui, quand je vais dans ces événements, je regarde qui sont les personnes qui ont le niveau que je désire atteindre, qui ont mes valeurs […] et quand je pose une question, je vais avec justesse […] choisir les personnes à qui je pose mes questions.’
3. Quelle est la différence entre un conseil de surface et un accompagnement business en profondeur ?
Un conseil de surface est une idée rapide, générale, lancée dans un groupe sans connaître le contexte précis de votre entreprise. C’est utile pour le brainstorming mais rarement suffisant pour résoudre un problème de fond. Un accompagnement en profondeur, à l’inverse, implique de ‘mettre les mains dans le capot’ de votre business : analyser vos e-mails, votre parcours client, vos chiffres. C’est un diagnostic précis qui identifie la cause racine du problème, pas seulement les symptômes. Cet audit personnalisé est un accélérateur de résultats car il offre des solutions sur mesure et vous évite de perdre du temps à appliquer des stratégies génériques.
‘Tu as reçu plein de conseils, mais au final personne n’est allé mettre les mains […] dans ton business pour te dire ‘Mais non en fait, tu n’as pas un problème de taux de présence. Tu as un problème avec tes deux premiers emails qui font que. »
4. Comment surmonter la peur de lancer une offre que les experts vous déconseillent ?
Surmonter cette peur demande de déplacer votre source de validation de l’extérieur vers l’intérieur. Écoutez et respectez les avis extérieurs, mais reconnaissez-les comme des perspectives basées sur leurs propres peurs et expériences, pas comme une vérité absolue. Ancrez-vous dans votre ‘pourquoi’ : quelle valeur fondamentale votre offre incarne-t-elle ? Adoptez une posture d’expérimentation plutôt que de perfection. Lancez votre offre comme un test, en sachant que rien n’est définitif et que vous pourrez l’ajuster. Faites confiance à la qualité de ce que vous proposez pour créer la fidélité, plutôt que de vous reposer sur des contraintes contractuelles pour retenir vos clients.
‘Je souriais en me disant ‘C’est ton jeu, tes règles. Ton business tes règles.’ […] je ne laisse pas place à l’insécurité que les autres me renvoient et qui est peut-être totalement vrai.’
5. Faut-il toujours faire payer pour son expertise, même à des pairs dans un mastermind ?
Il est essentiel de distinguer le cadre de l’entraide collective de celui d’une prestation de service individuelle. Dans le contexte d’un mastermind, le partage de conseils fait partie de l’échange mutuel. Cependant, lorsqu’une demande sort de ce cadre pour devenir un travail approfondi et personnalisé comme un audit, il est juste et sain de le faire payer. Le paiement honore la valeur de votre temps et de votre expertise. De plus, il engage la personne qui reçoit le conseil à le prendre au sérieux et à l’appliquer, maximisant ainsi son impact. C’est un acte de respect pour vous-même et un service que vous rendez à votre client.
‘Il y a un moment donné où la suite bah c’est payant et pour que la personne ait la valeur des conseils que je donne, bah elle a besoin d’investir.’
6. Comment créer un modèle de vente qui respecte la liberté du client et la sécurité de l’entreprise ?
Créer un tel modèle repose sur un changement de paradigme : passer de la rétention par la contrainte à la fidélisation par l’excellence. Au lieu de vous sécuriser avec de longs engagements, sécurisez votre business en délivrant une qualité et une expérience si exceptionnelles que vos clients n’ont aucune envie de partir. Cela demande une confiance absolue en votre offre. Proposez des formats flexibles (au mois, par pack de séances) pour les clients avancés. La ‘sécurité’ vient alors de votre réputation, de la satisfaction client et d’un flux constant de nouvelles personnes attirées par ce modèle basé sur la confiance et le respect.
‘Je fais confiance dans la qualité de ce que je délivre pour que les membres aient envie de rester. […] si on agit à partir d’un espace de contraction et de peur, on ne met pas en place les bonnes actions.’
7. Comment développer sa sécurité intérieure pour prendre des décisions alignées en business ?
Développer sa sécurité intérieure est un travail constant qui passe par des rituels et une meilleure connaissance de soi. Il s’agit de créer des moments pour se recentrer et se déconnecter du bruit extérieur (méditation, écriture, nature). Apprenez à identifier vos réactions basées sur la peur (besoin d’être aimé, peur du jugement) pour ne pas les laisser dicter vos choix. La clé est de prendre le temps de la réflexion avant de décider, surtout face à une pression extérieure. En vous entraînant à écouter et à honorer votre intuition sur de petites décisions, vous renforcerez votre capacité à lui faire confiance pour les grandes orientations de votre business.
‘Aujourd’hui, je sais, j’ai des rituels […] pour revenir à moi, à la confiance, à la sécurité intérieure que je fais des choix et je transmets mes convictions, mes valeurs qui sont justes for moi avant tout et pas pour satisfaire l’extérieur.’




