Logo de l'épisode 90. Ton business, tes règles : choisir l'audace et l'intuition VS les peurs et les conseils extérieurs du podcast Entrepreneure Née pour Impacter

90. Ton business, tes règles : choisir l’audace et l’intuition VS les peurs et les conseils extérieurs

Épisode diffusé le 2 octobre 2025 par Aurélie Gauthey

Écouter l'épisode :

Votre business, vos règles : les coulisses d’un mastermind pour oser l’intuition

Hello à toi, leader d’impact. Aujourd’hui, je t’ouvre les portes des coulisses, un espace que je chéris et que je partage d’habitude dans mon canal Telegram. Je reviens tout juste d’un mastermind au château, un de ces moments intenses où je m’immerge pour atteindre un niveau d’excellence toujours plus élevé. Car oui, tout ce que j’apprends, je ne le garde pas pour moi. Il me sert à expanser mon message, ma visibilité, et surtout, à l’offrir à mes clientes pour qu’elles atteignent leur propre liberté.

Dans les lignes qui suivent, je vais te parler de modèle de vente, de fidélisation client, de l’art de bien s’entourer, mais surtout, de la question la plus cruciale : de qui écoute-t-on vraiment les conseils ? C’était un audio enregistré sur mon téléphone, un peu fatiguée, mais rempli de pépites brutes, celles que je préfère. C’est dans ces moments de vulnérabilité que les plus grandes prises de conscience émergent. Alors, attache-toi, car on va parler de ce qui compte vraiment pour bâtir un business jouissif, un business qui te ressemble : le tien.

L’importance cruciale de bien s’entourer… et de savoir filtrer

Participer à des masterminds de haut niveau est l’un des piliers de ma croissance. L’objectif premier, c’est d’investir dans des lieux où l’on se sent compris. Comme le disaient certains participants avec humour :

‘Avec vous au moins, l’avantage, c’est que je peux vous parler pendant 24 heures de business et vous n’allez pas en avoir marre’.

Cette connexion est fondamentale. On se sent moins seul face à des problématiques que notre famille ou nos amis ne peuvent pas comprendre. Mais s’entourer ne suffit pas. L’erreur que j’ai commise à mes débuts, et que je vois encore trop souvent, est de vouloir appliquer tous les conseils reçus. On repart avec des pages de notes, la tête pleine d’idées, et on finit paralysé, perdu.

De qui écouter les conseils ? Le filtre indispensable pour avancer

Aujourd’hui, mon approche est radicalement différente. Quand je suis dans ces événements, je ne bois plus les paroles de tout le monde. Je sélectionne. Je regarde qui a le niveau que je désire atteindre, mais surtout, qui partage mes valeurs fondamentales : l’humain au centre, la liberté, l’authenticité. Je ne prendrai jamais de conseils de quelqu’un qui est prêt à ‘railler le parquet pour réussir’ si cela va à l’encontre de mon intégrité.

Je me souviens de cette discussion autour d’une entrepreneure très connue qui expliquait son succès par une stratégie simple : faire quatre lives par semaine. En entendant ça, je me suis décomposée. Pour moi, ce serait une prison. Pour elle, c’est un plaisir, car elle a lié ses lives à ses séances de sport. Cet exemple illustre parfaitement mon propos : ce qui est une stratégie de succès pour l’un peut être une recette pour le burn-out pour l’autre. C’est pourquoi il est vital de se recentrer et de se demander : qu’est-ce qui est juste pour moi ?

‘Aujourd’hui, quand je vais dans ces événements, je regarde qui sont les personnes qui ont le niveau que je désire atteindre, qui ont mes valeurs… Et quand je pose une question, je vais avec justesse… choisir les personnes à qui je pose mes questions. Je vais aussi choisir de qui j’écoute les conseils.’

Le piège des conseils de surface face au besoin de profondeur

Le format même des masterminds pousse souvent à donner des conseils rapides, des ‘solutions de surface’. Une personne expose un problème, et tout le monde y va de son idée. C’est généreux, mais rarement efficace en profondeur. Une autre entrepreneure est venue me voir à la fin du séjour. Depuis un an, je la voyais se débattre avec son modèle de vente, essayant d’appliquer une multitude de conseils qui ne correspondaient ni à sa personnalité, ni à ses valeurs. Elle était tétanisée.

Elle m’a demandé un audit, car elle sentait que quelque chose n’allait pas dans ses masterclass. Je lui ai expliqué :

‘Effectivement, je comprends pourquoi tu es perdue… tu as eu plein de conseils… sauf que c’est des conseils de surface’.

Personne n’était allé ‘mettre les mains dans son capot’ pour comprendre la racine du problème. Le vrai mentoring, c’est ça. C’est connaître le business de l’autre, ses offres, ses valeurs, ses ambitions, pour donner un conseil chirurgical, adapté, qui accélère la prise de conscience et les résultats.

‘Ton business, tes règles’ : oser un modèle basé sur la liberté et l’intuition

Le cœur de mes réflexions durant ce séjour a tourné autour de mon nouveau concept. Un programme pour les entrepreneurs qui génèrent déjà plus de 2000 € par mois. Un espace où l’on peut entrer et sortir comme on le désire, sans engagement de 9, 12 ou 24 mois. Un modèle basé sur une valeur qui m’est chère : la liberté.

Quand j’ai présenté cette idée, les réactions ont été partagées. D’un côté, un enthousiasme fou : ‘C’est un truc de ouf que j’aurais rêvé d’avoir’, ‘Je rêverais d’avoir ça’. De l’autre, des avertissements très clairs de la part d’entrepreneurs à grand succès.

Face aux doutes des experts : comment j’ai choisi de suivre ma conviction

Plusieurs personnes m’ont dit très directement :

‘Ouh là moi je te déconseille direct de faire ça… Aurélie je suis pas sûre que ce soit une bonne idée de laisser autant de liberté… tu te tires une balle dans le pied’.

Leur argumentaire était purement marketing et business : sans engagement, les clients partent plus facilement, ce qui insécurise l’entrepreneur. Face à ça, j’avais deux options. Soit écouter leur peur, leur logique, et me dire qu’ils avaient raison. Soit écouter cette voix intérieure, cette conviction profonde qui me disait que c’était exactement ce que je devais faire.

J’ai souri en les écoutant. Pas par arrogance, mais par sécurité intérieure. Je me répétais : ‘c’est ton jeu tes règles, ton business tes règles, ta vie tes règles, tes envies tes règles’. Je n’allais pas laisser la peur des autres, leur vision du business, dicter la mienne. Agir à partir d’un espace de peur et de contraction ne mène jamais aux bonnes actions.

La confiance en la qualité comme seul levier de fidélisation

Ma réponse à leurs inquiétudes a été simple :

‘Moi ma valeur c’est la liberté et j’estime qu’à partir du moment où tu reçois de la qualité… une expérience de qualité, en fait tu as plus envie de partir. Donc je fais confiance dans la qualité de ce que je délivre pour que les membres aient envie de rester.’

Peut-être que je me trompe. Peut-être que dans trois mois, je me dirai que j’ai fait une ‘énorme connerie’. Ou peut-être que ce mouvement deviendra légendaire. L’important est de lancer, de tester, d’ajuster. Rien n’est irréversible. Je refuse de laisser mon perfectionnisme m’empêcher d’agir. Je lance ce qui est juste pour moi, maintenant, et je laisserai l’expérience m’apporter les réponses.

Savoir donner, savoir vendre : la juste valeur de votre expertise

Ce séjour a aussi cristallisé une autre réflexion importante. L’entrepreneure qui est venue me demander un audit pour ses masterclass a déclenché en moi un questionnement profond : est-ce que je lui donne ou est-ce que je lui vends ?

Le dilemme intérieur : offrir par peur du jugement ou facturer par respect pour son travail ?

Pendant un an, dans le cadre de ce mastermind, j’ai donné énormément de conseils de haut niveau, gratuitement. C’était le cadre, et c’était juste. Mais là, elle me demandait un travail personnalisé, un audit qui demande du temps, de l’énergie et une expertise pointue. Une partie de moi, celle qui a peur de ne pas être aimée, de paraître ‘radine’, a immédiatement pensé à lui offrir.

‘Si j’étais partie d’un espace de j’ai besoin d’être aimé et de ne pas être jugé, j’aurais dit que c’était gratuit immédiatement parce que c’est ce qui m’arrangeait dans un espace de peur, de petite fille qui n’assume pas.’

Mais j’ai pris le temps de revenir à moi. Je me suis posée la question de ce qui était juste, non pas pour elle, mais pour moi. Et la réponse a été claire : un travail mérite son retour financier. Pour que la personne en face de moi accorde de la valeur aux conseils que je vais lui donner, elle a besoin d’investir. C’est un échange d’énergie. J’ai donc décidé de lui proposer mon audit à son juste prix.

Cette décision est un acte de respect pour mon propre travail et une invitation pour elle à s’engager pleinement dans le processus. C’est ça aussi, avoir un modèle de business authentique : être au clair avec sa valeur et ne pas la brader par peur du regard des autres.

Conclusion : Osez être le seul maître à bord de votre navire

Ce mastermind a été un puissant rappel : le chemin de l’entrepreneuriat n’est pas une science exacte à appliquer, mais un art à sculpter. Il n’y a pas de bonne ou de mauvaise réponse, il n’y a que ce qui est juste pour vous. Entourez-vous des meilleurs, écoutez leurs conseils, mais n’oubliez jamais que le capitaine de votre navire, c’est vous.

Votre intuition, vos valeurs, vos tripes sont votre boussole la plus fiable. Osez créer des offres qui vous ressemblent, même si personne ne l’a fait avant. Osez dire non aux modèles qui vous enferment. Osez valoriser votre expertise. Parce qu’en fin de compte, la seule règle qui vaille est la vôtre. Bâtissez un business jouissif, un business où vous ne forcez rien, où vous êtes simplement au bon endroit, à faire ce qui est juste pour vous.

Questions fréquentes (FAQ)

1. Pourquoi est-il crucial de bien choisir de qui on écoute les conseils en business ?

Il est crucial de filtrer les conseils car toutes les stratégies ne conviennent pas à tout le monde. Il faut choisir des mentors dont le niveau, les valeurs et les ambitions sont alignés avec les vôtres pour éviter de se perdre dans des directions qui ne vous correspondent pas.

‘Je regarde qui sont les personnes qui ont le niveau que je désire atteindre, qui ont mes valeurs… Je vais choisir les personnes à qui je pose mes questions. Je vais aussi choisir de qui j’écoute les conseils.’

2. Faut-il attendre d’avoir un gros problème pour rejoindre un mastermind ?

Non, c’est une erreur. Rejoindre un mastermind ou un accompagnement avant d’avoir de gros problèmes permet de rester dans une dynamique de croissance, de prévenir les difficultés et d’éviter de stagner dans sa zone de confort.

‘En réalité, il faut pas attendre d’avoir des grosses problématiques pour rejoindre un accompagnement, un mastermind ou autre. Pourquoi ? Parce que euh déjà il y en a régulièrement, c’est normal. Si tu en as pas, c’est peut-être que tu te dépasses pas.’

3. Comment créer une offre qui respecte la valeur de liberté pour ses clients ?

En concevant un modèle sans engagement à long terme forcé. L’idée est de faire confiance à la qualité de ce que vous délivrez pour que les clients aient envie de rester par choix, et non par contrainte contractuelle.

‘Je veux prôner la liberté… et j’estime qu’à partir du moment où tu reçois de la qualité, […] en fait tu as plus envie de partir. Donc je fais confiance dans la qualité de ce que je délivre.’

4. Comment réagir face aux conseils d’experts qui vont à l’encontre de son intuition ?

Il faut écouter le conseil avec respect, mais prendre la décision finale en se reconnectant à sa propre intuition et à ses valeurs. L’avis extérieur, même pertinent, ne doit pas ébranler votre sécurité intérieure et la vision que vous avez pour votre entreprise.

‘Je ne suis pas ébranlée par l’avis extérieur, c’est que je l’ai regardé en écoutant parce que j’écoute toujours mais je souriais. Je souriais en me disant c’est ton jeu tes règles, ton business tes règles.’

5. Quelle est la différence entre des conseils de surface et un mentoring approfondi ?

Les conseils de surface sont des idées générales lancées sans connaître le contexte. Un mentoring approfondi implique de ‘mettre les mains dans le capot’ : comprendre le business, les valeurs et les objectifs de la personne pour donner des conseils sur mesure et réellement transformateurs.

‘Connaître ton business, c’est savoir qu’est-ce que tu vends, comment tu le vends, c’est quoi tes valeurs… Et là quand tu connais tout ça des autres membres, tu es en capacité de donner des conseils adaptés à la personne.’

6. Comment passer du don de conseils gratuits à une prestation payante, même avec des pairs ?

Il s’agit de définir une limite claire entre l’entraide dans un cadre défini (comme un mastermind) et un travail personnalisé qui demande une expertise approfondie. Faire payer est un acte de respect pour son propre travail et assure que le client valorise l’aide reçue.

‘J’ai donné gratuitement, j’ai tout donné des conseils de haut niveau pendant 1 an. Bah là c’est la suite. Il y a un moment donné où la suite bah c’est payant. Et pour que la personne ait la valeur des conseils que je donne, ben elle a besoin d’investir.’

7. Pourquoi est-il important de ne pas forcer les choses dans son business ?

Forcer les choses (relations, ventes, collaborations) vient d’un espace de manque et de contrôle. Adopter une posture où l’on est ‘exactement au bon endroit’ permet d’attirer naturellement les bonnes personnes et opportunités, créant un business plus fluide et aligné.

‘Ça a été un maître mot pendant ces 3 jours… c’est que il faut pas forcer, il faut pas forcer les relations amoureuses, amicales, équipe, clientes. […] il faut partir d’un espace de je suis exactement au bon endroit et les bonnes personnes me rejoignent.’

8. Un modèle de business sans engagement à long terme est-il risqué ?

Oui, d’un point de vue marketing traditionnel, c’est un risque car les clients peuvent partir plus facilement, ce qui peut créer une insécurité financière. Cependant, ce risque est contrebalancé par la confiance en la qualité de l’offre, qui devient le principal moteur de rétention.

‘Ils m’ont parlé du côté marketing business que des personnes qui peuvent arrêter quand elles veulent et bien la problématique c’est que bah c’est plus facile d’arrêter. Forcément, quand tu payes et que tu es engagé sur 1 an et ben tu es engagé sur 1 an, donc ça sécurise l’entrepreneur.’


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