Votre business stagne ? Arrêtez de copier les autres et retrouvez votre puissance de leader
Vous êtes là, le nez dans le guidon, à tester la dernière stratégie business à la mode. Un jour, ce sont les VSL (Video Sales Letters) parce qu’un ‘gourou’ a fait 7 chiffres avec. Le lendemain, vous lancez un challenge parce que votre concurrente cartonne. Puis, vous vous forcez à envoyer un email par jour, parce qu’on vous a dit que c’était la clé. Le résultat ? Vous êtes épuisée, votre message est brouillé, et votre chiffre d’affaires stagne désespérément. Vous avez l’impression de courir un marathon dans toutes les directions à la fois. Si ce tableau vous semble familier, respirez. Vous n’êtes pas seule, et surtout, le problème n’est probablement pas là où vous le cherchez. Le vrai blocage n’est pas dans la tactique, mais dans votre posture de leader.
La vérité, c’est que la quête incessante de la ‘bonne’ stratégie externe vous éloigne de votre atout le plus précieux : votre alignement intérieur. Vous laissez la porte de votre ‘maison business’ grande ouverte à toutes les idées extérieures, sans filtre, sans discernement. Chaque conseil, chaque retour d’expérience devient une nouvelle distraction, un nouvel ‘objet brillant’ qui vous détourne de votre propre voie. Comme je le dis souvent, le premier problème, ce n’est pas que vous ne savez pas poser vos limites aux autres, c’est que vous ne les posez pas avec vous-même. C’est ce que j’ai envie de vous transmettre aujourd’hui, une transmission spontanée mais essentielle, issue de séances de mentorat qui ont créé des déclics profonds chez des entrepreneures exactement comme vous. Préparez-vous, car nous allons aller voir sous le capot de votre business pour comprendre pourquoi vous vous épuisez et comment, enfin, construire une entreprise florissante qui vous ressemble vraiment. Ce n’est pas une question de travailler plus, mais de travailler plus juste. C’est une question de reprendre votre pouvoir.
Le premier champ de bataille : Pourquoi poser vos limites commence avec vous-même
Quand on parle de ‘poser ses limites’, l’image qui vient immédiatement à l’esprit est celle de dire non à un client trop exigeant, de définir un cadre avec un partenaire ou de clarifier les attentes avec son équipe. Ces actions sont essentielles, bien sûr. Mais elles ne sont que la partie émergée de l’iceberg. Le véritable travail, le plus difficile et le plus transformateur, se situe bien en amont. Il s’agit de poser des limites avec vous-même. Qu’est-ce que cela signifie concrètement ? Cela veut dire définir et tenir votre propre cadre, votre propre vision, votre propre fréquence, et refuser de vous laisser ébranler par le premier coup de vent extérieur.
Pensez à votre business comme à votre maison. Une maison que vous avez construite avec amour, avec votre énergie, vos valeurs. Maintenant, imaginez que vous laissiez n’importe qui entrer avec ses bottes pleines de boue, redécorer votre salon selon ses goûts, et vous dire comment vous devriez vivre chez vous. C’est exactement ce qui se passe lorsque vous n’avez pas de limites intérieures solides. Chaque conseil extérieur, même bienveillant, peut devenir une intrusion. Une entrepreneure dans un mastermind vous dit :
‘Moi j’envoie un email par jour, je fais 3 millions’.
Si vous n’êtes pas solidement ancrée, votre première réaction sera : ‘Il faut que j’apprenne à écrire des emails, c’est ça la solution !’. Vous abandonnez alors votre propre stratégie, votre propre énergie, pour adopter celle d’un autre. Le problème n’est pas le conseil en lui-même. Le problème, c’est votre incapacité à le filtrer à travers le prisme de votre propre vérité.
Tenir ses fréquences, c’est développer une sécurité intérieure si forte que vous pouvez écouter tous les conseils du monde, prendre ce qui résonne, et laisser le reste sans vous sentir menacée ou en doute. C’est une discipline de tous les instants. C’est savoir dire : ‘J’entends ce que tu dis, je vois que ça a fonctionné pour toi, mais ça ne correspond pas à mon modèle de vie idéal, à mes valeurs ou à mon énergie’. C’est ce que j’ai appris à faire, parfois de manière très directe, en disant à des mentors potentiels :
‘Tout ce que vous me dites, ça me correspond pas. Moi j’ai besoin d’authenticité, de liberté et d’humain et là ça va limite à l’encontre de qui je suis. Donc c’est pas OK’.
C’est un acte de souveraineté. Sans cette première barrière de protection, vous serez toujours la proie de l’extérieur, et votre business en subira les conséquences directes : manque de cohérence, épuisement et stagnation.
La responsabilité ultime : Vous êtes la seule gardienne de votre temple
Cette idée nous amène à un concept fondamental mais souvent inconfortable : la responsabilité radicale. Quand une cliente vient me voir, elle est responsable de ses résultats. Je suis un guide, un accélérateur, un miroir, mais je ne suis pas une magicienne. Je ne peux pas faire le travail à sa place. J’ai eu le cas d’une entrepreneure, brillante, qui voulait travailler avec moi et qui, dans son message, exprimait un désir presque magique : que tout soit fluide, que les ventes tombent du ciel. Avec un sourire, je lui ai rappelé une vérité essentielle.
‘Je lui ai dit ‘écoute, je ne suis pas responsable des résultats, tu es responsable des résultats.’ […] c’est comme si tu me payais pour venir nettoyer ta maison. […] elle est propre, elle est belle […] et dès le lendemain, tu laisses quelqu’un entrer dans ton espace intérieur, dans ta maison intérieur avec ses bottes pleine de bout.’
Cette métaphore est puissante car elle replace le pouvoir exactement là où il doit être : entre vos mains. Mon rôle est de vous donner les outils, la clarté, la stratégie pour nettoyer et organiser votre maison. Mais c’est votre rôle, en tant que CEO, d’en être la gardienne. C’est à vous de décider qui vous laissez entrer sur le perron, qui a le droit de s’asseoir dans le salon, et qui peut accéder à vos espaces les plus intimes. Transposé au business, cela signifie choisir vos collaborateurs, vos clients, mais surtout, les idées et les stratégies que vous intégrez. Accepter cette responsabilité est le premier pas pour sortir du rôle de victime des circonstances (‘ça ne marche pas pour moi’) et entrer dans votre pleine puissance de créatrice (‘je construis ce qui marche pour moi’). C’est un changement de posture qui change absolument tout.
Ce principe s’applique aussi durement à la gestion d’équipe. J’ai vu trop d’entrepreneures, le cœur sur la main, se mettre en danger financièrement et émotionnellement pour garder des personnes qui ne leur correspondaient plus. Elles se racontent des histoires : ‘la pauvre, si je lui retire son emploi, sa famille…’. Mais la vraie question est : ‘Et toi ?’. Cet ‘égoïsme positif’ n’est pas un manque de cœur, c’est un acte de survie et de leadership. Protéger votre énergie, votre vision et la santé de votre entreprise est votre première responsabilité. En refusant de laisser des personnes ou des idées toxiques ‘chier dans vos bottes’, vous protégez non seulement votre bien-être, mais aussi la pérennité de l’impact que vous souhaitez avoir. C’est en vous aidant en priorité que vous pourrez ensuite aider les autres durablement.
Le mirage des stratégies miracles : Pourquoi vous vous perdez en copiant les autres
Le monde de l’entrepreneuriat en ligne est un supermarché géant de stratégies ‘prouvées’. Chaque jour, une nouvelle méthode est présentée comme LA solution ultime pour débloquer votre croissance. Le syndrome de l’objet brillant est l’une des maladies les plus courantes chez les entrepreneures. On voit une personne réussir avec un modèle et on se dit : ‘C’est ça qu’il me faut !’. On se lance alors à corps perdu dans la création d’un challenge, d’une masterclass, d’une VSL, sans jamais se poser la question fondamentale : ‘Est-ce que cela me correspond vraiment ?’.
J’ai accompagné une entrepreneure qui était complètement perdue. En l’espace d’un an, elle avait tout essayé.
‘Elle a fait des VSL, des master class et des challenges et j’ai l’impression que depuis plusieurs mois, elle arrivait souvent en mastermind en disant ‘qu’est-ce qu’il faut que je fasse ? Qu’est-ce qu’il faut que je fasse ? Quel est le modèle ? »
Elle cherchait constamment la réponse à l’extérieur. Le résultat ? Une perte de temps, d’énergie, d’argent, et surtout, une dilution totale de son message et de sa confiance en elle. Le problème n’est pas que ces modèles ne fonctionnent pas. Le problème est que ‘tout fonctionne pour tout le monde’ en théorie, mais que seule une stratégie alignée avec VOTRE énergie, VOS forces et VOS valeurs fonctionnera durablement pour VOUS. Moi, par exemple, mon énergie est dans le direct. Si je me forçais à ne faire que des lancements enregistrés, je m’éteindrais. Je me suis donc spécialisée. Je suis devenue une ‘Usain Bolt’ de mon couloir, en maîtrisant à fond les modèles qui me correspondaient, comme les challenges en live. Je n’ai pas fait 50 challenges différents ; j’ai répété et perfectionné le même, encore et encore. Cette profondeur, cette maîtrise, est infiniment plus puissante que l’éparpillement en surface.
La clé est donc de revenir à vous. Avant de me demander ‘Aurélie, quel est le meilleur modèle de vente ?’, je vous retourne la question : ‘Qui es-tu ? Qu’est-ce que tu veux créer ? C’est quoi ton modèle de vie idéal ?’. Pour moi, la réponse est claire : travailler 3 jours par semaine, voyager, et consacrer mes matinées à la création. Toutes mes décisions stratégiques découlent de ces non-négociables. Si une stratégie, aussi ‘rentable’ soit-elle, menace cet équilibre, je dis non. C’est ça, poser ses limites avec soi-même. C’est choisir une stratégie business qui sert votre vie, et non l’inverse. Arrêtez de collectionner les tactiques. Choisissez votre couloir de course, celui qui vous donne de l’énergie, et devenez-y la meilleure.
Mastermind vs Mentoring : Choisir le bon outil pour le bon problème
Pour naviguer dans ce flot d’informations, beaucoup d’entrepreneurs investissent dans des accompagnements. Mais là encore, une confusion règne, notamment entre mastermind et mentorat, ce qui peut mener à de grandes frustrations. Il est crucial de comprendre que chaque format a un objectif différent. Le mastermind, surtout dans les hautes sphères, est un lieu d’inspiration, de connexion et de partage de retours d’expérience à un niveau macro. On y vient pour être impacté par l’énergie d’autres leaders, pour avoir des idées nouvelles, pour se sentir moins seul. C’est un espace de cocréation et de réseautage de haut niveau.
Cependant, comme le souligne mon expérience, un mastermind n’est généralement pas l’endroit où l’on va ‘mettre les mains dans le capot’.
‘Dans ces masterminds là, en général, on ne vient pas dans le détail. Moi ce que j’aime, c’est lever le capot du business dans mes mentoring et d’aller voir à l’intérieur.’
C’est là qu’intervient le mentorat ou le coaching individualisé. C’est l’espace où l’on dissèque votre business, où l’on analyse vos chiffres, votre message, votre tunnel de vente, votre organisation. C’est un audit stratégique et personnalisé. J’ai vu une entrepreneure générant 40 000€ par mois, membre d’un mastermind prestigieux, venir me voir en me disant : ‘Je sens qu’il me manque quelque chose’. Elle avait raison. Elle recevait une ‘avalanche de conseils’ dans son groupe, mais personne ne prenait le temps de regarder si ces conseils étaient pertinents pour SA structure unique. Le mentorat, c’est ce travail de chirurgien. C’est aller voir précisément pourquoi votre moteur tousse, au lieu de simplement vous suggérer de changer de couleur de carrosserie parce que c’est à la mode.
Comprendre cette distinction est fondamental pour faire les bons investissements et avoir les bonnes attentes. Si vous vous sentez perdue, si vos résultats stagnent malgré vos efforts, il est probable que vous n’ayez pas besoin de plus d’idées, mais de plus de clarté. Vous n’avez pas besoin d’un autre ‘objet brillant’, mais d’un expert qui vous aide à faire le tri, à identifier le vrai blocage et à construire un plan d’action limpide. Le mastermind vous donne l’altitude, le mentorat vous donne la carte et la boussole pour naviguer au sol.
Le diagnostic profond : Quand le problème n’est jamais là où vous le pensez
L’un des pièges les plus fréquents pour une entrepreneure, même avancée, est de se tromper de diagnostic. On ressent un symptôme – ‘mes ventes baissent’, ‘je n’attire pas les bons clients’ – et on se précipite pour traiter ce symptôme en surface. ‘Je vais refaire les slides de ma masterclass’, ‘Je vais changer mes emails de vente’. On passe des heures, des semaines, à peaufiner un élément de la chaîne, sans réaliser que la fuite se situe bien plus en amont. C’est l’une des révélations les plus puissantes que je vois en séance de mentorat : le vrai problème n’est presque jamais là où la cliente pense qu’il est.
J’ai eu l’exemple parfait avec une cliente qui générait entre 8 000 et 10 000€ par mois. Elle est arrivée en me demandant d’analyser ce qui n’allait pas dans ses masterclass et ses challenges. C’était sa conviction. Mais en tant que mentor, mon rôle est de tenir ma posture et de ne pas me laisser embarquer dans sa direction si je sens que le problème est ailleurs. J’ai pris du recul et j’ai regardé sa structure globale. En cinq minutes, le diagnostic était clair.
‘Ta problématique, elle est pas là. […] elle est sur ton message et ton client idéal.’
Je lui ai montré des incohérences flagrantes entre ses différentes communications. Sur une plateforme, elle promettait A, sur une autre, elle parlait de B, et dans son offre, elle semblait s’adresser à une population C. Son message était fragmenté, il partait dans tous les sens. Elle était choquée. Pour elle, qui faisait déjà un chiffre d’affaires confortable, son client idéal était une évidence. Et pourtant, non.
C’est ce que j’appelle ‘l’alignement des planètes’. Pour qu’un business fonctionne de manière fluide et puissante, il faut une cohérence parfaite entre chaque élément : le MESSAGE (la promesse), la CIBLE (le client idéal), le MODÈLE DE VENTE (le véhicule) et l’OFFRE (la solution). Si une seule de ces planètes est désaxée, tout le système devient chaotique. Changer les slides de sa masterclass aurait été comme mettre un pansement sur une jambe de bois. Le vrai travail était de revenir à la source, de couper le robinet d’eau boueuse qui alimentait tout son système. C’est un travail fondamental, mais souvent évité, car il demande de tout remettre en question. Pourtant, une fois cette clarté retrouvée, tout le reste devient plus simple, plus fluide, plus efficace.
La stratégie d’évitement : Êtes-vous occupée ou réellement productive ?
Cette tendance à se concentrer sur le mauvais problème est souvent liée à un mécanisme psychologique puissant : la stratégie d’évitement. Quand les actions qui comptent vraiment nous font peur ou nous semblent trop complexes, notre cerveau est très doué pour nous proposer une multitude de tâches alternatives qui nous donnent l’illusion d’être productives. On se noie dans ce que j’appelle les ‘gravillons’ : des petites actions qui remplissent nos journées mais n’ont quasiment aucun impact sur notre objectif principal.
Une autre cliente, qui visait les 5 000€ stables par mois, m’a exposé son plan d’action. Ses priorités ? Transformer toutes les vidéos de son programme en audios et créer un nouveau PDF gratuit. En apparence, cela semble être du travail utile. Mais quand on creuse, on comprend le mécanisme. Son objectif était de booster ses ventes à court terme. Ces actions, bien que potentiellement intéressantes sur le long terme, n’allaient absolument pas l’aider à atteindre son objectif trimestriel. C’était une manière sophistiquée de procrastiner sur les vraies actions qui génèrent des clients : prospecter, vendre, affiner son offre, être visible. Je lui ai dit clairement :
‘En fait non, en fait, tu es dans une stratégie d’évitement. Tu es en train de me dire que tu vas changer l’intérieur de ton programme, ça va te prendre des centaines d’heures alors que toi tu veux faire des ventes.’
Le témoignage de cette cliente après notre séance est éloquent : ‘J’ai retrouvé une vraie clarté sur ce qui bloquait vraiment, ce qui honnêtement n’était pas du tout ce que je pensais au départ.’ C’est le pouvoir d’un regard extérieur expert. Il vous aide à distinguer les ‘gravillons’ des ‘gros cailloux’. Il vous force à regarder la vérité en face et à appliquer la loi de Pareto, le fameux 20/80. Quelles sont les 20% d’actions qui vont générer 80% de vos résultats ? Pour cette cliente, il ne s’agissait pas de créer des audios, mais peut-être de contacter 10 prospects par jour ou de clarifier sa promesse sur sa page de vente. C’est moins confortable, c’est plus confrontant, mais c’est infiniment plus efficace. Demandez-vous honnêtement : les tâches qui remplissent votre agenda aujourd’hui sont-elles des ‘gravillons’ ou des ‘gros cailloux’ ? La réponse pourrait transformer votre business.
Conclusion : Reprenez votre pouvoir, votre business vous remerciera
Au terme de cette exploration, une vérité centrale émerge : la performance de votre business est le miroir direct de votre clarté intérieure et de votre posture de leader. Vous pouvez posséder toutes les stratégies du monde, mais si votre fondation est fragile, si vous ne tenez pas vos propres fréquences et si vous laissez les ‘bottes pleines de boue’ de l’extérieur dicter votre chemin, vous continuerez à tourner en rond, à vous épuiser pour des résultats médiocres.
Les clés du changement sont entre vos mains. D’abord, commencez par le commencement : posez vos limites avec vous-même. Définissez votre vision, votre modèle de vie idéal, vos non-négociables, et faites-en la constitution de votre entreprise. Ensuite, cessez la course effrénée à l’objet brillant. Choisissez votre couloir, celui qui résonne avec votre énergie profonde, et engagez-vous à le maîtriser. Soyez une Usain Bolt, pas une collectionneuse de hobbies stratégiques. Enfin, ayez le courage de faire un diagnostic honnête. Arrêtez de traiter les symptômes en surface et demandez-vous où se situe le véritable désalignement. Est-ce votre message ? Votre client idéal ? Votre offre ? Soyez prête à tout remettre à plat pour reconstruire sur des bases saines.
Ce chemin demande du courage, celui de se choisir, de prendre sa pleine responsabilité et de faire confiance à sa propre guidance plus qu’au bruit extérieur. Il ne s’agit pas de rejeter toute aide extérieure, mais de la choisir avec discernement et de la passer au filtre de votre vérité. Alors, aujourd’hui, quelle est la seule décision que vous pouvez prendre, non pas pour plaire à l’algorithme ou copier une concurrente, mais pour honorer la leader que vous êtes ? Faites ce pas. Votre futur business, plus serein, plus aligné et plus florissant, commence par cette reprise de pouvoir.
Foire aux Questions (FAQ)
1. Comment savoir si je suis désalignée dans mon business ?
Le désalignement se manifeste souvent par des symptômes concrets et une sensation diffuse. Vous pouvez vous sentir constamment épuisée, même après des vacances. Vous procrastinez sur des tâches qui, autrefois, vous passionnaient. Votre message marketing semble flou, et vous avez du mal à expliquer simplement ce que vous faites. Vous attirez des clients qui ne sont pas idéaux, qui négocient vos tarifs ou qui ne s’investissent pas. Le signe le plus clair est un sentiment persistant de ‘forcer’ les choses, comme si vous nagiez à contre-courant. L’alignement, au contraire, amène de la fluidité et de l’énergie.
‘Si les planètes ne sont pas alignées, ça fuite, ça part dans tous les sens. C’est la galaxie. […] Quand tu concentres ton énergie, une ligne, un axe, une direction, [ça fonctionne].’
2. Quelle est la différence concrète entre un mastermind et un mentorat ?
Un mastermind est un cerveau collectif. C’est un groupe de pairs qui se réunissent pour partager des idées, des expériences et des contacts. L’objectif principal est l’inspiration, l’émulation et la création de nouvelles perspectives. C’est idéal si vous cherchez à élargir votre vision et à vous connecter avec d’autres entrepreneurs de votre niveau. Le mentorat, en revanche, est un accompagnement personnalisé et directif. Le mentor utilise son expertise pour auditer votre business en profondeur, identifier les blocages spécifiques et vous donner un plan d’action concret. C’est ‘mettre les mains dans le capot’ pour réparer ce qui ne fonctionne pas.
‘Dans un mastermind, tu es là pour t’inspirer, être impacté, avoir des idées, avoir des retours d’expérience. […] Moi ce que j’aime, c’est lever le capot du business dans mes mentoring et d’aller voir à l’intérieur.’
3. Pourquoi est-il si difficile de poser ses limites en tant qu’entrepreneure ?
C’est difficile car en tant que femme entrepreneure, nous sommes souvent animées par une volonté profonde d’aider et de servir, ce qui peut nous pousser à nous suradapter. La peur de perdre un client, de décevoir, ou de paraître ‘difficile’ est très présente. De plus, il y a une confusion entre être flexible et ne pas avoir de cadre. La difficulté vient aussi d’un manque de clarté sur nos propres besoins et non-négociables. Sans cette clarté, il est impossible de défendre nos frontières. Le travail commence donc par soi : définir ce qui est acceptable ou non, d’abord pour nous-mêmes, avant de pouvoir le communiquer à l’extérieur.
‘Beaucoup vous n’osez pas poser des limites, vous n’osez pas dire ce que vous ressentez à votre cliente par peur de la perdre. Si je lui dis ça, peut-être qu’au final, elle va pas acheter chez moi.’
4. Mon business stagne autour de 10 000€/mois, est-ce un problème de stratégie ou de mindset ?
C’est presque toujours un mélange des deux, car ils sont intrinsèquement liés. La stagnation à un certain palier de chiffre d’affaires (que ce soit 3k, 10k ou 50k) révèle souvent une stratégie qui a atteint ses limites. Très souvent, comme pour la cliente évoquée, le problème de fond est un désalignement stratégique : le message n’est plus assez précis, la cible a évolué, ou l’offre n’est plus adaptée. Cependant, ce problème stratégique est maintenu en place par un mindset. Peut-être la peur de se positionner plus clairement et de ‘perdre’ une partie de son audience, ou le manque de posture de CEO qui empêche de prendre les décisions difficiles nécessaires pour passer au niveau supérieur.
‘Des fois, ça choque les personnes qui me disent ‘mais attends, je fais 10 000 € par mois, je connais mon client idéal.’ Bah non. […] Il y a rien qui est cohérent, il y a pas d’alignement des planètes.’
5. Comment identifier les actions ’20/80′ qui vont vraiment faire décoller mon chiffre d’affaires ?
Pour identifier votre 20/80, partez de votre objectif principal : si c’est ‘plus de clients’, la question devient ‘Quelles sont les 3 activités qui amènent directement à une conversation de vente ?’. Les actions 20/80 sont souvent celles qui vous rapprochent le plus de votre client et de l’acte d’achat. Cela peut être la création de contenu à forte valeur qui qualifie vos prospects, les appels à l’action clairs, les interactions directes avec votre audience, ou le suivi de vos prospects. À l’inverse, les ‘gravillons’ (80% des actions pour 20% des résultats) sont souvent des tâches de support : peaufiner son logo, réorganiser ses dossiers, ou passer des heures sur des détails techniques d’un programme qui n’a pas encore de clients.
‘Tu es dans une stratégie d’évitement. […] C’est pas ça qui va t’amener des ventes. Là tout de suite dans ta situation, non. Donc on est allé regarder les actions, les premières actions qui allait lui amener des ventes.’
6. Est-ce normal de devoir changer son client idéal ou son message après plusieurs années ?
Absolument, et c’est même un signe de croissance saine. Votre business évolue, et vous aussi. Le message qui vous semblait parfait au début peut ne plus refléter la profondeur de votre expertise ou la direction que vous souhaitez prendre. Votre client idéal peut aussi s’affiner : vous comprenez mieux avec qui vous adorez travailler et qui obtient les meilleurs résultats. Il ne faut pas voir ce changement comme un échec, mais comme une mise à jour nécessaire. La perfection n’existe pas ; l’itération est la clé. S’accrocher à un positionnement obsolète par peur du changement est une cause fréquente de stagnation.
‘Tu sais qu’en 8 ans de business, j’ai modifié, je pense quatre fois mon positionnement, mon message. Je ne connais quasiment aucun entrepreneur voire zéro qui a commencé […] et qui dit ‘non moi il y a rien qu’à bouger. »
7. Comment ‘tenir sa fréquence’ quand on est bombardée de conseils contradictoires ?
Tenir sa fréquence est un muscle qui se développe. Premièrement, ayez une vision cristalline de votre ‘pourquoi’ et de votre modèle de vie idéal. Ce sera votre ancre. Deuxièmement, pratiquez le ‘filtrage actif’ : quand vous entendez un conseil, ne demandez pas ‘Est-ce que ça marche ?’ mais ‘Est-ce que c’est pour moi ? Est-ce que ça sert ma vision ? Est-ce que ça respecte mon énergie ?’. Troisièmement, entourez-vous d’un cercle restreint de conseillers de confiance (un mentor, quelques pairs) et limitez votre exposition au bruit ambiant. Enfin, apprenez à faire confiance à votre intuition. Votre corps et votre niveau d’énergie sont souvent les meilleurs indicateurs de ce qui est juste pour vous.
‘Tenir ses fréquences, c’est à quel point je me sens solide et en sécurité intérieure pour ne pas être ébranlé par l’extérieur à chaque fois qu’il y a un coup de vent.’




